Solidarité avec l’Espagne frappée par les inondations

Publié le 02 novembre 2024

Le bilan des inondations dans la région de Valence est effroyable : plus de 200 morts.

Le PCF exprime sa profonde solidarité avec le peuple espagnol qui traverse une épreuve tragique. Nos pensées vont avant tout aux victimes et à leurs familles.

Nous tenons à saluer le travail des services mobilisés, de la protection civile, qui agissent sans relâche pour porter secours et protéger les personnes touchées par cette catastrophe.

Nous saluons également la mobilisation citoyenne solidaire qui s’est organisée rapidement pour apporter une aide concrète et soutenir les actions des services publics.

Pour les dons d’urgence SPF

Le bilan tragique de ces inondations rappelle l’ampleur du changement climatique, et la necessité de mener des politiques ambitieuses pour en limiter son intensité par une diminution drastique de nos émissions de gaz à effet de serre. Ce bilan est la conséquence directe d’une politique d’urbanisme incontrôlé et de la suppression des services publics d’aide d’urgence et de système de prévention inefficace. Les responsabilités devront être clairement établies dans une région où le gouverneur affiche ouvertement son climatoscepticisme.

La protection des habitantes et des habitants doit impérativement passer par un renforcement des services publics, une gestion efficace et une meilleure connaissance scientifique des risques.

Il est crucial d’investir dans de nouvelles infrastructures de protection et de savoir, remettre en cause certains choix passés d’occupation des sols quand cela est rendu nécessaire. Ce drame doit être un signal d’alerte pour toute l’Europe afin qu’elle engage une politique ambitieuse d’adaptation au changement climatique.

Il est possible de faire un don au Parti Communiste d’Espagne pour soutenir les brigades d’aide d’urgence dans les zones touchées *

Paris, le 2 novembre 2024,

Parti Communiste Français.

* https://x.com/elpce/status/1852340574373789697
IBAN : ES92 2103 0235 0000 3001 0716
Titulaire : Partido comuniste de Espana
Obj : Solidaridad PV, Nom, Prénom, DNI

Débunkage : derrière le prétendu « absentéisme » des fonctionnaires, une énième attaque contre les services publics

Le coût de fonctionnement des polices municipales pour les communes a dépassé les 2 milliards d’euros en 2023 In Maire Infos

L’Observatoire des finances et de la gestion publique locale (OFGL) a rendu publique hier une étude très attendue sur « les enjeux financiers des polices municipales », la première du genre. Enseignements.

 

Par Franck Lemarc

« Nourrir le débat public sur l’organisation de la sécurité dans nos territoires. »  C’est à cet objectif – et non à celui de « faire un rapport sur l’efficacité des polices municipales »  – que répond cette enquête, explique en introduction André Laignel, président de l’OFGL. En effet, malgré la très forte progression du nombre de polices municipales ces dernières années, il n’existait pas jusqu’à présent d’étude sérieuse sur « leur impact budgétaire »  pour les collectivités.

Et cet « impact »  est considérable, selon les calculs de l’OFGL : les dépenses de fonctionnement pour l’ensemble des polices municipales sont estimées à 2,2 milliards d’euros en 2023, et « 155 millions d’euros en moyenne par an depuis 2018 »  pour les dépenses d’investissement. Continuer la lecture de Le coût de fonctionnement des polices municipales pour les communes a dépassé les 2 milliards d’euros en 2023 In Maire Infos

le RN au secours du gouvernement pour garder la retraite à 64 ans

Unis avec le « socle commun » autour de Michel Barnier, les députés du Rassemblement national ont permis le rejet de l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans, proposée par voie d’amendement au budget de la sécurité sociale par les groupes de gauche.

 

Est-ce à cause de la photo de famille de cette nouvelle législature, prise avant les questions au gouvernement, ou bien de l’amendement des groupes de gauche visant à abroger la réforme des retraites ? Les députés étaient présents en nombre dans l’hémicycle, ce mardi 29 octobre, alors que les troupes du « socle commun » autour de Michel Barnier, enchaînant les défaites, désertaient les bancs de l’assemblée des derniers jours.

Ainsi, par 232 voix contre 182, les députés ont rejeté les amendements identiques du NFP visant à abroger la réforme des retraites à 64 ans, dans le cadre de l’examen du projet de loi de la Sécurité sociale (PLFSS). Continuer la lecture de le RN au secours du gouvernement pour garder la retraite à 64 ans

Le conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat choisit d’alourdir la facture des locataires malgré un contexte économique difficile

La Confédération Nationale du Logement (CNL) déplore profondément la décision prise aujourd’hui par le conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat d’augmenter les loyers au 1er janvier 2025 (11 voix pour et 9 contre), suivant ainsi l’Indice de Référence des Loyers de +3,26 %. Ce choix, pris sans considération réelle de l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages, accentue la précarité d’un nombre croissant de locataires.

Julien Sueres, représentant de la CNL, exprime l’indignation de l’association : « Nous ne pouvons accepter que Tarn et Garonne Habitat, organisme public, fasse le choix d’une politique de hausse des loyers alors que tant de familles peinent à se nourrir et à chauffer leur logement. Cette décision va aggraver encore davantage les inégalités sociales et créer de nouveaux impayés, un coût pour tous. »

Face à cette décision regrettable, la CNL poursuivra et intensifiera sa mobilisation pour défendre les intérêts des locataires. Dans ce cadre, la CNL renforce sa campagne autour de sa pétition nationale pour exiger le gel des loyers et pour la construction massive de logements sociaux (HLM), appelant à des actions concrètes et urgentes pour répondre à la crise du logement.

La CNL appelle également l’État à prendre ses responsabilités et demande la mise en place de mesures compensatoires pour protéger les locataires. En dépit de cette décision défavorable, la CNL continuera d’exiger un gel des loyers et de militer pour des solutions durables, en réunissant le soutien des locataires et des acteurs locaux. Toutes les informations sur la pétition de la CNL sont accessibles via le lien suivant :

https://www.change.org/p/pour-le-gel-des-loyers-et-la-construction-massive-de-logements-sociaux-neufs

Budget 2025 : le gouvernement rouvre la chasse aux fonctionnaires

L’exécutif voudrait réaliser des économies sur le dos des agents de la fonction publique, en augmentant le nombre de jours de carence, qui passerait d’un à trois. Un projet populiste, unanimement dénoncé par les syndicats.

 

Stigmatisation des fonctionnaires, épisode 292. Le gouvernement de Michel Barnier a enfin précisé la manière dont il comptait procéder pour réaliser 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour boucler le budget 2025. S

Sans grande surprise, les agents de la fonction publique vont payer un lourd tribut, à travers l’augmentation des jours de carence en cas d’arrêt maladie, qui passeraient à trois contre un actuellement, et le plafonnement à 90 % de la rémunération des trois premiers mois d’arrêt, contre 100 % à l’heure actuelle. Continuer la lecture de Budget 2025 : le gouvernement rouvre la chasse aux fonctionnaires

Budget 2025 : face à l’austérité, le PCF oppose l’investissement

En plein débat parlementaire, Fabien Roussel a présenté le contre-budget du PCF. Avec un objectif : changer de logique en faisant le choix de l’emprunt pour créer les recettes de demain.

 

Dans les discussions autour du budget 2025, il y a deux camps. D’abord, celui de l’austérité, représenté par le gouvernement, ses troupes et le Rassemblement national. Il n’a qu’un mot en tête : économies. En particulier du côté des services publics.

Avec une logique claire, selon Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Celle de Don Salluste, personnage incarné par Louis de Funès dans la Folie des grandeurs : « Les pauvres, c’est fait pour être pauvre. Et les riches, très riche. » Puis il y a le camp de la recherche de recettes supplémentaires, en particulier chez les plus fortunés, largement épargnés par sept ans de macronisme. Continuer la lecture de Budget 2025 : face à l’austérité, le PCF oppose l’investissement

Fumier devant les préfectures, panneaux décrochés : pourquoi les mobilisations des agriculteurs germent à nouveau

Après une année marquée par de nombreuses mobilisations, les producteurs se mettent à nouveau en mouvement. Entre épidémies à répétition et aléas climatiques, les agriculteurs cherchent une solution face à leur faible rémunération.

