Être prof en France : travailler plus pour gagner moins

Logement : construction en berne, expulsions en hausse, qui répondra à la crise ? + PETITION CNL

Baisse de la construction, des ventes, hausse des expulsions, du nombre d’enfants à la rue… Alors que tous les signaux sont au rouge, associations, promoteurs, etc., pressent l’exécutif de trouver des solutions à une crise profonde.

L’espoir est limité, mais ça n’empêche pas d’interpeller. Depuis l’annonce de l’arrivée à Matignon de Michel Barnier, les acteurs du logement, des associations soutenant les mal-logés aux promoteurs, ont exprimé leur souhait de voir le nouveau premier ministre s’intéresser enfin à ce secteur, essentiel mais maltraité depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. « Nous l’appelons à prendre la mesure de la crise du logement que la France traverse. (…) C’est la crise de tout un secteur économique. Elle pèse sur l’emploi, mais contribue également à la dégradation du climat social, privant des centaines de milliers de familles d’un logement digne à un coût soutenable. Elle creuse aussi la dette de l’État qui se prive ainsi de recettes importantes », a rappelé, dès le 5 septembre, l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui fédère l’ensemble du logement social.

PÉTITION CNL

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« Les moyens, ils les donnent au privé ! » : comment l’enseignement privé parvient à maintenir ses financements

Jusque dans leur dotation en heures d’enseignement par l’État, lycées publics et privés ne sont pas traités à égalité. C’est ce que révèle une enquête au long cours, publiée mardi 3 septembre par France Info.

 

C’est un élément de plus, et de taille, à verser au dossier déjà volumineux du financement public de l’enseignement privé sous contrat. Au terme d’une enquête de plusieurs mois, France Info a révélé, mardi 3 septembre, que l’inégalité de financement entre public et privé porte jusque dans le cœur du fonctionnement du système : la dotation horaire globale (DHG).

Sous ce sigle abscons se cache tout simplement le nombre hebdomadaire d’heures de cours que l’État finance dans chaque établissement. En rapportant cette dotation au nombre d’élèves du collège ou du lycée, on obtient le nombre d’heures financées par élève (H/E). En accédant pour la première fois à des données nationales pour tous les lycées, que le ministère se refuse à rendre publiques, l’enquête montre que ce taux est plus élevé dans les lycées privés sous contrat que dans les lycées publics. Continuer la lecture de « Les moyens, ils les donnent au privé ! » : comment l’enseignement privé parvient à maintenir ses financements

EPS : « le sport à l’école subit encore le mépris social »

Lucie Castets : « La politique de Macron en matière éducative est un échec »

Guerre commerciale ou coopération ? In l’Humanité

On doit saluer cet article de Robert Kissous, paru dans l’Humanité, un article qui tranche positivement sur l’ordinaire de l’international sous la férule et l’enfumage permanent de Kamenka et son adhésion aux thèses de l’OTAN. Mais cela nous paraît refléter l’exigence qui s’est manifestée dans l’université d’été et dont nous avons rendu compte. Malicieusement on se dit qu’on pourrait faire lire cet article à l’incroyable Clémentine Fauconnier qui s’est permis 45 minutes sur le thème Où va la Russie? en ignorant ce qu’étaient les BRICS… et n’ayant jamais entendu parler de la campagne du KPRF contre la réforme des retraites, comme elle ignorait le rôle de l’OTAN après la fin du pacte de Varsovie, et son avancée malgré les promesses de n’en rien faire. Si l’Humanité pouvait enfin être une aide pour recycler les conférenciers proposés par le secteur international du PCF ce serait une avancée incontestable pour les militants et ce serait plus “sérieux” que tout ce qui existe aujourd’hui dans le domaine politico-médiatique … (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)



Par Robert Kissous, économiste, militant associatif. Publié le 28 août 2024

Selon les projections d’institutions économico-financières d’ici 2050 sept pays émergents représenteraient 50 % du PIB mondial contre 20 % pour les pays du G7.

Les cinq pays du BRICS ont vu leur poids dans l’économie mondiale croître sans cesse et leur PIB dépasser, en parité de pouvoir d’achat (PPA), celle du G7 : 20 % en 2003 à 32 % en 2023 tandis que la part du G7 a reculé sur la même période de 42 % à 30 %. La part des BRICS + (élargis à dix Etats membres au 1er janvier 2024) dans le PIB (PPA) mondial est de 35 % contre 30 % pour le G7. En 2023, le G7 représentait 43,7 % du PIB (nominal) mondial contre 75 % à la fin des années 1990. En une trentaine d’années le recul du poids du G7 dans l’économie mondiale est considérable.

