Mais ou va t-il donc chercher toutes ces idées, notre fringant premier édile moissagais?
Voilà une question qui tourne dans toutes les têtes bien faites de notre contrée et qui ne cesse de revenir dans les discussions. En effet, si l’on excepte son fan club composé des habituels de longue date et des récents qui ont tournés casaque pour se ranger du côté du pouvoir, les actions de M. le maire sont suspectées d’être de pales copies de ce qui se passe ailleurs.
Une fois levés les coups de « com » dont il se fait le chantre, force est de constater que la mise en œuvre de sa politique dans tous les compartiments de la vie municipale est beaucoup moins inventive. Elle reste idéologiquement dans la (extrême) droite ligne de ses ainés lepénistes qu’ils s’appellent Menard ou Sanchez. Nous en voulons pour preuve, l’excellent article parut dans le Canard Enchainé du 3 Février 2021 (que nous reproduisons ci-après!) ou M. Sanchez, maire de Beaucaire se fait épingler par la chambre régionale des comptes d’Occitanie pour ses œuvres.
Lopez vs Sanchez: Quel rapport avec la nouvelle gestion municipale de Moissac?
A la lecture de cet article, nous apprenons la diminution du nombre de cadres remplacés par des catégories inférieures pour un gain de masse salariale, la nomination d’ami(s) du maire à des postes clés avec des salaires conséquents, les mêmes usant de pouvoirs hiérarchiques ou de donneurs d’ordre qu’ils n’ont pas, la mise en place d’une expression de l’opposition réduite à 400 caractères par texte, la limitation du temps de paroles des élus contraire à la loi, l’absence des questions de la même opposition dans les PV de conseils municipaux et bien sur l’absence de réponses aux mêmes questions… etc…
Toutes ressemblances avec ………. Vous connaissez la suite!
Nous entendons déjà la meute hurler que les électeurs-trices ont voté, que c’est la démocratie, que M. Lopez a raison, que depuis qu’il est là tout change, que la ville est plus propre…………
Et bien qu’ils hurlent et nous doutons fortement qu’à la lecture du rapport ICI de la chambre régionale, ils ne s’interrogent pas sur les pratiques qui se mettent en place à Moissac. Seul un aveugle, sourd et muet n’y trouverai rien à redire et ne verserai pas dans la comparaison.
De fait, ce que nous prédisions comme étant l’émergence d’un lepénisme municipal qui a été théorisé par M. Ménard et qui a irrigué les idées de Mme Barèges jusqu’à sa chute récente, existe et est bien l’essence de se qui se met en place pour Moissac. Nous sommes bien loin du sourire se voulant apolitique affiché jusqu’à aujourd’hui.
Par petites touches, comme dans toutes les villes tombées dans l’escarcelle RN, les décisions révèlent un fort soucis de confiscation de la vie politique, une haine de toutes les oppositions, une caricature jusqu’à l’excès des prises de positions adverses et une absence de débat sur l’air de « j’ai gagné et je fais ce que je veux ». Entre l’expulsion d’une troupe de théâtre, le partitionnement de services, la privatisation de lieux publics pour une messe télévisée, l’embauche sécuritaire ou la volonté de tout contrôler dans notre ville, c’est bien la mise en place d’un schéma, d’une stratégie éprouvée ailleurs qui prend racines.
Le réveil n’en sera que plus douloureux!
Pour notre part, nous ne cesserons de nous exprimer en lanceurs d’alerte sans jamais attaquer les personnes pour ce qu’elles sont, contrairement aux affidés de M. Lopez (quand ce n’est pas lui même sous forme de messages rageurs). Nous nous en prendrons toujours aux idées qui sous-tendent les actions et les décisions qui sont et seront prises. Ces idées d’exclusion, d’ extrême-droite, font le lit de la haine et de l’intolérance et sont le prélude à la mise en coupe réglée de notre ville au seul profit d’une minorité qui pratique l’entre-soi et l’auto-promotion.
Notre réponse, M. Lopez, malgré vos attaques, sera un appel à l’intelligence de nos concitoyens-nes dans le respect des valeurs de la République pour dénoncer avec eux jour après jour, sans répit, toutes les atteintes à la démocratie, à la liberté, la fraternité, l’égalité, la laïcité et à la solidarité.
A Beaucaire comme à Moissac, il n’y aura pas de trêve!