 

Les scènes ont un goût de déjà-vu. Le 9 octobre dernier, des agriculteurs venus de Meurthe-et-Moselle se sont déplacés, en tracteurs, jusqu’à la direction départementale du territoire de Nancy, avant d’y déposer amoncellements de paille et autres tas de lisier. Mêmes images devant la préfecture de la Marne, à Châlons-en-Champagne, où a été répandu du fumier. En Haute-Garonne, mais aussi en Ariège ou dans le Gard, des paysans ont décroché des panneaux de sortie de communes. Certains se sont retrouvés cadenassés sur les grilles de la préfecture de Nîmes.

Partout sur le territoire, des îlots de colère commencent à se reconstituer chez les agriculteurs. Souvent à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), syndicats défenseurs d’un modèle productiviste et majoritaires, certains exploitants ont quitté leurs champs pour prendre le chemin de la rue. Continuer la lecture de Fumier devant les préfectures, panneaux décrochés : pourquoi les mobilisations des agriculteurs germent à nouveau

« Une France de seconde zone » : des tours aux bourgs, une France abandonnée par les services publics + video

Privatisation, réduction des coûts, suppression de guichets d’accueil, sous-traitance… En Indre-et-Loire, la population rurale du bassin savignéen autant que les habitants du quartier de la Rabaterie, dans l’est de la métropole de Tours, souffrent au quotidien du désinvestissement de l’État.

 

Tours, Savigné-sur-Lathan (Indre-et-Loire), envoyée spéciale.

Sous une pluie battante, la Loire a viré au brun, ce mardi 8 octobre. Face à la gare routière de Tours (Indre-et-Loire), le chassé-croisé cadencé des autocars Rémi a commencé, en ce début de soirée, heures de pointe. Savigné-sur-Lathan, Channay-sur-Lathan, Avrillé-les-Ponceaux, Château-la-Vallière, Langeais… les véhicules aux couleurs criardes absorbent leurs passagers engourdis pour les acheminer dans la vingtaine de villages enclavés au cœur du Nord-Ouest Touraine, bassin de vie de 10 000 habitants.

Quai 6, départ de la ligne P : des grappes de lycéens, capuche sur la tête, attendent debout sous l’averse. Parmi eux, Léa*, 17 ans, en terminale, patiente face aux portes encore closes de l’autocar. Scolarisée au lycée François-Clouet de Tours, la jeune fille s’apprête à entamer, après un premier trajet de vingt minutes en bus, la seconde étape de son voyage vers Cléré-les-Pins, soit encore une heure trente de car avant de rentrer chez elle, au moment où le trafic est le plus dense.

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Électricité : comment le gouvernement veut récupérer 6 milliards d’euros en taxant les usagers

Alors que le projet de loi de finances 2025 doit être présenté en Conseil des ministres ce 10 octobre, Bercy planche sur l’augmentation d’une taxe sur l’électricité. Celle-ci pourrait être doublée au 1er février 2025.

 

Pour ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025, alors attendu à plus de 6 % cette année, le nouveau gouvernement semble déterminé à repousser les limites… du pouvoir d’achat des Français. Lors de son discours de politique générale, mardi 1er octobre, le premier ministre Michel Barnier avait pourtant évoqué un relèvement de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), laissant entrevoir une mise à contribution significative des plus aisés.

Mais économiser la somme de 60 milliards d’euros, que s’est fixée l’exécutif fraîchement nommé, ne se fera pas sans douleur pour le contribuable. En effet, le nouveau ministre de l’Économie, Antoine Armand, envisage de profiter d’une retombée du prix de l’électricité sur les marchés internationaux pour augmenter la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) au-delà de 32,44 euros par mégawattheure, qui était le niveau de taxation d’avant la crise inflationniste. Continuer la lecture de Électricité : comment le gouvernement veut récupérer 6 milliards d’euros en taxant les usagers