Nouveau gouvernement : Retailleau, Genevard, Dati, Vautrin, Lecornu… Emmanuel Macron et Michel Barnier font fusionner les droites

Retailleau, Genevard, Dati, Vautrin, Lecornu… Au mépris des urnes, le camp présidentiel et « Les Républicains » se partagent les postes gouvernementaux. Un virage austéritaire et réactionnaire se dessine mais, au vu du rapport de force parlementaire, le nouvel exécutif n’aura pas les coudées franches. Sauf à s’acoquiner avec le RN.

 

Nouveau gouvernement ou remaniement ? Peu importe le terme choisi, le résultat est le même : la coalition des battus prend vie. Emmanuel Macron a officiellement topé avec « Les Républicains », qui font désormais office d’assurance-vie au chef de l’État. Il aura fallu attendre 66 jours depuis la démission de Gabriel Attal et ses ministres pour voir nommé un nouveau gouvernement. Un record sous la Ve République mais aussi sous la IVe.

Depuis le 5 septembre, le nom de son chef était déjà connu : Michel Barnier. Voici désormais son équipe de choc (austéritaire) et réactionnaire mise sur pied après quinze jours de tractations. Elle n’augure aucune réorientation politique ni changement de cap. Le premier ministre a beau ânonner « justice fiscale » devant chacun de ses interlocuteurs, comment y croire avec un tel casting ? Continuer la lecture de Nouveau gouvernement : Retailleau, Genevard, Dati, Vautrin, Lecornu… Emmanuel Macron et Michel Barnier font fusionner les droites

La France est-elle de droite ? “Les données ne vont pas dans le sens de ce qu’on entend”, répond le politiste Vincent Tiberj

Sans avoir procédé aux mêmes enquêtes que Vincent Tiberj mais en considérant par observation une situation devenue caractéristique de la plupart des “démocraties” occidentales, effectivement il y a une crise de l’institution “clé” ou considérée comme telle à savoir la représentativité des citoyens, et à ce titre il y a une rupture de plus en plus importante entre le vote et l’opinion. Il y a même un phénomène que j’ai désigné comme “le provisoire” dans laquelle on attend ce qui s’avère sans importance mais auquel toute une societe bloquée parait suspendue. Le vote, nous dit l’article, paraît l’expression du politico-médiatique qu’il ne craint pas de désigner comme un mythe et le droitisation en est l’expression. Aux États-Unis certains ont mis le doigt sur le poids des lobbies investisseurs dans les campagnes. Mais le rôle du capital, de l’impérialisme qui n’est pas abordé ici va encore plus loin dans cette dérégulation fondamentale… Et ceci est particulièrement vrai pour la classe ouvrière, les couches populaires ainsi qu’une frange des intellectuels qui choisissent l’abstention selon l’article. C’est ce constat et notre interprétation d’un point de vue marxiste qui est à la base de notre pari politique dans ce blog en faveur d’un véritable travail de mémoire et de reconstruction d’un parti communiste en retravaillent le traumatisme initial celui de la rupture de la gauche avec les couches populaires, mais dans une perspective totalement nouvelle qui est celle du monde multipolaire, le mode d’intervention à recréer pour les nations comme pour les individus. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Article rédigé par Clément Parrot – Propos recueillis par France Télévisions Publié le 15/09/2024 07:07Mis à jour le 15/09/2024 07:07Temps de lecture : 12 min

 

 

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, entouré de figures des Républicains, dont Gérard Larcher, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, le 12 septembre 2024, à Annecy (Haute-Savoie), à l'occasion de la rentrée parlementaire du parti de droite. (JEFF PACHOUD / AFP)
Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, entouré de figures des Républicains, dont Gérard Larcher, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, le 12 septembre 2024, à Annecy (Haute-Savoie), à l’occasion de la rentrée parlementaire du parti de droite. (JEFF PACHOUD / AFP)

Alors que le LR Michel Barnier réfléchit toujours à la constitution de son gouvernement, franceinfo a interrogé le chercheur, qui vient de publier l’ouvrage “La droitisation française, mythe et réalités : comment citoyens et électeurs divergent”.

