Pour une école démocratique et égalitaire… défendre un service public national d’éducation

Publié le 17 novembre 2025

Sophia Chikirou, candidate à la mairie de Paris, annonce sa volonté de municipaliser les écoles primaires.

Cette annonce survient dans un contexte où les discours se multiplient pour évoquer une réduction du temps scolaire et une externalisation des enseignements… La convention du CESE voulue par Macron tente d’inscrire ces volontés dans une demande exprimée par les familles et les élèves eux-mêmes et à faire croire qu’elles sont les conditions d’une amélioration de l’école.

Le renoncement à un service public national d’éducation aurait pourtant d’évidentes conséquences que nous ne pouvons accepter.

Une fragilisation du système

Les difficultés rencontrées aujourd’hui par les municipalités, sur le plan des finances ou des ressources humaines, rendent déjà difficile l’organisation qualitative du périscolaire. La prise en charge de l’ensemble du service public d’éducation posera des difficultés plus grandes encore. Est-il raisonnable de prendre le risque d’une telle fragilisation ?

Certaines communes pourraient avoir le sentiment de leur capacité financière à assumer la municipalisation de l’école. Mais la dégradation constante de leur situation budgétaire pourrait conduire à une fragilisation capable de mettre en difficulté le fonctionnement même de l’école. Veut-on prendre le risque qu’une école communale puisse se retrouver en faillite ?

La porte ouverte à la marchandisation

Face aux difficultés organisationnelles, la tentation sera grande à déléguer le service public d’éducation par une mise en marché concurrentielle. Comment imaginer que cette marchandisation, soumise aux impératifs du profit économique et difficilement contrôlable dans ses activités, puisse venir améliorer la qualité de l’école ?

 Un renforcement des inégalités.

L’écart des ressources des municipalités créera aggrave de profondes inégalités territoriales. S’y ajoutera de fortes inégalités sociales : la mise en marché concurrentielle privant les familles aux revenus les plus modestes d’une part de l’offre. Veut-on davantage dégrader une mixité sociale déjà insuffisante dans l’école actuelle et renforcer des inégalités déjà fortement marquées?

 Une menace pour la culture commune 

L’existence d’un service public national d’éducation se fonde dans la volonté d’une culture commune, porteuse des valeurs de la démocratie et fédératrice de la vie citoyenne. La fragmentation des offres conduira à une fragmentation des contenus d’enseignement voire à des tentatives de propagande ou de prosélytisme. Peut-on prendre un tel risque dans un contexte où se multiplient les menaces contre les valeurs républicaines ?

Un danger pour la liberté pédagogique

Le cadre des programmes nationaux a permis aux enseignants de se libérer des emprises idéologiques que la bourgeoisie locale imposait à l’école du XIXe siècle. Si la politique ministérielle use trop souvent de stratégies autoritaristes, elles n’ont pas les mêmes effets que ceux d’une emprise locale plus fortement marquée par des enjeux éloignés des perspectives éducatives. Veut-on revenir à une époque où l’école devait se soumettre aux injonctions idéologiques et morales des notables locaux ?

Un risque pour les enseignant·es et les personnels
Les contraintes financières qui seront liées à la mise en œuvre d’un service municipal d’éducation ne constitueront pas un cadre de négociation statutaire favorable aux personnels. Il faut craindre qu’un nouveau statut augmente les horaires de service dans un cadre salarial révisé à la baisse. Dans une période où l’attractivité pour le métier enseignant connait une grave crise, peut-on prendre le risque de l’aggraver davantage?

 Des cadeaux pour l’enseignement privé
La municipalisation de l’école conduira bien des maires à considérer à part égale les écoles publiques et privées de leur commune. Les évolutions de la législation n’ont cessé de favoriser le privé et nous en connaissons bien, désormais, les conséquences en termes de renforcement des inégalités. Voulons-nous leur offrir, avec des cadeaux supplémentaires, la possibilité de creuser davantage les écarts ?

Celles et ceux qui douteraient de ces effets, peuvent pourtant en voir l’exact déroulement dans l’évolution du système scolaire suédois qui, en trente ans, a perdu ses qualités égalitaires et dégradé le niveau de ses élèves, en déplaçant la responsabilité de l’État vers les municipalités !

