Les représentants de l’intersyndicale étaient bien à la préfecture, mais ils ont boycotté la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN).DDM – DDM HAZEM ALATRASH
C’est une première depuis 15 ans dans le Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves ont boycotté ce mardi la réunion du conseil départemental de l’Education Nationale. Faute de quorum, le CDEN a été reporté à vendredi.
Comme annoncé, l’intersyndicale FSU-SNUIPP, UNSA, SGEN CFDT et la FCPE, a pratiqué la politique de la chaise vide à l’occasion de la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale qui s’est réuni ou devait se réunir à la Préfecture pour définir le profil de la rentrée scolaire 2023. Sur les 30 membres votants (10 élus, 10 parmi le personnel enseignant et autant pour les parents d’élèves), il aurait fallu 16 présents pour que le quorum soit atteint. De fait, le CDEN a été reporté à vendredi. Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves boycottent la carte scolaire in DDM
Alors que les annonces de fermetures de classes se multiplient, celles d’écoles sont aussi nombreuses. Dans ce dernier cas, les élèves sont bien souvent envoyés dans des écoles de quartiers, de villes ou de villages limitrophes. Fermer une école impacte toute la vie de la cité, l’école primaire étant, depuis sa création, un maillon essentiel de la vie locale. À Montauban, c’est l’école Marcel Pagnol qui fermera définitivement ses portes le 7 juillet. Une situation qui émeut les habitants et habitantes mais aussi les enseignantes de cette école de trois classes. Pascale Prat, la directrice, a écrit une lettre ouverte à Pap Ndiaye. Le Café pédagogique a décidé de la retranscrire intégralement. On lit à travers ces lignes le désarroi d’une directrice (elle n’est pas sans rappeler celle de Christine Renon) et d’une équipe au service des élèves. On y lit aussi le désarroi et l’incompréhensions de celles-ci et de tous les acteurs et actrices de l’école.
Les fermetures de classes et d’écoles sont théoriquement actées par le Dasen – Directeur académique des services de l’éducation nationale. Dans le cas présent, c’est la mairie qui a pris les devants, et le Dasen – qui aurait pu s’y opposer – s’est hâté d’acter la décision selon la FSU SNUipp de Haute-Garonne. « L’école connait une baisse d’effectif, les élèves seront 47 à la prochaine rentrée selon les prévisions » nous explique Sandra Rubio co-secrétaire départementale. « Cela justifie une fermeture de classe, mais pas une fermeture d’école… ». Contactées, la municipalité et la direction académique n’ont pas souhaité commenté.
L’appel à manifester nationalement ce samedi contre le projet de loi Borne-Dussopt, lancé par les syndicats et organisations de jeunesse et soutenus par la gauche a suscité des cortèges plus importants que mardi dernier. Les leaders des confédérations envisagent un durcissement du mouvement social.
A Toulouse, la CGT annonce un nombre record de manifestants avec plus de 100.000 ce samedi 11 février.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Les journées records de mobilisation contre la réforme des retraites s’enchainent et Emmanuel Macron ne voit toujours rien. À son habitude hors de France à chaque fois que la contestation contre son projet de recul de l’âge légal de retraite de 62 à 64 ans envahit les rues de toutes les villes, grandes et petites, le président de la République s’est contenté de souhaiter, depuis le sommet européen de Bruxelles, que « le travail puisse se poursuivre au Parlement », sans que la contestation « bloque (…) la vie du reste du pays ».
NDLR de MAC: a l’heure du démantèlement d’une école publique qui est privée de moyens humains et financiers, il est bon de comprendre l’enjeu d’une éducation nationale, le sens d’une instruction publique avec un président qui n’a jamais caché son aversion pour le service public d’éducation .
En France, 1 élève sur 5 en moyenne est scolarisé dans un établissement privé sous contrat, avec de fortes disparités selon les territoires, 1 élève sur 3 à Paris et 1 sur 10 en Guyane. Un phénomène qui accentue la non-mixité à l’école et qui bénéfice d’un financement public à hauteur de 73%.
L’école privée sous contrat est financée à 73% par l’argent public. La France est un pays où l’enseignement privé est étroitement lié au public, du point de vue de la scolarité comme du financement. Dès lors, l’expression-même école « privée » par opposition à l’école « publique » ne prête-t-elle pas à confusion, tout en l’entretenant. Parler d’école « subventionnée » ne serait-il pas plus juste et moins « trompeur » dans la mesure où l’école privée sous contrat est essentiellement financée par l’argent public, par les impôts de l’ensemble de tous les contribuables, sans qu’elle ne soit accessible à tous ? Le financement public n’est à ce jour soumis à aucune condition de mixité sociale ou de carte scolaire.
Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyens confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans. Il n’y a pourtant aucune nécessité économique à cette réforme. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il n’y a pas de menace de déficit insurmontable de notre système de retraite.
Les formations politiques de la NUPES s’opposent fermement à cette réforme injuste et inefficace, rejetée par une majorité de Français et l’ensemble des organisations syndicales de salariés-es. Ensemble, nous défendons notre système de retraite par répartition. A l’opposé de tout recul de nos conquis sociaux, le combat pour la solidarité et la préservation d’un monde habitable est indispensable à nos vies et à l’avenir de nos enfants. Continuer la lecture de Retraites – rassemblement unitaire à Castelsarrasin
Les parents d’élèves de l’école primaire publique de Saint Porquier s’inquiètent de la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine. Dans l’établissement, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre après l’annonce de la direction académique aux organisations syndicales. « Une proposition de retrait d’emploi va être soumise aux instances, au comité technique et puis au CDEN », confirme Sandra Rubio, représentante du syndicat SNUIPP FSU venue soutenir la mobilisation des parents d’élèves devant l’école vendredi soir. « Les services de l’éducation nationale envisagent de fermer une classe sur les 6, pour nous il en est hors de question et nous allons tout faire pour empêcher cela », prévient Magalie Genibre, déléguée des parents d’élèves de l’école. Continuer la lecture de Saint Porquier. La fermeture d’une classe ne passe pas + Pétition
Les communistes se sont mobilisés ce 31 janvier pour manifester contre la réforme des retraites poussée par le gouvernement.
