Francs-maçons et communistes : une poignée de main historique

La Société fraternelle « les amis de l’égalité »

Dans la noirceur ambiante, il en est un qui se distingue très positivement aux yeux des adeptes de la République sociale, universelle, laïque et démocratique. Nous voulons parler de Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à l’élection présidentielle. Francs-maçons et membres de la Société fraternelle les amis de l’égalité, nous estimons que la situation politique qui nous fait face est si grave qu’elle nous oblige, comme l’écrivait Aragon, à «regarder le néant en face pour savoir en triompher». C’est pourquoi, dans le respect des règles de la franc-maçonnerie, nous avons décidé d’unir nos forces pour apporter un soutien à Fabien Roussel, considérant que son projet politique ­rejoint en tous points les principes maçonniques d’amélioration matérielle et morale de l’homme et de la société.

Ce n’est pas la première fois que la franc-maçonnerie œuvre de ce côté de l’histoire, loin s’en faut. Héritiers de la philosophie des Lumières, nos frères et nos sœurs ont d’abord agi de manière décisive au cours de la grande Révolution française, en posant les premières pierres de notre République et en érigeant la liberté de conscience au plus haut grade des droits de l’homme. Ils n’ont pas manqué ensuite de travailler dans le camp des braves au moment de l’édification de la IIe République, en siégeant auprès d’illustres figures telles que Pierre Leroux, franc-maçon et théoricien du socialisme républicain.

Comment ne pas évoquer, enfin, la Commune de Paris, où se sont retrouvés côte à côte, derrière les barricades, des francs-­maçons, des communistes d’avant-garde et tous ceux qui étaient viscéralement attachés à la défense de la cause républicaine. Notre frère Édouard Vaillant était de ceux-là, avant de fonder quelques années plus tard la SFIO, avec Jean Jaurès et Jules Guesde. Hélas, le tourbillon de l’histoire peut parfois s’avérer cruel, y compris pour des idylles que l’on croyait indestructibles. En ce qui nous concerne, l’acte de rupture a été signé par Léon Trotski, lorsque celui-ci a imposé la 22e condition, en 1922. Nous n’ignorons rien de ce tumultueux épisode qui obligea des camarades à renoncer à leur appartenance à la franc-maçonnerie pour rester membres du Parti communiste. Il faut néanmoins tempérer la portée de cette décision, puisque, dès 1938, Maurice Thorez a estimé que l’heure n’était pas aux « disputes entre communistes et francs-maçons », permettant de fait la double appartenance. Puis, c’est à Auschwitz et à Buchenwald, dans l’antre de l’horreur nazie, que les francs-maçons et les communistes résistants déportés fraternisèrent pour renforcer la convergence entre les deux engagements.

Cet idéal commun ne nous a jamais quittés, ce qui explique la présence dans nos loges de militants communistes ou de compagnons de route de la cause. Parmi ces frères et ces sœurs, nombreux sont ceux qui se manifestent aujourd’hui pour soutenir la candidature de Fabien Roussel. Comme nous, ils considèrent que le député du Nord a parfaitement compris les dangers qui pèsent sur notre République, menacée par une extrême droite qui ne cesse de répandre le venin du racisme dans notre pays. Comme nous, ils appellent à la mise au pas du capitalisme et à la résurgence de l’intérêt général, à travers le déploiement de services publics humanisés – le patrimoine de ceux qui n’en ont pas – spécialement dans nos quartiers populaires et dans la ruralité.

Comme nous, ils souhaitent voir parachevée l’œuvre du Conseil national de la Résistance, en mettant à l’ordre du jour un nouvel âge de la Sécurité sociale, créée par Ambroise Croizat. La République sociale doit prendre soin des plus fragiles et garantir à tous une vie digne et émancipée. Comme nous, ils entendent offrir un nouvel élan à la démocratie sociale en donnant aux salariés l’opportunité de reprendre la main sur l’actionnariat, ce qui permettra d’agir concrètement pour que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes soit respectée.

