Fabien Roussel lance une opération vérité sur les salaires (Vidéo)

Depuis son appel, le secrétaire national du PCF reçoit les fiches de paie de travailleurs de tout le pays, qui témoignent des trappes à bas salaire. Il souhaite avec cette opération relancer le débat sur le pouvoir d’achat, angle mort de la Macronie.

Un employé chargé de traiter les commandes du service drive dans un supermarché Carrefour à Briançon (Hautes-Alpes). © Thibaut Durand / Hans Lucas / AFP

Le gouvernement se moque des priorités des Français, tout occupé à son remaniement. Mais la gauche, elle, sait déjà quel cap devrait guider son action : la progression du pouvoir d’achat. Depuis mardi, des salariés et des retraités envoient massivement leur fiche de paie au PCF dans le cadre d’une « opération vérité sur les salaires », lancée par Fabien Roussel sur le plateau de TF1.

« Ça tombe de partout ! » apprécie le secrétaire national du PCF, qui a invité les citoyens à lui envoyer leur fiche de paie anonymisée 1. Il souhaite les déposer le 3 février à Matignon « pour montrer au premier ministre la réalité des salaires dans notre pays, car nous avons un gouvernement hors sol ». Il entend aussi faire participer à la délégation des personnes lui ayant envoyé leur feuille de rémunération. Continuer la lecture de Fabien Roussel lance une opération vérité sur les salaires (Vidéo)

Que faut-il faire ? (économie et impérialisme)

la conscience de la fin de l’impérialisme occidental s’étend et de plus en plus nombreux sont les économistes qui savent que ce monde-là est terminé et ils s’interrogent sur les raisons “de l’échec” qu’ils voient comme ici dans le “fordisme” et ils veulent reprendre ce “moment” pour donner une nouveau rôle à la classe ouvrière, à la “démocratie”. N’est-ce pas encore une manière de prolonger ce qui est en train de disparaître dans l’inconnu? On retrouve ça chez Chomsky et tous ceux qui ne peuvent pas imaginer un monde qui ne partent pas seulement de la critique de l’impérialisme étatsunien. (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

 

Par Richard D. Wolff

Biographie de l’auteur : Richard D. Wolff est professeur émérite d’économie à l’Université du Massachusetts, à Amherst, et professeur invité au Graduate Program in International Affairs de la New School University, à New York. L’émission hebdomadaire de Wolff, « Economic Update », est trprise par plus de 100 stations de radio et est diffusée sur 55 millions de récepteurs de télévision via Free Speech TV. Ses trois livres récents avec Democracy at Work sont The Sickness Is the System : When Capitalism Fails to Save Us From Pandemics or Itself, Understanding Socialism et Understanding Marxism, ce dernier étant maintenant disponible dans une édition cartonnée de 2021 récemment publiée avec une nouvelle introduction de l’auteur.

Source: Institut des médias indépendants

Credit Line : Cet article a été produit par Economy for All, un projet de l’Independent Media Institute.

Des militants écologistes d’Extinction Rebellion portant des masques de dirigeants du G7 manifestent dans l’eau à St Ives, en Cornouailles, lors du sommet du G7, le 13 juin 2021. Photo : AFP / Daniel Leal-Olivas

En 1863, le critique social russe Nikolaï Tchernychevski publie un roman intitulé « Que faire ? » Son histoire tourne autour d’une héroïne centrale, Vera Pavlovna, et de ses quatre rêves. Il entremêle brillamment sa vie personnelle et l’agitation sociale de la transition de la Russie de l’époque du féodalisme au capitalisme. Tchernychevski, un révolutionnaire emprisonné par le gouvernement tsariste, a écrit un roman qui n’était rien de moins qu’une œuvre pionnière du féminisme socialiste. Il y a également plaidé avec passion pour une économie urbaine et industrielle basée sur les coopératives de travailleurs, une version moderne et transformée des anciennes communes agraires russes. Lénine intitula l’une de ses plus importantes brochures politiques, publiée en 1902, « Que faire ? » Continuer la lecture de Que faut-il faire ? (économie et impérialisme)

201 personnalités appellent à marcher contre la loi immigration

L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords – de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration.

