Résistance, collaboration, Épuration : un colloque pour lever le voile sur les zones d’ombre de la Libération en Tarn-et-Garonne In DDM

NDLR de MAC: Nous reprenons ici l’invitation faite dans le cadre du 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne Nazie. Un colloque pour éviter les réécritures de l’histoire par certains et notamment au profit des révisionnismes du RN entre autres!

. A lire aussi: Mémoire trafiquée de la Seconde Guerre mondiale : quand l’Histoire devient une arme de guerre

  • À gauche : des soldats de la Das Reich installés à Montauban, à droite commémoration à la Libération à Montauban

À gauche : des soldats de la Das Reich installés à Montauban, à droite commémoration à la Libération à Montauban Photo archives départementales de Tarn-et-Garonne et Alfonsi

Un colloque à Montauban et Septfonds, les 16 et 17 mai 2025, interroge les processus locaux de la Résistance, de la répression et de l’Épuration. Un retour aux sources pour mieux comprendre les enjeux historiques et mémoriels, à l’occasion des commémorations des 80 ans de la Libération.

En Tarn-et-Garonne, comme ailleurs en France, les années 1944-1945 marquent une rupture. Une séquence brève, mais décisive, au cours de laquelle se joue la fin de l’Occupation allemande, l’affirmation des maquis, la violence des représailles, la reconstruction politique et morale du pays.

À l’occasion des 80 ans de la Libération, les archives départementales de Tarn-et-Garonne organisent, en partenariat avec La Mounière – Maison des mémoires de Septfonds, un colloque de deux jours, ouvert au public, les 16 et 17 mai 2025. Objectif : éclairer cette période à partir d’archives récemment accessibles et d’un croisement d’approches locales et nationales. Continuer la lecture de Résistance, collaboration, Épuration : un colloque pour lever le voile sur les zones d’ombre de la Libération en Tarn-et-Garonne In DDM

Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress

 

Identitaires, néonazis et monarchistes avec Le Pen

La semaine, ils bossent à l’Assemblée pour des députés RN, le week-end, ils militent pour des groupuscules violents. Ces radicaux occupent aussi des postes-clés au sein du RNJ, la section jeunesse du parti ou tractent pour Marine Le Pen. Enquête.

« Pour être crédibles, faites le ménage. Chassez de vos rangs les gudards, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites. » Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est en verve, ce 28 novembre à l’Assemblée nationale. La séquence fait suite au meurtre de Thomas à Crépol (26) le 19 novembre lors d’une rixe et aux différentes manifestations et attaques racistes de l’extrême droite radicale à Romans-sur-Isère le week-end suivant. Sur les bancs du RN, on bout. Marine Le Pen ne goutte pas vraiment la diatribe « ordurière », dit-elle. Elle annonce porter plainte.

Mais l’assertion est-elle fausse ? Marine Le Pen a bien évincé certains des cadres les plus gênants, aux manettes du parti au temps du père. Mais une nouvelle génération aussi radicale pointe le bout de son nez. De nombreux néofascistes, monarchistes et identitaires, certains passés par des groupuscules dissous, militent activement au RN. Pire encore, notre enquête révèle que plus d’une dizaine d’entre eux sont même salariés de députés. Preuve en est, s’il le faut, que le Rassemblement National n’a jamais coupé les ponts avec la frange la plus violente de l’extrême droite. Continuer la lecture de Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress

8 mai 1945: 80 ans après

Il y a 80 ans, la capitulation du nazisme mettait fin à une barbarie sans précédent. 80 ans après, les leçons de l’Histoire semblent vaciller. Partout, les idéologies de haine refont surface. L’extrême droite progresse en Europe. Des peuples sont bombardés, niés dans leurs droits. Le négationnisme gagne du terrain.

Face à ces dangers, les communistes le réaffirment avec force : nous ne voulons plus jamais ça. Nous refusons l’oubli, nous choisissons la résistance, la paix et la justice.