Comme nous, ils aspirent à ce que les mots de Jaurès s’incarnent concrètement, lui qui plaidait pour la République laïque et sociale, laquelle ne pourra rester laïque que « parce qu’elle aura su rester sociale ». C’est au nom de cette histoire commune et des idéaux partagés entre le communisme et la franc-maçonnerie que la Société fraternelle les amis de l’égalité agira afin que Fabien Roussel devienne le prochain président de la République.

La Gamelle nous voilà ! Par Christian Eyschen de la Libre Pensée

Les « ralliements »de certains couramment appelés « retournements de veste » semblent être un sport à la mode. Ils ont tous un point commun, ils ne représentent qu’eux-mêmes et leurs « ralliements » ne sont que de la communication, c’est-à-dire du vent. Par contre, Ils déclament : « La Gamelle, nous voilà ! »

La palinodie actuelle : Tous les concussionnaires, en devenir ou déjà accomplis, retournent leur veste, changent de camp, se rallient pour des prébendes. Ils ont tous un point commun, ils ne représentent qu’eux-mêmes et leurs « ralliements » ne sont que de la communication, c’est-à-dire du vent. Par contre, ce qu’ils espèrent tous doit être sonnant et trébuchant. Ils déclament : « La Gamelle, nous voilà ! »

Côté cour : Guillaume Peltier (LR), Jérôme Rivière (RN), Gilbert Collard (apparenté RN) déclament qu’ils se rallient à Eric Zemmour. Ils doivent tout à leur parti d’appartenance d’hier, ils ne sont rien par eux-mêmes. Pas même Gilbert Collard qui confond le potentiomètre de son haut-parleur avec la force des arguments. Une seule boussole : toujours plus à l’extrême-droite. Ils ont la conviction d’un mollusque, seuls comptent leurs intérêts personnels. Ils mordent la main qui les a nourris. Ils crachent aujourd’hui sur ce qu’ils ont encensé hier.

Il n’est même pas sûr qu’en définitive cela nuise beaucoup à Marine Le Pen et profite à Eric Zemmour, tout cela va se retourner comme une veste assez rapidement. Les gens n’aiment pas les traitres.

« NDLR de MAC: notre leader maximo local, notre potentat RN, notre girouette Lopez, s’interroge à haute portée de tweet sur la conduite à tenir vis à vis de Marine Le Pen et prépare son ralliement à Zemmour comme ses affidés… Sa seule boussole est le maintient des privilèges des nantis…. Il attend que les vents mauvais tournent pour :

Le temps de la clarification arrive et cela ne profite jamais aux clercs-obscurs Continuer la lecture de La Gamelle nous voilà ! Par Christian Eyschen de la Libre Pensée

Fabien #Roussel2022 décrète la gastronomie sociale : merci, camarade !

II y a au moins deux manières de prendre l’incroyable histoire dans laquelle le candidat communiste s’est quasiment retrouvé accusé d’être un fasciste, un ennemi de l’environnement.
La première c’est d’être stupéfait devant la “légèreté” française,- devant les gadgets olfactifs entre autres- et pire encore être si anti-nation et si pro-européen que l’on mène la campagne électorale avec le candidat président qui se garde bien de se déclarer, au Parlement européen comme en ce jour 19 JANVIER 2022. A propos du monarque et de ses “opposants”, il ne saurait rêver mieux. on a envie de parodier Engels écrivant à Marx le 12 février 1951 à propos de “l’opposant” officiel, “quant à Louis Blanc, ce nabot sublime et cet esprit supérieur, sa stupide vanité prend des proportions qui font de lui un vrai fou” ; il ajoute “c’est une véritable school of scandal and of meaness (école de ragots et de bassesse) dans laquelle le dernier des ânes se mue en sauveur de la patrie”. Quand on compare les défis auxquels sont confrontés les peuples non seulement des travailleurs le 15 du mois ayant le réfrigérateur vide, alors que les bruits de guerre se font de plus en plus alarmants on se dit que ces chenapans toujours prêts à faire le buzz vous laissent atterrés. On se dit que les bellicistes de l’UE ont tout intérêt à entretenir pareils ânes.
Une gauche de ce type laisse totalement le champ libre aux “aventuriers” à la Macron, qui œuvreront pour construire dieu sait quoi et la cinquième semaine flanqueront par terre de la façon la plus idiote tout l’échafaudage en jetant en pâture un ministre aussi irresponsable que les autres; Alors même si ceux qui n’ont pas la chance d’être français sont étonnés de notre propension à nous enflammer pour des stupidités, il y a dans la dénonciation de cette stupide vanité à vouloir gouverner les mœurs quelque chose de sain.
Donc, il ne faut pas négliger ce qui ancre la France dans un bon sens populaire, depuis la poule au pot du bon roi HENRI IV, en passant par la tête de veau de Chirac: “manger moins et manger mieux”, la culture part de la vie quotidienne et s’indigne de ces “ânes” qui prétendent leur faire la leçon, la clarté gauloise dirait Politzer et peut-être qu’à partir de là on va aboutir non seulement à de meilleurs salaires mais aussi au coût de l’armement et des expéditions néo-coloniales… Mais quel détour, en tous les cas le chroniqueur de Marianne est convaincu sur des bases irréprochables. Marianne Dunlop me signale qu’une des bases du regret de l’URSS c’est la “bouffe” : “on avait deux ou trois saucisses, mais c’était de la nourriture, maintenant on a cinquante et toutes plus dégueulasses les unes que les autres. (note de danielle BLEITRACH pour histoireetsociete)

