Pas les mêmes valeurs !

Pendant que certains tentent d’abattre le PCF et ses dirigeants dans une campagne injurieuse et mortifère en faisant pire que le RN/FN, ce dernier déploie sa haine sur les marchés et dans les quartiers sous la forme d’un tract populiste et odieux.

Que l’on en juge sous le titre « Vivement le 9 juin ! »(1),  en 6 phrases se déversent toute l’incompétence crasse et les mensonges d’un RN/FN anti-républicain tels que l’antienne rengaine de la « submersion migratoire » avec les «  délinquants étrangers » , « rompre avec le laxisme » et « lutter contre l’islamisme » dans un fourre-tout appelé « votre sécurité ».

Mieux encore pour le pouvoir d’achat, après avoir voté contre les augmentations du SMIC, le RN/FN demande aux entreprises « d’augmenter les salaires de 10% sans hausse des charges patronales ». On comprend pourquoi ces gens-là protègent la finance et la libre concurrence, le capital et les profits des grands patrons sans jamais remettre en cause les immenses fortunes accumulées. Ils osent ainsi parler d’élections de mi-mandat comme si les Européennes étaient américanisées à la sauce Trump !

Le Bon Sens

Face à eux, les militants communistes sont les seuls à arpenter les quartiers et les villages, à combattre la misère en organisant des ventes de fruits et légumes, en soutenant les salariés-es en lutte et leurs revendications, en agissant au quotidien sur le logement, les transports, l’école ou mieux encore pour la santé et contre les déserts médicaux ! Ici point de RN/FN sur ces thématiques…

Ce sont bien des questions de « Bon Sens » (2) portées par le PCF, avec L. Deffontaines et F. Roussel que de vouloir « augmenter les salaires » avec un SMIC à 1600 euros net, « bloquer les prix » et « produire en France ». L’inflation insupportable que nous subissons est portée par les 45% de profits enregistrés (Source FMI).

C’est bien une question de « Bon Sens » de vouloir un « pacte pour la jeunesse » et protéger son avenir, comme promouvoir « l’Egalité partout et pour tous ».

C’est enfin et toujours une question de « Bon Sens » de vouloir « la Paix en Ukraine et partout dans le monde » et aussi « Agir pour le climat »…

Deux conceptions de l’avenir s’opposent !

Allons-nous laisser ces gens-là, avec leur vision étriquée et passéiste, saper les fondements de notre République et mettre en péril notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité », mettre à mal la Laïcité et la Solidarité?

Maximilien


Je veux lutter contre le racisme, contre le capitalisme et l’obscurantisme, je rejoins le PCF

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Arménie : « Nous en sommes venus au temps où l’humanité ne peut plus vivre avec, dans sa cave, le cadavre d’un peuple assassiné » (Jaurès)

L’Astrakh est en train de disparaître sous nos yeux. Les autorités de la République ont annoncé la dissolution des institutions au 1er janvier 2024. Des dizaines de milliers d’Arméniens ont déjà fui leur territoire pour rejoindre, dans des conditions humanitaires effroyables, la République d’Arménie. C’est une véritable épuration ethnique qui est en cours, sans susciter aucune réaction internationale concrète.

Nous n’en serions pas là, si la France et d’autres pays avaient reconnu la République d’Astrakh, comme le PCF le demandait dès 2019, ni si l’Union Européenne, au lieu de négocier l’accord du gaz de la honte avec l’Azerbaïdjan, avait défendu le droit des peuples à la sécurité et à la paix.

Le peuple arménien, courageux, reste seul alors qu’il est menacé dans son existence. Le dictateur d’Azerbaïdjan Aliev a déjà annoncé qu’il ne s’arrêterait pas là. Il menace directement le territoire de la République d’Arménie, notamment la province du Syunik pour assurer une continuité territoriale avec l’enclave azerbaidjanaise du Nakhitchevan.

La France doit être à la hauteur de son histoire, en se plaçant résolument aux côtés du peuple arménien. La décision prise d’ouvrir une antenne consulaire française dans la région du Syunik est un signe positif.

La France peut et doit aller plus loin. Il est urgent d’agir concrètement pour arrêter le processus en cours, qui peut à tout moment se traduire par un génocide si l’entreprise du dictateur Aliev et de ses soutiens n’est pas arrêtée.

Le PCF demande donc au gouvernement français :

  • De cesser immédiatement la vente d’armes à l’Azerbaïdjan
  • D’agir auprès de l’UE pour dénoncer l’accord sur le gaz d’Azerbaïdjan et pour imposer des sanctions diplomatiques et économiques aux régimes d’Aliev et d’Erdogan
  • De préparer dans le cadre de l’ONU l’envoi immédiat d’une force de protection et d’interposition internationale. Si cela s’avérait impossible, la France ne doit pas se priver de la possibilité d’agir en toute indépendance, si les autorités arméniennes en font la demande et en coopération avec elles, pour protéger le peuple arménien et lui permettre de se défendre alors que son existence est menacée.

Parti communiste français,

Paris, le 29 septembre 2023.

