Fabien #Roussel2022 décrète la gastronomie sociale : merci, camarade !

II y a au moins deux manières de prendre l’incroyable histoire dans laquelle le candidat communiste s’est quasiment retrouvé accusé d’être un fasciste, un ennemi de l’environnement.
La première c’est d’être stupéfait devant la “légèreté” française,- devant les gadgets olfactifs entre autres- et pire encore être si anti-nation et si pro-européen que l’on mène la campagne électorale avec le candidat président qui se garde bien de se déclarer, au Parlement européen comme en ce jour 19 JANVIER 2022. A propos du monarque et de ses “opposants”, il ne saurait rêver mieux. on a envie de parodier Engels écrivant à Marx le 12 février 1951 à propos de “l’opposant” officiel, “quant à Louis Blanc, ce nabot sublime et cet esprit supérieur, sa stupide vanité prend des proportions qui font de lui un vrai fou” ; il ajoute “c’est une véritable school of scandal and of meaness (école de ragots et de bassesse) dans laquelle le dernier des ânes se mue en sauveur de la patrie”. Quand on compare les défis auxquels sont confrontés les peuples non seulement des travailleurs le 15 du mois ayant le réfrigérateur vide, alors que les bruits de guerre se font de plus en plus alarmants on se dit que ces chenapans toujours prêts à faire le buzz vous laissent atterrés. On se dit que les bellicistes de l’UE ont tout intérêt à entretenir pareils ânes.
Une gauche de ce type laisse totalement le champ libre aux “aventuriers” à la Macron, qui œuvreront pour construire dieu sait quoi et la cinquième semaine flanqueront par terre de la façon la plus idiote tout l’échafaudage en jetant en pâture un ministre aussi irresponsable que les autres; Alors même si ceux qui n’ont pas la chance d’être français sont étonnés de notre propension à nous enflammer pour des stupidités, il y a dans la dénonciation de cette stupide vanité à vouloir gouverner les mœurs quelque chose de sain.
Donc, il ne faut pas négliger ce qui ancre la France dans un bon sens populaire, depuis la poule au pot du bon roi HENRI IV, en passant par la tête de veau de Chirac: “manger moins et manger mieux”, la culture part de la vie quotidienne et s’indigne de ces “ânes” qui prétendent leur faire la leçon, la clarté gauloise dirait Politzer et peut-être qu’à partir de là on va aboutir non seulement à de meilleurs salaires mais aussi au coût de l’armement et des expéditions néo-coloniales… Mais quel détour, en tous les cas le chroniqueur de Marianne est convaincu sur des bases irréprochables. Marianne Dunlop me signale qu’une des bases du regret de l’URSS c’est la “bouffe” : “on avait deux ou trois saucisses, mais c’était de la nourriture, maintenant on a cinquante et toutes plus dégueulasses les unes que les autres. (note de danielle BLEITRACH pour histoireetsociete)

La France de Périco

Par Périco Légasse

En déclarant que les pauvres ont le droit d’accéder à une alimentation qui a du goût, le secrétaire national du Parti communiste sauve l’honneur d’une gauche à la dérive en replaçant un réel enjeu de société au cœur du débat.

Des damnés de la terre aux tarés de la haine. Pour avoir affirmé : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre est de permettre aux Français d’y avoir accès », Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a été l’objet d’attaques d’une violence inouïe sur les réseaux sociaux.

Pour une fois qu’une voix authentiquement de gauche s’émancipe des leurres sociétaux pour de vrais enjeux sociaux, car la cause alimentaire est aujourd’hui au cœur du débat économique et social, tout ce que le gauchisme nauséabond peut compter de furies et de fous furieux a déversé son fiel morbide sur le député du Nord. Les masques sont tombés, faisant apparaître le vrai visage d’esprits frustrés dont le pseudo-engagement politique n’est mu en réalité que par la détestation de ce qui révèle l’inanité de leurs destins abscons.

PATRIMOINE ALIMENTAIRE

Mais qui sont ces gens ? Quelle dépravation idéologique a bien pu frapper cette nation pour qu’elle engendre de telles horreurs ? On peut reprocher à Fabien Roussel bien des choses en somme, mais aller lui chercher querelle sur ce terrain-là fait éclater au grand jour l’état de ruine morale d’une gauche décrédibilisée par ses outrances wokistes. Ils en sont vraiment là ?