C’est en accordant les moyens nécessaires à l’Éducation nationale et en concevant un projet politique délibérément marqué par la volonté de démocratiser l’accès aux savoirs et aux diplômes que nous pouvons améliorer l’école publique. C’est pourquoi le PCF revendique la création de postes d’enseignants supplémentaires et l’attribution de moyens suffisants pour répondre aux besoins. Il en défend l’usage au service d’une école égalitaire et émancipatrice, dans un projet ambitieux d’élévation générale du niveau de connaissances et dans la perspective d’une culture commune permettant de conforter notre démocratie par l’exercice partagé de la vie citoyenne.

Paris, le 17 novembre 2025

Parti Communiste Français

Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

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Les candidats de la liste Castelsarrasin à la rencontre des parents d’élèves

 

Ces échanges ont permis de présenter un diagnostic partagé et des propositions fortes. « Certaines de nos écoles sont vétustes, mal isolées et parfois inadaptées. Nous portons un plan pluriannuel de rénovation sur 5 à 10 ans. C’est un investissement indispensable pour notre ville », explique Maximilien Reynes Dupleix.

La liste souhaite aussi soutenir directement les familles. « Aucune réussite scolaire ne doit dépendre du portefeuille des parents. D’où nos propositions de la cantine à 1 euro et de la gratuité des fournitures. C’est du pouvoir d’achat rendu et un vrai levier d’égalité », souligne Virginie Merce. Continuer la lecture de Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

La protection de l’enfance ne peut plus attendre ! (PCF)

Chaque année, des milliers d’enfants subissent dans notre pays des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou institutionnelles.

Derrière les chiffres — plus de 160 000 enfants victimes de violences sexuelles — il y a des prénoms, des visages, des voix, des vies brisées que notre société doit réparer.

Notre pays ne peut se contenter de constats : il faut agir !

Le Parti communiste français avec sa commission protection de l’enfance rappelle que la lutte contre les violences faites aux enfants ne peut être efficace sans politique publique ambitieuse, fondée sur trois piliers :

  • la prévention, dès la petite enfance et dans les établissements scolaires, avec des professionnels formés et des équipes renforcées ;
  • la protection effective, avec des services sociaux, médico-sociaux et judiciaires dotés de moyens humains et matériels à la hauteur des besoins ;
  • la parole de l’enfant reconnue et protégée, dans un cadre éthique bienveillant et respectueux de ses droits fondamentaux.

Aujourd’hui, l’absence d’une réelle politique nationale est le signe d’un désintérêt institutionnel profond, alors même que les drames se multiplient.

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le PCF appelle à la création d’un ministère de l’Enfance et de la Protection des mineurs, rassemblant l’ensemble des compétences éducatives, sociales et judiciaires pour une action cohérente, forte et visible et à l’inscription de la protection de l’enfance dans la Constitution, afin d’en faire un principe fondamental de la République.

Protéger les enfants, c’est affirmer la primauté de l’humain et refuser toute logique d’économie budgétaire qui viendrait s’y opposer. 

Les professionnels de la Protection de l’Enfance, assistantes sociales, éducateurs, enseignants, infirmières, personnels associatifs, sont en première ligne. Ils alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail, le manque de postes, l’épuisement et la perte de sens.
Sans eux, aucune politique de protection ne peut réussir.

Le Parti communiste français demande un plan national pour la protection de l’enfance, avec un recrutement massif et une revalorisation salariale des métiers du social et de la santé.

Nous refusons que l’enfance soit la variable d’ajustement d’un système qui sacrifie les plus vulnérables.

Protéger les enfants, c’est protéger l’avenir.

Le Parti communiste français appelle à faire de la lutte contre les violences faites aux enfants une grande cause nationale permanente.

Parce qu’un pays qui ne protège pas ses enfants se condamne à l’injustice.

Paris, le 15 novembre, Parti communiste français.

Entre soutien clientéliste et ingérence la ligne de démarcation est faible…

Puisqu’il est possible que j’aille parler de la Chine et du monde multipolaire en Algérie, je réfléchis beaucoup à la manière dont on peut se conduire dans une telle problématique. Le monde multipolaire a été conçu essentiellement par des pays du sud qui tentaient d’échapper à la pression des échanges inégaux infligé par le monde occidental. Mais ce que je défend est l’idée que le jour où la France s’éveillera, elle comprendra qu’il lui faut rejoindre ce monde multipolaire. Parce que celui qui existe aujourd’hui sous leadership des USA est mortifère, belliciste, et nous conduit à la catastrophe.