Révélations après l’hommage du Canada à un vétéran nazi sur la politique de longue date d’Ottawa en Ukraine (Dossier)

Yaroslav Hunka, au premier plan en tant que membre de la division Waffen-SS Galicia

Temps de lecture 17 min

Est-ce que l’on peut réellement s’étonner de la manière dont le Canada a accueilli avec enthousiasme les anciens nazis d’Ukraine et d’ailleurs quand on se souvient des scandales découverts à la même époque dans la manière dont les enfants indigènes étaient traités, humiliés et assassinés dans les institutions catholiques. Le rôle joué durant et après la guerre par l’église catholique dans le sauvetage des anciens nazis n’a d’égal que la lâcheté de l’institution face au nazisme. Malheureusement il est probable que ce qui s’est découvert au Canada sera également le substrat de la plupart des gouvernements alliés des Etats-Unis et formant “le nord global”. Au moment où sort le film procès Goldman, non seulement le rôle de certains cercles catholiques en guerre contre le pape et alimentant l’extrême-droite, mais la manière dont les juifs eux-mêmes ont été travaillés pour devenir des alliés de cette réhabilitation du nazisme. Max Blumenthal, le rédacteur en chef de The Grayzone est juif comme beaucoup des journalistes de ce média d’investigation ou de Counterpunch, de Consortium news, de bien des juifs américains et européens, alors qu’à l’inverse de ceux qui ont fait le choix sioniste et à ce titre sont prêts pour certains comme BHL, Glucksman, et Cohn Bendit, Vadim Kamenka a trahir leurs ancêtres morts dans les camps de concentration nazie, en faisant l’apologie du régime ukrainien et de Zelensky lui-même, il est resté en particulier aux Etats-Unis ‘et même en France où avec l’influence des juifs d’Algérie le retournement anti-arabe provoque bien des ralliements, des juifs qui continuent à s’opposer à cette nazification et l’ont tout de suite dénoncée à propos de l’ Ukraine. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

MAX BLUMENTHAL·26 SEPTEMBRE 2023

En célébrant un volontaire de la Waffen-SS comme un « héros », le Parti libéral du Canada a mis en lumière une politique de longue date qui a vu Ottawa former des militants fascistes en Ukraine tout en accueillant des milliers d’anciens combattants SS nazis d’après-guerre.

La deuxième dirigeante la plus puissante du Canada, Chrystia Freeland, est la petite-fille de l’un des principaux propagandistes ukrainiens de l’Allemagne nazie.

Au printemps 1943, Yaroslav Hunka était un soldat au visage frais de la 14e division de grenadiers de la Waffen-SS Galicia lorsque sa division a reçu une visite de l’architecte de la politique génocidaire de l’Allemagne nazie, Heinrich Himmler. Ayant présidé à la formation du bataillon, Himmler était visiblement fier des Ukrainiens qui s’étaient portés volontaires pour soutenir les efforts du Troisième Reich. Continuer la lecture de Révélations après l’hommage du Canada à un vétéran nazi sur la politique de longue date d’Ottawa en Ukraine (Dossier)

Réaction aux injures à l’encontre de Fabien Roussel (PCF)

Quelques jours après une Fête de l’Humanité qui fut un grand succès populaire et un formidable évènement politique pour le PCF et toutes les forces de gauche et sociales qui y ont participé, certain·es ont décidé de mener une offensive injurieuse contre Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Ainsi, le pire étant toujours possible, des dirigeants insoumis, dont des parlementaires, relayent sur les réseaux sociaux des commentaires injurieux et calomnieux, d’une extrême gravité, mettant en parallèle Fabien Roussel et le collaborationniste Doriot.

Relayer de tels propos est un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel. Nous leur demandons de supprimer ces publications et de présenter leurs excuses.

Ces responsables politiques ignorent-ils à ce point l’histoire pour associer au nom du secrétaire national du PCF à celui de Doriot, qui combattit sous l’uniforme nazi sur le front de l’Est, pendant que des dizaines de milliers de communistes donnaient leur vie pour la libération de la France ?

Mesurent-ils à quel point ils contribuent ainsi à minimiser les théories défendues par tous les collaborationnistes du régime nazi, nourries d’anticommunisme et d’antisémitisme, au moment même où les extrêmes-droites travaillent partout en Europe et en France, à habiller leurs projets d’une dangereuse respectabilité ?

Comment des dirigeants de gauche peuvent-ils emboîter le pas à des éditorialistes viscéralement anticommunistes au point de ne plus savoir gérer le débat contradictoire, celui qui élève les consciences et permet la mobilisation populaire face aux offensives néo-libérales ?

Jamais dans l’histoire de la gauche, celles et ceux qui ont tant investi pour l’union dans les différentes formations n’ont subit des insultes d’une telle violence et d’une telle injustice. Les nombreux messages d’indignation que nous recevons montrent que militants et citoyens de toutes les sensibilités de gauche sont stupéfaits face à ces outrances.

Le PCF, ses militantes et militants, ses élu.e.s, n’accepteront jamais de se vautrer dans de telles dérives.