La France de Périco

Par Périco Légasse

En déclarant que les pauvres ont le droit d’accéder à une alimentation qui a du goût, le secrétaire national du Parti communiste sauve l’honneur d’une gauche à la dérive en replaçant un réel enjeu de société au cœur du débat.

Des damnés de la terre aux tarés de la haine. Pour avoir affirmé : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre est de permettre aux Français d’y avoir accès », Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a été l’objet d’attaques d’une violence inouïe sur les réseaux sociaux.

Pour une fois qu’une voix authentiquement de gauche s’émancipe des leurres sociétaux pour de vrais enjeux sociaux, car la cause alimentaire est aujourd’hui au cœur du débat économique et social, tout ce que le gauchisme nauséabond peut compter de furies et de fous furieux a déversé son fiel morbide sur le député du Nord. Les masques sont tombés, faisant apparaître le vrai visage d’esprits frustrés dont le pseudo-engagement politique n’est mu en réalité que par la détestation de ce qui révèle l’inanité de leurs destins abscons.

PATRIMOINE ALIMENTAIRE

Mais qui sont ces gens ? Quelle dépravation idéologique a bien pu frapper cette nation pour qu’elle engendre de telles horreurs ? On peut reprocher à Fabien Roussel bien des choses en somme, mais aller lui chercher querelle sur ce terrain-là fait éclater au grand jour l’état de ruine morale d’une gauche décrédibilisée par ses outrances wokistes. Ils en sont vraiment là ?

Rappelons simplement que le vin, la viande et le fromage sont des produits emblématiques de l’agriculture française. Et que, sans les paysannes et les paysans de France, cette nation ne disposerait pas d’un patrimoine alimentaire aussi précieux. Des femmes et des hommes qui travaillent la terre pour nourrir leurs compatriotes, ne comptent pas leurs heures pour accomplir cette mission et participent, par leurs efforts, leur sueur, leur souffrance, au maintien d’une biodiversité essentielle à la pérennité de nos campagnes. Le néolibéralisme financier a certes dévoyé l’agriculture française avec la complicité de l’État et du syndicalisme officiel, transformant les fermes en usine, empoisonnant les sols, paupérisant les producteurs pour augmenter les profits du lobby agrochimique et agro-industriel et permettre à la grande distribution de faire main basse sur le marché, mais il est encore assez de ferveur et d’espoir chez ceux qui ont su résister à ce rouleau compresseur pour redresser la tête.

