À l’appel du syndicat CFDT, les agents du centre hospitalier des Deux Rives ont lancé un mouvement de grève. Un préavis a été posé pour les 14 et 15 mai dans le but de dénoncer la dégradation des conditions de travail au sein de cet établissement public et ses annexes implantés sur le territoire de la communauté de communes des Deux Rives. Présents sur le marché ce mardi matin, les militants communistes locaux sont venus les rencontrer. « Il était important pour nous de venir soutenir les personnels mobilisés sur ce piquet de grève. Ils font face à des pressions et intimidations inadmissibles de la part de la direction qui préfère jouer sur les peurs, la fragilité et la précarité plutôt que répondre aux aspirations légitimes », explique Maximilien Reynès Dupleix, secrétaire de la section locale du PCF.
De l’aveu même des grévistes, il semble loin le temps de l’élan solidaire de la période COVID. « Aujourd’hui les agents subissent des horaires non réglementaires, du stress, du surmenage et même un droit à la déconnexion non respecté pour des personnels à bout et épuisés », a expliqué la représentante syndicale. « Les échanges ont permis de montrer combien nous avons raison de porter avec Léon Deffontaines une liste de la Gauche unie pour le monde du travail et pour le respect des droits des salariés », détaille également Franck Cimpello, militant PCF à Valence d’Agen. Un soutien accueilli chaleureusement par les agents grévistes qui attendent désormais que le dialogue s’ouvre avec la direction et que les négociations nécessaires soient enclenchées.