Plus généralement les pays du Sud global sont devenus le lieu où se créent de plus en plus les richesses, développant leur propre dynamique, leur poids dans l’économie mondiale croissant sans cesse. Les pays émergents sont les moteurs du développement économique mondial. Continuer la lecture de Guerre commerciale ou coopération ? In l’Humanité

Éducation : l’étrange rentrée de Nicole Belloubet

Au titre de la « continuité de l’État », la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a présenté la rentrée 2024 avec une forme de détachement assez incongrue. Les syndicats ont annoncé, eux, un premier préavis de grève pour le 10 septembre.

 

La différence entre la rentrée scolaire et la guerre de Troie, c’est que la première aura bien lieu, même avec une ministre démissionnaire et un gouvernement censé se contenter d’expédier les « affaires courantes ». « Les sonneries des salles de classe ne se calent pas sur celles du Palais-Bourbon » a ainsi lancé Nicole Belloubet pour ouvrir la traditionnelle conférence de presse de rentrée, rappelant que les 12 millions d’élèves, leurs familles, et les 1,2 million de personnels, seront quoiqu’il arrive au rendez-vous du 2 septembre. Malgré tout on a senti, à certaines nuances de son discours, que son temps rue de Grenelle touchait probablement à sa fin. Continuer la lecture de Éducation : l’étrange rentrée de Nicole Belloubet

Éducation Nationale: A qui profite le pacte ?

Lucie Castets : « Je proposerai un gouvernement resserré et une orientation claire » + Vidéo Roussel/Castets

Dans un entretien à l’Humanité, suite à sa rencontre avec Emmanuel Macron à l’Élysée , Lucie Castets défend la nécessité de faire des compromis du fait de la majorité relative. Mais sans céder sur les « priorités » insiste-t-elle. Elle répond également à la Macronie et la droite qui jouent le blocage en menaçant d’une motion de censure immédiate dans le cas d’un Gouvernement comportant des ministres issus de LFI.
Ce vendredi, la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon s’adresse aux communistes depuis leur université d’été de Montpellier.

 

À l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État vendredi matin, accompagnée des dirigeants du Nouveau front populaire, Lucie Castets relève une évolution dans la posture d’Emmanuel Macron. Pas encore au point que celui-ci ne la nomme à Matignon la semaine prochaine.

Mais, dans un entretien accordé à l’Humanité au sortir du rendez-vous avec le chef de l’État, la candidate de la gauche assure être prête : elle détaille les mesures qu’elle prendra sitôt nommée et ce que sera la pratique du pouvoir de son gouvernement.

Avec les chefs de parti et les présidents de groupes parlementaires, vous avez été reçue par le président de la République. Que lui avez-vous dit pour le décider de vous nommer à Matignon ?

Je ne cherche pas à convaincre le président de me nommer à Matignon. C’est la logique des institutions qui veut que le président de la République désigne une Première ministre issue des forces politiques arrivées en tête des élections législatives. Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête, et ce sont les organisations politiques qui le composent qui m’ont désignée pour diriger le futur gouvernement. Continuer la lecture de Lucie Castets : « Je proposerai un gouvernement resserré et une orientation claire » + Vidéo Roussel/Castets

« Mur de la honte » : pourquoi les soignants du CHU de Brest dénoncent le temps d’attente aux urgences

Les membres du syndicat CGT ont affiché, à l’extérieur du CHU de Brest (Finistère), un « mur de la honte », ce mardi 20 août. Une action visant à dénoncer les temps interminables d’attente aux urgences, notamment pour les patients de plus de 75 ans. Une situation partagée par « une cinquantaine d’hôpitaux », a affirmé mardi le ministre délégué à la Santé démissionnaire Frédéric Valletoux auprès du journal local Ouest-France.

C’est une action coup de poing contre le manque de lits et de personnel à l’hôpital. « Madame C, 93 ans, qui a passé 23 heures sur un brancard, Monsieur S, 89 ans, a passé 30 heures sur un brancard… », peut-on lire sur le « mur de la honte », mardi 20 août, selon l’antenne locale France Bleu Breizh Izel. Une mobilisation menée par des membres de la CGT du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brest, dans le Finistère. Continuer la lecture de « Mur de la honte » : pourquoi les soignants du CHU de Brest dénoncent le temps d’attente aux urgences