L’affirmation est récurrente : la France serait de droite. Nicolas Sarkozy l’a encore réaffirmé fin août dans Le Figaro. Après les élections législatives anticipées, consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ancien président de la République a d’ailleurs réclamé un Premier ministre de droite pour diriger la France. Il a été entendu par Emmanuel Macron, qui a choisi de nommer Michel Barnier à Matignon, jeudi 5 septembre. Continuer la lecture de La France est-elle de droite ? “Les données ne vont pas dans le sens de ce qu’on entend”, répond le politiste Vincent Tiberj

Fabien Roussel en meeting à la Fête de l’Humanité: « Mettons au pouvoir l’union de la gauche et les Jours heureux » (video)

Face au chef de l’État, Emmanuel Macron, qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », a promis le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, au public venu participer à son meeting sur la scène Angela Davis de la Fête de l’Humanité, samedi 14 septembre.

« Le premier des voleurs, c’est quand même Emmanuel Macron, champion olympique du piratage des urnes de la République », a attaqué quasiment d’entrée de jeu, lors de son meeting à la Fête de l’Humanité, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, après avoir rendu hommage à tous ceux qui ont fait les Jeux de Paris cet été.

 

Les athlètes, bien sûr, mais aussi les agents du service public. « Nous sommes fiers de vous ! Soyez fiers de vous aussi ! Vous êtes indispensables au bonheur de la France. Nous vous voulons dans toute la France, dans chaque village comme dans chaque ville ! C’est ça la France qu’on aime. »

Quant au président de la République : « Imaginez, demande le dirigeant communiste à la foule rassemblée devant la scène Angela Davis, vous rentrez dans l’isoloir, vous votez pour le Nouveau Front populaire, l’union de la gauche, elle arrive en tête et… vous avez Michel Barnier premier ministre, dont le parti est arrivé 4e ! Mieux, vous voter pour un candidat du camp présidentiel, contre le RN, pour le front républicain et vous avez un gouvernement qui fait alliance avec le RN ».

« Nous ferons tout pour que votre vote soit respecté »

Face à un chef de l’État qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », promet-il. Le nouveau locataire de Matignon en prend aussi pour son grade : « Et alors, en plus, il a choisi un nouveau Premier ministre, nouveau de chez nouveau ! Ou comment faire croire que l’on fait du neuf avec du vieux ! Je ne parle pas de l’âge en disant ça, je parle de la vielle politique incarnée par cette droite ! Parce que Michel Barnier quand même, il a le mérite de la continuité depuis Pompidou ».

Mardi 17 septembre, l’un et l’autre se retrouveront dans le cadre des « consultations » organisées par Matignon. Et l’ancien député du Nord a spoilé le message qu’il compte envoyer : « Nous ne voulons pas de la réforme des retraites à 64 ans imposée par Macron et ses amis ! Abrogez cette réforme imposée aux forceps et tellement injuste ! Et en plus, nous, on veut la retraite à 60 ans. Et pas seulement : Nous voulons de la justice sociale, de la justice fiscale, de la justice écologique ».

Fabien Roussel s’apprête aussi à une contre-argumentation serrée sur l’austérité qu’entend imposer son hôte d’un jour : « À Monsieur Barnier, ministre de Sarkozy, je rappellerai que sous ce gouvernement, en 2007 : les 500 plus grandes fortunes de France avaient un patrimoine de 270 milliards d’euros, ce qui représentait, 14 % du PIB. 5 ans après, ils avaient déjà gagné 50 milliards de plus ! Aujourd’hui, 15 ans après, leur fortune s’élève à 1 200 milliards ! C’est 41 % du PIB ! »

Et de clamer sous les applaudissements : « Mettons fin à la dictature de la finance ! Et pour cela, mettons au pouvoir l’union de la gauche et les Jours heureux. (…) La seule bataille à mener, c’est celle de mettre ces sommes colossales au service de l’intérêt général, du climat, des services publics, de l’industrie ! C’est possible ! C’est une question de volonté politique ».

