Métallurgie. L’État regarde la filière automobile partir en morceaux

Les salariés de la SAM étaient réunis en assemblée générale, hier à Viviez, après l’annonce de l’abandon du site par Renault. Valentine Chapuis/AFP

L’abandon par Renault de la fonderie SAM illustre le laisser-faire du gouvernement en matière de politique industrielle, à mille lieues des déclarations volontaristes d’Emmanuel Macron.

Il aura suffi d’un communiqué de presse lapidaire, envoyé dans la soirée, pour enterrer un projet de reprise concernant 350 salariés. Et semer la consternation sur tout un territoire. La direction de Renault a annoncé son intention, ce mardi, de ne pas soutenir le plan de sauvetage de la SAM (Société aveyronnaise de métallurgie), fonderie automobile, située dans l’Aveyron, en recherche désespérée d’un repreneur depuis des mois. Une offre de rachat avait bien été mise sur la table par un ancien dirigeant de la fonderie, mais elle supposait que le constructeur tricolore, principal donneur d’ordres, s’engage sur un volume de production. Ce qu’il n’a pas fait, arguant de la fragilité – bien réelle – de la proposition de reprise. Continuer la lecture de Métallurgie. L’État regarde la filière automobile partir en morceaux

Présidentielle. Avec Fabien Roussel, pleins feux sur l’emploi et les salaires + Soutien

«  Macron a été le serviteur le plus zélé de la finance. Le président des riches, nous n’en voulons plus   », a déclaré le candidat communiste, dimanche, à Paris. N. Cleuet/Hans Lucas

Le candidat communiste à la présidentielle a tenu son premier grand meeting dimanche, place Stalingrad, à Paris. En écho aux préoccupations des 3 à 4 000 participants, il a multiplié les propositions pour le pouvoir d’achat et une juste répartition des richesses, à commencer par une augmentation du Smic de 20 % et le triplement de l’ISF.

Disparus de nombreux radars médiatiques à cinq mois de l’élection présidentielle, les salaires, les conditions de travail ou encore l’emploi ont été à l’honneur dimanche sur la place Stalingrad, à Paris, où le candidat communiste à l’Élysée, Fabien Roussel, a tenu son premier grand meeting devant 3 000 personnes. Un rendez-vous démarré littéralement en fanfare avec une troupe de batucada. Dès 11 h 30, alors que la musique bat son plein, Jean-Philippe Juin, chasuble CGT sur le dos, est là avec quelques-uns de ses collègues de la Fonderie du Poitou. « On veut liquider nos emplois, nous, on se bat pour les préserver, on est en dedans », explique le délégué syndical dont le combat porte aussi sur les salaires. « On est payés 1 800 euros net, à la fin du mois c’est de plus en plus difficile. On a demandé une augmentation de 150 euros qu’on n’a pas obtenue mais on estime qu’il faudrait au moins 300 euros par mois supplémentaires pour vivre décemment », poursuit-il. Continuer la lecture de Présidentielle. Avec Fabien Roussel, pleins feux sur l’emploi et les salaires + Soutien

Comment la réforme du lycée a aggravé les conditions de travail des enseignants in Caf. Péda.

En cassant les classes avec la mise en place des spécialités, la réforme du lycée a fait gagner plus de 2500 emplois au ministère pour les seuls niveaux de 1ère et terminale. Mais elle a surtout considérablement aggravé les conditions de travail des professeurs et des élèves. C’est ce que révèle une nouvelle Note de la Depp. Ainsi un professeur de SES a maintenant des élèves venant de 12 classes. En maths c’est 8 classes. Certaines disciplines ont été décimées par la réforme : en maths on compte 18% d’heures d’enseignement en moins, en technologie 27%, en SE 14%, en lettres 6%.