Aux côtés des milliers de Tarn et garonnais rassemblés pour battre le pavé dans les rues de Montauban, les communistes rejettent ce projet de réforme.
« Effectivement, même si le gouvernement nous infantilise et répète à l’envie que nous devons être « responsables », une majorité des Français ne sont pas des enfants. Ils ont bien compris l’arnaque et le piège qui leur est tendu », explique ainsi Maximilien Reynes Dupleix, secrétaire de la section PCF de Castelsarrasin, Moissac et Pays de Serres.
« Tout le monde a entendu les préconisations du conseil d’orientation des retraites. Loin d’être un ramassis de gauchistes, ce conseil a expliqué qu’il n’y a aucun danger financier au sujet des caisses de retraites », détaille le dirigeant communiste. Pour lui « si c’est l’affaire d’une dizaine de milliard d’euros », il faut l’opposer aux centaines de milliard distribués aux entreprises depuis des années, « souvent sans contrepartie », ou encore « aux milliards échappent aux impôts via les mécanismes d’évasion fiscale ». Continuer la lecture de Castelsarrasin – Les communistes mobilisés contre la réforme des retraites + adhésion
NDLR de MAC: la casse de l’éducation nationale est « en Marche ». Il s’agit ni plus ni moins que de livrer l’ensemble du système à la spéculation et au libéralisme ambiant.
« Au-delà des améliorations techniques de la réforme de 2019, une refonte plus globale des modes de formation et de recrutement des enseignants est nécessaire », estime la Cour des Comptes dans un nouveau rapport présenté le 1er février. « L’attractivité du métier enseignant ne peut se résumer à une question salariale ». Puisque ce n’est pas un problème de salaire et puisque les concours n’arrivent pas à faire le plein, la solution est vite trouvée : il suffit des les supprimer. Et pour assurer l’attractivité partout, de payer différemment les enseignants selon les académies. Pour les professeurs des écoles, sans aller jusqu’à la réouverture des écoles normales, la Cour des Comptes demande une formation spécifique basée sur une licence professionnelle. Quelques jours après un rapport qui demandait la mise sous contrat des établissements publics, la Cour est toujours dans l’optique d’une gestion privée du service éducatif public.
La masterisation « déstabilisante »
La Cour des Comptes ne l’ignore pas , il y a bien une baisse d’attractivité des concours de l’enseignement que la Cour évalue tout en restant curieusement sur les chiffres de 2021, alors que 2022 a vu près de 4000 postes laissés vacants. Or, pour la Cour, « la qualité du recrutement et de la formation des enseignants est cruciale pour la performance de l’école ». La crise du recrutement amène une baisse de cette qualité selon les académies et les disciplines. Ainsi dans le second degré le nombre de candidats par poste peut atteindre 6 en SVT mais moins de 1 en lettres classiques ou tout juste 1 en allemand. Dans le premier degré, ni Créteil ni Versailles n’arrivent à avoir assez de candidats. Continuer la lecture de Alerte, métier enseignant : La Cour des Comptes opte pour les contractuels in Caf. Péda.
Fort des 2,8 millions de manifestants ce mardi, les syndicats unanimes contre la réforme des retraites comptent intensifier la mobilisation, en battant le pavé notamment le week-end pour diversifier les formes d’action.
Le bras de fer se poursuit entre l’intersyndicale unie contre le projet de réforme des retraites et l’exécutif qui estime toujours « non-négociables » aussi bien le recul de l’âge légal de départ, de 62 ans à 64 ans, que l’accélération du passage de 41 à 43 annuités de cotisations afin d’atteindre une pension sans décote. Renforcés par cette deuxième journée de mobilisation qui a rassemblé encore plus d’opposants que lors du 19 janvier (2,8 millions au total, contre 2 millions), les leaders syndicaux avaient rendez-vous ce mardi soir au siège de Force ouvrière pour donner une suite au mouvement social qui s’inscrit désormais sur les mêmes bases que celui historique de 1995, déjà contre une réforme des retraites. Continuer la lecture de Retraite: L’intersyndicale donne rendez-vous les 7 et 11 février + CR de la DDM
NDLR de MAC : Malgré de fortes pressions plus particulièrement dans notre département et dans certaines fédérations, les communistes souverains et riches de leur pratique démocratique ont amplifié le vote du conseil national en votant massivement pour la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » déjouant ainsi les pronostiques mortifères des « observateurs » qui mènent campagne contre le PCF et son secrétaire national depuis de longs mois. Un texte de base qui sera amendé, enrichi dans le cadre du processus menant au congrès de Marseille en Avril prochain. Maintenant au travail dans la clarté, le débat et l’expression des communistes!
Le communiqué National
Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF
Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.
29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.
Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.
Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.
La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.
Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.
En application de nos statuts, le texte « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l’ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu’au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.
Paris, le 29 janvier 2023.
La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.
En Tarn et Garonne
Inscrits et à jour de leurs cotisations 196, votants 142 soit 72,44%
Blancs et nuls 5 soit 3,52 %
Exprimés 137 soit 96,47%
Texte 1: « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » 80 soit 58,39%
Texte 2: « Urgence de communisme » 57 soit 41,61%
Texte choisi
Projet de Base Commune L’ambition communiste pour de nouveaux «Jours heureux»