Ecole: Nouveau protocole, nouvelle politique sanitaire… in Caf. Péda.

Sans le dire, le gouvernement a bien changé de politique sanitaire. C’est ce qui ressort de la première réunion tripartite entre les syndicats, le ministère et le ministère de la Santé. Le président du Haut conseil de la santé publique estime qu’il n’est plus possible d’arrêter l’épidémie avec Omicron et qu’il faut apprendre à vivre avec. L’allègement du protocole annoncé pour le 2 février et celui qui a eu lieu à la rentrée s’expliquent par cette nouvelle politique qui, jusque là, avait été tue. Une nouvelle version du protocole inscrit le passe vaccinal dans la vie des élèves et traite des autotests des personnels.

L’aveu d’une nouvelle politique sanitaire

L’ambiguïté est levée. Le gouvernement a bien changé de politique sanitaire. Lors de la réunion tripartite syndicats, ministère, Santé, Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique a été très clair. Pour lui, on n’arrêtera pas le virus. La stratégie gouvernementale n’est plus que de s’adapter au virus. Le maintien des activités économiques est la priorité. Continuer la lecture de Ecole: Nouveau protocole, nouvelle politique sanitaire… in Caf. Péda.

Fabien #Roussel2022 décrète la gastronomie sociale : merci, camarade !

II y a au moins deux manières de prendre l’incroyable histoire dans laquelle le candidat communiste s’est quasiment retrouvé accusé d’être un fasciste, un ennemi de l’environnement.
La première c’est d’être stupéfait devant la “légèreté” française,- devant les gadgets olfactifs entre autres- et pire encore être si anti-nation et si pro-européen que l’on mène la campagne électorale avec le candidat président qui se garde bien de se déclarer, au Parlement européen comme en ce jour 19 JANVIER 2022. A propos du monarque et de ses “opposants”, il ne saurait rêver mieux. on a envie de parodier Engels écrivant à Marx le 12 février 1951 à propos de “l’opposant” officiel, “quant à Louis Blanc, ce nabot sublime et cet esprit supérieur, sa stupide vanité prend des proportions qui font de lui un vrai fou” ; il ajoute “c’est une véritable school of scandal and of meaness (école de ragots et de bassesse) dans laquelle le dernier des ânes se mue en sauveur de la patrie”. Quand on compare les défis auxquels sont confrontés les peuples non seulement des travailleurs le 15 du mois ayant le réfrigérateur vide, alors que les bruits de guerre se font de plus en plus alarmants on se dit que ces chenapans toujours prêts à faire le buzz vous laissent atterrés. On se dit que les bellicistes de l’UE ont tout intérêt à entretenir pareils ânes.
Une gauche de ce type laisse totalement le champ libre aux “aventuriers” à la Macron, qui œuvreront pour construire dieu sait quoi et la cinquième semaine flanqueront par terre de la façon la plus idiote tout l’échafaudage en jetant en pâture un ministre aussi irresponsable que les autres; Alors même si ceux qui n’ont pas la chance d’être français sont étonnés de notre propension à nous enflammer pour des stupidités, il y a dans la dénonciation de cette stupide vanité à vouloir gouverner les mœurs quelque chose de sain.
Donc, il ne faut pas négliger ce qui ancre la France dans un bon sens populaire, depuis la poule au pot du bon roi HENRI IV, en passant par la tête de veau de Chirac: “manger moins et manger mieux”, la culture part de la vie quotidienne et s’indigne de ces “ânes” qui prétendent leur faire la leçon, la clarté gauloise dirait Politzer et peut-être qu’à partir de là on va aboutir non seulement à de meilleurs salaires mais aussi au coût de l’armement et des expéditions néo-coloniales… Mais quel détour, en tous les cas le chroniqueur de Marianne est convaincu sur des bases irréprochables. Marianne Dunlop me signale qu’une des bases du regret de l’URSS c’est la “bouffe” : “on avait deux ou trois saucisses, mais c’était de la nourriture, maintenant on a cinquante et toutes plus dégueulasses les unes que les autres. (note de danielle BLEITRACH pour histoireetsociete)

La France de Périco

Par Périco Légasse

En déclarant que les pauvres ont le droit d’accéder à une alimentation qui a du goût, le secrétaire national du Parti communiste sauve l’honneur d’une gauche à la dérive en replaçant un réel enjeu de société au cœur du débat.