Nous avons toujours pris nos responsabilités face à l’extrême-droite et nous continuerons de le faire et de jouer pleinement notre rôle au service de notre pays et de sa classe travailleuse.

Jamais, nous n’avons choisi l’insulte pour alimenter le débat. Jamais nous n’utiliserons d’amalgames odieux pour faire vivre les idées.

Le PCF appelle les dirigeants de toute la gauche, les militants et sympathisants de tous les partis de gauche à exprimer leur refus de cette voie mortifère et calomnieuse. Il les invite au débat le plus exigeant sur les solutions à mettre en œuvre pour ouvrir enfin une véritable alternative à un système qui attise les divisions entre les peuples et les individus et rend insupportable vie de millions d’êtres humains et menace l’ensemble du vivant. C’est avec franchise, avec respect que les rassemblements les plus larges ont permis de construire des victoires.

Il les invite à venir commémorer le 22 octobre prochain, dans la carrière des fusillés de Chateaubriant, la mémoire de ces 27 militants du PCF et de la CGT, qui tombèrent sous les balles de l’occupant nazi et du collaborationniste Doriot, à entendre s’égrèner les noms de celles et ceux dont nous nous honorons qu’ils appartiennent à notre histoire commune.

Fabien Roussel y représentera le PCF et prononcera un discours en leur hommage.

Parti communiste français,
Paris, le 20 septembre 2023.


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Montauban: Mobilisation pour la PAIX

Des covoiturages peuvent être organisés à partir des villes du Tarn et Garonne…

« Le cœur n’est plus à la fête de l’Humanité » Par Basile André

Par Basile André, Militant communiste, lecteur passionné

 

Le dimanche est un jour destructeur pour celles et ceux qui vivent sur le continent de la nostalgie. Ce fait est particulièrement prégnant pour les militantes et les militants communistes au soir du dernier jour de la fête de l’Huma. À cet instant, l’immense satisfaction d’avoir vécu quelques heures dans un espace chimérique et partagé des moments de fraternité avec des milliers de personnes est balayée par la triste réalité matérielle. En dépit de la fatigue, tout doit être rangé et nettoyé, avant de retourner dans un quotidien à la saveur bien terne.

Illustration 1

Hélas, le tribut est encore plus lourd à payer cette année, la faute à quelques individus qui ont décidé de transformer cet évènement populaire en festival de la bêtise crasse, où la part belle est donnée aux propos stigmatisants, méprisants et malhonnêtes.

Beaucoup d’entre nous avaient un mauvais pressentiment avant l’ouverture de la fête. Après la polémique « Médine » (lisez mon précédent billet si vous désirez connaître mon avis sur le sujet), il ne fallait pas être grand clerc pour estimer que les dérapages risquaient d’être nombreux.

Mais, un peu candide et sans doute trop rousseauiste sur les bords, j’avais espéré que le contexte social dramatique favoriserait une concorde temporaire qui n’empêcherait en rien l’indispensable débat d’idées qui doit avoir lieu entre nous. Il en était manifestement trop pour certaines personnes, incapables de masquer le mépris qui est le leur pour les militantes et les militants communistes. Continuer la lecture de « Le cœur n’est plus à la fête de l’Humanité » Par Basile André

Interview du secrétaire du Parti communiste du Chili

Le secrétaire général du Parti communiste du Chili a déclaré qu’avec le retour de la démocratie, le Parti communiste a plaidé en faveur de sa légalité en faisant revivre ce slogan dans le pays. Cet interview a le mérite d’insister sur ce qui demeure la priorité du capital sous tous les climats et sa manière d’imposer ce qui est destructeur de l’avenir (ici la dette éducative qui frappe y compris la petite bourgeoisie en plein déclassement) par le fascisme présenté comme la liberté individuelle des “enragés” quand la classe ouvrière et les couches populaires ont été isolées, qu’il n’y a plus de parti communiste. Quand on l’a réduit comme en Europe, en France, en Italie à n’être plus qu’un groupuscule inféodé dans sa direction aux pires errances de la social démocratie, avoir détruit toute organisation, toute formation, s’être emparé de ses publications, avoir systématiquement éliminé tous les cadres du parti pour leur substituer des individus cyniques, bloquant par leur inertie toute intervention populaire, un modèle dont nous avons vu le rôle qu’il a joué en URSS avec Gorbatchev mais qui a été préparé de longue date. Au Chili, comme dans d’autres pays d’Amérique latine, les nécessités de la résistance ont joué un rôle a contrario, mais il est clair que comme dans tous les pays du sud, et désormais dans l’UE, la colère peut virer dans un sens ou un autre. C’est pourquoi partout le rôle d’un parti communiste est un enjeu qui dépasse tout aspect partisan. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsocieté)

 

Le 31 août 2023, le président du Parti communiste du Chili, Guillermo Teillier, a été enterré dans le cimetière historique de Recoleta. Dans ce cimetière reposent les restes d’une série de personnes importantes, de l’ancien président chilien socialiste Salvador Allende au chanteur communiste Victor Jara. Allende et Jara ont tous deux été victimes du coup d’État militaire qui a eu lieu il y a 50 ans, le 11 septembre 1973.