Des manifestants à Rennes, suite au vote de la loi immigration, le 20 décembre 2023.
AFP/Sébastien Salom-Gomis

Il serait faux de dire qu’Emmanuel Macron ne coalise pas. Seulement, le chef de l’État agrège contre lui, ses choix politiques et ses compromissions avec une droite qui n’a plus de républicaine que le nom et une extrême droite revendiquant sa « victoire idéologique ».

Preuve en est avec l’appel à manifester, le 21 janvier prochain, contre sa récente loi immigration, que l’Humanité copublie avec le site d’informations Mediapart. Au total, ce sont plus de 200 personnalités qui entrent ainsi en résistance devant ce « tournant dangereux de notre République » et un texte rédigé « sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale » ».

Un « appel historique », selon le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, signataire du texte, puisqu’il rassemble amplement, au-delà des frontières de la gauche. Ce front du rejet unit du coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, Jacques Toubon, en passant par Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (PS), Benjamin Saint-Huile (Liot) ainsi que la députée apparentée Renaissance, Cécile Rilhac. Continuer la lecture de 201 personnalités appellent à marcher contre la loi immigration

Franck Marsal : à propos de la dette

La dette d’état en croissance perpétuelle est la solution (nécessairement temporaire) aux contradictions internes du capitalisme. Par la dette et l’endettement généralisé, le capitalisme impérialiste financiarisé exporte sa contradiction sans la résoudre.

Il fût un temps où dans la France en voie d’industrialisation, les bretons et les auvergnats (entre autres) migraient de leur pays sous développé vers la capitale industrialisée. Chassés par l’exode rural, il venaient constituer une main d’oeuvre à bas prix pour les usines en plein développement de la capitale et pour tous les petits boulots qui entouraient le développement industriel. L’industriel de la capitale accumulait les surplus, en marchandises, et en capitaux et s’efforçaient de leur trouver le meilleur débouché. Continuer la lecture de Franck Marsal : à propos de la dette

Syndicats : pourquoi un rapprochement entre la CGT et la FSU ?

Avec une méthode et un calendrier de travail en commun établis, les deux centrales ont engagé un processus qui ne fait que commencer et qui pourrait s’élargir.

Le 25 août 2023, à Bobigny, lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités, Murielle Guilbert et Benoit Teste (FSU) et Sophie Binet (CGT)
Arnaud Cesar VILETTE

 

Va-t-on vers un rassemblement d’une partie du syndicalisme français ? Alors que, depuis la Libération, le champ syndical a tendance à se fractionner, la CGT et la FSU ont engagé un processus de rapprochement. « Comme l’écrivait Karl Marx, l’unique puissance sociale du côté des ouvriers est leur masse. Cependant, la puissance de la masse est brisée par la désunion », résume Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT qui pilote pour la centrale le groupe de travail.

Depuis le 10 juillet, la CGT et la FSU ont multiplié les rencontres. « La FSU entame un travail pour construire un nouvel outil syndical sans exclusive », dont les contours précis restent à définir, insiste Benoît Teste, son secrétaire général. « Une fusion ? Un outil syndical pérenne, mais qui maintient l’existence de nos organisations ? À ce stade, nous ne voulons rien acter, pour ne pas paralyser notre démarche », poursuit le dirigeant.

Dans cette optique, le sociologue Laurent Frajerman note « le besoin objectif de rapprochement dans le syndicalisme », dont les nuances au sein des différents blocs « ne sont pas identifiables » par les salariés. Une démarche qui viserait selon lui « à compenser les reculs de la CGT, passée seconde centrale syndicale », tout en donnant du poids à la FSU « qui n’est pas reconnue au plan interprofessionnel, la privant de leviers d’action ». Continuer la lecture de Syndicats : pourquoi un rapprochement entre la CGT et la FSU ?

Casino : L’État doit agir et permettre au groupe de sortir des logiques financières mortifères

COURRIER DE FABIEN ROUSSEL AU MINISTRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES

Monsieur le Ministre,

Vous connaissez la situation du groupe Casino et les conséquences dramatiques de son démantèlement pour les salariés du groupe et pour l’ensemble de la région stéphanoise qui va perdre l’un de ses acteurs économiques et historiques majeurs.