Rappelons simplement que le vin, la viande et le fromage sont des produits emblématiques de l’agriculture française. Et que, sans les paysannes et les paysans de France, cette nation ne disposerait pas d’un patrimoine alimentaire aussi précieux. Des femmes et des hommes qui travaillent la terre pour nourrir leurs compatriotes, ne comptent pas leurs heures pour accomplir cette mission et participent, par leurs efforts, leur sueur, leur souffrance, au maintien d’une biodiversité essentielle à la pérennité de nos campagnes. Le néolibéralisme financier a certes dévoyé l’agriculture française avec la complicité de l’État et du syndicalisme officiel, transformant les fermes en usine, empoisonnant les sols, paupérisant les producteurs pour augmenter les profits du lobby agrochimique et agro-industriel et permettre à la grande distribution de faire main basse sur le marché, mais il est encore assez de ferveur et d’espoir chez ceux qui ont su résister à ce rouleau compresseur pour redresser la tête.

À LIRE AUSSI : Amine El Khatmi : “Soutenir Fabien Roussel face aux attaques, c’est soutenir une certaine idée de la gauche”

Il n’y a donc meilleure façon de les soutenir, et de promouvoir un monde agricole à visage humain, qu’en consommant les fruits vertueux et durables de leur travail. Encore faut-il que les revenus les plus modestes en aient les moyens. Qu’un responsable politique de gauche, qui plus est d’un parti aussi emblématique que le PCF, pose le problème en ces termes est en soi une révolution. Cela fait un quart de siècle que nous nous battons à Marianne pour que cette question ait la place qu’elle mérite dans les grands projets visant à réformer la société française, nous ne pouvons donc que nous réjouir d’une telle prise de position.

REVENDICATION URGENTE

Le vin, la viande et le fromage ne sont pas ici des références identitaires ou les symboles de privilèges de classes, mais des bienfaits de la terre porteurs de valeurs culturelles et sociales. Et c’est être sincèrement de gauche que de considérer que ces références doivent être accessibles à tous, indépendamment d’autres formes de nutrition ou de cultures alimentaires. Couscous, cassoulet, kebab, poulet-frites, pizza, quiche lorraine, choucroute et paella, même combat, dès lors qu’ils sont élaborés à partir de denrées saines et savoureuses, issues d’un circuit court respectueux de la saison. Fabien Roussel pose les fondements de la gastronomie sociale en instituant une réflexion légitime sur les droits du citoyen à préserver et à partager ce bien commun. Il y a quatre siècles, lorsque Henri IV exprima le souhait que les Français puissent mettre la poule au pot tous les dimanches, il n’y eut bien que les salauds de l’époque pour s’indigner d’un souhait qui risquait de corrompre le peuple en lui donnant de mauvaises habitudes. Aujourd’hui, il est de bon ton de cracher sur des propositions marquées au sceau de l’humanisme.

Les mots de Fabien Roussel sont l’honneur du Parti communiste français et appellent à une prise de conscience quant aux enjeux alimentaires et à un sursaut de la France d’en bas. Soutenir que les pauvres aussi ont le droit d’accéder à des produits de qualité, qui ont du goût et donnent du sens à l’instant de table, est la plus géniale et courageuse déclaration prononcée par un leader de gauche depuis longtemps. Ce sont là des paroles pertinentes car la gastronomie n’est ni le monopole des riches ni celui des puissants ou des conservateurs, mais bien un patrimoine collectif du peuple français. Il n’est pas besoin de consommer des mets de luxe pour se nourrir dignement, une simple omelette aux champignons, une soupe aux légumes du potager ou une blanquette de veau relèvent également du repas gastronomique.