2500 postes économisés par la réduction de l’offre d’enseignement

On ne pourra pas dire que la réforme du lycée s’est faite à coût constant. Selon une nouvelle Note de la Depp (n°21.37), le nombre d’heures d’enseignement pour les seuls niveaux de terminale et première des lycées généraux et technologiques a diminué de 3% entre 2018 et 2020. Cela représente 2457 postes économisés. Un nombre minimum car on verra que la réforme permet d’autres économies. A noter que le nombre d’heures supplémentaires est globalement resté stable : le discours sur les heures supplémentaires compensant les postes supprimés est faux pour le lycée. Continuer la lecture de Comment la réforme du lycée a aggravé les conditions de travail des enseignants in Caf. Péda.

Hôpitaux en Tarn-et-Garonne : « La population est en danger » in DDM + appel

Les syndicats manifestaient hier midi devant la préfecture. DDMW.B.
Les syndicats manifestaient hier midi devant la préfecture. DDMW.B.

l’essentiel Une manifestation était organisée hier devant la préfecture suite à la décision de fermer les urgences de Moissac la nuit.

Pour le personnel hospitalier, la pilule n’est toujours pas passée. Mardi dernier, l’ARS a décidé de la fermeture des urgences de l’hôpital de Moissac, la nuit (20 h-8 h), à compter du 1er décembre. Une des deux équipes du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Montauban sera donc affectée au secteur pour transiter les patients entre les hôpitaux de Montauban ou d’Agen.

« Le Gouvernement s’était engagé à ce qu’en France, les urgences vitales soient accessibles en 30 minutes. Ce ne sera plus le cas ici », interpelle Agnès Seguela, déléguée et secrétaire départementale FO. Elle participait, avec une trentaine d’autres manifestants, à une mobilisation devant la préfecture, hier midi. « Cela met en danger la population. Et cela va augmenter la pression au service des urgences de Montauban, déjà en tension : 130 patients par jour et des temps d’attente qui peuvent atteindre 7 ou 8 heures », avertit-elle.

Lutte contre la désertification

Au cœur du problème, un manque d’effectifs flagrant. « On a des infirmières qui enchaînent 12 heures de garde de jour, puis travaillent de nuit le lendemain. Il faut stabiliser les contractuels, les plannings et les conditions de travail », revendique Agnès Seguela.

« On se retrouve seules avec un interne, sans infirmier, on n’a pas les qualifications pour s’occuper au mieux des patients », témoigne une aide-soignante qui travaille à l’hôpital de Montauban depuis 8 ans. « On le vit mal, on est épuisés, on enchaîne les heures supplémentaires. C’est encore plus dur pour les infirmiers. Il y a beaucoup de départs, ils ne restent que quelques mois. Les postes ne sont pas assez attractifs. Depuis 8 ans je constate une différence énorme », conclut la soignante.

William Bernecker
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« La fermeture des urgences de nuit, c’est la mort de l’hôpital », clament 150 manifestants à Moissac in DDM + le Mot du Président du Comité de Défense

Près de 150 personnes ont défilé contre la fermeture des urgences de nuit à Moissac, avant de se rendre à Montauban pour réclamer une audience à la préfecture.

Banderole sur le rond-point, drapeaux syndicalistes aux vents, musique militante… un tableau peu habituel à Moissac. Une semaine après l’annonce par l’Agence régionale de santé, de la fermeture dès Urgences la nuit dès le 1er décembre, et la manifestation qui s’est ensuivie à Castelsarrasin, les opposants restent mobilisés. Cette fois, c’est à Moissac que près de 150 personnes ont répondu présent devant l’hôpital intercommunal où un préavis de grève intersyndicale avait été déposé pour la journée d’hier.