Cette démarche a été celle d’un livre qui continue son effet, mais aujourd’hui j’ai besoin d’aller plus avant parce que le dialogue qu’a suscité ce livre m’y oblige, qu’est ce que ce choix y compris celui de l’adhésion aux BRICS, ce qui est frappant est la manière dont le problème est pris spontanément, c’est comme si nous faisions une grâce à ceux que nous prétendons rejoindre, comme si la Chine sollicitait un soutien depuis l’occident.. Mais c’est encore pire quand nous nous adressons à ceux qui sont déjà dans ce monde multipolaire qui cherche ses marques. Continuer la lecture de Entre soutien clientéliste et ingérence la ligne de démarcation est faible…

Michèle Audin, écrivaine, mathématicienne, est décédée

La mathématicienne, fille de Maurice et Josette Audin, était aussi écrivaine, membre de l’Oulipo, et historienne passionnée par la Commune de Paris. Elle est décédée le 14 novembre à 71 ans.

Michèle Audin à la Fête de l’Humanité en 2016.
© Bruno ARBESU/REA

 

Il y a les littéraires. Il y a les matheux. Et puis il y avait Michèle Audin, qui savait jouer avec brio de ces deux langues. Mêler les chiffres et les lettres, inventer des structures alliant rigueur, poésie et travail mémoriel était devenu son terrain d’art et d’expérimentation. Dans son équation personnelle, il y avait d’abord eu un gros manque, un moins l’infini même : son père, le mathématicien et militant communiste Maurice Audin, torturé et assassiné par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, en 1957. Elle avait seulement trois ans. Il avait eu le temps de lui apprendre à lire, à écrire, et à compter, un peu.

Ce sont les chiffres qu’elle explore d’abord, professionnellement en tout cas, en devenant une brillante mathématicienne, spécialiste de la géométrie symplectique et professeure à l’Institut de recherche mathématique avancée de Strasbourg à partir de 1987. Pour sa « contribution à la recherche fondamentale en mathématique et à la popularisation de cette discipline », le président de la République Nicolas Sarkozy lui propose en 2008 la Légion d’honneur. Michèle Audin la refuse aussi sec. La raison ? Un an auparavant, sa mère Josette Audin avait écrit à l’Élysée, demandant que vérité soit faite sur le meurtre de Maurice Audin, dont le corps et les assassins n’ont jamais été retrouvés. Le chef de l’État n’avait même pas daigné répondre. Il faudra attendre 2018 pour qu’Emmanuel Macron reconnaisse enfin la responsabilité de l’État et de l’armée française dans ce crime colonial. Une victoire à l’issue de la si longue quête de la famille Audin pour la justice, même si bien des zones d’ombre demeurent.

Membre de l’Oulipo

Plus tôt, en 2013, Michèle Audin avait écrit Une vie brève (Gallimard – Collection l’Arbalète), récit pudique consacré à ce père assassiné à 25 ans, et ce qu’il reste de lui tel qu’il était. « Ni le martyr, ni sa mort, ni sa disparition ne sont le sujet de ce livre. C’est au contraire de la vie, de sa vie, dont toutes les traces n’ont pas disparu, que j’entends vous parler ici », racontait-elle. Mais c’est son tout premier récit, sur Sofia Kovalevskaïa, grande mathématicienne victime de sexisme, qui lui vaut immédiatement d’être repérée par l’Oulipo, l’ouvroir de littérature potentielle fondé par Queneau, où elle est élue en 2009.

Dès lors, Michèle Audin s’autorise toutes les audaces, en croisant prose et arithmétique, en inventant la très géométrique contrainte littéraire de Pascal et en usant d’onzine et de sixtine, jusqu’au roman La formule de Stokes (Cassini, 2016), où l’héroïne est carrément une formule mathématique ! À l’entrelacement des disciplines, va très vite s’ajouter celui des époques. Passé, présent et futur sont des temps métissés. Michèle Audin, prise de passion par la Commune de Paris, y consacre à la fois des romans, des travaux d’historienne, et un blog passionnant, d’une érudition phénoménale, reprenant le fil de la révolution de 1871 en la racontant au jour le jour pour le cent-cinquantenaire de la Commune, en 2021. Une entreprise titanesque, qui avait trouvé écho sur le site de l’Humanité, avec une chronique quotidienne.