Fabien Roussel a parlé d’un bon vin, d’une bonne viande et d’un bon fromage, et il élève le débat en exigeant que le progrès social passe aussi par le contenu de l’assiette. Manger est un acte politique impliquant l’avenir de la planète. Il devient urgent d’éduquer les futurs consommateurs pour leur permettre de veiller au contenu de cette assiette. Leur donner les moyens d’y parvenir est la plus urgente des revendications. Les classes défavorisées sont les premières victimes d’une malbouffe qui enrichit d’abord les tenants d’une agriculture globalisée tout en ruinant nos paysans.

Le secrétaire national du Parti communiste est donc parfaitement dans son rôle en rappelant que les femmes et les hommes de ce pays naissent libres et égaux en droit à une alimentation bonne, propre et juste. « Ouvriers, paysans, nous sommes/ Le grand parti des travailleurs./ La terre n’appartient qu’aux hommes,/ L’oisif ira loger ailleurs », proclame le dernier couplet de l’Internationale. Gastronomes de tous les pays, unissez-vous !

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Par Périco Légasse

 

 

Décès de Yves Bru (PCF82)

C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre le décès de notre camarade Yves Bru dans sa 100ème année.
Yves, né en août 1922 à Montesquieu, près de Moissac, est resté fidèle jusqu’à ce jour au PCF. Refusant l’occupation allemande, il fût réfractaire au STO et devient membre des FTPF.
Agriculteur et plus exactement chasselatier, il adhéra au Parti Communiste où il anima durant de longues années avec d’autres la commission paysanne. Lecteur assidu de L’Humanité et de la Terre, il fût également candidat pour le parti à Montesquieu en 1953 mais aussi plus tard aux élections cantonales.
Nous garderons de lui le souvenir d’un militant fidèle à ses engagements de jeunesse, profondément humain. II était un militant discret mais toujours présent tant que sa santé lui a permis de l’être.
A Josette, Alain, Bernard et Danièle ses enfants ainsi qu’à l’ensemble de sa famille nous présentons nos plus sincères condoléances.
Ses obsèques auront lieu vendredi 28 janvier à 11h à Montesquieu.
PCF 82
Adishatz mon camarade

Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

 

Les conspirations sont partout, elles font même partie de la vie, assurent les auteurs — anonymes — du « Manifeste conspirationniste ». Ce livre est un tourbillon remuant l’air intellectuel tétanisé depuis deux ans par l’injonction du Covid.

On étouffe !

On étouffe sous les ordres absurdes, les amendes à répétition, les contradictions et les oukases, les pseudo-experts, les mensonges et les vérités qui se transforment au cours du temps, l’impossibilité de discuter et de réfléchir. On étouffe après deux ans d’infantilisation, de déni de l’intelligence collective, d’injures de président, d’enrichissement des milliardaires. Alors qu’on agit face à la pandémie, parce que nous sommes des citoyens et non pas des sujets, nous étouffons sous la morgue de tous ces gens.

Et c’est parce qu’on étouffe que cela fait un grand bien de lire le Manifeste conspirationniste. De même qu’ouvrir la fenêtre est la méthode efficace pour évacuer le virus possiblement flottant dans la respiration commune, de même ce livre est une porte ouverte pour aérer le débat et sortir de l’hébétude collective. Continuer la lecture de Et si conspirer était une bonne idée ? in Reporterre

J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

 

“Retour à Kigali” : “La France savait ce qui se passait au Rwanda” et ce sont ces gens-là qui aujourd’hui sur ordre de la CIA prétendent faire condamner la Chine pour un génocide qui n’existe que dans les cartons de leur saigneur et maitre les USA, l’extrême-droite US, sur des preuves truquées comme ils ont su toujours les cautionner. Face au crime réel, les mitterrandiens ont toujours su inventer de faux complots totalitaires, parce qu’ils sont comme leurs maitres des anti-communistes obsessionnels.
Cette gauche-là est aussi celle de Clémentine AUTAIN, Elsa FAUCILLON et les autres, pour assurer le service après vente dans les rangs de ceux qui se font élire sous des étiquettes communistes, cette gauche-là pue le cadavre et le mensonge comme la trahison de la classe ouvrière. Quelle urgence, quelle nouvelle trahison les pousse à venir ramener leur condamnation de la Chine, leur haine des “autocrates”, eux qui ont servi de paillasson aux monarques français, hier comme aujourd’hui. Il n’y a pas un lieu de la planète de l’AFRIQUE au MOYEN-ORIENT en passant par l’Amérique latine où leur droits de l’homme ne laisse derrière lui des sillages de sang et de souffrance au nom de la FRANCE, Macron est leur créature et ensemble ils pratiquent l’utilisation de l’extrême-droite comme ultime marque d’une gauche qui a tout largué. (note de Danielle BLEITRACH)