Teillier, qui a été torturé pendant plusieurs années en prison après le coup d’État, est entré dans la clandestinité après sa libération et a dirigé les efforts de reconstruction du Parti communiste (PC) clandestin (depuis son interdiction), de sa branche armée (El Frente Patriótico Manuel Rodríguez) et du mouvement populaire plus large qui a conduit à la restauration de la démocratie en 1990. Le président chilien Gabriel Boric a assisté au mémorial avant l’enterrement de Teillier et a appelé à deux jours de deuil national les 30 et 31 août pour marquer la perte de Tellier, qui, selon luia vécu une « vie digne ».

Lors des funérailles, le secrétaire général du Parti communiste, Lautaro Carmona, a souligné l’importance du leadership de Tellier – à un coût personnel élevé – dans la lutte contre la dictature militaire et dans la lutte des trois dernières décennies pour relancer un projet socialiste au Chili. Malgré les tentatives d’enterrer l’héritage de la gauche – y compris les avancées faites par le gouvernement d’Unité populaire dirigé par Salvador Allende (qui a été président de 1970 à 1973), les communistes – qui font partie du gouvernement de Boric – continuent de lutter pour faire avancer un programme visant à établir la souveraineté sur l’économie chilienne et à améliorer les conditions de vie quotidiennes de la population du pays.

Ce projet socialiste – qui est écrit sur les « las banderas Allendistas » (drapeaux de l’allendisme), comme Carmona l’a dit lors des funérailles – a récemment été violemment attaqué par les médias de droite chiliens et le centre-droit.

« Notre intérêt majeur est le cuivre » : la Grande-Bretagne a soutenu le coup d’État sanglant de Pinochet au Chili

https://orinocotribune.com/our-major-interest-is-copper-britain-backed-pinochets-bloody-coup-in-chile/embed/#?secret=fEJE5qYAVG#?secret=fAkuZ6rvBR

Pourquoi y a-t-il eu cette attaque féroce contre les communistes ? Lorsque nous avons parlé à Lautaro Carmona dans son bureau à Santiago, près de la Plaza de la Dignidad, il nous a fourni une explication détaillée du contexte social et politique du pays.

Il y a, nous a-t-il dit, une opinion répandue dans les médias de droite selon laquelle s’ils peuvent semer le doute au sein du gouvernement sur les politiques avancées par le Parti communiste, cela discréditerait l’influence du PC, déchirerait la gauche et permettrait à la droite de revenir au pouvoir pour plusieurs cycles électoraux.

Lors de l’élection du conseil constitutionnel chilien en mai 2023, la droite l’a emporté, mais parmi les partis libéraux et de gauche, le Parti communiste a obtenu la plus grande part des voix. Ce résultat et le rôle clé que jouent les communistes dans le gouvernement de Boric, nous a dit Carmona, est la raison pour laquelle les médias de droite ont commencé cette campagne féroce contre le Parti communiste.

L’impact de l’explosion sociale En 2019, des manifestations en cascade ont éclaté dans tout le Chili. Au cœur des manifestations se trouvait un sentiment général de désespoir social, nous a dit Carmona, qui a principalement ravagé la classe moyenne. C’était, a-t-il dit, « une accumulation de frustration » avec un système d’endettement permanent des ménages étant le seul moyen de maintenir un style de vie de base de la classe moyenne et de la classe moyenne inférieure.

L’un des éléments clés de cette dette a été la dette pour l’éducation, c’est pourquoi les manifestations ont exigé que le gouvernement trouve un moyen de lever ce « poids invisible » des épaules de la jeunesse chilienne.

Aucun gouvernement – pas même les gouvernements de centre-gauche de Michelle Bachelet (2014-2018) ou de Gabriel Boric (arrivé au pouvoir en 2022) – n’a été en mesure de résoudre ce problème de la dette éducative. Les propositions faites pour éliminer les prêts étudiants sont souvent liées à d’autres questions, comme la réforme fiscale, et elles font échouer tout mouvement d’allégement de la dette.

« Si vous voulez résoudre de votre vivant le problème de votre dette, vous devez contracter un autre prêt », a déclaré Carmona. La crise financière au Chili n’a pas encore d’impact sur le secteur financier, mais son coût affaiblit la vie de millions de Chiliens.

Ces protestations, a déclaré Carmona, doivent être comprises clairement. Ils démontrent qu’une grande partie de la population chilienne a un « niveau implicite de conscience » de leur situation. Le mécontentement à l’égard du système s’est manifesté de diverses manières, depuis les manifestations (qui ont été considérablement interrompues par la pandémie), depuis l’élection de Gabriel Boric en 2022 et par la revendication – imposée par la rue – d’une nouvelle constitution.

L’humeur du public est restée frustrée par le système de dette existant, mais l’incarnation politique de cet état d’esprit a oscillé de manière spectaculaire entre le soutien à la campagne électorale du Front large de centre-gauche en 2022 et le vote pour le Parti républicain de droite lors de la campagne de mai 2023 pour le Conseil constitutionnel.

