VIDÉO. « Il faudrait valoriser les agriculteurs qui ont une politique vertueuse » : Le député PCF André Chassaigne en visite dans le Lot-et-Garonne

Valentin Vié pour la DDM

Dans le cadre des élections européennes 2024, André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme, était en visite ce samedi dans le Lot-et-Garonne, à Argenton et Montpouillan, pour parler de l’agriculture et de l’Europe.

Le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne (PCF) a fait un déplacement officiel dans le Lot-et-Garonne, samedi 27 avril, à Argenton dans une exploitation de noisetiers et à Montpouillan pour une réunion publique dans le cadre de la campagne pour les élections européennes 2024. Continuer la lecture de VIDÉO. « Il faudrait valoriser les agriculteurs qui ont une politique vertueuse » : Le député PCF André Chassaigne en visite dans le Lot-et-Garonne

Crise agricole : un projet de loi d’orientation au service de l’agriculture intensive

Présenté en Conseil des ministres, ce mercredi 3 avril, le texte législatif censé éteindre la colère des producteurs ne parle que de « simplification », au détriment de l’environnement.

La colère paysanne aura-t-elle suffi à faire entendre raison au gouvernement ? En tout cas, ce mercredi 3 avril, l’exécutif aura à cœur de discuter, en Conseil des ministres, de la présentation de la loi « d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture », très attendue par le secteur.

Prévu à l’automne 2023 avant d’être présenté une première fois à la presse en décembre et remanié à la suite de la crise agricole, le texte doit réussir un numéro d’équilibriste : trouver les clés pour s’adapter au réchauffement climatique, préserver la biodiversité et donner des gages aux agriculteurs de renouvellement des futures générations alors que 100 000 exploitations ont mis la clé sous la porte en dix ans. Continuer la lecture de Crise agricole : un projet de loi d’orientation au service de l’agriculture intensive

Europe agricole : peut-on en finir avec les absurdités ?

Des accords de libre-échange permettant à des pays tiers de faire croître les exportations de viande de leurs gros élevages vers l’Europe font chuter les prix payés à nos paysans. Alors que la production européenne recule en volume, la Commission et le Parlement européen légifèrent pour limiter la taille des élevages hors sols de porcs et de volailles dans les pays membres de l’Union, ce qui favorise à nouveau les importations.

 

Selon certaines enquêtes d’opinion, environ 86% des consommateurs français souhaitent voir figurer sur les emballages l’origine des produits au moment de faire leurs courses en magasin. Ils sont aussi 59% à considérer que cela permet plus facilement de soutenir les producteurs locaux. Mais les informations lisibles sont encore trop rares dans ce domaine. Continuer la lecture de Europe agricole : peut-on en finir avec les absurdités ?

Européennes 2024 : la liste Deffontaines veut relever le défi du 9 juin + vidéo

Les militants du Parti communiste français ont validé à plus de 92 % la liste menée par Léon Deffontaines pour les européennes du 9 juin. Elle entend faire campagne autour de trois axes : le travail, la paix et l’écologie. Et espère rassembler au moins un million de voix.

C’est la liste d’une autre voie, d’une autre gauche. « Nous sommes la seule gauche qui s’est toujours opposée aux traités libéraux européens », répète, comme un leitmotiv, Léon Deffontaines, chef de file du PCF pour les élections européennes du 9 juin 2024. Autour de lui, prêts à livrer bataille, plusieurs membres de la liste « de rassemblement » tout juste validée par 92,76 % des militants communistes. Emmanuel Maurel, eurodéputé GRS sortant qui occupe la troisième place ; Samia Jaber, porte-parole de L’Engagement, mouvement créé par l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg ; ou encore Hélène Bidard, adjointe PCF à la mairie de Paris.

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Pour l’exigence sociale de l’égalité salariale et professionnelle 
entre les femmes et les hommes

Nous sommes femmes et féministes, engagées dans la campagne de rassemblement pour les élections européennes avec Léon Deffontaines, le PCF, GRS, L’Engagement, des syndicalistes et des militant∙es de mouvements écologistes, enfantistes et féministes.

