Ian Brossat : « Nous proposons un pacte pour les législatives à toute la gauche »

Fabien Roussel, lors d’un meeting de campagne à Paris, le 21 novembre. Alain Jocard/AFP

Une primaire ne suffira pas à « renouer avec le peuple », estime le directeur de campagne du candidat communiste Fabien Roussel, dont le parti appelle à un rassemblement en vue des législatives. 

Le conseil national du PCF, ce week-end, a réaffirmé dans une résolution la candidature de ­Fabien Roussel à la présidentielle et lancé un appel à « un pacte d’engagements communs » pour les législatives. Ian Brossat, son directeur de campagne, estime que, si la primaire proposée par Anne Hidalgo n’est pas le bon « remède », le mode de scrutin des législatives, lui, permet le rassemblement.

Face à la droite et l’extrême droite qui s’imposent dans ce début de campagne, comment la gauche peut-elle redresser la barre ?

Ian Brossat, directeur de campagne de Fabien Roussel

Ian Brossat La gauche est en bien mauvaise posture, et cette situation ne date pas d’hier. Quand François Hollande est élu en 2012, elle rassemble 40 % des voix au premier tour. Cinq ans plus tard, en 2017, elle représente 27 %. Aujourd’hui, tous candidats confondus, c’est encore un peu moins avec 25 %. Le problème de la gauche, ce n’est pas d’abord sa division ou sa dispersion, c’est qu’aux yeux de beaucoup elle ne défend plus les intérêts du peuple. Fabien Roussel s’attelle à reconstruire ce lien avec ses propositions sur le travail, le pouvoir d’achat ou encore les services publics. Continuer la lecture de Ian Brossat : « Nous proposons un pacte pour les législatives à toute la gauche »

Tarn-et-Garonne : plus de 250 personnes encore mobilisées contre la fermeture des urgences de nuit de l’hôpital de Moissac in DDM + Florilège Photos

Plus de 250 personnes ont défilé dans Moissac ce mercredi 1er décembre

Ce 1er décembre à 20 heures, les urgences de nuit de l’hôpital de Moissac ont fermé sur décision de l’agence régionale de santé (ARS) et ce malgré la forte opposition de la population et des élus depuis près d’un mois. Une quatrième manifestation depuis le 9 novembre, a réuni ce mercredi soir plus de 250 personnes, à Moissac.

« Même si la fermeture des urgences de nuit est actée ce soir, le combat continue! », tient à assurer le conseiller régional communiste Rodolphe Portoles devant l’hôpital de Moissac où se sont encore rassemblées plus de 250 personnes, ce mercredi 1er décembre. Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : plus de 250 personnes encore mobilisées contre la fermeture des urgences de nuit de l’hôpital de Moissac in DDM + Florilège Photos

Déserts médicaux. Sébastien Jumel : « La pénurie de médecins a été organisée »

Le député PCF de Seine-Maritime défend une proposition de loi pour améliorer la couverture médicale dans les territoires. L’Assemblée en débat ce 2 décembre. Entretien.

Le député PCF de Seine-­Maritime défendra devant l’Assemblée nationale, ce jeudi, six mesures concrètes dans sa propo­sition de loi. La majorité macroniste y est farouchement opposée.

Le projet de loi sur les déserts médicaux est un des principaux textes de votre niche parlementaire. Pourquoi maintenant ?

Sébastien JumelDéputé PCF de Seine-Maritime

Sébastien Jumel La crise sanitaire démontre à quel point il faut réarmer l’hôpital et la médecine de ville. Mon rapport souligne que 11,6 % de nos concitoyens n’ont pas de médecin généraliste traitant. Six millions de Français sont à plus de trente minutes d’un service d’urgences. Le gouvernement a supprimé le numerus clausus en 2020, mais ça ne peut suffire, toutes les études démontrant (et mon rapport le confirme) qu’il faudra au minimum dix ans pour que cela produise des effets. Ensuite, il faut veiller à ce que les médecins formés s’installent dans les endroits où on en a besoin. En milieu rural, mais aussi dans les grandes villes où existent des poches de paupérisation médicale. Continuer la lecture de Déserts médicaux. Sébastien Jumel : « La pénurie de médecins a été organisée »

Métallurgie. L’État regarde la filière automobile partir en morceaux

Les salariés de la SAM étaient réunis en assemblée générale, hier à Viviez, après l’annonce de l’abandon du site par Renault. Valentine Chapuis/AFP

L’abandon par Renault de la fonderie SAM illustre le laisser-faire du gouvernement en matière de politique industrielle, à mille lieues des déclarations volontaristes d’Emmanuel Macron.