Cinq nouveaux documents confirment le complot américain contre le Chilien Allende

https://orinocotribune.com/five-new-documents-confirm-us-plot-against-allende/embed/#?secret=czg0SU8eJK#?secret=OkhF5ulMhY

L’attaque contre les communistes
L’attaque contre le Parti communiste au Chili n’est pas nouvelle, comme l’a documenté Iván Ljubetic Vargas dans El Partido Comunista de Chile (2014). Fondé en 1912 en tant que parti ouvrier et rebaptisé Parti communiste en 1922, le PC a d’abord été interdit de 1927 à 1931, puis de nouveau de 1948 à 1958. Le 22 septembre 1973, onze jours après le coup d’État, l’armée a déclaré que tous les partis marxistes étaient illégaux. L’armée a assassiné six membres du comité central du PC et en a fait disparaître 11 autres en 1976.

L’attaque actuelle contre le PC s’appuie sur cette longue histoire de répression. L’aile droite, nous a dit Carmona, veut utiliser cette attaque contre le parti non seulement pour contester les vues du parti, mais aussi pour isoler le parti des autres secteurs avec lesquels le PC a construit des alliances.

Avec le retour de la démocratie au Chili, le Parti communiste a plaidé en faveur de sa légalité avec le slogan « Le Chili a besoin d’un Parti communiste ». Carmona nous a dit que le PC pourrait avoir besoin de relancer cette campagne parce qu’il ne devrait pas sous-estimer l’attaque contre lui. La droite veut approfondir le modèle néolibéral au Chili, un modèle que les communistes tentent de saper au sein du gouvernement de Boric.

Le parti, a déclaré Carmona, fait face à deux risques: « premièrement, en n’accordant pas assez d’importance à l’attaque, et deuxièmement en croyant que ce n’est pas parce que c’est une campagne basée sur des mensonges, qu’elle sera inefficace ».

Il y a un problème social auquel le Chili doit faire face. Seulement 30% de la population chilienne était en vie pendant les années du coup d’État, ce qui signifie qu’une majorité pourrait sous-estimer le danger de la droite, qui continue de défendre le coup d’État et ses politiques néolibérales. Le paysage médiatique global, avec ses programmes frivoles à la télévision et dans les journaux de droite, nous a dit Carmona, n’est pas sérieux au sujet des défis auxquels le pays est confronté.

Les mouvements sociaux et les syndicats, a-t-il dit, sont affaiblis et souvent passifs dans leur approche. Il n’est pas encore clair si le peuple chilien – ainsi que les communistes qui sont descendus dans la rue – sera en mesure de surmonter les profonds héritages du coup d’État.

 


Taroa Zúñiga Silva

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Taroa Zúñiga Silva est boursière d’écriture et coordinatrice des médias espagnols pour Globetrotter. Elle est co-éditrice avec Giordana García Sojo du Venezuela, Vórtice de la Guerra del Siglo XXI (2020). Elle est membre du comité de coordination d’Argos: Observatoire international sur la migration et les droits de l’homme et est membre de la Mecha Cooperativa, un projet de l’Ejército Comunicacional de Liberación.

Vijay Prashad

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Vijay Prashad est un historien, éditeur et journaliste indien. Il est rédacteur et correspondant en chef de Globetrotter, un projet de l’Independent Media Institute. Il est rédacteur en chef de LeftWord Books et directeur de Tricontinental: Institute for Social Research. Il a écrit plus de vingt livres, dont The Darker Nations: A People’s History of the Third World (The New Press, 2007), The Poorer Nations: A Possible History of the Global South (Verso, 2013), The Death of the Nation and the Future of the Arab Revolution (University of California Press, 2016) et Red Star Over the Third World (LeftWord, 2017). Il écrit régulièrement pour Frontline, The Hindu, Newsclick, AlterNet et BirGün.

 

Contre la guerre, la hausse des prix et l’austérité, les communistes mobilisés pour gagner ! (PCF)

 

Réunis en Conseil national, les communistes appellent les citoyennes et les citoyens, les forces syndicales et associatives, et toutes les forces de gauche à investir pleinement la Fête de l’Humanité qui se déroulera les 15, 16 et 17 septembre prochains. Elle sera l’occasion de partager un grand moment festif et culturel, de soutenir et de développer le journal l’Humanité et de participer à des centaines de débats pour contribuer à construire l’alternative aux politiques capitalistes en France, en Europe et dans le monde.

Agir pour la paix et la solidarité

Les communistes appellent à faire du jeudi 21 septembre une grande journée de mobilisation pour la paix, l’arrêt de la militarisation et la fin des conflits armés, partout dans le monde. Continuer la lecture de Contre la guerre, la hausse des prix et l’austérité, les communistes mobilisés pour gagner ! (PCF)

Nos priorités pour les Français (Fabien Roussel PCF)

TÉLÉCHARGER LA LETTRE DE FABIEN ROUSSEL À EMMANUEL MACRON


Monsieur le Président de la République,

La France est belle, riche, forte mais nos concitoyens subissent les durs effets de votre politique et de vos choix imposés de manière autoritaire. Notre pays affronte une situation très grave, au sein d’un ordre mondial en pleines convulsions.