Dans quelle mesure la France a-t-elle été impliquée dans le génocide rwandais ? A l’instar de Jean-Christophe Klotz dans son documentaire “Retour à Kigali”, en replay sur le site de France 3 jusqu’au 26 mai, des journalistes ont exhumé notes secrètes et témoignages qui posent question. Éclairage avec le grand reporter Benoît Collombat. Continuer la lecture de J’accuse les Olivier FAURE, les MELENCHON d’être complices des crimes de la Mitterrandie

Les aspirations des classes populaires restent à gauche

Annie et Brigitte regardent à gauche : en avril, elles ne voteront ni Le Pen, ni Zemmour, ni Macron ». © Mathieu Dréan

Si le vote populaire pour l’extrême droite progresse depuis les années 1980, les attentes qui s’expriment, notamment envers les sujets économiques et sociaux, sont toujours très marquées à gauche.

Les classes populaires se seraient droitisées ? Si la progression du Rassemblement national dans l’électorat de ces catégories est réelle, elle est à relativiser du fait d’une très forte abstention et n’est pas représentative de leurs véritables préoccupations. Selon une enquête réalisée au printemps 2021 par l’Ifop pour « l’Humanité Dimanche », plus que la lutte contre l’immigration, ce sont des mesures sociales qui sont attendues.

Thomas Pesquet : « La marchandisation de l’espace devient un problème »… Entretien!

De retour sur Terre après 200 jours à bord de l’ISS, le spationaute Thomas Pesquet, véritable figure populaire, nous a accordé un entretien exceptionnel. Privatisation rampante de la recherche et des activités spatiales, enjeux géopolitiques, état de la planète… Des sujets sur lesquels l’homme sait prendre de la hauteur. Il n’en élude aucun. Surtout pas celui de la crise climatique, dont il a été un observateur privilégié.

Allô Houston ? » La question rituelle fera toujours sourire les amateurs d’astronomie – et du film « Apollo 13 ». Mais, cette fois, c’est la voix de Thomas Pesquet qui nous répond au centre spatial de la Nasa, basé au Texas. Revenu sur Terre le 9 novembre 2021, au terme d’une mission de 199 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), l’astronaute préféré des Français reprend doucement ses marques. Après trois semaines de réadaptation physique à Cologne, en Allemagne, il a regagné les États-Unis pour poursuivre le travail scientifique mené dans l’espace. Au cours de cette mission « Alpha », ­Thomas Pesquet a multiplié les photos, témoin privilégié de la beauté fragile de notre planète et de la crise environnementale qui la détruit. À 43 ans, l’astronaute porte aussi un regard attentif sur l’évolution d’une conquête spatiale où les intérêts privés prennent de plus en plus de place.

Après avoir passé près de 200 jours dans l’ISS, comment se déroule votre récupération ? Continuer la lecture de Thomas Pesquet : « La marchandisation de l’espace devient un problème »… Entretien!

La sociologie de Pierre Bourdieu est-elle toujours un sport de combat ?

La sociologie une science qui dérange. © Xavier Vila / Alamy Stock Photo

Rappel des faits L’œuvre et la pensée de l’auteur de la Distinction conservent aujourd’hui une grande fécondité, tant sur le plan de la recherche scientifique que sur celui de l’analyse critique de la société néolibérale et des rapports de domination au sein de la globalisation capitaliste. De nombreuses études et d’éminents travaux en témoignent au niveau international. Petit aperçu avec -nos trois chercheurs invités, qui soulignent l’apport toujours actuel de sa pensée.