Des damnés de la terre aux tarés de la haine. Pour avoir affirmé : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre est de permettre aux Français d’y avoir accès », Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a été l’objet d’attaques d’une violence inouïe sur les réseaux sociaux.

Pour une fois qu’une voix authentiquement de gauche s’émancipe des leurres sociétaux pour de vrais enjeux sociaux, car la cause alimentaire est aujourd’hui au cœur du débat économique et social, tout ce que le gauchisme nauséabond peut compter de furies et de fous furieux a déversé son fiel morbide sur le député du Nord. Les masques sont tombés, faisant apparaître le vrai visage d’esprits frustrés dont le pseudo-engagement politique n’est mu en réalité que par la détestation de ce qui révèle l’inanité de leurs destins abscons.

PATRIMOINE ALIMENTAIRE

Mais qui sont ces gens ? Quelle dépravation idéologique a bien pu frapper cette nation pour qu’elle engendre de telles horreurs ? On peut reprocher à Fabien Roussel bien des choses en somme, mais aller lui chercher querelle sur ce terrain-là fait éclater au grand jour l’état de ruine morale d’une gauche décrédibilisée par ses outrances wokistes. Ils en sont vraiment là ?

Rappelons simplement que le vin, la viande et le fromage sont des produits emblématiques de l’agriculture française. Et que, sans les paysannes et les paysans de France, cette nation ne disposerait pas d’un patrimoine alimentaire aussi précieux. Des femmes et des hommes qui travaillent la terre pour nourrir leurs compatriotes, ne comptent pas leurs heures pour accomplir cette mission et participent, par leurs efforts, leur sueur, leur souffrance, au maintien d’une biodiversité essentielle à la pérennité de nos campagnes. Le néolibéralisme financier a certes dévoyé l’agriculture française avec la complicité de l’État et du syndicalisme officiel, transformant les fermes en usine, empoisonnant les sols, paupérisant les producteurs pour augmenter les profits du lobby agrochimique et agro-industriel et permettre à la grande distribution de faire main basse sur le marché, mais il est encore assez de ferveur et d’espoir chez ceux qui ont su résister à ce rouleau compresseur pour redresser la tête.

À LIRE AUSSI : Amine El Khatmi : “Soutenir Fabien Roussel face aux attaques, c’est soutenir une certaine idée de la gauche”

Il n’y a donc meilleure façon de les soutenir, et de promouvoir un monde agricole à visage humain, qu’en consommant les fruits vertueux et durables de leur travail. Encore faut-il que les revenus les plus modestes en aient les moyens. Qu’un responsable politique de gauche, qui plus est d’un parti aussi emblématique que le PCF, pose le problème en ces termes est en soi une révolution. Cela fait un quart de siècle que nous nous battons à Marianne pour que cette question ait la place qu’elle mérite dans les grands projets visant à réformer la société française, nous ne pouvons donc que nous réjouir d’une telle prise de position.

REVENDICATION URGENTE

Le vin, la viande et le fromage ne sont pas ici des références identitaires ou les symboles de privilèges de classes, mais des bienfaits de la terre porteurs de valeurs culturelles et sociales. Et c’est être sincèrement de gauche que de considérer que ces références doivent être accessibles à tous, indépendamment d’autres formes de nutrition ou de cultures alimentaires. Couscous, cassoulet, kebab, poulet-frites, pizza, quiche lorraine, choucroute et paella, même combat, dès lors qu’ils sont élaborés à partir de denrées saines et savoureuses, issues d’un circuit court respectueux de la saison. Fabien Roussel pose les fondements de la gastronomie sociale en instituant une réflexion légitime sur les droits du citoyen à préserver et à partager ce bien commun. Il y a quatre siècles, lorsque Henri IV exprima le souhait que les Français puissent mettre la poule au pot tous les dimanches, il n’y eut bien que les salauds de l’époque pour s’indigner d’un souhait qui risquait de corrompre le peuple en lui donnant de mauvaises habitudes. Aujourd’hui, il est de bon ton de cracher sur des propositions marquées au sceau de l’humanisme.