Dans un tel contexte, dans ce moment de crise aiguë, démocratique, écologique et sociale, le Parti communiste français est convaincu de l’impérieux besoin pour la Nation de se projeter dans un avenir heureux, de bonheur partagé, respectant chaque citoyen et garantissant à chacun, chacune, sa place dans la société.

Au sortir de l’occupation hitlérienne, les gouvernements formés sur la base du programme du Conseil national de la Résistance avaient, dans cet esprit, favorisé des avancées sociales et démocratiques comme il en aura rarement existé dans notre histoire.

Je vous parlerai avec franchise : le problème vient du fait que vous faites exactement l’inverse, et que vous vous employez à détricoter ces belles conquêtes de la Libération.

Il est ainsi pour le moins stupéfiant de lire sous votre plume un éloge de « l’esprit de dépassement et de dialogue » que démentent vos six années d’exercice de la magistrature suprême.

Les souffrances et les attentes du peuple de France ont été purement et simplement ignorées.

À la morgue, au mépris parfois se sont ajoutées des politiques et des pratiques qui ont tragiquement creusé les inégalités, affaibli nos services publics, déconsidéré les corps intermédiaires, bafoué la démocratie sociale et foulé aux pieds la souveraineté du Parlement.

Les six premiers mois de cette année vous ont encore vu conduire une réforme des retraites poussant nos concitoyens à travailler au-delà de 64 ans, jusqu’à 67 ans pour de nombreuses femmes.

Vous avez choisi de passer en force face à l’un des plus grands mouvements sociaux qu’ait connu notre pays, de refuser toute négociation avec les organisations syndicales unies, de ne tenir aucun compte des propositions de juste réforme de notre système de retraite que nous avions avancées.

Et voilà que, pour la première fois depuis de très nombreuses années, des dirigeants syndicaux nationaux voient engagées contre eux des poursuites. Pour le monde du travail, cette atteinte supplémentaire aux libertés syndicales est légitimement ressentie comme une hostilité brutale. Nous vous demandons solennellement de veiller à garantir le libre exercice du droit syndical dans notre pays.

Inutile de vous dire que j’éprouve quelques difficultés à voir dans votre initiative de ce jour autre chose qu’un exercice de communication.

Si vous vouliez vraiment répondre aux angoisses du moment, vous vous mettriez enfin à l’écoute de nos compatriotes, du monde du travail qui ne ménage pas ses efforts mais n’en profite jamais, de la jeunesse qui voit son avenir bouché par la précarité ; vous renonceriez à une politique qui ne sert que le capital et taxe sans fin les salariés et les retraités.

Si, à l’instar de l’un de vos ministres, vous souhaitiez parler aux classes populaires, votre priorité dans la période devrait être d’agir au service de la justice, de l’égalité sociale, de la démocratie.

C’est le sens des propositions que nous portons pour la France, avec nos parlementaires et nos élus présents dans tous les territoires de la République, dans le cadre d’une ambition collective, d’un projet partagé avec le plus grand nombre de nos concitoyens.

La priorité des priorités reste et demeure l’inflation, la lutte contre la vie chère, les bas salaires, la précarité du travail.

C’est réparer la France du travail par un pacte pour le pouvoir d’achat, pour le travail et la formation, avec des hausses des salaires et des pensions, par des conditions de travail dignes.

Avec les forces de gauche et écologistes, nous vous proposons une série de mesures très concrètes dont l’indexation des salaires sur l’inflation, l’augmentation du smic à 1 600 euros net, la conditionnalité des aides publiques versées aux entreprises, l’égalité réelle des salaires entre les femmes et les hommes.

Au regard de la gravité de la situation du pays, je vous propose aujourd’hui de réunir en urgence un Grenelle des salaires et des pensions, et de mettre en œuvre sans attendre un plan de lutte contre l’inflation reposant sur le blocage des prix, la baisse de la TVA et la taxation des superprofits des entreprises.

Faire Nation nous invite à nous adresser fortement à la jeunesse.

Nous vous proposons un pacte pour la jeunesse : ayons l’ambition de garantir à chaque jeune un avenir avec un emploi durable ou une formation qualifiante et un salaire. Nous voulons 0 jeune au chômage. Et reconstruisons l’école publique ; ce qui suppose de garantir la gratuité des fournitures scolaires, de mettre en place un revenu étudiant, de construire des logements étudiants, d’abroger Parcoursup et de donner aux enseignants, comme aux personnels de l’Éducation nationale, les moyens d’exercer vraiment leurs missions, sans leur demander de travailler davantage, alors qu’il s’agit d’abord de respecter et revaloriser leur métier.

Nous demandons d’augmenter leur point d’indice pour que le salaire minimum atteigne 2 000 euros net. Nous proposons un plan de pré-recrutement en urgence de 10 000 étudiants en L3 à former en deux ans et leur permettant d’atteindre la titularisation avec un niveau master.