Pourquoi ? Parce que nous sommes en colère. Nous sommes touchées par l’inflation, les bas salaires, les retraites et pensions de misères.

Les inégalités salariales et professionnelles persistent en France comme en Europe, générant des conséquences graves et concrètes sur nos vies et nos droits sociaux. En France, avec 25 % de salaire en moins et des pensions inférieures de 40 %, nous subissons de plein fouet l’inflation, les augmentations injustes des factures d’électricité et des franchises médicales. Majoritaires dans les métiers du soin et du lien pourtant reconnus comme essentiels, nous ne récoltons que le mépris des organisations patronales et du gouvernement qui, main dans la main, refusent d’indexer les salaires sur l’inflation et organisent l’expansion dangereuse de la précarité. Continuer la lecture de Pour l’exigence sociale de l’égalité salariale et professionnelle 
entre les femmes et les hommes

Reprenons la main sur notre souveraineté alimentaire

 

Ces élections européennes doivent être l’occasion de placer la souveraineté alimentaire au cœur des priorités des communistes. Derrière cette définition se cache un concept progressiste et internationaliste, défini par la Via Campesina – fédération internationale d’organisations agricoles progressistes – comme « droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée, produite par des méthodes écologiquement saines et durables, et leur droit de définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles ». Cette définition pose le cadre de la politique agricole et alimentaire défendue par le Parti communiste français.

Derrière « des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée » se dessine la question du droit à l’alimentation, soit l’accès universel à une nourriture suffisante, saine, équilibrée et choisie. Une telle ambition passe de fait par un relèvement des salaires, pensions et traitements, mais aussi par le blocage des prix des produits de première nécessité et la pérennisation des budgets européens finançant l’aide alimentaire, à l’image du Fonds européen d’aide aux plus démunis. Continuer la lecture de Reprenons la main sur notre souveraineté alimentaire

Au Salon de l’Agriculture, le PCF défend des prix planchers, « mais sans le libre-échange »

Salon de l’agriculture Une délégation d’élus communistes a rencontré les organisations paysannes mercredi, défendant sa vision de l’instauration de prix rémunérateurs, au cœur des débats cette année.

Beaucoup d’agriculteurs nourrissent les Français sans récolter le fruit de leur travail. « Depuis 2015, je n’ai pas réussi à me payer un salaire. Sur six ans d’exercice, je suis déficitaire quatre années. » À 38 ans, Lucie, productrice de pommes depuis 2004, les vend entre 40 et 50 centimes le kilo.

« Mon prix de revient peut passer du simple au double en fonction des conditions climatiques, en cas de gel par exemple », explique-t-elle à Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, en visite mercredi au Salon de l’agriculture. « En dessous d’un prix de vente à 1 euro, ça devient donc compliqué », insiste Lucie. « Il faut un système de garantie face aux aléas climatiques », lui répond Fabien Roussel. Et, évidemment, « un prix de vente qui garantisse un salaire aux agriculteurs ». Continuer la lecture de Au Salon de l’Agriculture, le PCF défend des prix planchers, « mais sans le libre-échange »

Mobilisation des agriculteurs, accords de libre-échange, travailleurs saisonniers agricoles… 4 questions à André Chassaigne

 

Après plusieurs semaines de mobilisation des agriculteurs, quel bilan tirer des annonces gouvernementales ?

Les mesures présentées par le Premier ministre s’inscrivent dans la continuité des choix libéraux : un énième plan d’urgence pour l’agriculture, qui ressemble à tous les plans précédents. Le disque est rayé. Pourquoi ? Parce que le pouvoir se refuse à prendre des mesures fortes sur les enjeux structurels. Les revendications des agriculteurs portaient d’abord sur la question des prix d’achat et sur celle des protections face aux productions importées. C’est justement là où le pouvoir reste l’arme au pied.

Quelles mesures vous paraissent prioritaires ? Continuer la lecture de Mobilisation des agriculteurs, accords de libre-échange, travailleurs saisonniers agricoles… 4 questions à André Chassaigne

Européennes 2024 : développons le service public ferroviaire !

