La ligne Castelsarrasin-Beaumont Par JP Damaggio

NDLR de MAC: Le devenir de cette ligne a été évoqué lors de la  conférence départementale du PCF82 qui s’est tenue le samedi 6 à Fonneuve (Montauban). Il est ici question que les communistes lance un débat de fond sur la question des déplacements ferrés avec l’ensemble des acteurs de notre département, y compris sur les questions de LGV/TGV. La question des déplacements intra-départementaux doit être au cœur des préoccupations des communistes. La section de Castel/Moissac/Pays de Serres s’est par ailleurs investie contre le tracé de la LGV, demandant la rénovation des voies existantes, le contournement de Moissac et le respect des terres agricoles...cordes-tolosannes

Pendant les élections cantonales sur mon canton un binôme a évoqué des projets pour la ligne SNCF, Castelsarrasin-Beaumont (NDLR de MAC: Reynès-Dupleix/Tricottet pour en faire un tram-train permettant une liaison rapide Beaumont/Castel/Valence et Beaumont/Castel/Montauban/Caussade) Continuer la lecture de La ligne Castelsarrasin-Beaumont Par JP Damaggio

Énergie. Pourquoi vous payez trop ?

Le montant de vos factures ne correspondent pas uniquement à votre consommation. Les taxes pèsent 34%, sans compter la TVA, appliquée aussi sur les taxes ! © Martin Bertrand / Hans Lucas via AFP

Les prix du gaz, de l’électricité, à la pompe flambent. Et les ménages trinquent. Pourquoi ? Et comment y remédier ? Une chose est sûre, que ce soit le gel des tarifs ou l’« indemnité inflation », les réponses du gouvernement ne suffiront pas.

Hausse importante des prix de l’électricité et du gaz, prix à la pompe qui frôlent les 2 euros le litre pour le SP 98… La facture énergétique pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages, au risque de plonger toujours plus de Français dans la précarité alors qu’ils sont déjà près de 12 millions dans cette situation. À quelques mois de la présidentielle, le gouvernement a décrété le gel des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz et le versement d’une « indemnité inflation » aux personnes dont le revenu est inférieur à 2 000 euros par mois.

Le montant de vos factures ne correspondent pas uniquement à votre consommation. Les taxes pèsent 34%, sans compter la TVA, appliquée aussi sur les taxes !

À long terme, ces mesures ne suffiront pas. Garantir un droit à l’énergie pour toutes et tous ­implique de réformer la fiscalité sur l’énergie, qui ­représente aujourd’hui entre 35 et 60 % du prix. En ce qui concerne l’électricité, il s’agit aussi de sortir du marché qui conduit à ce que le gaz, pourtant marginal dans la production, serve de référence au prix de l’électron. Seule une maîtrise publique du secteur peut permettre d’enrayer la flambée des prix.

Votre facture en quatre points

Le montant de la facture d’électricité ne correspond pas uniquement à la consommation. Les taxes représentent 34 % de son montant, sans compter la TVA appliquée y compris sur les taxes.

1. L’abonnement détaille le type d’offre choisi par l’usager d’EDF. On y trouve la puissance souscrite. Celle-ci varie en fonction des besoins. Pour un particulier, elle sera plus importante si par exemple le chauffage est électrique. Plus la puissance est élevée, plus le coût de l’abonnement est important. Figurent aussi la durée et le coût de l’abonnement exprimé hors taxes et après TVA. Le taux de TVA appliqué est de 5,5 %.