Avec le peuple de 1871

D’où lui venait cet intérêt ? D’elle-même, Michèle Audin faisait le lien avec ses parents et l’Algérie. « J’ai été élevée dans une famille communiste. Une certaine idée de la Commune de Paris faisait partie de la culture ! », nous lançait-elle en 2021. Ou encore : « Comme l’a dit l’homme responsable du massacre des communards : » Le sol de Paris est jonché de leurs cadavres. Ce spectacle affreux servira de leçon, il faut l’espérer, aux insurgés qui osaient se déclarer partisans de la Commune. « Il s’agissait de terroriser la population, pour interdire d’autres insurrections. C’est analogue, par exemple, aux massacres menés en Algérie, eux aussi par l’armée française, à Sétif et Guelma en mai 1945. »

C’est aussi le peuple révolutionnaire de 1871 et son ambition démocratique et sociale qui happe Michèle Audin, ce peuple en mouvement du roman Comme une rivière bleue (Gallimard, 2017). Ce peuple vaincu qui se cache après la défaite dans Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), où l’écrivaine, à la manière de Georges Perec, « épuise » la litanie méticuleuse d’une perquisition, et décortique la vie d’un immeuble, d’un appartement à l’autre, et d’une révolution à l’autre : 1830, 1848, 1871… Ici, elle invente une histoire d’amour au sujet d’un personnage réel, Albert Theisz, délégué à la poste de la Commune de Paris, et témoin de mariage entre Charles Longuet et Jenny Marx.

Historienne de la Semaine sanglante

Sa rigueur toute mathématique la pousse parallèlement à devenir pleinement et très efficacement historienne. Michèle Audin avait déjà édité des textes d’Eugène Varlin, publiés en intégralité pour la première fois grâce à elle (Libertalia 2019). Elle avait aussi exhumé les lettres d’Alix Payen, ambulancière de la Commune (2020). Mais en 2021, elle se lance, avec l’ouvrage La semaine sanglante, dans un décompte précis des victimes. « Bizarrement, personne n’a fait cette histoire depuis Du Camp et Pelletan (1879-1880). À part une revitalisation des comptes de Du Camp par Tombs aussi tardivement qu’en 2010 », s’étonnait-elle alors.

La voilà plongée dans les archives, les registres de chaque cimetière, les documents des pompes funèbres. « On s’aperçoit vite qu’il n’est pas possible d’arrêter de » compter les morts « le 30 mai, comme l’ont fait Du Camp, puis Tombs. Par exemple, rien qu’au cimetière Montmartre, arrivent, le 31 mai, 492 nouveaux corps d’inconnus », signale-t-elle, avant de calculer, registres à l’appui, que 10 000 personnes ont été inhumées « pendant et après » la Semaine sanglante. À la fin, Michèle Audin est formelle : « il y a eu certainement 15 000 morts » lors de la répression versaillaise. Tout chiffre en dessous n’est pas sérieux.

Elle était la fois discrète, respectueuse et directe, sans filtre quand elle avait quelque chose à dire. Michèle Audin avait plus récemment publié une belle géographie des luttes avec Paris, Boulevard Voltaire (2023) et s’était penchée sur le quotidien de Strasbourg sous l’Occupation, avec La maison hantée (Les Éditions de minuit, 2025). Une capitale alsacienne qu’elle connaissait bien, et où elle morte. Elle avait 71 ans. 71, comme l’année de la Commune.

Le nom de famille Zhoran Mamdani, une riche tapisserie dans laquelle je lis…

On peut ce qui est mon cas éprouver les plus grands doutes sur le caractère révolutionnaire voire réellement progressiste du maire de New York tout en lisant avec intérêt la tapisserie des migrations, les « élites » marchandes des pays émergents suivant des chemins dignes de Marco Polo, notons à quel point la caste de Khoja fait songer au « peuple » juif, c’est frappant et aide sans doute à une assimilation plus ou moins consciente des trublions newyorkais… Mamdani est un juif d’ une caste de marchands intellectuels qui elle emprunte les voies offertes par le multipolaire… Comme nous l’analysons par ailleurs, la route de la soie a aussi ses contes et légendes, qui nourrissent le « rêve » multipolaire, celui de la modernité chinoise allant à la rencontre d’autres rêves. Je suis devenue historienne et marxiste, parce qu’enfant j’ai lu toute la collection intitulée « contes et légendes »… Même si je sais combien il y a des escrocs sur ces chemins des « civilisations »… pourtant le week end nous permet ces explorations dans la complexité des voies de l’histoire de l’humanité. Suivons donc la branche de la diaspora sud-asiatique son histoire séculaire de Commerce international, de migration et d’échanges culturels pour éclairer ce que nous suggérons être en train de naître sous la poussée à plus ou moins longues temporalités de la lutte des classe: l’apparition d’un « rêve multipolaire » que celui-ci nécessite le socialisme pour se réaliser est un fait politique, qu’une partie de ceux qui tentent de sauver le capitalisme par une hypothétique à des sources « libérales » en fantasmant ce rêve mulltipolaire comme celui d’une réconciliation est un autre fait politique … (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

