Julien Sueres, représentant des locataires au conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat et dirigeant national de la CNL Crédits : DR
Entretien avec Julien Sueres, représentant des locataires au conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat et dirigeant national de la CNL, sur les enjeux du logement à Castelsarrasin.
Le permis de louer, des logements à la caserne Banel… Castelsarrasin semble bouger sur la question du logement. Qu’en pense la Confédération Nationale du Logement ?
Julien Sueres :
La CNL salue les initiatives de la mairie de Castelsarrasin, notamment le « permis de louer », qui, depuis janvier 2025, a permis de révéler que 44 % des logements inspectés ne respectaient pas les normes, protégeant ainsi les locataires de conditions indignes. Le projet de la caserne Banel reflète également un certain volontarisme local. Continuer la lecture de « Associer les HLM à des ghettos est un cliché dépassé et injuste » + Video
Retours en images et en paroles sur une belle soirée à Francescas ou se sont rendus une douzaine de camarades de notre section à l’invitation du PCF Gers et du PCF Lot et Garonne
Merci aux camarades des 2 fédérations pour leur accueil
À la recherche de 200 milliards d’euros pour l’entretien et la modernisation des réseaux routiers, ferrés et fluviaux, la conférence de financement des transports bruisse du retour des Partenariats publics privés. L’élu communiste d’Occitanie Jean-Luc Gibelin met en garde contre la logique d’utilisateur-payeur et propose d’autres pistes de financements.
Dans le rail, la France n’investit annuellement que 51 euros par habitant dans l’infrastructure contre 115 euros en Allemagne ou 215 au Royaume-Uni, qui a décidé de renationaliser ses chemins de fers.
Par PCF Castelsarrasin, Valence et Lomagne, le 19 Juin 2025
Ce jeudi matin, les militants du Parti Communiste Français (PCF) de Castelsarrasin étaient présents sur le marché pour aller à la rencontre des habitants et porter leurs propositions en vue des élections municipales de 2026. A noter, la présence des conseillers régionaux Rodolphe Portoles, Marie Castro et Isabelle Laveron, qui mettaient en avant le bon bilan de la majorité de gauche dirigée par Carole Delga au Conseil régional d’Occitanie. Continuer la lecture de Les communistes de Castelsarrasin mobilisés sur le marché pour un avenir solidaire et progressiste
Née sur les réseaux sociaux, l’expression « C’est Nicolas qui paie », critique des dépenses publiques dopée au racisme, devient un cri de ralliement de l’extrême droite. Le signe d’un camp qui assume de plus en plus un projet ultralibéral.
« Des « mamans louves » aux « parents vigilants » en passant par SOS-éducation, l’extrême-droite adore s’exhiber comme la protectrice des enfants ». Dans cette tribune, Laurence De Cock établit un parallèle entre la tragédie de Nogent et le contexte politique « à commencer par la fascisation de la société. C’est peut-être le moment de rappeler que l’enfance a toujours été l’une des premières cibles de l’extrême-droite » écrit-elle. L’historienne rappelle que « l’extrême-droite ne fait pas que nier l’enfance, elle la dénature, et, bien loin de la protéger, elle l’agresse. Pour cela, elle développe des stratégies extrêmes. L’histoire des fascismes ne laisse aucun doute sur le sort fait aux enfants indésirables, ils sont discriminés au mieux, éliminés au pire, et ce, sans pitié ». au regard de l’histoire, voilà ce que fait vraiment l’extrême-droite à l’enfance.
Le collectif enquête depuis trois ans sur les causes de la sous-représentation des classes populaires dans les sphères politiques. Il entend rendre obligatoire la « parité sociale » pour tous les scrutins.
Après des années de sous-investissement, les réseaux de voyageurs et marchandises sont rattrapés par le vieillissement des infrastructures. Dans le ferroviaire, un « effondrement irréversible » est pointé par la SNCF. Tous modes de transports confondus, les besoins d’investissement approchent les 200 milliards d’euros dans les décennies à venir alors qu’une conférence de financement se réunit jeudi 12 juin à Bercy.
Entre besoins de mobilité du quotidien et relance du fret, le réseau ferré français doit arbitrer entre ses multiples usages.
En matière de transports, la France peut-elle se « tiers-mondiser » ? Rattrapés par des années de sous-investissement, ses réseaux routier, ferroviaire et fluvial sont à la croisée des chemins. « L’âge moyen des caténaires est de 40 ans. Au moins 50 % des chaussées du million de kilomètres de nos routes sont dégradées, comme 34 % de nos ponts Ces chiffres ont augmenté de 4 % à 5 % entre 2018 et 2022. Un réseau qui vieillit est un réseau qui se dégrade », s’était ému François Bayrou au lancement d’Ambition France Transports, la conférence de financement des infrastructures, le 5 mai.
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
En annonçant une salve de mesures douanières début avril, Trump a terriblement accéléré la guerre commerciale dans le Monde. Une taxe universelle de 10% est mise en place contre une moyenne de 3% auparavant et, pour bien des secteurs, des mesures spécifiques restent en vigueur (acier, aluminium, automobile…). A l’issue des deux mois de négociation, les Etats-Unis menacent, si aucun accord n’est trouvé, d’appliquer une augmentation des droits pour atteindre 20% pour l’UE, 46% pour le Vietnam ou encore de 26% pour l’Inde.
Ni le libre-échangisme et la soumission au dollar, promue tout particulièrement par les dirigeants de l’UE, ni le protectionnisme nationaliste ne sont des issues. Tous deux accentuent la guerre économique.
Le monde est à un tournant.
Le PCF appelle à relever des défis communs de l’humanité et pour cela à mettre en commun nos forces pour engager une nouvelle industrialisation, avec des protections sociales et écologiques, et promouvoir les services publics, en développant les capacités humaines, l’emploi et la formation.
La crise capitaliste nécessite un autre ordre du monde, de paix et de co-développement pour l’ensemble de l’humanité entre nations souveraines, entre peuples libres et associés, des institutions internationales profondément transformées, un nouveau type de coopérations, l’appropriation publique et sociale des moyens de productions, une intervention démocratique des travailleurs et travailleuses à tous les niveaux sur les choix stratégiques des entreprises et l’utilisation de l’argent, exigence d’autant plus nécessaire face à la montée du fascisme.
Une crise du capitalisme et de l’impérialisme des Etats-Unis
Les décisions de Trump prennent leurs racines dans la crise d’une économie mondiale, dominée par les grandes multinationales américaines, la logique du capital et profondément déstabilisée par la suraccumulation et la concentration financière dans la nouvelle phase de la révolution informationnelle (hausse des profits, des inégalités…), par la fragilisation de la base sociale de la classe dominante américaine, par la montée des BRICS, singulièrement de la Chine, le changement climatique et les défis environnementaux existentiels de l’humanité.