La « France du travail », chère à son cœur

C’est, ensuite, à la défense de la « France du travail », chère à son cœur, que Fabien Roussel a appelé avec l’ambition de « permettre à chacun d’être fier de son travail, de pouvoir en vivre, de s’y épanouir, de pouvoir se projeter, évoluer, partager sa passion avec ses enfants ». « Dans notre projet pour la France, le travail est central. Nous lui redonnons tout son sens et nous voulons laisser personne de côté », lance-t-il estimant aussi que « l’industrie c’est la vie » et que « nous ne pouvons pas la laisser dans les mains des marchés financiers ».

Il ne s’agit d’ailleurs pas de faire dans la demi-mesure : « Interdire le chômage c’est vouloir en finir avec la précarité, en finir avec les travailleurs pauvres, avec les revenus de substitutions. Nous voulons, pour chacun, un emploi ou une formation et un bon salaire pour pouvoir vivre ».

Mais, le dirigeant communiste ne laisse pas non plus de côtés les sujets sur lesquels la droite tente à toute force d’imposer ses vues. « Ce n’est plus possible d’avoir peur de rentrer chez soi à pied, d’avoir peur de laisser ses enfants rentrer du collège seul, d’avoir peur d’être cambriolé », a-t-il déroulé rendant hommage à « Lilian Dejean, cet agent municipal de Grenoble tué alors qu’il portait secours à des victimes lors d’un accident de la route ». Et d’assurer : « Nous voulons une France qui protège tous ses habitants et ne laisse aucun espace à la loi du plus fort, à la violence des mafias et des trafics ».

« Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais »

Au total, « c’est un véritable programme de reconstruction nationale que nous défendons ». Et pour parvenir à le mettre en œuvre, l’unité est, à ses yeux, la clé : « Ils font tout pour nous diviser ! Et bien nous, on fera tout, pour rassembler ! (…) c’est l’union du peuple qui nous fera gagner, c’est l’unité de la jeunesse et des travailleurs qui nous fera avancer, c’est l’union de notre classe, celle du monde du travail, qui nous fera triompher ! », a-t-il scandé avant d’inviter à la mobilisation. À commencer par le 1er octobre dans les manifestations auxquelles des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) ont appelé.

Et alors que Jean-Luc Mélenchon a estimé, lors de la manifestation du 7 septembre contre le « hold-up de Macron », qu’il fallait mobiliser jeunesse et quartiers populaires. « Tout le reste, on perd notre temps », avait ajouté le triple candidat à la présidentielle, lors d’une discussion avec des militants, Fabien Roussel défend une autre voie : « Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Des plaines de la Beauce aux vallées du Gard. L’unité dans l’action. »


« Il faut arrêter le massacre, arrêter le génocide » à Gaza

«Il faut arrêter ce massacre, arrêter ce génocide et imposer la reconnaissance de la Palestine», a lancé Fabien Roussel à propos de Gaza, lors de son meeting à la Fête de l’Humanité. « La guerre tue des enfants tous les jours, en Palestine et dans tant d’autres pays ! Nous voulons la Paix ! Nous sommes le parti de la paix. Nous la voulons pas comme un slogan mais comme un projet politique. Maintenant et partout : en Palestine, en Ukraine, au Kurdistan, en Arménie, au Yémen, en RDC… La paix doit tous nous rassembler et les peuples doivent être respectés. »


Je rejoins le PCF pour renforcer le NFP

« Marine Le Pen et Jordan Bardella ont rejoint le front bourgeois », estime Ian Brossat

Le porte-parole du PCF dénonce un « coup d’État qui ne dit pas son nom » à la suite de la nomination de Michel Barnier à Matignon, et fustige une entente tacite entre la Macronie, la droite et l’extrême droite.

 

Que pensez-vous de la nomination de Michel Barnier à Matignon ?

En faisant ce choix, Emmanuel Macron se comporte en agent provocateur. Rien ne justifie que le représentant d’un parti qui a fait 5 % des voix aux législatives et qui dispose de moins de 40 députés obtienne le poste de premier ministre. C’est parfaitement absurde et scandaleux, car c’est faire fi du vote des Français.