par Iqbal Akhtar12 novembre 2025

Le cimetière duodécimain de Khoja à Arambagh, dans le Bengale occidental, en Inde, a été créé en 1899. Photo : Moyenne https://medium.com/@munsifbhimani/the-khoja-mohalla-dongri-and-the-memories-of-killu-khatau-a070b0364f75

Au moment où Zohran Mamdani est devenu le prochain maire élu de New York le 4 novembre 2025, de nombreux Américains connaissaient son programme progressiste et son bilan législatif. Mais pour comprendre les origines du candidat démocrate, il faut examiner la riche tapisserie culturelle tissée dans son nom de famille : Mamdani. Continuer la lecture de Le nom de famille Zhoran Mamdani, une riche tapisserie dans laquelle je lis…

Pesticides : quand les équipements censés protéger exposent davantage

Par Fabienne Goutille, Enseignante-chercheure en ergonomie, Université Clermont Auvergne (UCA) et Alain Garrigou, Professeur en ergonomie, Université de Bordeaux

Peu adaptés aux conditions de travail réelles des agriculteurs, les équipements censés les protéger des expositions aux pesticides se révèlent bien souvent inefficaces voire même néfastes. La discipline de l’ergotoxicologie tâche de remédier à cela en travaillant auprès des premiers concernés.


Alors que la loi Duplomb a été adoptée, ouvrant la voie à la réintroduction de pesticides interdits et à la remise en cause de garde-fous environnementaux, un angle mort persiste dans le débat public : qui, concrètement, est exposé à ces substances, dans quelles conditions, et avec quelles protections ?

Loin des protocoles théoriques, la réalité du terrain est plus ambivalente. Porter une combinaison ne suffit pas toujours à se protéger. Parfois, c’est même l’inverse. Une autre approche de la prévention s’impose donc en lien avec les personnes travaillant en milieu agricole. Continuer la lecture de Pesticides : quand les équipements censés protéger exposent davantage

D’un 13 novembre à l’autre… Fabien Roussel + Video

Damien Saez – Hommage en mémoire du 13 novembre 2015 (Les enfants paradis)

Il y a tout juste dix ans, le 13 novembre 2015, l’horreur s’abattait sur la France. Enivrés de haine, des commandos djihadistes tentaient de semer la mort au Stade de France, mitraillaient de nombreuses terrasses parisiennes, et réalisaient un véritable carnage au Bataclan.

Au total, ces actes barbares firent 132 morts et des centaines de blessés. Continuer la lecture de D’un 13 novembre à l’autre… Fabien Roussel + Video

« Canon français » : l’Humanité s’est rendue dans le banquet breton, là où les réacs font bonne chère

Malgré une première annulation, les banquets du Canon français, société contrôlée par Pierre-Édouard Stérin, ont bien eu lieu ce week-end, en dépit de l’opposition d’habitants et d’élus.

À Goven (Ille-et-Vilaine), trois banquets du Canon français, société contrôlée par Pierre-Édouard Stérin, ont eu lieu le week-end des 8 et 9 novembre malgré une première annulation. © Julien MarsaultGoven (Ille-et-Vilaine), correspondance particulière.

 

Tout est bon dans le cochon, paraît-il. Ce vendredi soir, au château de Blossac, situé au sud de Rennes (Ille-et-Vilaine), on en dénombre une palanquée, embrochés d’abord, puis servis sur des plateaux. Il faut bien ça pour contenter les quelque 800 personnes venues ripailler à l’appel du Canon français. Continuer la lecture de « Canon français » : l’Humanité s’est rendue dans le banquet breton, là où les réacs font bonne chère

Fabien Roussel dans Dimanche en politique (France 3) | 9 novembre 2025