Les mots de Fabien Roussel sont l’honneur du Parti communiste français et appellent à une prise de conscience quant aux enjeux alimentaires et à un sursaut de la France d’en bas. Soutenir que les pauvres aussi ont le droit d’accéder à des produits de qualité, qui ont du goût et donnent du sens à l’instant de table, est la plus géniale et courageuse déclaration prononcée par un leader de gauche depuis longtemps. Ce sont là des paroles pertinentes car la gastronomie n’est ni le monopole des riches ni celui des puissants ou des conservateurs, mais bien un patrimoine collectif du peuple français. Il n’est pas besoin de consommer des mets de luxe pour se nourrir dignement, une simple omelette aux champignons, une soupe aux légumes du potager ou une blanquette de veau relèvent également du repas gastronomique.

Fabien Roussel a parlé d’un bon vin, d’une bonne viande et d’un bon fromage, et il élève le débat en exigeant que le progrès social passe aussi par le contenu de l’assiette. Manger est un acte politique impliquant l’avenir de la planète. Il devient urgent d’éduquer les futurs consommateurs pour leur permettre de veiller au contenu de cette assiette. Leur donner les moyens d’y parvenir est la plus urgente des revendications. Les classes défavorisées sont les premières victimes d’une malbouffe qui enrichit d’abord les tenants d’une agriculture globalisée tout en ruinant nos paysans.

Le secrétaire national du Parti communiste est donc parfaitement dans son rôle en rappelant que les femmes et les hommes de ce pays naissent libres et égaux en droit à une alimentation bonne, propre et juste. « Ouvriers, paysans, nous sommes/ Le grand parti des travailleurs./ La terre n’appartient qu’aux hommes,/ L’oisif ira loger ailleurs », proclame le dernier couplet de l’Internationale. Gastronomes de tous les pays, unissez-vous !

À LIRE AUSSI : “Le crime de Fabien Roussel ? Avoir parlé de gastronomie française”

Par Périco Légasse

 

 

PCF / Medef : une élection, deux projets que tout oppose

A gauche, Fabien Roussel (PCF), à droite Geoffroy Roux de Bézieux (Medef). © Stéphane de Sakutin AFP / Eric Piermont AFP

Présidentielle À gauche, Fabien Roussel. À droite, Geoffroy Roux de Bézieux. Chacun dans son coin, PCF et Medef ont présenté, lundi, leurs propositions pour le scrutin d’avril. Deux visions du monde.

Hasard du calendrier, le PCF et le Medef ont présenté, lundi, à la même heure, leurs propositions pour la présidentielle. Deux projets que tout oppose, quand bien même Geoffroy Roux de Bézieux a tenté de coller à l’air du temps sans renoncer à ses fondamentaux, parsemant la présentation de son programme de concepts estampillés « nouveau monde », depuis l’incontournable « souveraineté industrielle »« il y a encore cinq ans, le mot n’existait pas au Medef », a souri le dirigeant patronal –, jusqu’à la très consensuelle « croissance responsable ».

« La coïncidence tombe bien car elle met en exergue deux projets diamétralement opposés. Nous ne considérons pas que le travail est un coût qui mérite d’être réduit, c’est la richesse de la France et le cœur du programme de Fabien Roussel », expose Ian Brossat, le directeur de campagne du candidat communiste.

Car, au-delà du ripolinage sémantique, le projet de société ébauché par le Medef ne change pas, avec la même sacralisation de la politique de l’offre : le prochain quinquennat devra accorder de nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises. Par ailleurs, le Medef passe à la moulinette notre système de protection sociale, jugé trop « coûteux », avec les plus fragiles pour premières victimes. Continuer la lecture de PCF / Medef : une élection, deux projets que tout oppose

A propos d’une émission de télé : est-ce que Roussel aura les épaules ? par D.Bleitrach

 

Aujourd’hui, je voudrais vous parler donc des incontestables qualités du soldat Roussel mais aussi de ce qui demeure son talon d’Achille : Roussel, le communiste, celui qui est différent des autres a-t-il la carrure d’un homme d’État?