A travers la France, plusieurs dizaines de milliers de salariés dont une majorité de femmes sont concernés et voient leur emploi menacé en raison des errements de gestion du PDG du groupe et d’un laisser-faire coupable de l’État.

La liquidation de ce groupe plus que centenaire comme la disparition de l’enseigne ne sont pourtant pas inéluctables. Les actifs économiques du groupe à l’échelle nationale présentent un intérêt économique évident dont témoignent les offres de reprise déjà présentées par ses concurrents historiques.

Comme vous le savez, le 21 décembre dernier, le bureau de Saint-Etienne Métropole a décidé de porter l’exigence d’un moratoire sur le processus de vente d’actifs et la mise en place d’un pôle de restructuration de la dette.

C’est donc à une révision profonde de la stratégie d’accompagnement de la liquidation du groupe que les élus locaux et les salariés vous appellent afin de tout mettre en œuvre pour assurer la viabilité du groupe, protéger l’intégralité de ses emplois et de ses activités et ouvrir de nouvelles perspectives de développement.

L’État doit jouer tout son rôle afin de permettre au groupe de sortir des logiques financières mortifères qui l’ont conduit dans l’abîme. Il doit jouer un rôle actif d’incitation et de protection des salariés comme de l’économie et créer les conditions pour que Casino redevienne le fleuron économique national qu’il a été, au service des consommateurs partout sur le territoire.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF,

Le 27 décembre 2023.

 

Beaumont de Lomagne. La CGT aux cotés des salariés de Casino

« Le plus dur pour nous, c’est de rester dans cette incertitude et de ne pas savoir ce que nous allons devenir ». Des mots remplis d’émotion pour l’une des salariées du Casino de Beaumont de Lomagne, lorsqu’elle tente d’expliquer ce que vivent actuellement les employés de ce supermarché.

Illustration 1

Une délégation de l’UL Ouest CGT 82 a rencontré les salariés et la direction © Julien Sueres

En effet, ce samedi 23 décembre l’ensemble des salariés des enseignes Casino ont mené une action nationale pour manifester leur colère et leur désarroi face à la liquidation de la célèbre enseigne de grande distribution. « La direction nationale n’a eu de cesse de mentir aux organisations syndicales sur la situation économique du groupe Casino. Une mauvaise gestion depuis plus de 15 ans, des chiffres dissimulés, des montages financiers désastreux et des choix stratégiques inappropriés nous conduisent aujourd’hui à la chute d’un empire », dénonce un communiqué de l’intersyndicale qui a appelé à cette journée de mobilisation nationale. Continuer la lecture de Beaumont de Lomagne. La CGT aux cotés des salariés de Casino

Bruits de bottes et grilles fermées (PCF82) + appel

Les sénateurs Lévy (UDI) et Bonhomme (LR), la députée RN Hamelet ont voté en cœur ce texte scélérat qui érige la préférence nationale en principe de droit dans notre pays, cédant ainsi aux sirènes d’un programme fascisant brandit en étendard dès les années 80 par le Pen Père. Seule des 4 parlementaires du Tarn et Garonne, Mme Rabault a voté contre !

La macronie se vautre sans complexe dans l’odieux chantage exercée par les pires forces obscurantistes en se jetant dans les bras du Rhaine. Après un énième 49.3 sur le budget, Mme Borne et le président Macron continuent de piétiner la démocratie, exercent un pouvoir arbitraire, affaiblissent la représentation nationale et installent un autoritarisme populiste qui n’a rien à envier à la Hongrie, à la Pologne comme à d’autre ! Les grilles se ferment et le bruit des bottes devient assourdissant…

Plus de 50 associations et ONG dénoncent cette loi et ses conséquences immondes sur des milliers d’hommes et de femmes qui vont servir de variables d’ajustement, de main d’œuvre bon marché et sans droits pour les plus grands profits d’un patronat et de banques au service du capital.