Moins nombreux en ce lundi matin, élus, soignants, habitants… n’en restent pas moins déterminés. « Nous reviendrons chaque semaine, plusieurs fois par semaine si nécessaire car ce qui se passe est très grave », assure le comité de défense de l’hôpital, co-organisateur du rassemblement. Continuer la lecture de « La fermeture des urgences de nuit, c’est la mort de l’hôpital », clament 150 manifestants à Moissac in DDM + le Mot du Président du Comité de Défense

Magyd Cherfi : «Zemmour est l’immigré des revanchards, des peine-à-jouir, des trouillards et des hétéros étroits»

« NDLR de MAC et Magyd Cherfi : «Zemmour est l’immigré des revanchards, des peine-à-jouir, des trouillards et des hétéros étroits», que ces soutiens se reconnaissent »

Dans un texte transmis à «Libération», l’ex-membre et auteur du groupe Zebda revient sur l’omniprésence du polémiste d’extrême droite dans le débat public en France.

par Magyd Cherfi, Chanteur de Zebda

Je pense aux Français, pas à tous, à ceux qui pensent qu’ils le sont plus que d’autres et qui regardent Zemmour vomir son dégueulis raciste en plissant des paupières honteuses. Je les vois horrifiés au plus profond d’eux-mêmes et, dans le même temps, se délecter qu’un homme puisse larguer autant d’horreurs avec aisance, plaisir et dextérité.

Oui, ils se délectent d’horreurs qui ne leur font pas si horreur car basta les bons sentiments ! On n’en peut plus ! Toute la réussite est là.

Je pense à tous ces Français qui font sa gloire, qui se cachent la figure en pliant le coude mais en laissant traîner une oreille ébahie devant la force de son propos. Je pense aux chaînes trop contentes de gonfler leurs audiences en prétextant le droit de donner la parole à quiconque même venu proférer des horreurs qu’elles désavouent bien sûr. Je pense aux sondeurs, je pense aux sondés qui font monter les compteurs à bon compte, aux radios, aux journaux sûrs de vendre… et ça vend ! Continuer la lecture de Magyd Cherfi : «Zemmour est l’immigré des revanchards, des peine-à-jouir, des trouillards et des hétéros étroits»

« Les soignants à bout seront dans la rue » : mobilisation nationale dans la santé le 4 décembre in Le site ANTI-K

Crédits photo : Twitter / Antoine Leroyer

Révolution Permanente : Le 4 décembre, l’Inter-Urgence appelle à manifester contre les fermetures de services dans les hôpitaux. Dans quelles conditions intervient cette date de mobilisation, et avec quelles revendications ? 

Marie-Pierre : On se joint à l’appel du comité de défense des hôpitaux de proximité de Mayenne et du comité de défense des hôpitaux Beaujon Bichat. Le département de Mayenne est en grande difficulté, parce qu’au-delà de Laval il y a aussi des services et des urgences très proches qui ont fermé. Donc ça touche le département mais ça touche quasiment toute la région ARS du Pays de La Loire. Il y a des services à l’hôpital de Mayenne et de Laval qui ont fermé, notamment aux urgences. Celui de Redon ferme aussi la nuit, donc ça fait plusieurs hôpitaux dans un même secteur qui ont vu des services fermés, avec une offre de soins en grande diminution. Ce qui fait que le secteur est en difficulté et les patients en grand danger. Continuer la lecture de « Les soignants à bout seront dans la rue » : mobilisation nationale dans la santé le 4 décembre in Le site ANTI-K

Présidentielle 2022. Le financement, facile pour les uns, casse-tête pour les autres + souscription

Sans parti derrière lui mais avec de solides soutiens dans le monde financier, le Macron de 2017 a pu passer d’une candidature quasi dissidente à la conquête du pouvoir. © Lafabregue / Alpaca / Andia.f

Nombre de candidats ne disposent pas d’une machine politique ou de sondages flatteurs leur permettant d’emprunter facilement. D’autres peuvent compter sur de riches donateurs. Une situation qui interroge notre système de financement de la vie politique.