80 ans du 8 mai 1945 #2. Nicolas Patin : « Les extrêmes droites sont revenues comme si de rien n’était »

NDLR de MAC: Jeudi 8 mai, commémorations de la victoire sur le Nazisme à 10H00, au monument aux morts de Castelsarrasin, place Flamens

Cet article fait partie de la série: 80 ans du 8 mai 1945 (2 épisodes) Découvrir toute la série

Nicolas Patin, historien, spécialiste du nazisme, souligne une continuité idéologique, quatre-vingts ans après la défaite de l’Allemagne. Les extrêmes droites se sont recomposées dès la fin de la guerre, et leur logiciel s’est adapté aux contextes historiques, de la décolonisation au 11 septembre 2001.

 

Historien, spécialiste de l’Allemagne contemporaine, Nicolas Patin revient sur les origines du fascisme et du nazisme1, leur ancrage historique et les continuités idéologiques à l’œuvre dans les extrêmes droites d’aujourd’hui. Il relève des logiques anciennes – purification, haine de l’autre, bouc émissaire – qui ont ressurgi derrière de nouveaux langages et de nouvelles cibles.

Vu d’aujourd’hui, comment peut-on définir le fascisme et le nazisme ?

Nicolas Pantin, Historien spécialiste du nazisme

En tant qu’historien, je les définis d’abord comme des phénomènes historiques inscrits dans leur temps. Le fascisme, c’est l’Italie de 1919 à 1945 ; le nazisme, l’Allemagne de 1920 à 1945. On distingue les régimes fascistes – rares, comme en Italie ou en Allemagne – des nombreux mouvements fascistes, souvent oubliés, comme la Garde de fer roumaine. À l’époque, il existait une véritable Europe des fascismes : ces mouvements se connaissaient, s’imitaient, se finançaient. Avant d’être une idéologie théorisée, ce sont des formes radicales d’extrême droite, marquées par la violence, l’uniforme, les rituels et la militarisation du politique. Continuer la lecture de 80 ans du 8 mai 1945 #2. Nicolas Patin : « Les extrêmes droites sont revenues comme si de rien n’était »

Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre »

Juste avant le 1er mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, publie son troisième livre aux éditions le Cherche Midi, « le Parti pris du travail ». Il souhaite mettre ce thème au cœur du débat public et pense qu’il peut contrer la division des salariés orchestrée par la droite et l’extrême droite.

Continuer la lecture de Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre »

Le « parti-pris du travail », un fil menant vers la société socialiste par Franck Marsal + bulletin de commande

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J’ai lu avec plaisir et grand intérêt le le « Parti-pris du travail », dernier livre de Fabien Roussel. Le livre est bâti sur les échanges profonds que le secrétaire national du PCF a entretenus avec des travailleurs de tous milieux et de toutes professions. Il est rédigé avec son franc-parler habituel. Partant des réalités concrètes, des contradictions criantes du capitalisme, du vécu des travailleurs, et posant la question centrale du travail, Fabien Roussel tire un fil fructueux. Il relie les problématiques de notre société française et porte loin la réflexion, vers le travail pour tous entraînant la fin du chômage et du RSA, vers un travail émancipateur et non plus aliénant, car cessant d’être inscrit dans un rapport « alimentaire » pour retrouver sa pleine dimension de créativité. En saisissant ce fil et un certain nombre de ses ramifications, il dégage une perspective nouvelle, une société radicalement transformée, de la réalité concrète de la crise capitaliste, vers une société répondant aux aspirations populaires profondes, du présent, vers un futur non pas à imaginer, mais à construire dès aujourd’hui, collectivement. Il suit ainsi le conseil de Lénine : saisir le maillon qui permet de faire bouger l’ensemble de la chaîne. Continuer la lecture de Le « parti-pris du travail », un fil menant vers la société socialiste par Franck Marsal + bulletin de commande

Les communistes de Castelsarrasin lancent leur tournée des quartiers

Mercredi dernier, les militants du Parti Communiste Français, avec Julien Sueres, chef de file pour les élections municipales de 2026, se sont rendus dans le quartier des Cloutiers à Castelsarrasin. Cette première étape d’une série de rencontres avec les habitants vise à présenter les propositions concrètes du PCF pour répondre aux défis de la commune : crise du pouvoir d’achat, accès au logement, défense des services publics et promotion de la solidarité.
Lors de cette visite, Julien Sueres, les militants ont échangé avec les habitants sur leurs préoccupations quotidiennes, mettant en avant des solutions comme l’encadrement des loyers, le soutien à la production de logements sociaux, ou encore la réduction du prix des repas à la cantine. Ces propositions s’inscrivent dans une vision claire : faire de Castelsarrasin une ville où le travail paye et où chacun peut vivre dignement.
Julien Sueres déclare : « À Castelsarrasin, nous refusons de céder aux discours de peur qui divisent. Nous sommes là pour écouter les habitants et porter leurs aspirations à une vie meilleure, avec des services publics renforcés et une véritable justice sociale. »