Il aura suffi d’un communiqué de presse lapidaire, envoyé dans la soirée, pour enterrer un projet de reprise concernant 350 salariés. Et semer la consternation sur tout un territoire. La direction de Renault a annoncé son intention, ce mardi, de ne pas soutenir le plan de sauvetage de la SAM (Société aveyronnaise de métallurgie), fonderie automobile, située dans l’Aveyron, en recherche désespérée d’un repreneur depuis des mois. Une offre de rachat avait bien été mise sur la table par un ancien dirigeant de la fonderie, mais elle supposait que le constructeur tricolore, principal donneur d’ordres, s’engage sur un volume de production. Ce qu’il n’a pas fait, arguant de la fragilité – bien réelle – de la proposition de reprise. Continuer la lecture de Métallurgie. L’État regarde la filière automobile partir en morceaux

R. Portoles: une prometteuse permanence riche en projets…

Élu en juin dernier sur la liste de Carole Delga aux dernières élections régionales, Rodolphe Portoles a tenu sa première permanence à la rencontre des Castelsarrasinois.

Accueilli dans les locaux de l’Espace Metais, l’élu communiste a répondu aux questions des citoyens et présenté les premières mesures importantes du conseil régional, notamment sur les dossiers de l’éducation, de l’accès aux soins ou encore de l’abattoir.

« Comme nous l’avions annoncé durant la campagne avec Carole Delga, nous avons maintenu en Occitanie la rentrée la moins chère de France pour nos lycéens avec notamment la carte jeunes, les transports scolaires gratuits et l’ordinateur gratuit », a détaillé l’élu régional.

« Sur l’accès aux soins, nous avons lancé le processus de recrutement des 200 médecins. Plus de 80 ont déjà manifesté leur intérêt pour notre projet de réseau régional de centres de santé. Nous travaillons en lien avec les communes de Castelsarrasin, La Villedieu et St Porquier pour en installer rapidement sur ce bassin qui est déficitaire ».

« Concernant l’abattoir, c’est un dossier sur lequel la région est très attentive », a insisté Rodolphe Portoles. «Il n’est pas possible, en l’état juridique actuel des choses pour la région d’intervenir financièrement. Nous proposons la création d’un Syndicat d’économie mixte. La Région pourrait alors y entrer et participer financièrement au fonctionnement et à la rénovation de l’établissement qui est actuellement sous le coup de contraintes sanitaires. Tout cela est en discussion mais nous allons tout faire pour trouver un aboutissement positif ».

J.S.

NDLR de MAC: prochaine rencontre à l’ESPACE METAIS en Janvier autour d’une coque républicaine.

Présidentielle. Avec Fabien Roussel, pleins feux sur l’emploi et les salaires + Soutien

«  Macron a été le serviteur le plus zélé de la finance. Le président des riches, nous n’en voulons plus   », a déclaré le candidat communiste, dimanche, à Paris. N. Cleuet/Hans Lucas

Le candidat communiste à la présidentielle a tenu son premier grand meeting dimanche, place Stalingrad, à Paris. En écho aux préoccupations des 3 à 4 000 participants, il a multiplié les propositions pour le pouvoir d’achat et une juste répartition des richesses, à commencer par une augmentation du Smic de 20 % et le triplement de l’ISF.

