Alors que les annonces de fermetures de classes se multiplient, celles d’écoles sont aussi nombreuses. Dans ce dernier cas, les élèves sont bien souvent envoyés dans des écoles de quartiers, de villes ou de villages limitrophes. Fermer une école impacte toute la vie de la cité, l’école primaire étant, depuis sa création, un maillon essentiel de la vie locale. À Montauban, c’est l’école Marcel Pagnol qui fermera définitivement ses portes le 7 juillet. Une situation qui émeut les habitants et habitantes mais aussi les enseignantes de cette école de trois classes. Pascale Prat, la directrice, a écrit une lettre ouverte à Pap Ndiaye. Le Café pédagogique a décidé de la retranscrire intégralement. On lit à travers ces lignes le désarroi d’une directrice (elle n’est pas sans rappeler celle de Christine Renon) et d’une équipe au service des élèves. On y lit aussi le désarroi et l’incompréhensions de celles-ci et de tous les acteurs et actrices de l’école.
Les fermetures de classes et d’écoles sont théoriquement actées par le Dasen – Directeur académique des services de l’éducation nationale. Dans le cas présent, c’est la mairie qui a pris les devants, et le Dasen – qui aurait pu s’y opposer – s’est hâté d’acter la décision selon la FSU SNUipp de Haute-Garonne. « L’école connait une baisse d’effectif, les élèves seront 47 à la prochaine rentrée selon les prévisions » nous explique Sandra Rubio co-secrétaire départementale. « Cela justifie une fermeture de classe, mais pas une fermeture d’école… ». Contactées, la municipalité et la direction académique n’ont pas souhaité commenté.
La mobilisation des salariés du privé et du public, des jeunes, lycéens ou étudiants, des chômeurs, des retraités, à l’appel des organisations syndicales et de jeunesse, est soutenue par toute la société.
Josépha DirringerJuriste, maîtresse de conférences à Rennes-I
Un système injuste juridiquement et financièrement
Cette réforme des retraites est injuste, d’abord pour les individus. Chacun devra subir les conséquences d’une usure professionnelle accrue, en particulier ceux et celles qui ont des carrières longues et/ou qui occupent un emploi pénible.
Le compte professionnel de prévention (C2P) est une réponse bien maigre. En l’absence de données chiffrées précises, il est même difficile d’apprécier le nombre de travailleurs qui pourront y prétendre. Selon une étude de la Dares parue en juin 2022, 1,3 million de salariés avaient un compte ouvert en 2017. Mais, la même étude relatait une enquête lancée par la direction générale du travail, qui dénombrait, quant à elle, 2,9 millions de salariés exposés à des risques professionnels, dont 492 000 seulement avaient un compte. Continuer la lecture de Tribunes libres contre la réforme des retraites Macron-Borne + un piquet de grève contre la réforme des retraites sur Twitch
Après une nouvelle démonstration de force dans la rue, les organisations syndicales veulent hausser le ton à partir du 7 mars. L’exécutif campe sur ses positions.
Et d’un ! Les syndicats ont incontestablement remporté le premier round dans le combat qui les oppose au gouvernement sur la réforme des retraites, et il fallait faire preuve d’une singulière mauvaise foi pour pointer, ce 11 février, un « essoufflement » du mouvement social. Certes, les niveaux de mobilisation étaient légèrement inférieurs à ceux de la journée historique du 31 janvier (2,5 millions de manifestants cette fois-ci contre 2,8 millions alors, selon la CGT), mais le pari de l’élargissement tenté par les organisations syndicales est gagné.
Licenciés, spoliés par les actionnaires, les salariés des plateformes de la société de vente et de livraison de surgelés à domicile occupent leur ancien site de travail et manifestent.
Pour ces télévendeuses, ces préparateurs de commandes, ces livreurs, c’est une première. Jamais les salariés du site montalbanais, anciennement Toupargel devenu Place du marché depuis le rachat en 2020 par les actionnaires Bahadourian, n’avaient participé à une manifestation syndicale.
Pourtant, depuis le 31 janvier, ils marchent en tête du cortège lors de chaque défilé contre la réforme des retraites. À l’annonce de la liquidation judiciaire, puis de la désignation d’un mandataire liquidateur, le désespoir a vite cédé la place à la colère et à la révolte. Plus d’une vingtaine de salariés ont décidé, avec le soutien et la protection de la CGT, d’occuper jour et nuit le site pour protéger l’outil de travail, les marchandises encore stockées, et tenter d’obtenir une indemnité majorée dite prime supralégale. Continuer la lecture de Retraites : À Montauban, ça chauffe chez Toupargel
Ils ont profité des manifestations organisées samedi partout en France pour défiler sans avoir à poser un jour de grève ou pour battre le pavé en famille. L’Humanité les a rejoint dans le cortège parisien.
