Suppression du 8 mai : ne capitulons pas ! (Pétition)

Après avoir, l’an passé, panthéonisé le résistant communiste arménien Missak Manouchian et sa femme Mélinée, le pouvoir macronien entend à présent supprimer le 8 mai, juste après avoir commémoré le 80e anniversaire de la capitulation nazie !

Le gouvernement s’en prend une fois encore à la vie des travailleuses et des travailleurs pour mieux choyer les grandes fortunes – gavées de cadeaux fiscaux depuis 2017 – et les grandes entreprises – qui marient « optimisation fiscale » et aides publiques à gogo (211 milliards sans critères).

Le Premier ministre veut supprimer deux jours fériés. Pour nous, c’est non !

PETITION

Mesurons que la suppression d’un jour férié rapporterait plus de 4 milliards – volés aux travailleurs·ses –, précisément ce dont l’État s’est privé en exonérant les plus riches par la suppression de l’impôt sur la fortune ! C’est vrai de la suppression du 8 mai comme du lundi de Pâques ou de tout autre jour férié.

Supprimer le 8 mai comme jour férié est une infamie doublée d’une folie.

Une infamie qui méprise la souffrance de toutes celles et de tous ceux qui éprouvèrent dans leur chair ce régime de terreur et le courage de toutes celles et de tous ceux qui se levèrent contre l’occupant nazi et ses alliés vichystes.

Une folie à l’heure où les périls bruns montent dans toute l’Europe et dans notre pays même.

Nous le disons avec gravité : en ce moment si sombre et si dangereux, organiser l’oubli national du fascisme et de ses crimes, c’est mettre en danger la République.

Hommes et femmes attaché·es à la liberté, à la démocratie et au respect de notre histoire nationale, refusons cette mesure antisociale et antirépublicaine.

PETITION

Municipales 2026 : La gauche se mobilise avec Julien Sueres pour Castelsarrasin

Chers concitoyens,

C’est avec un grand enthousiasme et un engagement profond envers les valeurs de la gauche républicaine, laïque et sociale que je vous annonce ma candidature à la mairie de Castelsarrasin pour les élections municipales de 2026. Je porterai le projet « Castelsarrasin en commun », une initiative qui aspire à rassembler toutes les forces de gauche, progressistes et citoyennes de notre ville.

Castelsarrasin, est un lieu où se mêlent diversité, solidarité et innovation. C’est fort de ces valeurs que je travaille d’ores et déjà à construire une liste ancrée dans un projet municipal, qui place l’humain au cœur de nos préoccupations. Mon objectif est de travailler sans relâche pour améliorer la qualité de vie de tous les habitants, en mettant l’accent sur le pouvoir d’achat, l’éducation et la santé pour tous, l’écologie de bon sens et le renforcement des services publics.

Collectivement, nous pouvons apporter une nouvelle dynamique à notre ville. Je crois fermement en une approche collaborative et inclusive, où chaque voix compte, où chaque idée est entendue.

Au cours des prochains mois, je serai à votre rencontre pour échanger sur vos préoccupations, vos idées et vos attentes. Nous pouvons faire de Castelsarrasin une ville plus prospère, solidaire et innovante, où chacun trouve sa place, où les valeurs républicaines sont au cœur de notre action.

Je vous invite à me rejoindre. Ensemble, construisons l’avenir de Castelsarrasin.

Julien Sueres


Je souhaite participer à la construction de ce projet Castel en Commun et apporter ma contribution

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Pinard, saucisson et Michel Sardou : comment Pierre-Édouard Stérin veut faire main basse sur les fêtes « traditionnelles »

Des centaines d’événements labellisés, des dizaines d’autres sous franchise, des banquets franchouillards au pinard-saucisson… Avec ses billes dans Studio 496 et le Canon français, le financier du plan Périclès visant à faire gagner les droites extrêmes entend souffler la naphtaline sur les émotions collectives.