Chercheurs invités
Arnaud Saint-Martin Sociologue, chargé de recherche au CNRS, spécialiste de l’histoire des sciences
Gisèle Sapiro Directrice d’études à l’EHESS et directrice de recherche au CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique(1)
Monique Pinçon-Charlot Sociologue, directrice honoraire de recherche CNRS et autrice (2)

Arnaud Saint-Martin, en quoi l’œuvre de Pierre Bourdieu reste-t-elle vivante aujourd’hui ? Continuer la lecture de La sociologie de Pierre Bourdieu est-elle toujours un sport de combat ?

Carte interactive. La Terre n’est pas plate, mais est-elle vraiment ronde ?

Mardi 18 Janvier 2022

N’en déplaise à Platon, notre planète n’est pas bien ronde… Pour ce nouveau « regard de cartographe », Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS en sciences de l’information géographique, revisite les calculs anciens, compare la Terre à une patate et nous dit pourquoi le volcan Chimborazo (Équateur) pourrait détrôner l’Everest comme toit du monde.

« Tu peux courir à l’infini
À la poursuite du bonheur,

La Terre est ronde,
Autant l’attendre ici ! »

(Orelsan, 2011)

Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l’Humanité sait depuis longtemps que la Terre n’est pas plate. Platon disait qu’elle était ronde puisque le Monde parfait devait forcément être d’une forme parfaite. Aristote tenta même d’en calculer la circonférence, mais en se trompant beaucoup. Par contre, le savant grec Eratosthène, lui, avec un peu de géométrie et beaucoup d’ingéniosité réussit à déterminer la circonférence de la Terre avec une erreur d’à peine 2 % il y de cela plus de 2000 ans. Continuer la lecture de Carte interactive. La Terre n’est pas plate, mais est-elle vraiment ronde ?

« Éric Zemmour est un doctrinaire obsessionnel » par Laurent Joly

Le polémiste, selon Laurent Joly, «  pioche des faits qui vont dans le sens de ses préjugés en les amplifiant ou en les déconnectant de leur contexte pour généraliser et élaborer une théorie   ». Franck Crusiaux/Rea

L’historien décrypte « le rapport à l’histoire constamment perverti » du candidat d’extrême droite alors que son procès en appel pour ses propos sur le régime de Vichy s’ouvre ce jeudi.

Condamné lundi pour injure raciale dans l’affaire des mineurs étrangers, Éric Zemmour doit à nouveau comparaître, ce jeudi, devant la cour d’appel pour ses propos tenus en octobre 2019 sur le régime de Vichy qui aurait « sauvé les juifs français ». Auteur de la Falsification de l’Histoire. Éric Zemmour, l’extrême droite, Vichy et les juifs, paru début janvier chez Grasset, Laurent Joly resitue le désormais candidat dans la tradition de l’extrême droite française et dans le cadre de son projet politique.

Ce jeudi, Éric Zemmour doit comparaître en appel pour ses propos sur Vichy. Vous aviez témoigné lors de la première audience. En quoi était-ce important pour vous ? Continuer la lecture de « Éric Zemmour est un doctrinaire obsessionnel » par Laurent Joly

Extrême droite. Quand des néonazis défilent dans Paris

Des reporters de l’AFP ont été attaqués, le 15 janvier, en marge d’une mobilisation à l’appel des Patriotes. © P. Villette/Abaca

Cent cinquante ultranationalistes ont déambulé librement dans la capitale, samedi, lors d’une manifestation anti-passe où des journalistes ont été agressés. La préfecture de police de Paris n’a, elle, constaté aucun débordement…

Le fascisme manifeste dans la capitale en toute impunité. Samedi, en marge du mouvement anti-passe, environ 150 hommes en noir, identifiés comme des membres de groupuscules d’extrême droite, formaient un groupe compact et menaçant.

« Regarde-moi bien, je vais te tuer »

Alors que l’ensemble du cortège – quelque 7 000 personnes rassemblées à l’appel du parti de Florian Philippot, les Patriotes – approchait du palais de Tokyo, ce bloc nationaliste s’en est pris violemment à une équipe de journalistes. «  C’est l’AFP, niquez-les ces fils de pute ! » a harangué un homme cagoulé, comme le rapporte l’Agence France-Presse. Continuer la lecture de Extrême droite. Quand des néonazis défilent dans Paris