À LIRE AUSSI : Amine El Khatmi : “Soutenir Fabien Roussel face aux attaques, c’est soutenir une certaine idée de la gauche”

Il n’y a donc meilleure façon de les soutenir, et de promouvoir un monde agricole à visage humain, qu’en consommant les fruits vertueux et durables de leur travail. Encore faut-il que les revenus les plus modestes en aient les moyens. Qu’un responsable politique de gauche, qui plus est d’un parti aussi emblématique que le PCF, pose le problème en ces termes est en soi une révolution. Cela fait un quart de siècle que nous nous battons à Marianne pour que cette question ait la place qu’elle mérite dans les grands projets visant à réformer la société française, nous ne pouvons donc que nous réjouir d’une telle prise de position.

REVENDICATION URGENTE

Le vin, la viande et le fromage ne sont pas ici des références identitaires ou les symboles de privilèges de classes, mais des bienfaits de la terre porteurs de valeurs culturelles et sociales. Et c’est être sincèrement de gauche que de considérer que ces références doivent être accessibles à tous, indépendamment d’autres formes de nutrition ou de cultures alimentaires. Couscous, cassoulet, kebab, poulet-frites, pizza, quiche lorraine, choucroute et paella, même combat, dès lors qu’ils sont élaborés à partir de denrées saines et savoureuses, issues d’un circuit court respectueux de la saison. Fabien Roussel pose les fondements de la gastronomie sociale en instituant une réflexion légitime sur les droits du citoyen à préserver et à partager ce bien commun. Il y a quatre siècles, lorsque Henri IV exprima le souhait que les Français puissent mettre la poule au pot tous les dimanches, il n’y eut bien que les salauds de l’époque pour s’indigner d’un souhait qui risquait de corrompre le peuple en lui donnant de mauvaises habitudes. Aujourd’hui, il est de bon ton de cracher sur des propositions marquées au sceau de l’humanisme.

Les mots de Fabien Roussel sont l’honneur du Parti communiste français et appellent à une prise de conscience quant aux enjeux alimentaires et à un sursaut de la France d’en bas. Soutenir que les pauvres aussi ont le droit d’accéder à des produits de qualité, qui ont du goût et donnent du sens à l’instant de table, est la plus géniale et courageuse déclaration prononcée par un leader de gauche depuis longtemps. Ce sont là des paroles pertinentes car la gastronomie n’est ni le monopole des riches ni celui des puissants ou des conservateurs, mais bien un patrimoine collectif du peuple français. Il n’est pas besoin de consommer des mets de luxe pour se nourrir dignement, une simple omelette aux champignons, une soupe aux légumes du potager ou une blanquette de veau relèvent également du repas gastronomique.

Fabien Roussel a parlé d’un bon vin, d’une bonne viande et d’un bon fromage, et il élève le débat en exigeant que le progrès social passe aussi par le contenu de l’assiette. Manger est un acte politique impliquant l’avenir de la planète. Il devient urgent d’éduquer les futurs consommateurs pour leur permettre de veiller au contenu de cette assiette. Leur donner les moyens d’y parvenir est la plus urgente des revendications. Les classes défavorisées sont les premières victimes d’une malbouffe qui enrichit d’abord les tenants d’une agriculture globalisée tout en ruinant nos paysans.

Le secrétaire national du Parti communiste est donc parfaitement dans son rôle en rappelant que les femmes et les hommes de ce pays naissent libres et égaux en droit à une alimentation bonne, propre et juste. « Ouvriers, paysans, nous sommes/ Le grand parti des travailleurs./ La terre n’appartient qu’aux hommes,/ L’oisif ira loger ailleurs », proclame le dernier couplet de l’Internationale. Gastronomes de tous les pays, unissez-vous !

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Par Périco Légasse

 

 

Décès de Yves Bru (PCF82)

C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre le décès de notre camarade Yves Bru dans sa 100ème année.
Yves, né en août 1922 à Montesquieu, près de Moissac, est resté fidèle jusqu’à ce jour au PCF. Refusant l’occupation allemande, il fût réfractaire au STO et devient membre des FTPF.
Agriculteur et plus exactement chasselatier, il adhéra au Parti Communiste où il anima durant de longues années avec d’autres la commission paysanne. Lecteur assidu de L’Humanité et de la Terre, il fût également candidat pour le parti à Montesquieu en 1953 mais aussi plus tard aux élections cantonales.
Nous garderons de lui le souvenir d’un militant fidèle à ses engagements de jeunesse, profondément humain. II était un militant discret mais toujours présent tant que sa santé lui a permis de l’être.
A Josette, Alain, Bernard et Danièle ses enfants ainsi qu’à l’ensemble de sa famille nous présentons nos plus sincères condoléances.
Ses obsèques auront lieu vendredi 28 janvier à 11h à Montesquieu.
PCF 82
Adishatz mon camarade

Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

 

Les conspirations sont partout, elles font même partie de la vie, assurent les auteurs — anonymes — du « Manifeste conspirationniste ». Ce livre est un tourbillon remuant l’air intellectuel tétanisé depuis deux ans par l’injonction du Covid.

On étouffe !

On étouffe sous les ordres absurdes, les amendes à répétition, les contradictions et les oukases, les pseudo-experts, les mensonges et les vérités qui se transforment au cours du temps, l’impossibilité de discuter et de réfléchir. On étouffe après deux ans d’infantilisation, de déni de l’intelligence collective, d’injures de président, d’enrichissement des milliardaires. Alors qu’on agit face à la pandémie, parce que nous sommes des citoyens et non pas des sujets, nous étouffons sous la morgue de tous ces gens.

Et c’est parce qu’on étouffe que cela fait un grand bien de lire le Manifeste conspirationniste. De même qu’ouvrir la fenêtre est la méthode efficace pour évacuer le virus possiblement flottant dans la respiration commune, de même ce livre est une porte ouverte pour aérer le débat et sortir de l’hébétude collective. Continuer la lecture de Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

 

“Retour à Kigali” : “La France savait ce qui se passait au Rwanda” et ce sont ces gens-là qui aujourd’hui sur ordre de la CIA prétendent faire condamner la Chine pour un génocide qui n’existe que dans les cartons de leur saigneur et maitre les USA, l’extrême-droite US, sur des preuves truquées comme ils ont su toujours les cautionner. Face au crime réel, les mitterrandiens ont toujours su inventer de faux complots totalitaires, parce qu’ils sont comme leurs maitres des anti-communistes obsessionnels.
Cette gauche-là est aussi celle de Clémentine AUTAIN, Elsa FAUCILLON et les autres, pour assurer le service après vente dans les rangs de ceux qui se font élire sous des étiquettes communistes, cette gauche-là pue le cadavre et le mensonge comme la trahison de la classe ouvrière. Quelle urgence, quelle nouvelle trahison les pousse à venir ramener leur condamnation de la Chine, leur haine des “autocrates”, eux qui ont servi de paillasson aux monarques français, hier comme aujourd’hui. Il n’y a pas un lieu de la planète de l’AFRIQUE au MOYEN-ORIENT en passant par l’Amérique latine où leur droits de l’homme ne laisse derrière lui des sillages de sang et de souffrance au nom de la FRANCE, Macron est leur créature et ensemble ils pratiquent l’utilisation de l’extrême-droite comme ultime marque d’une gauche qui a tout largué. (note de Danielle BLEITRACH)

Dans quelle mesure la France a-t-elle été impliquée dans le génocide rwandais ? A l’instar de Jean-Christophe Klotz dans son documentaire “Retour à Kigali”, en replay sur le site de France 3 jusqu’au 26 mai, des journalistes ont exhumé notes secrètes et témoignages qui posent question. Éclairage avec le grand reporter Benoît Collombat. Continuer la lecture de J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

Les aspirations des classes populaires restent à gauche

Annie et Brigitte regardent à gauche : en avril, elles ne voteront ni Le Pen, ni Zemmour, ni Macron ». © Mathieu Dréan

Si le vote populaire pour l’extrême droite progresse depuis les années 1980, les attentes qui s’expriment, notamment envers les sujets économiques et sociaux, sont toujours très marquées à gauche.

Les classes populaires se seraient droitisées ? Si la progression du Rassemblement national dans l’électorat de ces catégories est réelle, elle est à relativiser du fait d’une très forte abstention et n’est pas représentative de leurs véritables préoccupations. Selon une enquête réalisée au printemps 2021 par l’Ifop pour « l’Humanité Dimanche », plus que la lutte contre l’immigration, ce sont des mesures sociales qui sont attendues.