« Je trouve ça positif que nous puissions revenir à nouveau manifester en famille car dans la dernière période, ce n’était vraiment pas évident. » « Il faut tenir jusqu’à début mars et au retour des vacances il faudra que ça prenne plus d’ampleur en lien avec la journée internationale des droits des femmes le 8 mars », affirme Fanny, venue en famille participer à cette journée de mobilisation du 11 février. Continuer la lecture de Retraites: un défilé le samedi, en famille ou entre amis et pour ceux qui ne peuvent faire grève
L’appel à manifester nationalement ce samedi contre le projet de loi Borne-Dussopt, lancé par les syndicats et organisations de jeunesse et soutenus par la gauche a suscité des cortèges plus importants que mardi dernier. Les leaders des confédérations envisagent un durcissement du mouvement social.
A Toulouse, la CGT annonce un nombre record de manifestants avec plus de 100.000 ce samedi 11 février.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Les journées records de mobilisation contre la réforme des retraites s’enchainent et Emmanuel Macron ne voit toujours rien. À son habitude hors de France à chaque fois que la contestation contre son projet de recul de l’âge légal de retraite de 62 à 64 ans envahit les rues de toutes les villes, grandes et petites, le président de la République s’est contenté de souhaiter, depuis le sommet européen de Bruxelles, que « le travail puisse se poursuivre au Parlement », sans que la contestation « bloque (…) la vie du reste du pays ».
NDLR de MAC: a l’heure du démantèlement d’une école publique qui est privée de moyens humains et financiers, il est bon de comprendre l’enjeu d’une éducation nationale, le sens d’une instruction publique avec un président qui n’a jamais caché son aversion pour le service public d’éducation .
En France, 1 élève sur 5 en moyenne est scolarisé dans un établissement privé sous contrat, avec de fortes disparités selon les territoires, 1 élève sur 3 à Paris et 1 sur 10 en Guyane. Un phénomène qui accentue la non-mixité à l’école et qui bénéfice d’un financement public à hauteur de 73%.
L’école privée sous contrat est financée à 73% par l’argent public. La France est un pays où l’enseignement privé est étroitement lié au public, du point de vue de la scolarité comme du financement. Dès lors, l’expression-même école « privée » par opposition à l’école « publique » ne prête-t-elle pas à confusion, tout en l’entretenant. Parler d’école « subventionnée » ne serait-il pas plus juste et moins « trompeur » dans la mesure où l’école privée sous contrat est essentiellement financée par l’argent public, par les impôts de l’ensemble de tous les contribuables, sans qu’elle ne soit accessible à tous ? Le financement public n’est à ce jour soumis à aucune condition de mixité sociale ou de carte scolaire.
L’ensemble des partis qui composent la NUPES étaient présents ce jeudi soir devant la mairie de Castelsarrasin.DR
Une première mobilisation contre la réforme des retraites était organisée à Castelsarrasin ce jeudi soir. Une centaine de personnes ont participé, à l’appel de la NUPES.
Après trois manifestations à Montauban, et un appel à manifester ce samedi 11 février, la mobilisation contre la réforme des retraites s’étend à Castelsarrasin. La sous-préfecture accueillait jeudi soir un rassemblement à l’appel de la NUPES, sur la place de la liberté. Une centaine de personnes ont bravé le froid. Parti Socialiste, Parti Communiste, France Insoumise, Europe-Ecologie Les Verts, Génération.s, l’ensemble des forces politiques qui compose la NUPES était présent devant la mairie. Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), qui n’est pourtant pas membre du rassemblement de la gauche né lors des dernières élections législatives, était aussi de la partie, en soutien critique. Continuer la lecture de Réforme des retraites : la NUPES rassemblée à Castelsarrasin pour étendre la mobilisation in DDM
Les syndicats de l’énergie réunis en nombre ce jeudi matin devant la centrale de Golfech.DDM – Claude Dupuch
La visite du nouveau PDG d’EDF Luc Rémont hier à la centrale de Golfech a été l’occasion pour les syndicats de faire passer des messages.
La gelée matinale ne les a pas découragés. Au contraire, tous les syndicats (CGT Mines-Energie, CFE CGC, FO, CFDT, Sud Energie) étaient bien présents ce jeudi matin devant l’entrée du CNPE de la centrale nucléaire EDF de Golfech. La visite en Tarn-et-Garonne du PDG d’EDF Luc Rémont, fraîchement nommé, présentait pour eux l’opportunité d’exprimer leur mécontentement et leurs revendications. Depuis 7 heures du matin, dans le calme, ils ont attendu la venue de leur interlocuteur privilégié.
Dans son rapport au Conseil national le 4 février, Fabien Roussel a évoqué l’actualité sociale et politique concernant la réforme des retraites, le contexte international puis le prochain congrès. Nous publions la dernière partie de son rapport.
Je veux enfin en venir à la nouvelle étape de la préparation de notre congrès, après le vote des adhérents le week-end dernier.
Permettez-moi une nouvelle fois de remercier l’ensemble des camarades qui, dans les sections, les fédérations, au Conseil national, ont travaillé d’arrache-pied à faire de ce vote un grand moment démocratique de la vie de notre parti.
Notons d’abord la forte mobilisation des camarades lors de ce vote. Des milliers de communistes auront participé aux assemblées générales de section, aux débats au sein des fédérations. 29 898 camarades ont participé au vote, soit 70,79 % des inscrits. Avec 42 237 adhérents à jour de leurs cotisations, notre parti se présente comme la principale force politique à gauche. Continuer la lecture de Redonner son rayonnement au Parti communiste