2. La consommation détaille le calcul de la consommation d’électricité exprimé en kilowattheures. Le kilowattheure est une unité de mesure de l’énergie. Un kilowattheure correspond à la quantité d’énergie consommée en une heure par un appareil électrique de 1 000 watts. Cette rubrique précise donc le nombre de kilowattheures consommés et la période de facturation. Elle indique aussi le prix unitaire et si l’usager bénéficie de l’offre heures creuses/heures pleines. Le montant total est exprimé hors taxes et après TVA. Le taux de TVA pratiqué est de 20 %

3. La partie « taxes et contributions » indique les taxes dont s’acquitte l’usager. Selon la Commission de régulation de l’énergie, l’organisme qui régule la concurrence, les taxes représentent 34 % de la facture. Elles sont au nombre de trois. La taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) est une taxe qui a servi, à l’origine, à financer l’électrification du pays par les collectivités locales. Aujourd’hui, elle finance mairies et départements. Son taux est de 5 %. La contribution au service public d’électricité (CSPE), dont le taux est de 11 %, sert à financer en particulier l’obligation de rachat de l’électricité d’origine éolienne et solaire. Selon la Cour des comptes, 121 milliards d’euros ont été dépensés alors que celle-ci assure moins de 3 % de la consommation d’électricité. La TCFE et la CSPE sont soumises à un taux de TVA de 20 %. La contribution tarifaire d’acheminement (CTA), dont le taux est de 5 % sert au financement des retraites des salariés des industries électrique et gazière. Le taux de TVA appliqué est de 5,5 %

4. Le total toutes taxes comprises de la facture correspond au montant de ces trois parties additionnées, auquel est appliqué un taux de TVA de 20 %. En 2019, les taxes sur l’électricité ont rapporté 16 milliards d’euros à l’État, dont 5 milliards de TVA.

Les taxes représentent 27 % de votre facture de gaz. Les tarifs réglementés du gaz ont été supprimés en 2015 pour les entreprises qui n’ont pas d’autre choix que de souscrire des offres de marché et sont donc exposées à la flambée des cours. Pour les usagers, les tarifs réglementés disparaîtront en 2023. Ils sont fixés par la Commission de régulation de l’énergie. Les coûts d’approvisionnement et de commercialisation, dont le calcul prend en compte le prix du marché, représentent environ 38 % de la facture hors taxes. Les coûts de transport, de distribution et de stockage comptent respectivement pour 7 %, 25 % et 3 % de la facture. Les taxes représentent 27 %. La facture hors taxes est soumise à un taux de TVA de 20 %.

Le sommet de Glasgow, le changement climatique et les arguments en faveur du socialisme

PHOTO /Les pompiers travaillent sur les lieux d’un incendie de forêt près du village de Kyuyorelyakh dans la région de Gorny Ulus, à l’ouest de Yakutsk, en Russie, jeudi 5 août 2021. (AP Photo/Ivan Nikiforov)

(note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et société)
Il faudra que je vous fasse un reportage sur ce qui se passe dans mon quartier marseillais, le quatrième arrondissement, les Chartreux, une population vieillie est peu à peu investie par une jeunesse dont les mœurs et la gentillesse me ravissent. Tout un groupe a décidé de reverdir la ville, au début j’ai râlé parce que c’était bordélique à souhait, mais ils avaient un grand cahier et ils notaient mes récriminations, avec un sérieux qui m’a fait éclater de rire. Entre eux, le magasin de café de Paul le brésilien, Abraham l’éthiopien, et tous les autres, nous nous approprions déjà un autre monde. Avec mon obsession du FAIRE, désormais de lieux de convivialité en lieux de convivialité je me laisse conquérir, je leur parle de Cuba, de l’écologie de l’île, de la nécessité du socialisme et avec mes gentils jeunes voisins nous décidons de refaire le monde à cette échelle microscopique… Je n’ai pas besoin du PCF pour créer l’équivalent d’une cellule qui unit ces jeunes écolos et les vieux ronchons du quartier plus les gens “venus d’ailleurs” mais je leur parle “communisme” pour sauver la planète et ils m’écoutent gentiment, s’inquiètent de savoir si j’ai besoin de quelque chose…

By Daniel de Vries

Des chefs d’État, des ministres et des milliers d’autres délégués des quatre coins du monde convergent vers Glasgow, en Écosse, pour deux semaines de négociations sur le changement climatique qui commencent ce week-end.