Thomas Pesquet : « La marchandisation de l’espace devient un problème »… Entretien!

De retour sur Terre après 200 jours à bord de l’ISS, le spationaute Thomas Pesquet, véritable figure populaire, nous a accordé un entretien exceptionnel. Privatisation rampante de la recherche et des activités spatiales, enjeux géopolitiques, état de la planète… Des sujets sur lesquels l’homme sait prendre de la hauteur. Il n’en élude aucun. Surtout pas celui de la crise climatique, dont il a été un observateur privilégié.

Allô Houston ? » La question rituelle fera toujours sourire les amateurs d’astronomie – et du film « Apollo 13 ». Mais, cette fois, c’est la voix de Thomas Pesquet qui nous répond au centre spatial de la Nasa, basé au Texas. Revenu sur Terre le 9 novembre 2021, au terme d’une mission de 199 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), l’astronaute préféré des Français reprend doucement ses marques. Après trois semaines de réadaptation physique à Cologne, en Allemagne, il a regagné les États-Unis pour poursuivre le travail scientifique mené dans l’espace. Au cours de cette mission « Alpha », ­Thomas Pesquet a multiplié les photos, témoin privilégié de la beauté fragile de notre planète et de la crise environnementale qui la détruit. À 43 ans, l’astronaute porte aussi un regard attentif sur l’évolution d’une conquête spatiale où les intérêts privés prennent de plus en plus de place.

Après avoir passé près de 200 jours dans l’ISS, comment se déroule votre récupération ? Continuer la lecture de Thomas Pesquet : « La marchandisation de l’espace devient un problème »… Entretien!

La sociologie de Pierre Bourdieu est-elle toujours un sport de combat ?

La sociologie une science qui dérange. © Xavier Vila / Alamy Stock Photo

Rappel des faits L’œuvre et la pensée de l’auteur de la Distinction conservent aujourd’hui une grande fécondité, tant sur le plan de la recherche scientifique que sur celui de l’analyse critique de la société néolibérale et des rapports de domination au sein de la globalisation capitaliste. De nombreuses études et d’éminents travaux en témoignent au niveau international. Petit aperçu avec -nos trois chercheurs invités, qui soulignent l’apport toujours actuel de sa pensée.

Chercheurs invités
Arnaud Saint-Martin Sociologue, chargé de recherche au CNRS, spécialiste de l’histoire des sciences
Gisèle Sapiro Directrice d’études à l’EHESS et directrice de recherche au CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique(1)
Monique Pinçon-Charlot Sociologue, directrice honoraire de recherche CNRS et autrice (2)

Arnaud Saint-Martin, en quoi l’œuvre de Pierre Bourdieu reste-t-elle vivante aujourd’hui ? Continuer la lecture de La sociologie de Pierre Bourdieu est-elle toujours un sport de combat ?

Carte interactive. La Terre n’est pas plate, mais est-elle vraiment ronde ?

Mardi 18 Janvier 2022

N’en déplaise à Platon, notre planète n’est pas bien ronde… Pour ce nouveau « regard de cartographe », Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS en sciences de l’information géographique, revisite les calculs anciens, compare la Terre à une patate et nous dit pourquoi le volcan Chimborazo (Équateur) pourrait détrôner l’Everest comme toit du monde.

« Tu peux courir à l’infini
À la poursuite du bonheur,

La Terre est ronde,
Autant l’attendre ici ! »

(Orelsan, 2011)

Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l’Humanité sait depuis longtemps que la Terre n’est pas plate. Platon disait qu’elle était ronde puisque le Monde parfait devait forcément être d’une forme parfaite. Aristote tenta même d’en calculer la circonférence, mais en se trompant beaucoup. Par contre, le savant grec Eratosthène, lui, avec un peu de géométrie et beaucoup d’ingéniosité réussit à déterminer la circonférence de la Terre avec une erreur d’à peine 2 % il y de cela plus de 2000 ans. Continuer la lecture de Carte interactive. La Terre n’est pas plate, mais est-elle vraiment ronde ?