«En campagne, le candidat, faute de moyens, sillonne la France en TER. » Le « JDD » met ainsi en exergue les faibles moyens financiers dont dispose pour l’instant le candidat à l’élection présidentielle Arnaud Montebourg, en l’accompagnant sur l’un de ses déplacements. À cinq mois du scrutin, c’est loin d’être anodin… Car, si la présidentielle suscite des vocations, toutes n’iront pas jusqu’au bout. Et une raison majeure, au-delà de la question des 500 parrainages d’élus nécessaires à valider une candidature, est essentiellement financière. Continuer la lecture de Présidentielle 2022. Le financement, facile pour les uns, casse-tête pour les autres + souscription

Urgences : une fermeture en catimini qui ne passe pas à Castelsarrasin (DDM)+ appel à manifester

Rue de la Fraternité devant la sous-préfecture de Castelsarrasin, près de 300 personnes parmi lesquels les maires de Castelsarrasin et Moissac, la député de la circonscription et la vice-présidente du conseil régional Occitanie./ DDM image d'archives
Rue de la Fraternité devant la sous-préfecture de Castelsarrasin, près de 300 personnes parmi lesquels les maires de Castelsarrasin et Moissac, la député de la circonscription et la vice-présidente du conseil régional Occitanie./ DDM

L’annonce de la fermeture illico des urgences de nuit de l’hôpital de Castelsarrasin – Moissac par le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) de Tarn-et-Garonne, provoque un tollé.

A lire aussi : Tarn-et-Garonne. À Castelsarrasin, 300 personnes au soutien des urgences de l’hôpital de Moissac

Des ambulances privées

« À cause du manque de médecins, à partir du 1er décembre les urgences de l’hôpital de Moissac fermeront de 20 heures à 8 heures. Une ligne de SMUR délocalisée de Montauban sera maintenue pour les urgences vitales. Pour le reste, il sera fait appel à des ambulances privées. Mais les ambulanciers n’ont pas d’habilitation médicale, ils ne pourront pas pratiquer de soins. Et que fera-t-on des gens qui seront rentrés à 17 ou 18 heures ? Comment prévenir les gens pour qu’ils ne se retrouvent pas en détresse dans la nuit devant une porte fermée ? Il n’y a aucune réponse à ces questions », tempête Gilles Neupont, président du comité de défense de l’hôpital qui avait lancé l’appel à la mobilisation pour se réunir devant la sous-préfecture de Castelsarrasin mardi soir.

« C’est une stratégie délibérée du gouvernement. Les réformes menées ces dernières années ont entraîné la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. La vision comptable qui prédomine dégrade les conditions de soin, qui ne sont plus dignes de nos patients. Nous nous dirigeons vers une prise en charge à plusieurs vitesses. À l’heure où le désert médical avance, ce n’est pas le moment pour que le service public recule », certifie de son côté Manuelita Vintar, au nom de l’union départementale CGT santé. « L’épidémie de Covid est en train de repartir, cette fermeture est incohérente. Mais au-delà, le problème est aussi la façon dont est répartie la richesse du pays. Ce problème des urgences n’existerait pas si des milliards d’euros n’étaient pas détournés des impôts ou distribués aux actionnaires. Nous ne lâcherons pas », a ajouté Christophe Couderc, le secrétaire départemental de la CGT.

A lire aussi : Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban

« 5 000 h supplémentaires »

Parmi les manifestants, la vice-présidente de la région Occitanie Marie Castro s’était jointe au cortège avec la députée Sylvia Pinel. « Je serai toujours là pour défendre l’hôpital et l’accès aux soins, trouver des solutions face au manque de médecins qui inquiète à juste titre les populations. C’est un problème important qui impacte les deux hôpitaux de Moissac et Montauban. En tant qu’élu, nous souhaitons garder notre service public pour conserver une égalité de traitement sur le territoire. Nous souhaitons également être dans le dialogue, ne pas apprendre les problèmes par les gens du terrain comme c’est le cas ici. Nous aurions aimé pouvoir travailler en amont avant d’être mis sur le fait accompli. Nous remercions par ailleurs les soignants, qui ont cumulé plus de 5 000 heures supplémentaires pour assurer les gardes jusqu’ici. »