Cette loi aura pour conséquence d’exercer une pression sans précédent sur les conquis sociaux et après le droit à la retraite bafoué, nous allons assister à une déferlante libérale contre le monde du travail.

Macron/Borne ont fait sauter le maigre vernis social du « en même temps » pour dévoiler le vrai visage macroniste, celui d’un gouvernement au service de la finance aux côtés de la droite la plus réactionnaire.

Ils nous restent à conquérir de nouveaux « jours heureux » et pour cette tache immense, les communistes sont avec toutes les forces progressistes, dans des combats quotidiens, dans les quartiers, les villages et les entreprises.

Fédération PCF82

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Massacre des emplois dans les grandes entreprises américaines à l’approche des fêtes

Il est étrange que le phénomène qui a toute chance d’être le plus caractéristique de la situation actuelle au niveau mondial, à savoir l’offensive du capital contre le travail soit celui le moins médiatisé, le moins sujet de discussion dans les réseaux sociaux. Pourtant si l’on analyse l’influence de la nouvelle phase d’accumulation du capital que constitue le passage à l’IA et son lot habituel d’invalides, plus la pseudo lutte contre l’inflation et vraie asphyxie de l’économie productive, les guerres, tout cela conduit à une lutte féroce pour tenter de faire pression sur les salaires par des réductions d’effectifs et creuser encore plus les monstrueuses inégalités à l’échelle mondiale. Massacre à la tronçonneuse justifiés et légalisés par des votes où la haine, le discours sécuritaire, tous les “divertissements” ont pris le pas sur ce dont il ne doit pas être question et qui pourtant fond sur nous comme une tempête. Nos trotskistes favoris de WSWS ont raison d’insister sur ce fait et ils ont également raison de noter que sans perspective politique tout ce qui nait à savoir une combativité des travailleurs et une conscience anti-impérialiste de la jeunesse a toute chance de ne pas tenir le choc dans le monde occidental entré dans un déclin irréversible : l’Europe étant “l’homme malade” (avec le Japon) de cet attelage impérialiste. Une fois de plus Roussel a raison de s’indigner sur la nature du débat politique en France, mais l’essentiel réside dans la capacité qu’aura le PCF à constituer une véritable force politique au-delà des débats médiatiques. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Tom Hallil y a 20 heures

Alors que les Américains se préparent aux fêtes de fin d’année, les entreprises américaines célèbrent cette période par une vague de licenciements qui s’inscrit dans le cadre d’une offensive continue de la classe dirigeante capitaliste contre la classe ouvrière.

Des milliers d’emplois sont supprimés dans la seule industrie automobile, dont 3.600 licenciements chez Stellantis et des centaines de travailleurs chez Ford qui réduit la production de camionnettes électriques. General Motors a récemment annoncé plus de 1.300 suppressions d’emplois dans ses usines de Lake Orion et de Lansing Grand River, et 900 suppressions supplémentaires chez GM Cruise, une filiale spécialisée dans les «robotaxis» autonomes. Il est probable que les réductions d’effectifs chez les trois grands se répercutent en cascade sur les usines des équipementiers automobiles. Continuer la lecture de Massacre des emplois dans les grandes entreprises américaines à l’approche des fêtes

Réforme des lycées professionnels : les parents appellent à la mobilisation le 12 Décembre

COMMUNIQUE

Castelsarrasin, le 6 décembre 2023

Le gouvernement s’entête à imposer une réforme inique et destructrice des lycées professionnels au mépris des lycéens, des personnels et des parents d’élèves.

Le projet dévoilé fin novembre par la ministre déléguée repose sur une nouvelle diminution des horaires pour les élèves, y compris hebdomadaires. Les heures ajoutées l’année de terminale pour les enseignements généraux, l’éco-droit/éco-gestion et la PSE sont à moyens constants. En conséquence, les élèves auront deux heures de cours en moins en seconde et première et les enseignements professionnels seront rabotés en terminale. Pourtant, le temps en atelier fait déjà cruellement défaut pour que les jeunes s’approprient des savoirs professionnels solides. Continuer la lecture de Réforme des lycées professionnels : les parents appellent à la mobilisation le 12 Décembre