Lors de sa traditionnelle conférence de rentrée, le Snes-FSU s’est attaché à débunker les approximations du Ministre (lire ici la rentrée de M. Attal) : rien n’assure que le remplacement de courte durée sera assuré ni même qu’il y aura un professeur devant chaque classe lundi prochain. Le syndicat profite de l’occasion pour avertir Gabriel Attal que le dossier des salaires est loin d’être clos et pour alerter sur l’attaque que subit le collège unique.

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Description générée automatiquement Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, les discours « des ministres Gabriel Attal et Emmanuel Macron » sont de l’ordre du discours, bien loin de la réalité. « Ils promettent qu’il y aura une professeur devant chaque classe mais on s’aperçoit que dans les rectorats, on bricole encore pour tenir cette promesse » tacle la responsable syndicale. « Et même s’il y a un professeur devant chaque classe, c’est à quel prix humain et pédagogique ? ». Autre promesse qui ne sera pas tenue, celle du remplacement systématique des absences de courte durée. « Chaque jour, chaque élève aura bien un professeur mais c’est une tromperie et ce à deux titres. Le premier, c’est qu’il ne s’agit pas d’un remplacement poste pour poste. Un professeur de mathématiques est absent, il peut être remplacé par un cours d’arts plastiques. Autre tromperie, le fait de proposer des séquences pédagogiques numériques encadrées par un surveillant. Outre les AED qui ont beaucoup à faire, peu de salles informatiques sont suffisamment bien équipées pour ce type de dispositif ». « Finalement, le gouvernement réinvente la permanence en 2023 » ironise Sophie Vénétitay. « On peut et on doit avoir une meilleure ambition ».

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