Il ajoute : « Cette tournée des quartiers, c’est notre engagement à construire un projet avec et pour les Castelsarrasinois. Nous continuerons à aller à la rencontre de tous pour bâtir une commune solidaire et dynamique. »

Prochain rendez-vous : les communistes seront dans le quartier de Courbieu les 7 et 10 mai prochain. Une réunion publique clôturera cette tournée le jeudi 26 juin 2025 à 18h à la salle de la médiathèque de Castelsarrasin. Les communistes invitent tous les habitants à venir échanger et découvrir leurs propositions.


Je souhaite être contacté et rencontrer Les communistes, j’ai des propositions à faire pour les Municipales!

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La crise de la monnaie comme moment à potentialités « révolutionnaires », par Danielle Bleitrach

NDLR de MAC: article reprit du site Histoire et Société et à mettre en perspective avec à la fois l’actualité quotidienne et les fondements marxistes.
temps de lecture: 13 minutes.

 

La profondeur de la perspective historique est aussi essentielle que l’analyse des bouleversements économiques et sociaux, territoriaux dans une démarche « marxiste » d’élucidation des contradictions du présent. C’est la perspective adoptée dans notre livre Quand la France s’éveillera à la Chine, la longue marche vers un monde multipolaire. Un choix théorico-pratique intellectuel et militant.

Certaines questions envisagées dans ces dimensions spatio-temporelles aboutissent parfois à des convictions : l’une d’entre elles commence à faire des adeptes, l’idée que nous n’allons pas vers des changements profonds, irréversibles mais que nous y sommes déjà et qu’il s’agit d’un monde multipolaire. Continuer la lecture de La crise de la monnaie comme moment à potentialités « révolutionnaires », par Danielle Bleitrach

Journée internationale de la visibilité lesbienne : la rue contre les idées d’extrême droite

Ce 26 avril, des centaines de personnes se sont donné rendez-vous place de la Nation à Paris pour célébrer la journée de visibilité lesbienne. Une manifestation sous le prisme de la lutte contre l’extrême droite.

 

« Il est important de montrer qu’on existe. Deux femmes ont le droit de se tenir la main dans la rue et d’être mères », lance joyeusement Pauline en portant sur son dos sa petite fille de cinq ans, couverte de paillettes. Main dans la main, cette trentenaire et sa compagne défilent fièrement dans les rues parisiennes sous l’ombre des drapeaux lesbiens gonflés par le vent. Elles célèbrent en famille la journée internationale de la visibilité lesbienne, ce 26 avril, place de la Nation. Par-dessus leurs rires, s’élèvent des chants. Une chorale entonne ces quelques mots : « Nous sommes mères lesbiennes, et mères célibataires – sans papa on le fera. » Continuer la lecture de Journée internationale de la visibilité lesbienne : la rue contre les idées d’extrême droite

« le Parti pris du travail », Fabien Roussel démontre pourquoi le travail est de gauche

À contre-pied des libéraux, le secrétaire national du PCF défend, dans son livre le Parti pris du travail, un projet émancipateur : travailler moins pour travailler tous, se former afin de produire mieux, intervenir dans les choix de gestion en vue de se libérer de la finance. Une contribution au débat à gauche.

Ouvrir des usines plutôt que les fermer. Unir le peuple plutôt que le diviser. Tel est le credo que défend le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, qui publie ce jeudi 24 avril son troisième livre, le Parti pris du travail (le Cherche Midi). Il faut redonner du sens à ce dernier « en l’associant à des mots comme « émancipation », « bonheur », « dignité », « fraternité », « égalité » », écrit-il, là où le système économique « ne parle que de « rentabilité », de « subordination » et d’« obéissance » ».