L’heure est à lancer un grand plan de reconstruction des services publics. Je pense en particulier à la santé qui est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. À l’opposé de toute augmentation des franchises médicales, nous proposons d’aller vers une véritable prise en charge à 100 % des soins et la reconquête de la Sécurité sociale sur la base de ses principes fondateurs de solidarité et d’universalité des droits. Il est également plus que jamais nécessaire de refonder l’hôpital public pour lui donner les moyens de ses missions et d’engager une nouvelle stratégie nationale de santé.

Favoriser l’essor des arts, de la culture et des politiques sportives, c’est un grand enjeu d’émancipation qui nécessite de transformer profondément les politiques publiques et d’y consacrer au moins 1 % du PIB pour chacune d’entres-elle.

Faire Nation appelle également à respecter la démocratie, à écouter le cœur battant du peuple, à aimer nos concitoyens dans leur diversité et dans leurs engagements.

Les événements tragiques qui se sont déroulés suite au meurtre de Nahel doivent nous inviter à beaucoup d’humilité. La France ne se parle plus, ne se comprend plus. Il est donc urgent de bâtir un pacte pour la réconciliation nationale.

L’appel de Grigny, porté par notre collègue Philippe Rio et des maires de toutes sensibilités, a présenté des propositions en ce sens.

Certaines d’entres-elles ont été retenues mais si peu ! C’est tellement insuffisant par rapport aux inégalités existantes. Qu’attendez-vous vous pour aller au bout ? Vous le savez pourtant : ce que vous n’investissez pas aujourd’hui coûtera plus cher à la France demain.

Le droit à des services publics de qualité, à l’emploi, à des logements décents, à la tranquillité publique, à une police de proximité sont au cœur de ce plan pour nos villes et nos quartiers. Il n’y a pas d’économie à faire en ces domaines.

Faire reculer les trafics de drogues, d’armes, s’attaquer à la prostitution impose de mettre en place des moyens sans précédent localement, avec beaucoup plus de moyens d’enquête, de justice, d’accompagnements sociaux, de prévention, de suivi des peines par des éducateurs et des agents de probation aujourd’hui débordés.

Comment lutter contre l’argent facile de la drogue quand elle coule à flots dans nos quartiers ? Il faut s’attaquer à la source, aux narco-trafiquants, au blanchiment de l’argent et en redonnant des moyens aux services des douanes le long de nos frontières.

En s’attaquant au blanchiment de l’argent, vous vous rendrez compte à quel point les banques sont parfois complices, aidées par des paradis fiscaux toujours présents.

Le respect de notre pacte républicain impose d’être extrêmement ferme avec la délinquance en col blanc, la corruption, la fraude et l’évasion fiscale.

Enfin, faire Nation exige de respecter la dignité humaine et les droits de tous les travailleurs. Comme beaucoup d’autres, nous réclamons la régularisation des travailleurs sans papiers et l’élaboration avec les pays de l’Union européenne, les élus locaux et les associations concernées d’une politique d’accueil des personnes fuyant leur pays afin de ne plus laisser quiconque mourir dans la Mer du Nord ou en Méditerranée.

Concernant nos institutions, notre pacte républicain doit reposer sur la confiance envers elles et ses représentants. Comment les Français peuvent-ils avoir encore confiance dans leur Parlement, leurs députés, lorsque le gouvernement sanctionne les débats à coup de 49-3 ?

Nous demandons, là aussi, de réformer nos institutions pour les rendre plus démocratiques en rééquilibrant les pouvoirs en faveur du Parlement et de la démocratie sociale.

Nous proposons la suppression des articles 49-3, 40, 47-1 de la Constitution, car ils privent le Parlement de son rôle démocratique. Nous proposons l’instauration d’élection à la proportionnelle aux élections législatives, sans diminuer le nombre de députés et de rétablir les élections législatives avant l’élection présidentielle.

Nous proposons de donner de nouveaux pouvoirs d’intervention aux salariés dans les entreprises afin qu’ils participent, avec les actionnaires, aux choix les concernant.

Nous demandons de redonner du pouvoir et des moyens aux élus locaux, notamment les maires et les conseillers départementaux, de compenser strictement l’ensemble des compétences transférées par l’État et de mettre fin à la loi NOme. Le couple département-communes doit redevenir l’interlocuteur privilégié de l’État.

La réforme de nos institutions doit permettre un dialogue réel et sincère avec les élus de Corse comme avec ceux des territoires d’Outre-mer qui attendent, eux aussi, que l’on tienne compte de leurs spécificités, du poids de la vie, des monopoles privés, du sous-investissement chronique de l’État qui les prive aujourd’hui des moyens nécessaires pour le traitement des déchets, l’approvisionnement en eau ou le développement de leur souveraineté alimentaire.

Faire Nation, c’est respecter tous les peuples de la République française, leurs cultures, leurs histoires, leurs langues. Et là aussi, toute réforme devra être soumise par voie de référendum aux habitants des territoires concernés. C’est aussi savoir les écouter quand ils expriment leur colère.

