NDLR de MAC: un dossier thématique qui bat en brèche toute l’argumentation qui préside à cette réforme des retraites et qui montre l’injustice de cette réforme. Macron et ses sbires savent parfaitement à qui ils rendent service. (temps de lecture avec les renvois 18 minutes)
Le sentiment est très répandu dans le pays que la réforme des retraites portée par Macron n’est pas équilibrée dans l’effort qu’elle demande aux différentes catégories de personnes. Injuste, la réforme ? De fait, certains vont y perdre beaucoup. Mais on en parle moins : d’autres, comme le démontre Ludo, seront vraiment épargnés… voire vont y gagner. Voici les heureux élus.
Les entreprises
La réforme des retraites proposée par le gouvernement ne demande aucune contribution financière supplémentaire aux entreprises. Seule mesure financière les concernant, le basculement d’une partie des cotisations pour accident du travail vers le financement des retraites. Bref, déshabiller Paul pour habiller Jacques.Continuer la lecture de Réforme des retraites : ceux que Macron protège
Le milliardaire américain et patron d’Amazon a reçu la légion d’honneur le 16 février à l’Élysée, en pleine journée d’action contre la réforme des retraites.
Pendant que des millions de Français défilaient pour la cinquième fois contre la réforme des retraites, une discrète cérémonie s’est tenue à l’Élysée, le 16 février, révèle l’hebdomadaire Le Point. Emmanuel Macron a reçu au palais le milliardaire et fondateur du géant Amazon, Jeff Bezos, pour lui remettre les insignes de la Légion d’Honneur. Si cette distinction était programmée depuis plusieurs semaines, la présidence de la République, certainement consciente du contexte social explosif, a cependant déployé de vrais talents de discrétion. Aucune annonce, aucune image de la cérémonie. Celle-ci ne figurait même pas à l’agenda de l’Élysée. Pourtant, pour que la fête soit belle, Jeff Bezos avait choisi parmi ses invités le champion des ultrariches : l’inévitable Bernard Arnault, PDG de LVMH et première fortune mondiale. Le champagne devait donc être frais.Continuer la lecture de Bezos décoré par Macron en toute discrétion
Les militants communistes de la section de Castelsarrasin, Moissac et Pays de Serres sont venus soutenir leurs camarades de Beaumont de Lomagne pour la diffusion de leur journal « L’Echo des Cocos » lors du marché samedi matin.
« Les communistes refusent de baisser les bras face aux mauvais coups de ce gouvernement, et en cette période non électorale il est important pour d’être présents partout où cela est nécessaire », explique Maximilien Reynes Dupleix, le secrétaire de section. Continuer la lecture de Beaumont de Lomagne : Les communistes mobilisés pour la santé
Communiqué de la Fédération du Parti Communiste Français du Tarn et Garonne
Saint Porquier, Dieupentale, école Marcel Pagnol … autant de fermetures de classes ou d’école dès la rentrée prochaine dans le Tarn et Garonne. A cela s’ajoute la quasi impossibilité d’assurer correctement la continuité d’enseignement lorsqu’un.e enseignant.e est absent.e en raison d’une brigade de remplacement insuffisante pour pallier à l’ensemble des besoins du territoire. Les moyens manquent cruellement pour assurer les apprentissages dans de bonnes conditions. Nous ne pouvons admettre que classes surchargées, enseignants non remplacés deviennent l’alpha et l’oméga de l’éducation nationale. Continuer la lecture de Ecoles: la casse continue (Communiqué PCF82)
Dans le clair-obscur politique teinté d’approximations qui préside aux destinées de Terres des Confluences, le RN avance ses pions avec habileté sous la houlette d’un M. Lopez orfèvre en matière de dialectique d’extrême droite.
A la tête de la comcom, le président Briois navigue entre la pression « Bayletiste » du conseil départemental et les coups du RN local qui impose à la fois ses idées et son rythme. En effet, à la suite du coup de sang du président Briois en décembre qui remettait en jeu son mandat, les grandes manœuvres n’ont cessé pendant la trêve des confiseurs, maires consultés, conciliabules à 2 ou 3 élus, consultations des oppositions à minima… et au final un retour à l’ordre établi sans vague. Le débat d’orientation financière proposé ce soir est en ce sens un modèle de gestion sans envergure et sans relief. Continuer la lecture de Comcom du 16 février 2023: Le loup est déjà dans la bergerie + les 2 motions
Annoncé à plusieurs reprises par la mairie de Montauban, l’école Marcel-Pagnol est censée fermer ses portes à la fin de l’année scolaire. Mais ni les parents d’élèves ni la directrice de l’établissement ne peuvent s’y résoudre.
« Je n’arrive pas à me faire l’idée », confie Pascale Prat, la directrice, depuis 2002, de l’école Marcel-Pagnol, « comment peut-on envisager sereinement de fermer une école qui vit »?, s’interroge-t-elle. La menace de fermeture de l’établissement scolaire à la rentrée prochaine devient pourtant de plus en plus forte. La maire Brigitte Barèges et ses élus, ont encore une fois affirmé leur désir d’aller jusqu’au bout de ce projet lors du dernier conseil municipal, lundi.