 

Pierre-Édouard Stérin a, au moins, une qualité : il sait repérer les marchés porteurs, et c’est à ce flair – combiné à son exil fiscal en Belgique – que le propriétaire des coffrets-cadeaux Smartbox doit sa fortune. Mais quand le milliardaire articule ses investissements avec les objectifs idéologiques, politiques et électoraux décrits dans son plan Périclès, ce petit talent individuel tourne au grand danger public. Continuer la lecture de Pinard, saucisson et Michel Sardou : comment Pierre-Édouard Stérin veut faire main basse sur les fêtes « traditionnelles »

Pesticides et santé : les agriculteurs ont été, sont et seront les principales victimes de ces substances (La Terre)

Par Pierre Lebailly, Maître de Conférences en Santé publique, membre de l’Unité de recherche Interdisciplinaire pour la prévention et le traitement des cancers – ANTICIPE, chercheur en épidémiologie au Centre de Lutte Contre le Cancer François Baclesse à Caen, Université de Caen Normandie et Isabelle Baldi, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, co-directrice de l’équipe EPICENE (Épidémiologie du cancer et des expositions environnementales) – Centre de Recherche INSERM U 1219, Université de Bordeaux


Plus d’un an après l’annonce de la mise en pause du plan Écophyto II+, qui visait à « réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50 % d’ici 2025 », et son remplacement par la controversée stratégie Écophyto 2030, la question des pesticides revient sur le devant de la scène parlementaire dans le cadre des débats autour de l’adoption de la proposition de loi « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », dite loi « Duplomb » (du nom du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui l’a initiée). L’occasion de rappeler que les agriculteurs sont les premiers exposés aux produits phytosanitaires, ce qui n’est pas sans conséquence pour leur santé. Continuer la lecture de Pesticides et santé : les agriculteurs ont été, sont et seront les principales victimes de ces substances (La Terre)

Néofascistes, identitaires, traditionalistes… Le RN se fournit toujours chez l’ultradroite

Les chantres de la « dédiabolisation » l’assurent : le Rassemblement national aurait coupé les ponts avec les groupes dits d’ultradroite. Mais, à rebours du discours officiel, le parti de Marine Le Pen continue de maintenir des liens avec eux et va même jusqu’à puiser dans ce vivier de militants pour trouver des collaborateurs à ses députés.

 

C’est une surveillance classique qui va réserver quelques surprises. Le 14 décembre 2023, des agents de la direction nationale du renseignement territorial (DNRT) procèdent à une opération « d’identification de participants au rassemblement à l’initiative d’Auctorum en hommage à Thomas » à Versailles (Yvelines), selon une note que l’Humanité s’est procurée. Continuer la lecture de Néofascistes, identitaires, traditionalistes… Le RN se fournit toujours chez l’ultradroite

Loi « Duplomb ». Un écocide pour lever quelles « contraintes » ?

Quel tribunal devra demain juger celles et ceux qui ont participé au coup de force anti-démocratique pour faire passer une loi visant « à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » ?

Les protagonistes de cette machination ont construit à l’Assemblée nationale une majorité allant des macronistes à l’extrême droite pour rejeter leur propre texte, de telle sorte qu’il ne soit pas discuté, et pour le faire adopter « automatiquement » par un quarteron de sept députés et de sept sénateurs réunis en conclave baptisé poliment « commission mixte paritaire ». Continuer la lecture de Loi « Duplomb ». Un écocide pour lever quelles « contraintes » ?

Beauvau des polices municipales (PCF) + Police de proximité (Video)

Publié le 07 juillet 2025

Le ministre de l’Intérieur souhaite présenter un projet de loi visant à élargir les compétences des polices municipales, à la suite du Beauvau des polices municipales engagé depuis plusieurs mois maintenant. Continuer la lecture de Beauvau des polices municipales (PCF) + Police de proximité (Video)

Les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros à l’État, selon un rapport d’enquête du Sénat

Les subventions, exonérations et allégements en tout genre en faveur des entreprises représentent le premier budget de l’État, selon le premier chiffrage sérieux et consolidé qu’a rendu public ce mardi 8 juillet une commission d’enquête sénatoriale, qui dresse 26 préconisations pour plus de transparence et d’efficacité.

 

Voilà de quoi faire réfléchir François Bayrou et son gouvernement, à une semaine de leurs annonces concernant les 40 milliards d’euros d’économies qu’ils comptent asséner aux dépenses publiques. Le premier budget public n’a ni trait à l’Éducation nationale, ni à la défense, encore moins au service de la dette. Ce qui coûte le plus cher à l’État, ce sont les aides publiques versées aux entreprises. Continuer la lecture de Les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros à l’État, selon un rapport d’enquête du Sénat

Le taux de pauvreté bat des records en France… le sens du combat de Fabien Roussel et du parti pris du travail…