Le train est un des atouts majeurs pour notre pays et pour l’Europe. C’est une nécessité pour toute la population : travailleurs et travailleuses, lycéen·nes, étudiant·es, retraité·es. Utile aux usagers, le rail est aussi utile écologiquement pour diminuer la circulation automobile et réduire la pollution, tant pour le transport des personnes que des marchandises.

Son développement est de nature à répondre au défi climatique. Le ferroviaire est par ailleurs un élément important pour l’aménagement du territoire et pour lutter pour le désenclavement. C’est enfin un atout pour l’industrie française, en termes d’emplois, d’innovation et de performance.

Pourtant, la situation des transports devient de plus en plus invivable, autant pour les usagers que pour les cheminots qui tentent d’assurer au mieux le service public. Les retards se multiplient, les dessertes sont insuffisantes, les prix trop élevés, les gares déshumanisées.

Depuis 2013 et le 4e paquet ferroviaire, l’Union européenne oblige l’ensemble des pays à ouvrir à la concurrence leur service ferroviaire.

Tous les pays qui l’ont mis en œuvre, que ce soit l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Italie, ont fait face à de grandes difficultés.

Si en France nos TER ont des difficultés et des retards qui s’accumulent, c’est d’abord par manque d’investissement dans les infrastructures : rails, caténaires, signalisations…

Quant à la part modale du fret ferroviaire, elle est passée de 17 à 10 % entre 2000 et 2019, en raison d’un manque de soutien public à ce mode de transport bas-carbone. La situation pourrait encore s’aggraver en raison du contentieux, entre la France et la Commission européenne, au sujet des aides accordées à Réseau ferré de France, qui pourrait aboutir à sa liquidation.

Le rail dans sa globalité a été laissé à l’abandon !

Dans cette situation, comme l’a récemment affirmé Léon Deffontaines : « Il y a urgence à revenir à des logiques de services publics, qui ont fait de la SNCF un exemple à suivre partout dans le monde. Des investissements massifs sont nécessaires pour rendre les lignes existantes plus performantes ou pour en créer de nouvelles. »

Nous proposons de :

  • Sortir des paquets ferroviaires en faisant du rail un « service essentiel » afin de reprendre la main sur nos trains.
  • Arrêter la concurrence entre les grands opérateurs historiques (Deutch Banh, Renfe, Trenitalia, SNCF…).
  • Créer un pôle public des transports en France avec une SNCF renationalisée.
  • Instaurer la gratuité des TER et des transports urbains collectifs.
  • Investir 10 milliards d’euros en plus chaque année sur 15 ans.

Fixer l’ambition de passer la part modale du fret ferroviaire de 10 % à 25 % d’ici 2045.


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Je suis d’accord avec ces propositions, je rejoins le PCF!

Pourquoi le discours de Gabriel Attal sur les campagnes est une arnaque

Depuis la crise agricole, le premier ministre s’agite pour assurer de sa compréhension des problématiques du secteur. Une stratégie éculée : occuper l’espace et faire du bruit pour créer l’illusion de l’action.

Jour de retrouvailles. Après la levée, le 1er février, des barrages menés par les agriculteurs mobilisés aux portes de Paris, le premier ministre, Gabriel Attal, a rencontré, mardi 13 février, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, ses interlocuteurs privilégiés sur les questions agricoles, au contraire du Modef ou de la Confédération paysanne…

« Personne n’a intérêt à nous balader », a menacé Arnaud Rousseau, président du syndicat majoritaire, pressé d’obtenir des « réponses concrètes et pratiques » avant le Salon de l’agriculture qui s’ouvre dans dix jours. En particulier autour de son rejet d’Écophyto, plan actuellement « en pause » initialement destiné à réduire de moitié l’usage des pesticides à l’horizon 2030 par rapport à la période 2015-2017. Continuer la lecture de Pourquoi le discours de Gabriel Attal sur les campagnes est une arnaque