On peut m’accuser de bien des choses mais certainement pas de travestir ce que je pense. Marchais le disait déjà “Danielle ne garde rien derrière la tête, elle dit tout!” et à ce titre il me reconnaissait un certain bon sens comme d’ailleurs un grand désintéressement personnel qui emportait la conviction. J’ajouterai que je suis parfois injuste mais je sens de loin les crevures, les salauds, ceux qui ne pensent qu’à eux et sont nocifs, ma principale faiblesse devient alors le mépris. C’est ce qui me rend totalement inapte à un rôle de dirigeant politique, j’ai l’écœurement trop facile, mais cela ne nuit pas au jugement. Ceux qui suivent ce blog savent en outre que ce que certains jugeront un excès d’implication personnelle accompagne parfois une perception aiguë des rapports de force d’un point de vue de classe mais aussi sur le long terme ce qui devient rarissime.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler donc des incontestables qualités du soldat Roussel mais aussi de ce qui demeure son talon d’Achille : Roussel, le communiste, celui qui est différent des autres a-t-il la carrure d’un homme d’État? Continuer la lecture de A propos d’une émission de télé : est-ce que Roussel aura les épaules ? par D.Bleitrach

Travail enseignant : Pour en finir avec le prof bashing… in Caf Péda

Si les enseignants français sont mal payés c’est parce qu’ils ne travaillent pas beaucoup. La preuve, ils ne balaient même pas leur classe. A quelques jours d’une manifestation enseignante pour les salaires, c’est le message diffusé le 23 janvier par France 3. Un message qui flatte le public en reprenant le cliché du professeur paresseux, « toujours en vacances ». Cette fois ci, France 3 oppose l’enseignant français au professeur allemand qui, lui, travaille dur et paye de sa personne. Pourtant le sujet est bien documenté. Et il faut une bonne dose de mauvaise foi ou d’ignorance pour dresser le bilan fait par France  3.

Qu’en est-il du temps de travail enseignant ?

Julia Kochanek, la professeure allemande montrée par France 3, fait 26 cours par semaine dans deux disciplines, de la 5ème à la terminale et assure 27 heures de présence « contre 20 heures en France ». Et en plus, elle n’est pas arrogante : elle passe le balai. Elle gagne 6300 € brut par mois, nous dit France 3 qui se contente de ces affirmations. On pourra toujours répondre que 26 cours ne font que 19.5h de cours, soit ce que fait aussi un professeur du secondaire en France. Ou quel le temps de présence des enseignants « en Allemagne » n’est pas défini au niveau national mais à celui des régions (Länder), ce qui ne fait aps de J Kochanek un cas type. Mais on a assez de données européennes ou de l’OCDE pour tenter une comparaison plus solide que les à peu près de France 3.

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Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

 

Les conspirations sont partout, elles font même partie de la vie, assurent les auteurs — anonymes — du « Manifeste conspirationniste ». Ce livre est un tourbillon remuant l’air intellectuel tétanisé depuis deux ans par l’injonction du Covid.

On étouffe !

On étouffe sous les ordres absurdes, les amendes à répétition, les contradictions et les oukases, les pseudo-experts, les mensonges et les vérités qui se transforment au cours du temps, l’impossibilité de discuter et de réfléchir. On étouffe après deux ans d’infantilisation, de déni de l’intelligence collective, d’injures de président, d’enrichissement des milliardaires. Alors qu’on agit face à la pandémie, parce que nous sommes des citoyens et non pas des sujets, nous étouffons sous la morgue de tous ces gens.

Et c’est parce qu’on étouffe que cela fait un grand bien de lire le Manifeste conspirationniste. De même qu’ouvrir la fenêtre est la méthode efficace pour évacuer le virus possiblement flottant dans la respiration commune, de même ce livre est une porte ouverte pour aérer le débat et sortir de l’hébétude collective. Continuer la lecture de Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

 