Pour autant, l’enseignante ne s’y résout pas. « Il y a d’abord eu l’argument que l’école avait besoin d’être rénovée mais des travaux ont déjà été réalisés, les fenêtres ont été changées de ce côté-ci, rappelle-t-elle en désignant les ouvertures côté rue, et il ne reste que celles côté cours à changer ». Et de poursuivre : « Des travaux d’entretien réguliers ont été effectués. D’importants travaux d’amélioration ont d’ailleurs été entrepris récemment comme la mise aux normes d’accessibilité aux personnes en situation de handicap ou la fermeture et l’insonorisation du préau », détaille-t-elle.
C’est une première depuis 15 ans dans le Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves ont boycotté ce mardi la réunion du conseil départemental de l’Education Nationale. Faute de quorum, le CDEN a été reporté à vendredi.
Comme annoncé, l’intersyndicale FSU-SNUIPP, UNSA, SGEN CFDT et la FCPE, a pratiqué la politique de la chaise vide à l’occasion de la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale qui s’est réuni ou devait se réunir à la Préfecture pour définir le profil de la rentrée scolaire 2023. Sur les 30 membres votants (10 élus, 10 parmi le personnel enseignant et autant pour les parents d’élèves), il aurait fallu 16 présents pour que le quorum soit atteint. De fait, le CDEN a été reporté à vendredi. Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves boycottent la carte scolaire in DDM
Alors que les annonces de fermetures de classes se multiplient, celles d’écoles sont aussi nombreuses. Dans ce dernier cas, les élèves sont bien souvent envoyés dans des écoles de quartiers, de villes ou de villages limitrophes. Fermer une école impacte toute la vie de la cité, l’école primaire étant, depuis sa création, un maillon essentiel de la vie locale. À Montauban, c’est l’école Marcel Pagnol qui fermera définitivement ses portes le 7 juillet. Une situation qui émeut les habitants et habitantes mais aussi les enseignantes de cette école de trois classes. Pascale Prat, la directrice, a écrit une lettre ouverte à Pap Ndiaye. Le Café pédagogique a décidé de la retranscrire intégralement. On lit à travers ces lignes le désarroi d’une directrice (elle n’est pas sans rappeler celle de Christine Renon) et d’une équipe au service des élèves. On y lit aussi le désarroi et l’incompréhensions de celles-ci et de tous les acteurs et actrices de l’école.
Les fermetures de classes et d’écoles sont théoriquement actées par le Dasen – Directeur académique des services de l’éducation nationale. Dans le cas présent, c’est la mairie qui a pris les devants, et le Dasen – qui aurait pu s’y opposer – s’est hâté d’acter la décision selon la FSU SNUipp de Haute-Garonne. « L’école connait une baisse d’effectif, les élèves seront 47 à la prochaine rentrée selon les prévisions » nous explique Sandra Rubio co-secrétaire départementale. « Cela justifie une fermeture de classe, mais pas une fermeture d’école… ». Contactées, la municipalité et la direction académique n’ont pas souhaité commenté.
La mobilisation des salariés du privé et du public, des jeunes, lycéens ou étudiants, des chômeurs, des retraités, à l’appel des organisations syndicales et de jeunesse, est soutenue par toute la société.
Josépha DirringerJuriste, maîtresse de conférences à Rennes-I
Un système injuste juridiquement et financièrement
Cette réforme des retraites est injuste, d’abord pour les individus. Chacun devra subir les conséquences d’une usure professionnelle accrue, en particulier ceux et celles qui ont des carrières longues et/ou qui occupent un emploi pénible.
Le compte professionnel de prévention (C2P) est une réponse bien maigre. En l’absence de données chiffrées précises, il est même difficile d’apprécier le nombre de travailleurs qui pourront y prétendre. Selon une étude de la Dares parue en juin 2022, 1,3 million de salariés avaient un compte ouvert en 2017. Mais, la même étude relatait une enquête lancée par la direction générale du travail, qui dénombrait, quant à elle, 2,9 millions de salariés exposés à des risques professionnels, dont 492 000 seulement avaient un compte. Continuer la lecture de Tribunes libres contre la réforme des retraites Macron-Borne + un piquet de grève contre la réforme des retraites sur Twitch
L’appel à manifester nationalement ce samedi contre le projet de loi Borne-Dussopt, lancé par les syndicats et organisations de jeunesse et soutenus par la gauche a suscité des cortèges plus importants que mardi dernier. Les leaders des confédérations envisagent un durcissement du mouvement social.
A Toulouse, la CGT annonce un nombre record de manifestants avec plus de 100.000 ce samedi 11 février.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Les journées records de mobilisation contre la réforme des retraites s’enchainent et Emmanuel Macron ne voit toujours rien. À son habitude hors de France à chaque fois que la contestation contre son projet de recul de l’âge légal de retraite de 62 à 64 ans envahit les rues de toutes les villes, grandes et petites, le président de la République s’est contenté de souhaiter, depuis le sommet européen de Bruxelles, que « le travail puisse se poursuivre au Parlement », sans que la contestation « bloque (…) la vie du reste du pays ».