Cela revient à balayer d’un revers de main les aspirations qu’ils ont exprimées en portant en tête le Nouveau Front populaire. Nous vivons un terrible déni démocratique, car c’est la gauche qui a obtenu le plus grand nombre de députés et c’est donc Lucie Castets qui aurait dû être nommée à Matignon. Mais le but du président n’est pas de respecter nos institutions, il est avant tout d’empêcher toute alternative à sa politique.

Sommes-nous entrés dans une crise de régime inédite ? Continuer la lecture de « Marine Le Pen et Jordan Bardella ont rejoint le front bourgeois », estime Ian Brossat

Rapport explosif sur les suppressions de postes et de classes

Michel Barnier Premier ministre : le RN prêt à trahir son électorat pour s’acoquiner avec Emmanuel Macron

En s’accordant avec le camp présidentiel pour ne pas censurer le nouveau premier ministre Michel Barnier et son futur gouvernement, le Rassemblement national se place en allié du pouvoir. Trahissant au passage son électorat contestataire et son image de parti antisystème.

 

Il se disait futur dynamiteur d’un pouvoir à bout de souffle, le Rassemblement national (RN) se révèle finalement être sa planche de salut. En permettant la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre via sa promesse de ne pas le censurer, le parti de Marine Le Pen sauve la peau d’un chef de l’État dont elle disait pourtant jusqu’ici tout combattre : sa politique d’austérité, sa « soumission à Bruxelles », son pouvoir vertical, ou son « mépris » des classes populaires.

Qu’importe, voici désormais le RN acoquiné à un ancien commissaire européen ultralibéral et chantre de la rigueur au sein d’une alliance baroque autour de la Macronie. Le but ? Barrer la route au Nouveau Front populaire (NFP) et à ses mesures. Hausse du smic, rétablissement de l’ISF, abrogation de la réforme des retraites, investissements massifs dans les services publics, etc. « Nous sommes un parti antisystème, clamait pourtant Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, au mois de février dernier. Le système, qu’est-ce que c’est ? C’est le dévoiement des institutions pour faire prévaloir d’autres intérêts que l’intérêt général. » Sept mois et deux élections plus tard, il n’est plus que son supplétif. Continuer la lecture de Michel Barnier Premier ministre : le RN prêt à trahir son électorat pour s’acoquiner avec Emmanuel Macron

Autopsie de l’intronisation de Michel Barnier… avec sa puanteur fascisante… celle de l’UE, par Danielle Bleitrach

Remaniement ministériel à Kiev, crise ouverte à Berlin, mais un premier ministre Michel Barnier a surgi du chapeau du secrétariat de l’Elysée, avec en sous-main la même inspiration, celle qui fait de madame Ursula Gertrud von der Leyen et de l’UE assiégée par les peuples mécontents, la faiseuse de roues de secours pour gouvernements en crise… Avec la bénédiction des Meloni et autres Le Pen… En général, on procède à des autopsies sur des cadavres, là ce sont des agonisants exhalant leur puanteur, celle du fascisme… Pour ceux qui penseraient que j’exagère voici les FAITS :

 

illustration le jugement de Cambyse par Gérard David à Bruges, fascinant tableau sur la naissance de la bourgeoisie dans l’Europe du nord avec ce juge obligé de s’asseoir sur le siège fait de la peau de son prédécesseur convaincu de prévarication et dont on voit le dépeçage. Ursula Gertrud von der Leyen, née Albrecht, descend d’une famille de la bourgeoisie hanséatique, la famille Albrecht, avec des connexions aristocratiques, et dont l’origine remonte au XVIIe siècle, celle que l’on voit peinte dans ce musée de Bruges qui par ailleurs illustre si parfaitement les complaisances envers le nazisme.

Michel Barnier, que Chirac désignait avec un dédain corrosif comme “le moniteur de ski”, comme beaucoup de médiocres bellâtres de cette espèce avait trouvé refuge dans les replis de la bureaucratie de l’UE en tant que “commissaire européen”. Ces commissaires nommés par les gouvernements qui les casent là pour cinq ans renouvelables après approbation de pure forme du Parlement européen. Cette commission dirigée par Ursula Gertrud von der Leyen dirige le navire sous l’influence des grands financiers et marchands d’armes, qui l’ont placée là après un parcours assez catastrophique garant de sa soumission, ne rendant de compte qu’à eux.