Disparus de nombreux radars médiatiques à cinq mois de l’élection présidentielle, les salaires, les conditions de travail ou encore l’emploi ont été à l’honneur dimanche sur la place Stalingrad, à Paris, où le candidat communiste à l’Élysée, Fabien Roussel, a tenu son premier grand meeting devant 3 000 personnes. Un rendez-vous démarré littéralement en fanfare avec une troupe de batucada. Dès 11 h 30, alors que la musique bat son plein, Jean-Philippe Juin, chasuble CGT sur le dos, est là avec quelques-uns de ses collègues de la Fonderie du Poitou. « On veut liquider nos emplois, nous, on se bat pour les préserver, on est en dedans », explique le délégué syndical dont le combat porte aussi sur les salaires. « On est payés 1 800 euros net, à la fin du mois c’est de plus en plus difficile. On a demandé une augmentation de 150 euros qu’on n’a pas obtenue mais on estime qu’il faudrait au moins 300 euros par mois supplémentaires pour vivre décemment », poursuit-il. Continuer la lecture de Présidentielle. Avec Fabien Roussel, pleins feux sur l’emploi et les salaires + Soutien

2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle

Le 10 juillet 2020, à Paris, manifestation de militantes féministes contre la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du nouveau ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. Yaghobzadeh Alfred/ABACApresse.com

 

Quatre ans après #MeToo, les féministes tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l’occasion du scrutin d’avril 2022. Une manifestation d’ampleur doit se dérouler le 20 novembre, à Paris.

Le mouvement #MeToo va-t-il bousculer la campagne présidentielle ? À six mois de l’élection, les féministes veulent se faire entendre des postulants à l’Élysée. #NousToutes et une myriade d’organisations, dont le collectif Stop harcèlement de rue ou le Planning familial, appellent à manifester, le 20 novembre, à Paris et partout en France, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans la société, mais aussi interpeller les candidats. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible de faire l’impasse sur la lutte contre les violences faites aux femmes, contre les enfants, d’autant plus qu’elles touchent une grande partie de la population », mesure Marylie Breuil, membre du comité de pilotage #NousToutes. Continuer la lecture de 2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle

#3Novembre9h22. Rebecca Amsellem : « Nos propositions pour réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes »

Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021 à Paris. Alain Guilhot/Divergence

Depuis cinq ans, Rebecca Amsellem calcule la date à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement du fait des inégalités salariales en faveur des hommes. Cette année, la disparité commence ce 3 novembre, à 9 h 22. Il y 5 ans, c’était le 7 novembre. Comment faire face à cette inégalité qui continue de s’accroître ? 

Rebecca Amsellem Fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses

Rebecca AmsellemFondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses

La fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses, à l’initiative du mouvement annuel en faveur de l’égalité salariale, lance une pétition #3Novembre9h22 et des propositions à l’intention des prétendants à l’élection présidentielle.

Comment vous est venue l’idée de lancer cette opération ?

Rebecca Amsellem Il y a cinq ans, j’ai vu une photo très impressionnante : des Islandaises descendues en masse dans les rues de Reykjavík pour réclamer l’égalité salariale. En Islande, il y a, depuis les années 1970, un engagement politique de syndicalistes qui, tous les cinq ans, calculent la date et l’heure à laquelle les femmes devraient s’arrêter de travailler si elles étaient payées autant que les hommes. Continuer la lecture de #3Novembre9h22. Rebecca Amsellem : « Nos propositions pour réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes »

L’écologie sans la lutte des classes c’est du jardinage (Vidéo)

A diffuser massivement!

Présidentielle. Fabien Roussel propose un pacte à 140 milliards pour le climat

Pour sa troisième « rencontre des jours heureux », le candidat du PCF à l’Élysée a détaillé ses propositions pour la sauvegarde de l’environnement. Il souhaite conformer les dépenses écologiques de l’État aux préconisations du Giec.

Sous les arches métalliques de la halle Martenot, dans le centre historique de Rennes (Ille-et-Vilaine), Fabien Roussel a tenu, mercredi 27 octobre, sa troisième édition des « rencontres des jours heureux », dédiée à l’environnement et au climat. Devant les 400 personnes réunies pour l’occasion, le candidat du PCF à la présidence de la République a détaillé une série de propositions issues de son « pacte pour le climat et l’emploi », d’un montant de 140 milliards d’euros par an, « conformément aux préconisations du Giec ». « Nous sommes dans la décennie du possible », assure le député du Nord, estimant « urgent de rompre avec le système capitaliste, qui, pour gagner encore plus d’argent, exploite les êtres humains mais aussi la Terre ». Continuer la lecture de Présidentielle. Fabien Roussel propose un pacte à 140 milliards pour le climat