Les faits sont têtus et toutes les enquêtes – qui ne prennent pas en compte des zones où la pauvreté est encore plus dramatique comme les territoires d’outre mer, les SDF et les personnes en institution – montrent à quel point notre pays dans lequel le nombre de milliardaires ne cesse de croître est aussi celui où la pauvreté devient de plus en plus un phénomène massif. Notons que parmi ces « pauvres », les familles monoparentales (en l’occurrence dans sa quasi-totalité des femmes) dit l’escroquerie d’un féminisme qui a renoncé à défendre l’indépendance économique des femmes, alors qu’y compris la vulnérabilité à la violence sexuelle contre elles ne peut être isolée quelle que soit la catégorie concernée de la relation au travail. Escroquerie d’autant plus manifeste que cette montée de la pauvreté, de l’impossibilité pour les victimes de se rassembler politiquement crée les conditions du retour en force des pires des conservatismes. C’est de ce point de vue essentiel que le PCF et singulièrement le choix du droit au travail de Fabien Roussel est la seule perspective offerte par des forces politiques qui ne conçoivent que des clientèles et exaspèrent leurs divisions. Ce choix essentiel n’est malheureusement porté que par une poignée de militants alors qu’il aurait besoin d’un rassemblement plus large. Pour le moment, il réside dans un livre, Le parti pris du travail, dont il faudrait mener la bataille (en ce moment ce n’est plus la bataille du livre que mène le PCF mais la bataille contre le livre et c’est là une question non secondaire, même si elle excède le seul cas du livre de Fabien Roussel). Une bataille qui irait bien au-delà du PCF mais qui a besoin de la colonne vertébrale d’un véritable parti communiste et l’urgence est là. Parce que l’intérêt de la démarche de Fabien Roussel tient aussi dans la tentative de modifier le sens même des élections, de les arracher au « politicien », aux coalitions d’appareil, pour en faire le lieu d’une intervention de ceux qui n’ont plus le droit à la parole. C’est un combat essentiel qui est le seul capable de faire naître une conscience de classe élargie et qui comprendra les opportunités du changement historique. Il y a tant de choses qui doivent être menées en même temps. ce n’est pas que nous soyons d’accord sur tout, c’est qu’il n’y a pas d’autre issue et chaque révolutionnaire, chaque communiste, chaque progressiste doit s’en saisir. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Du jamais vu depuis au moins trente ans: le taux de pauvreté a battu un record en 2023 en France métropolitaine où les inégalités se creusent selon l'Insee

Du jamais vu depuis au moins trente ans: le taux de pauvreté a battu un record en 2023 en France métropolitaine où les inégalités se creusent selon l’Insee© JOEL SAGET

Du jamais vu depuis au moins trente ans : le taux de pauvreté a battu un record en 2023 en France métropolitaine où les inégalités se creusent, selon l’Insee. Des chiffres loin d’être « surprenants » pour les associations, qui exhortent l’Etat à passer aux actes. Continuer la lecture de Le taux de pauvreté bat des records en France… le sens du combat de Fabien Roussel et du parti pris du travail…

Fréquentation en baisse, séjours plus courts et plus coûteux… pourquoi les colonies de vacances sont menacées

Hausse des prix, infrastructures datées et manque d’ambition de l’État, les colonies réunissent de moins en moins d’enfants. Une tendance particulièrement marquée chez les familles les plus modestes. Et si on réinventait ces moments de vacances solidaires ?

Moins d’enfants, moins de centres, des séjours écourtés… « Il ne faudrait pas que, pour des choix financiers de l’État, les colos disparaissent. » Comme de nombreux acteurs de l’éducation populaire, Jean-Baptiste Clerico, directeur général des Cemea (Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active), s’inquiète du devenir des colonies de vacances. Longtemps symbole des grands départs estivaux populaires, elles subissent une érosion continue depuis les années 1990, aggravée par la crise sanitaire. En 1960, ils étaient 4 millions d’enfants à partir chaque année. Ils n’étaient plus que 589 432 en 2020-2021, selon les chiffres de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep).

Si un léger rebond a été observé en 2023-2024, les perspectives pour 2025 restent moroses. « Il y a énormément d’inquiétudes dans de nombreux organismes, qui anticipent déjà une baisse de fréquentation par rapport à 2024, note Yasmine Boudjenah, première adjointe à la mairie de Bagneux et présidente de l’association VVL (Vacances Voyages Loisirs). Ce qui est préoccupant, c’est que le rebond post-Covid n’a pas permis de retrouver les niveaux d’il y a dix ans, alors même qu’ils étaient déjà en recul. » Continuer la lecture de Fréquentation en baisse, séjours plus courts et plus coûteux… pourquoi les colonies de vacances sont menacées