Cette année marque le 26e cycle de négociations après la ratification par plus de 190 pays de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui a été adoptée à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992. Au cours des 29 années de pourparlers internationaux qui ont suivi, les gouvernements capitalistes ont produit un échec après l’autre, laissant le monde sur une trajectoire vers la catastrophe. La session de cette année à Glasgow promet plus de la même chose.

Cependant, beaucoup de choses ont changé depuis la dernière session de négociation en 2019. Les deux dernières années ont vu une série de catastrophes climatiques croissantes dans toutes les régions du globe, y compris des incendies de forêt massifs du bush australien à l’ouest américain, des inondations dévastatrices en Europe, en Asie et dans les Amériques, et des vagues de chaleur meurtrières dans le monde entier. Continuer la lecture de Le sommet de Glasgow, le changement climatique et les arguments en faveur du socialisme

Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban in DDM

 

Les urgences du centre hospitalier de Montauban. DDM
Les urgences du centre hospitalier de Montauban. DDM

Faute de médecins, le service des urgences de l’hôpital de Moissac devrait fermer la nuit. À Montauban, c’est une équipe du SMUR fonctionnant 12 heures sur 24 qui pourrait disparaître.

Le manque de moyens humains a dépassé aujourd’hui la cote d’alerte sur les hôpitaux de Montauban et Moissac. Le service des urgences de l’hôpital de Moissac pourrait, très prochainement, fermer la nuit de 20 heures à 8 heures. A Montauban, c’est l’une des deux équipes du Smur (service mobile d’urgence et de réanimation), fonctionnant 12 heures sur 24 heures, qui est également sur la sellette.

Comment en est-on arrivé à pareille situation dans le Tarn-et-Garonne ? Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban in DDM

L’écologie sans la lutte des classes c’est du jardinage (Vidéo)

A diffuser massivement!

Énergie. Les entreprises asphyxiées par la loi du marché

Le surcoût de l’électricité pour les entreprises (deux tiers de la demande) pourrait atteindre le milliard en 2022. Même le Medef doit concéder que « le système n’a pas trouvé son point d’équilibre ». Euphémisme. © Laurent Cerino/REA

La flambée mondiale des cours fait exploser les coûts de production des entreprises. Dans la jungle de l’ouverture à la concurrence, seuls les plus gros peuvent suivre.

Après la crise sanitaire, les confinements et les pénuries de matières premières, les entreprises prennent désormais de plein fouet la flambée mondiale des coûts énergétiques. « Les prix sont devenus fous. Début septembre, les prix de gros d’électricité ont dépassé le record historique de 93 euros le mégawatt. Fin septembre, ils étaient à 118 euros et, le 5 octobre, on en est à 152 euros pour une livraison en 2022 », alerte, dans « Usine nouvelle », Julien Teddé, le directeur du courtier Opéra Énergie. En novembre, les prix devraient progresser encore de 15 %, selon les projections.

Déserts médicaux. Le cri d’alarme d’un médecin de campagne

Une nuit de début octobre, Frédérick Stambach a constaté le décès d’un homme qui n’avait pu être pris en charge à cause des insuffisances du système de santé local. L’intervention de trop pour ce généraliste en Haute-Vienne qui a adressé à l’Humanité une lettre coup de poing où il appelle à renverser les politiques austéritaires :  « Nos gouvernements ont sciemment organisé le chaos sanitaire » écrit-il.

Médecin généraliste à Ambazac, Frédérick Stambach est ce que l’on peut appeler un praticien aguerri. À 39 ans, dont huit à exercer dans cette commune rurale voisine de Limoges, à la jointure de la Haute-Vienne et de la Creuse, le docteur a l’agenda de consultations rempli plus que de raison et le téléphone en surchauffe permanente.

