Comme ailleurs en France, le département est confronté à un déficit de professeurs. Le Covid n’explique pas tout. À Roubaix, où presque toutes les écoles sont en « réseau prioritaire », l’exaspération est à son comble. Dans le Nord, près de 400 classes attendent un remplaçant.
Roubaix (Nord), correspondance.
« Anatole-France, Jean-Macé, George-Sand, Charles-Perrault, Léo-Lagrange, Jules-Verne, Littré, Lucie-Aubrac, Léon-Jouhaux, Prévert… » C’est devenu un rituel : chaque vendredi midi, devant les locaux des trois inspections de circonscription de Roubaix, on fait l’appel des écoles de la ville représentées. Il y a d’abord eu 80 personnes, en majorité des enseignants, puis une centaine, puis plus de 120, malgré le froid et la pluie, qui s’acharnent de semaine en semaine. L’objet de la mobilisation est résumé sur une banderole : « Roubaix, 10 016 élèves, 532 enseignants, 49 écoles, zéro remplaçant ! »





« Décolonialisme, islamo-gauchisme, communautarisme, promotion du transgenrisme : au nom de la diversité et de son corollaire pédagogique, l’inclusion, les idéologies ont pénétré le temple scolaire avec la complicité d’une partie du corps enseignant et par le biais des outils pédagogiques… L’institution est dépassée malgré la volonté du ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, de lutter contre ces dérives ». 


L’amendement 366 de la loi « portant diverses dispositions de vigilance sanitaire » a t-il un avenir ? S’il en avait un il faudrait s’interroger sur des motivations cachées. Car à l’évidence ceux qui sont susceptibles de l’utiliser n’en veulent pas.