Concernant l’ISF ou plus récemment la réforme des retraites à 64 ans, les Français ont souhaité être interrogés. Écoutez-les. Donnez-leur la parole. Cela fait maintenant des mois que nous réclamons un référendum sur ces sujets.

De même, nous vous demandons d’interroger les Français sur le retour du pacte budgétaire européen qui impose tant de rigueur et d’austérité.

Nous n’en voulons pas. Nous demandons pour notre part l’instauration d’un autre pacte budgétaire européen, permettant de mettre l’argent de la BCE au service de l’emploi, de la transition écologique, des services publics avec des taux 0 % pour les États et les collectivités.

Nous proposons ainsi la création d’un fonds européen de développement écologique et social, qui financerait des embauches massives dans les services publics et permettrait également de faire face aux enjeux climatiques.

Sur ce sujet, l’accélération du dérèglement climatique n’est pas une question pour nous. C’est une réalité. C’est une urgence.

Soyons à la hauteur du bouleversement en cours et cessons de culpabiliser les Français individuellement : il faut révolutionner notre système économique pour agir rapidement et en profondeur.

Nous appelons la France à mettre en place un pacte annuel pour le climat à hauteur de 6 % du PIB, comme le recommande le Giec.

En matière énergétique, la France doit retrouver toute sa souveraineté et ne plus céder aux injonctions de l’Allemagne, comme aux lobbies anti-nucléaire. Il est urgent de sortir du marché européen de l’énergie, de baisser les tarifs du gaz et de l’électricité pour les ménages, les communes, les services publics, les entreprises, et d’investir massivement dans la production d’électricité décarbonée issue du renouvelable et du nucléaire. Voilà un choc de pouvoir d’achat et de compétitivité utile et efficace, garanti par un service public de l’électricité et du gaz. Vous faisiez référence au CNR. Voilà de quoi s’en inspirer.

Ce pacte pour le climat doit permettre la rénovation de 700 000 logements par an, la création d’un service public de l’eau, la gratuité des transports publics dans les métropoles, la prime à la conversion pour les véhicules électriques d’occasion avec un véhicule populaire produit en France, la relocalisation de l’activité industrielle, la promotion de la souveraineté alimentaire garantissant à chacun de manger sain et à sa faim.

Concernant la paix, vous connaissez notre attachement à toutes les initiatives permettant d’ouvrir un espace de dialogue en faveur d’un cessez-le feu en Ukraine et pour l’ouverture de négociations.

Dans une lettre que je vous ai récemment adressée, je vous disais que la France doit prendre une initiative avec quelques propositions que j’ai esquissées. Je sais qu’elles font débat parmi les parlementaires, de droite comme de gauche. C’est l’occasion de dépasser les clivages et de proposer un chemin pour la paix en Europe et de renoncer à inscrire cette guerre dans le temps long, avec son cortège de souffrances et de désespérance pour les peuples d’Ukraine, de Russie, mais aussi d’Europe.

Enfin, pour œuvrer à un nouvel ordre du monde, de justice et de droit, la France doit entendre l’aspiration des peuples d’Afrique à conquérir leur souveraineté ; l’heure est venue d’en finir avec les vestiges du néocolonialisme, et de construire avec les nations de ce continent une nouvelle relation, basée sur la coopération et un co-développement solidaire. Plus généralement, notre pays doit de nouveau faire entendre sa voix afin que soient appliquées les résolutions des Nations unies, partout dans le monde où elles ne sont pas respectées et où la liberté des peuples se trouve bafouée.

En résumé, Monsieur le Président de la République, nous sommes disposés à travailler s’il s’agit de répondre aux urgences du moment et de permettre des avancées sociales et démocratiques pour nos concitoyennes et concitoyens. Pas de participer à un théâtre d’ombres…

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en ma haute considération.

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF

À Strasbourg, Fabien Roussel tacle un président qui « ne vit pas en France » (Vidéo)

Le secrétaire national du PCF a prononcé son discours de rentrée samedi soir, à l’université d’été des communistes. Il a dressé les priorités de son parti, appelant les militants à se mobiliser pour la campagne des élections européennes.

La paix, le climat, la question sociale : ce sont les priorités du PCF pour cette rentrée, tracées par le secrétaire national Fabien Roussel ce samedi 26 août à Strasbourg. Le dirigeant communiste a pris la parole à l’issue de la deuxième journée de débats à l’université d’été de son parti. Un rendez-vous de fin d’été qu’il a qualifié de « nécessité, tellement les communistes ont une grande responsabilité ». Dans une salle qui a entonné l’Internationale avant la prise de parole de Fabien Roussel, ovationné les salariés en lutte de Clestra qui sont intervenus devant les communistes, le secrétaire national du PCF a choisi de démarrer son allocution par les « événements internationaux graves » liés à la guerre en Ukraine. Il a ainsi relancé son « plan de paix » en cinq points, qu’il a déjà proposé au président de la République. Continuer la lecture de À Strasbourg, Fabien Roussel tacle un président qui « ne vit pas en France » (Vidéo)