Le président du conseil de surveillance pas informé

Absent à la réunion du matin à l’Ehpad de la Mouline lors de l’annonce de David Billetorte, directeur de l’ARS, le maire de Castelsarrasin, Jean-Philippe Bésiers disait qu’il s’agit d’une « décision incompréhensible et unilatérale. Elle met à mal le système de santé local d’un bassin de 80 000 habitants. Nous avons investi plus de 3 M€ dans l’hôpital il y a quelques années, et la seule réponse que nous obtenons, c’est cette fermeture. »

Même son de cloche pour le maire de Moissac. « Aujourd’hui, on a un gouvernement qui casse le service public dans les zones rurales et périurbaines. Ces populations ne sont pas des variables d’ajustement. La réunion de ce matin avec l’ARS devait nous présenter des hypothèses de travail mais nous avons seulement été mis sur le fait accompli. En tant que maire de Moissac je suis également président du conseil de surveillance de l’hôpital et je n’en étais pas informé. C’est un véritable mépris des élus. Je soupçonne l’ARS et les représentants de l’État de ne pas avoir donné d’information jusque-là pour que nous ne puissions pas nous mobiliser en amont de la décision. Il va falloir un jour renverser la table et s’unir, quels que soient les partis. Je jouerai le jeu de l’unité. »


Message du Comite de défense

Le 08 novembre  le Comite de Défense s’est mobilisé d’abord le matin en s’invitant à une réunion entre ARS, directeur du CHIC et élus tant locaux que nationaux.
Le CD a signifié à messieurs Billetorte et Cabrières l’opposition des tarn et garonnais à a fermeture nocturne des urgences de notre hôpital.
Il n’a pas été tenu compte de notre avis et  l’ARS a annoncé la fermeture des urgences de Moissac tous les jours de 20H à 08 le lendemain.
Nous avions déposé une déclaration de manifestation et plus de 300 personnes se sont rassemblées devant la sous préfecture de Castelsarrasin pour interpeller le sous préfet.

La délégation qui a été reçue n’a recueilli aucune assurance quant à la mise en place de moyens de substitution pour assurer les soins. Malgré l’échange cordial et la promesse d’être tenus au courant des évolutions, conformément à nos annonces au sous préfet , une manifestation sera organisée lundi 15 novembre 2021: Rendez Vous à 10h30 devant l’hôpital de Moissac pour une marche en ville.

Cette nouvelle action se poursuivra à Montauban en convergence avec l’intersyndicale CGT/FSU/Solidaires où une demande d’audience sera adressée à Madame la Préfète du 82: Rendez Vous à midi devant Préfecture de Montauban.

Nous enchaînerons les manifestations jusqu’à obtenir satisfaction, il faut mobiliser en nombre et sur la durée.
Je compte sur votre détermination

Gilles NEUPONT
Président du comité de Défense

COP26. Les jeunes mettent un coup de chaud

Le 1er novembre, à Glasgow. Des membres français du groupe de lutte contre le changement climatique Anv-Cop21 brandissent des portraits d’Emmanuel Macron pour rappeler ses engagements non tenus. Julien Marsault/Hans Lucas/AFP

La « génération climat » place peu d’espoirs dans la conférence de Glasgow, mais espère peser sur les négociations. Une marche mondiale était organisée ce samedi.

Dossier Tous nos articles sur la COP26

Pour eux, c’en est clairement fini des petits gestes. Ce qu’ils veulent, c’est bousculer le système, pas lui mettre des pansements. « On doit changer la structure de nos sociétés mais on ne trouvera pas les solutions avec ceux qui sont responsables de la situation actuelle », dénonce l’activiste Stacy Algrain, fondatrice de Penser l’après. « On n’a pas les ressources pour réaliser nos actions, on n’a pas les lois derrière nous. Les gouvernants ont un discours hypocrite », abonde Sixtine Dano, militante au sein ­d’Alternatiba et de l’ANV-COP21. Continuer la lecture de COP26. Les jeunes mettent un coup de chaud