À ses rares heures perdues, le thérapeute, qui endure chaque jour les conséquences d’un désert médical, se mue en citoyen engagé au chevet de notre système de santé au sein du collectif Ateliers pour la refondation du service public hospitalier (1). Aguerri, il pensait l’être. Jusqu’à ce soir d’octobre et la constatation inhumaine de ce décès. « J’avoue avoir mis plusieurs jours à m’en remettre », glisse-t-il dans le courrier adressé à l’Humanité le 13 octobre. « J’ai eu l’impression d’entrevoir notre futur à la campagne car déjà nous n’y arrivons plus et la situation ne va faire que s’aggraver… L’angoisse est générale chez les patients et les soignants face à cette situation », souligne-t-il. Continuer la lecture de Déserts médicaux. Le cri d’alarme d’un médecin de campagne

Essai. « Nous sommes en guerre », une mise à nu de la militarisation de la police

Après « l’Arme à l’œil », paru en 2016, Pierre Douillard-Lefèvre dresse, dans son nouvel ouvrage, un réquisitoire contre un État qui, depuis plusieurs décennies, se laisse gagner par une hégémonie sécuritaire. Mais l’auteur ne s’en tient pas là et interroge nos capacités de résistance.

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Nous sommes en guerre
Pierre Douillard-Lefèvre
Grevis, 250 pages, 12 euros

À 16 ans, Pierre Douillard-Lefèvre est grièvement blessé à l’œil par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) lors d’une manifestation lycéenne en 2007. Membre fondateur de l’Assemblée des blessés, le militant est aujourd’hui devenu chercheur en sociologie urbaine. Mais ce n’est ni le témoignage d’une victime, ni une historiographie universitaire que nous livre l’auteur dans son dernier ouvrage.

« Nous sommes en guerre » est un essai politique, la démonstration chapitre après chapitre du « processus de militarisation de la police » qui se mettrait « au service d’une terreur d’État », le tout dans une langue précise et incisive. Continuer la lecture de Essai. « Nous sommes en guerre », une mise à nu de la militarisation de la police

Écosystèmes. Le double effet clim et couette des forêts

Les résultats montrent que les températures estivales maximales dans les forêts sont en moyenne de 2 °C plus froides que leur environnement. © Getty Images/iStockphoto

Dans la forêt, règne un microclimat : plus frais l’été, moins froid l’hiver. Un microclimat qui pour l’instant tempère le réchauffement du macroclimat.

Se promener en forêt dans la chaleur de l’été permet de se rafraîchir. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il fait aussi moins froid l’hiver dans une forêt que dans une zone dépourvue d’arbres. C’est ce qu’on appelle l’effet tampon ou isolant. Grâce à un réseau de plus de 1 200 capteurs répartis dans les forêts européennes, une équipe de recherche internationale s’est attelée à en établir pour la première fois une cartographie climatique montrant la différence de température entre la forêt et ses environs. Continuer la lecture de Écosystèmes. Le double effet clim et couette des forêts

Tollé contre la levée du secret médical dans les écoles in Caf. Péda.

L’amendement à la loi « portant diverses dispositions de vigilance sanitaire » autorisant les chefs d’établissement et les personnes qu’ils autorisent à avoir accès au statut virologique et vaccinal des élèves suscite de nombreuses protestations. Le syndicat des infirmières Snics Fsu estime que les retombées du texte seront bien plus négatives que son application. Le principal syndicat de personnels de direction, Snpden Unsa, juge que c’est inopportun.

Un amendement pris sans concertation

 L’amendement 366 de la loi « portant diverses dispositions de vigilance sanitaire » a t-il un avenir ? S’il en avait un il faudrait s’interroger sur des motivations cachées. Car à l’évidence ceux qui sont susceptibles de l’utiliser n’en veulent pas. Continuer la lecture de Tollé contre la levée du secret médical dans les écoles in Caf. Péda.