Ces gens-là ont dans le sang un lien historique avec l’extrême-droite, les voyous avec lesquels ils jouent pour apeurer le petit peuple. Continuer la lecture de Autopsie de l’intronisation de Michel Barnier… avec sa puanteur fascisante… celle de l’UE, par Danielle Bleitrach

Matignon : Michel Barnier nommé premier ministre, le vieux monde se perpétue + Manif + communiqué

Michel Barnier, 73 ans, ancien commissaire européen et ministre sous Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. À gauche, on fustige un « déni démocratique ».

 

Après des semaines d’attente et plusieurs cycles de consultations, Emmanuel Macron a nommé Michel Barnier premier ministre. Le président de la République a demandé au nouvel occupant de Matignon de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays », selon un communiqué de l’Élysée.

« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réunissent les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », indique l’Élysée dans un communiqué.

Vieux monde

Michel Barnier a été ministre de l’Environnement en 1993, puis trois fois sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy (ministre délégué aux Affaires européennes en 1995, ministre des Affaires étrangères en 2004 et ministre de l’Agriculture en 2007). Continuer la lecture de Matignon : Michel Barnier nommé premier ministre, le vieux monde se perpétue + Manif + communiqué

Fabien Roussel: Le responsable du chaos dans le pays, c’est Emmanuel Macron

 


Le Président doit accepter le changement !

Publié le 31 août 2024

Désormais, il faudrait ensemble se mobiliser pour qu’ils ne soient pas, de nouveau, les grands absents d’un futur gouvernement. L’appel à manifester du 7 septembre prochain comme celui du 1er octobre, sera l’occasion de se faire entendre.

Nous en serons.

Nous en serons car nous ne serons jamais dans le camp du chaos et du désespoir.

Nous en serons pour combattre toute résignation individuelle, terreau de l’extrême-droite. Nous en serons car les politiques que nous entendons défendre au Parlement sont partagées par une majorité de Français au-delà de nos propres électeurs.

Voilà tous les leviers possibles, toutes les actions, les lieux de discussions envisageables pour faire respecter les messages issus des urnes, réparer notre pays en pesant sur les choix politiques de la France.

Les communistes, les élus communistes dans les collectivités comme au Parlement, seront plus que jamais combatifs et toujours constructifs.

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF
André Chassaigne, Député du Puy de Dôme, co-président de groupe GDR de l’Assemblée nationale
Cécile Cukierman, Sénatrice de la Loire, conseillère régionale, présidente de groupe CRCE-K du Sénat


Je veux être utile, je rejoins le PCF

« Les moyens, ils les donnent au privé ! » : comment l’enseignement privé parvient à maintenir ses financements

Jusque dans leur dotation en heures d’enseignement par l’État, lycées publics et privés ne sont pas traités à égalité. C’est ce que révèle une enquête au long cours, publiée mardi 3 septembre par France Info.

 

C’est un élément de plus, et de taille, à verser au dossier déjà volumineux du financement public de l’enseignement privé sous contrat. Au terme d’une enquête de plusieurs mois, France Info a révélé, mardi 3 septembre, que l’inégalité de financement entre public et privé porte jusque dans le cœur du fonctionnement du système : la dotation horaire globale (DHG).

Sous ce sigle abscons se cache tout simplement le nombre hebdomadaire d’heures de cours que l’État finance dans chaque établissement. En rapportant cette dotation au nombre d’élèves du collège ou du lycée, on obtient le nombre d’heures financées par élève (H/E). En accédant pour la première fois à des données nationales pour tous les lycées, que le ministère se refuse à rendre publiques, l’enquête montre que ce taux est plus élevé dans les lycées privés sous contrat que dans les lycées publics. Continuer la lecture de « Les moyens, ils les donnent au privé ! » : comment l’enseignement privé parvient à maintenir ses financements