“Retour à Kigali” : “La France savait ce qui se passait au Rwanda” et ce sont ces gens-là qui aujourd’hui sur ordre de la CIA prétendent faire condamner la Chine pour un génocide qui n’existe que dans les cartons de leur saigneur et maitre les USA, l’extrême-droite US, sur des preuves truquées comme ils ont su toujours les cautionner. Face au crime réel, les mitterrandiens ont toujours su inventer de faux complots totalitaires, parce qu’ils sont comme leurs maitres des anti-communistes obsessionnels.
Cette gauche-là est aussi celle de Clémentine AUTAIN, Elsa FAUCILLON et les autres, pour assurer le service après vente dans les rangs de ceux qui se font élire sous des étiquettes communistes, cette gauche-là pue le cadavre et le mensonge comme la trahison de la classe ouvrière. Quelle urgence, quelle nouvelle trahison les pousse à venir ramener leur condamnation de la Chine, leur haine des “autocrates”, eux qui ont servi de paillasson aux monarques français, hier comme aujourd’hui. Il n’y a pas un lieu de la planète de l’AFRIQUE au MOYEN-ORIENT en passant par l’Amérique latine où leur droits de l’homme ne laisse derrière lui des sillages de sang et de souffrance au nom de la FRANCE, Macron est leur créature et ensemble ils pratiquent l’utilisation de l’extrême-droite comme ultime marque d’une gauche qui a tout largué. (note de Danielle BLEITRACH)

Dans quelle mesure la France a-t-elle été impliquée dans le génocide rwandais ? A l’instar de Jean-Christophe Klotz dans son documentaire “Retour à Kigali”, en replay sur le site de France 3 jusqu’au 26 mai, des journalistes ont exhumé notes secrètes et témoignages qui posent question. Éclairage avec le grand reporter Benoît Collombat. Continuer la lecture de J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

Les aspirations des classes populaires restent à gauche

Annie et Brigitte regardent à gauche : en avril, elles ne voteront ni Le Pen, ni Zemmour, ni Macron ». © Mathieu Dréan

Si le vote populaire pour l’extrême droite progresse depuis les années 1980, les attentes qui s’expriment, notamment envers les sujets économiques et sociaux, sont toujours très marquées à gauche.

Les classes populaires se seraient droitisées ? Si la progression du Rassemblement national dans l’électorat de ces catégories est réelle, elle est à relativiser du fait d’une très forte abstention et n’est pas représentative de leurs véritables préoccupations. Selon une enquête réalisée au printemps 2021 par l’Ifop pour « l’Humanité Dimanche », plus que la lutte contre l’immigration, ce sont des mesures sociales qui sont attendues.

Présidentielle 2022. À Grigny, Fabien Roussel s’adresse aux « invisibles du périphérique »

 Nicolas Cleuet

En déplacement en Essonne, jeudi, le communiste a conclu une journée marathon par une rencontre avec les habitants et associations de Grigny. En compagnie du maire PCF de la commune, Philippe Rio, il s’est engagé à faire adopter une loi de « rattrapage » pour les banlieues.

« Philippe, on a déjà décidé de faire une manifestation à la CAF d’Évry pour réclamer les moyens nécessaires au respect des habitants ! », glisse Fabien Roussel, à Philippe Rio, le maire PCF de Grigny (Essonne) lorsque que celui le rejoint à une rencontre avec les habitants de sa ville. Après la province, à l’occasion des Rencontres des jours heureux, le candidat communiste à l’Élysée s’attelle depuis début janvier à parcourir l’Ile-de-France. Jeudi 20 janvier, le député était dans l’Essonne, un département en partie enclavé où se mêlent urbanisation et zone agricole. La journée s’est terminée dans « la ville la plus pauvre de France, mais où nous avons le meilleur maire du monde », assume fièrement, une habitante venue écouter le discours du prétendant communiste, en référence à la récompense décernée par la City Mayors Foundation au maire de la commune, Philippe Rio. Continuer la lecture de Présidentielle 2022. À Grigny, Fabien Roussel s’adresse aux « invisibles du périphérique »

Énergie. Pour les automobilistes, le coût du racket à la pompe

Les tarifs de l’essence et du diesel atteignent des records. Une nouvelle hausse qui creuse encore les inégalités sociales et impose l’option d’un blocage des prix.

Poussés par des tensions sur les marchés mondiaux, les prix à la pompe enregistrent des records historiques. Pour la première fois, le litre de diesel a dépassé 1,60 euro. Dans la foulée des hausses considérables des prix de l’électricité et du gaz, cette flambée menace une nouvelle fois le porte-monnaie des ménages les plus modestes. Alors que le gouvernement rechigne à agir sur les taxes, les candidats de gauche se prononcent en faveur d’un blocage des prix.

1. Les plus modestes paient le prix fort Continuer la lecture de Énergie. Pour les automobilistes, le coût du racket à la pompe