L’ouvrage expose donc une vision du travail bien différente de la « valeur travail » mise en avant par les libéraux, à l’image d’un François Bayrou, premier ministre qui, le 15 avril, assénait que « les Français ne travaillent pas assez ». Selon le dirigeant du PCF, il faut au contraire organiser la diminution du temps de travail, en le partageant avec tous. En outre, l’emploi doit s’accompagner de droits, notamment afin d’intervenir dans la gestion des entreprises. Il insiste également pour que les droits des salariés, notamment syndicaux, soient étendus aux travailleurs ubérisés.

Avec ce livre, Fabien Roussel reprend le flambeau des précédentes campagnes présidentielle et européenne du PCF : celui de la nouvelle industrialisation du pays. Il déplore, à plusieurs reprises, « la perte de souveraineté dans de nombreux domaines », qui soumet la France à des puissances étrangères. Si cela peut paraître consensuel, il se veut plus clivant quand il dit que cela rend le pays dépendant « de la finance ».

Comment reprendre le pouvoir sur celle-ci est au cœur de la réflexion des communistes. C’est l’une des conditions pour mettre fin à « la spirale de la désindustrialisation », que l’auteur décrit dans les premières pages qui sonnent comme un cri d’alarme. Il invite à de gigantesques investissements en vue de restaurer l’appareil industriel et doubler la production d’énergie non carbonée d’ici à 2050.

S’il faut taxer les plus riches, cela ne suffira pas pour cet effort. « Les sommes à investir sont trop importantes », prévient Fabien Roussel, qui appelle à utiliser les dépôts bancaires (1 300 milliards d’euros pour les banques publiques, 6 000 pour les établissements privés). Il propose d’ailleurs la nationalisation de la Société générale ou du Crédit lyonnais, et la création d’un fonds pour l’industrie.

Le travail comme « ciment » de l’union

L’autre enjeu du livre est de mettre en avant l’objectif qui doit être au cœur de la gauche selon Fabien Roussel. Ici, la question stratégique de l’union entre partis de gauche n’est pas abordée : la priorité est donnée à « l’union du peuple de France » dont Fabien Roussel pense que le travail peut être le « ciment ».

Aussi appelle-t-il à combattre les oppositions factices, nourries par la droite et l’extrême droite, entre Français et immigrés, entre différentes professions, entre ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en ont pas. Il précise ainsi qu’il « est impossible de vivre avec 565,342 euros par mois », ajoutant : « C’est ce que je réponds à ceux qui m’expliquent que les bénéficiaires du RSA vivent mieux que les travailleurs. »

L’une des idées phares du livre est d’ailleurs la « fin progressive » du RSA qu’il considère comme une « politique de reniement », un « système » qui maintient les allocataires en « situation d’exclusion » et les invite à se taire. Au contraire, il faut garantir à chacun un emploi ou une formation dans le cadre d’une nouvelle Sécurité sociale. Cela doit permettre une mobilité professionnelle choisie grâce à une sécurité de revenus.

À la gauche de construire une conscience de classe

Ce livre se veut surtout un appel au peuple de France à reprendre en main son destin. Cela passe par une prise de conscience de classe. Celle-ci « ne se décrète pas. Elle se construit », souligne Fabien Roussel, qui insiste pour cela sur le rôle actuel des syndicats et du PCF. « Cela devrait être celui de toute la gauche, en plaçant la question sociale au cœur de son projet », écrit-il.

C’est là l’une des rares mentions au reste du Nouveau Front populaire qu’il lui arrive d’égratigner, avec quelques critiques contre le mandat de François Hollande, mais aussi contre la France insoumise qui, selon lui, « donne le sentiment de rechercher le chaos » et de vouloir dominer la gauche ou de chercher des alliances communautaristes.

D’autres thèmes sont abordés : la critique de l’attitude des riches et des actionnaires, la justice sociale, la politique internationale. Le Parti pris du travail est une exposition des thèmes dont Fabien Roussel pense qu’ils sont indispensables à la gauche en vue de gagner dans les années à venir. Avec l’envie d’en débattre.

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(A retirer soit à la Fédé 82 à Montauban soit à l’Espace Métais à Castelsarrasin, précisez en fin de commande)

 

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