Quatre ans après #MeToo, les féministes tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l’occasion du scrutin d’avril 2022. Une manifestation d’ampleur doit se dérouler le 20 novembre, à Paris.
Le mouvement #MeToo va-t-il bousculer la campagne présidentielle ? À six mois de l’élection, les féministes veulent se faire entendre des postulants à l’Élysée. #NousToutes et une myriade d’organisations, dont le collectif Stop harcèlement de rue ou le Planning familial, appellent à manifester, le 20 novembre, à Paris et partout en France, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans la société, mais aussi interpeller les candidats. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible de faire l’impasse sur la lutte contre les violences faites aux femmes, contre les enfants, d’autant plus qu’elles touchent une grande partie de la population », mesure Marylie Breuil, membre du comité de pilotage #NousToutes. Continuer la lecture de 2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle