Face à l’accroissement des déserts médicaux, une étude a analysé et croisé les stratégies internationales et propose d’en adapter certaines mesures.
Les déserts médicaux gagnent du terrain. La pandémie n’a fait qu’accentuer ce constat, alors que l’évolution de la démographie médicale en France accroît, année après année, les déséquilibres. Comment renverser la tendance et attirer de nouveaux médecins généralistes dans ces zones ? Le problème n’a rien d’hexagonal. Et c’est peut-être de l’international que viendra la solution. Comme l’attestent les différents rapports de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Organisation de coopération et de développement économiques ou de la Commission européenne, quels que soient les pays, il est toujours plus difficile de se soigner dans les zones rurales ou les zones urbaines défavorisées. Continuer la lecture de Santé. Comment attirer les médecins
« Nous avons certainement posé un certain nombre de choses sur ce territoire en matière d’accès aux soins, de centres de santé publics et de médecins salariés », a rappelé dans son introduction Maximilien Reynes Dupleix, président du collectif pour la création de centres de santé publics en Tarn et Garonne qui a tenu son assemblée générale ce jeudi soir à Castelsarrasin. En présence d’élus locaux, dont les maires de St Porquier et de Castelsarrasin, mais aussi du conseiller régional Rodolphe Portolès, l’association a fait le point sur les projets de santé et de recrutement de médecins sur le territoire.
Depuis sa création en 2018, le collectif qui mène des actions comme des débats publics et des distributions de tracts, a participé à une certaine prise de conscience sur ces questions de santé dans le département. Mais avec la fermeture récente des urgences de l’hôpital de Moissac la nuit, les débats se sont tout de même rapidement tournés vers le centre de santé porté par les communes de Castelsarrasin, Saint Porquier et Lavilledieu du Temple. La désertification médicale en cours crée une anxiété réelle au sein de la population. Les maires présents ont pu faire part des avancées, notamment leur candidature à l’appel à manifestation d’intérêt lancé récemment par la Région. « La perspective de pouvoir s’associer au conseil régional pour recruter des médecins nous a naturellement parut une excellente piste à creuser », a expliqué Xavier Prévedello, maire de Saint Porquier et délégué à la santé à la communauté de communes Terres des Confluences.
« C’est tout le sens de ce que nous proposons avec Carole Delga en lançant la création d’un groupement d’intérêt public pour recruter en direct des médecins et les mettre à disposition des territoires les plus en difficulté », a détaillé Rodolphe Portolés. L’assemblée s’est conclue en réaffirmant la volonté de l’association de soutenir et accompagner les élus locaux dans la construction de ce projet si important pour le territoire.
À Montreuil, six femmes victimes de violences conjugales ont décidé de dénoncer l’accueil déficient du commissariat de leur ville lors des dépôts de plainte. IGPN et Défenseur des droits sont saisis.
« Maman, il est là. » Lorsqu’elle l’alerte une première fois, en janvier 2021, Katia se dit que sa fille se fait des films. Mais le lendemain, l’adolescente la rappelle en lui expliquant que son père la filme sur le chemin du conservatoire et qu’il lui a crié : « Vous allez me le payer. » Katia rejoint alors sa fille et fonce au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour porter plainte. « Les agents ont d’abord refusé, en disant que c’était son père – alors qu’il est déchu de ses droits parentaux – et que filmer sur la voie publique était un droit. Mais je ne suis plus celle que j’étais en 2013 : j’ai hurlé jusqu’à ce qu’ils acceptent de prendre ma plainte. » Août 2013 : c’est le mois où Katia, après six ans de violences conjugales, finit par appeler la police. Continuer la lecture de Violences faites aux femmes. « S’il n’y a pas de sang, madame, on ne se déplace pas »
A partir de jeudi, les élèves devront être masqués dans les cours de récré. DDM Archives M.V.
De nouvelles mesures sanitaires doivent entrer en application à partir de jeudi dans les écoles. Les élèves devront porter le masque en extérieur et les activités physiques en salle ne seront plus possibles. Interview de Guillaume Mangenot, secrétaire départemental du SNUipp.
Que pensez-vous des nouvelles mesures sanitaires prises par le Gouvernement dans les écoles applicables à partir de jeudi ?
Saint laïc idolâtré par les libéraux, le fondateur des Colibris a su mobiliser l’imaginaire du paradis perdu et en faire un produit de consommation de masse. Il est mort à 83 ans.
En se répétant presque mot pour mot d’une apparition médiatique à une autre, Pierre Rabhi a ciselé durant plus d’un demi-siècle un récit autobiographique qui tient lieu à la fois de produit de consommation de masse et de manifeste articulé autour d’un choix personnel effectué en 1960 : celui d’un « retour à la terre ». Il est mort, samedi, à l’âge de 83 ans. Ses ouvrages centrés sur sa personne, ses centaines de discours et d’entretiens qui, tous, racontent sa vie ont abouti à ce résultat singulier : cet homme qui parlait continuellement de lui-même a incarné aux yeux de ses admirateurs et des journalistes la modestie et le sens des limites. Continuer la lecture de Disparition. Rabhi, l’écologie spiritualiste et individualiste
Ce 1er décembre à 20 heures, les urgences de nuit de l’hôpital de Moissac ont fermé sur décision de l’agence régionale de santé (ARS) et ce malgré la forte opposition de la population et des élus depuis près d’un mois. Une quatrième manifestation depuis le 9 novembre, a réuni ce mercredi soir plus de 250 personnes, à Moissac.
Le député PCF de Seine-Maritime défend une proposition de loi pour améliorer la couverture médicale dans les territoires. L’Assemblée en débat ce 2 décembre. Entretien.
Le député PCF de Seine-Maritime défendra devant l’Assemblée nationale, ce jeudi, six mesures concrètes dans sa proposition de loi. La majorité macroniste y est farouchement opposée.
Le projet de loi sur les déserts médicaux est un des principaux textes de votre niche parlementaire. Pourquoi maintenant ?
Sébastien Jumel La crise sanitaire démontre à quel point il faut réarmer l’hôpital et la médecine de ville. Mon rapport souligne que 11,6 % de nos concitoyens n’ont pas de médecin généraliste traitant. Six millions de Français sont à plus de trente minutes d’un service d’urgences. Le gouvernement a supprimé le numerus clausus en 2020, mais ça ne peut suffire, toutes les études démontrant (et mon rapport le confirme) qu’il faudra au minimum dix ans pour que cela produise des effets. Ensuite, il faut veiller à ce que les médecins formés s’installent dans les endroits où on en a besoin. En milieu rural, mais aussi dans les grandes villes où existent des poches de paupérisation médicale. Continuer la lecture de Déserts médicaux. Sébastien Jumel : « La pénurie de médecins a été organisée »
Incompréhensibles en apparence, les nouvelles règles mettant un terme au principe de fermeture de la classe pour sept jours dès le premier cas positif avéré relèvent d’une logique plus politique que sanitaire. Explications
Si l’un des marqueurs de l’ultralibéralisme, c’est que la politique de l’État a pour objectif premier d’affaiblir l’État lui-même pour, à terme, laisser « le marché » prendre la place, alors la gestion de la crise du Covid en milieu scolaire par le gouvernement est emblématique de ce positionnement idéologique.Continuer la lecture de Covid-19. Pourquoi Blanquer allège le protocole dans les écoles primaires
La nouvelle FAQ publiée par le ministère après les annonces du 25 novembre confirme deux choses. Premièrement, le remplacement de la fermeture automatique des classes par le droit au retour des cas négatifs a été improvisée. Il a fallu deux journées au ministère pour décrire la marche à suivre. Il en faudra encore plusieurs pour son application. Deuxièmement, cette procédure est inadaptée à la situation. Elle n’empêchera pas la diffusion de l’épidémie dans les classes et par suite dans les familles. Elle donne la priorité au maintien des enfants en classe « coûte que coûte » et quel que soit leur situation virologique.
Une procédure imporvisée
Il aura fallu deux journées pour mettre par écrit les annonces faites par JM Blanquer le 25 novembre. La nouvelle édition de la « foire aux questions » (FAQ) ministérielle a été publiée en fin de journée le 26 novembre. Elle précise la marche à suivre dans le premier degré, rien ne changeant officiellement dans le second degré. Continuer la lecture de Covid : Nouvelle FAQ sur la gestion des élèves dans le primaire in Caf. Peda.
Communiqué de L’Association des Usagers et Amis du Centre Hospitalier de Montauban
Depuis l’annonce par l’ARS de la fermeture des urgences de nuit au CH de Moissac, sans aucune concertation, des manifestations importantes se déroulent à Moissac à l’appel du comité de défense du Centre Hospitalier de Moissac et des organisations syndicales locales.
Manifestation contre la fermeture des urgences de nuit
Mercredi 1er décembre à 18 h
Devant le CH de Moissac
Des représentants de l’Association montalbanaise ont, par leur présence, manifesté leur solidarité et leur préoccupation face à une décision particulièrement grave et dangereuse pour une population qui va se trouver éloignée de secours rapides situation qui va aussi avoir des conséquences sur le service des urgences de Montauban déjà très sollicité. Continuer la lecture de CHIC: Aux côtés des Moissagais contre la fermeture des urgences de nuit