Union féministe contre l’extrême droite : Osez le Féminisme ! réagit à la crise politique actuelle

Le 9 juin 2024, alors que le Rassemblement National arrive en tête des élections européennes, doublant le score de la majorité présidentielle, le Président Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue d’élections législatives le 30 juin. Face à ce bouleversement politique, Osez le Féminisme ! réagit fermement.

 

Renaissance, le parti de la majorité présidentielle, ne constitue pas un rempart contre l’extrême-droite, mais en est un rouage et un promoteur. La politique menée par Emmanuel Macron depuis 7 ans a contribué à la destruction socio-économique de la France et affaibli toute perspective de justice sociale et d’émancipation. Cette dégradation des conditions de vie, en particulier pour les plus défavorisé·es, et l’augmentation des inégalités nourrissent le ressentiment, créant un terreau fertile pour l’extrême-droite. En négligeant les préoccupations des plus précarisé·es, le gouvernement a exacerbé la colère. Les partis d’extrême-droite exploitent ce mécontentement en légitimant des politiques racistes et en désignant des boucs émissaires, menaçant ainsi la cohésion sociale et la stabilité démocratique.

Les forces de droite qui normalisent les discours d’extrême-droite en reprenant des argumentaires racistes, xénophobes, impérialistes, classistes, antiféministes et validistes, ne sont pas des remparts contre l’extrême-droite. Au contraire, elles sont des complices zélées de sa montée. En adoptant des politiques restrictives en matière d’immigration, des mesures sécuritaires excessives et un langage stigmatisant à l’égard des minorités, elles légitiment les discriminations et la haine envers les étranger·es, les immigré·es, les féministes, les lesbiennes, les écologistes, les pauvres, les chômeur·euses et les personnes en situation de handicap. Elles normalisent et renforcent des attitudes et pratiques qui divisent la société.

L’extrême-droite n’est pas féministe. En créant l’épouvantail de l’homme migrant ou étranger violeur, elle détourne l’attention des violences sexuelles qui touchent toute la société. Cette manipulation ignore que l’impunité des agresseurs et la culture du viol sont des problèmes systémiques. 90% des victimes connaissent leurs agresseurs, ils existent dans toutes les sphères de la société. En focalisant le discours sur les migrants, l’extrême droite renforce les stéréotypes racistes et occulte la réalité des violences masculines.

L’extrême droite n’est pas féministe. Elle veut ramener les femmes à leurs rôles traditionnels et prône le démantèlement des services publics, exacerbant les inégalités femmes-hommes. Partout où l’extrême droite est au pouvoir, l’accès des femmes à leurs droits reproductifs et sexuels recule.

Nous appelons à une gauche unie sur des fondements féministes et une lutte commune contre toutes les formes d’oppression. L’union des gauches doit être basée sur des principes clairs : féministes, anti-racistes, décoloniaux, anti-classistes, contre la xénophobie, l’islamophobie et l’antisémitisme. Cette union doit être fondée sur des stratégies solidaires et concrètes avec les personnes concernées, en incluant celles à risque de précarité et celles en situation de pauvreté. Les personnes dans la ruralité, les quartiers populaires, les jeunes, ne doivent plus être considérées comme des stocks électoraux, mais comme des interlocuteurs à part entière. C’est ainsi que nous pourrons construire une alternative de justice sociale et d’émancipation pour toutes et tous.

Nous, féministes, refusons que des responsables politiques prétendant incarner la gauche promeuvent des mesures marginales sans véritable programme de justice sociale. L’union des gauches doit mettre fin à l’idéologie de certaines gauches qui sacrifient les analyses structurelles au profit des choix individuels. Cette idéologie conduit à un refus de protéger les femmes contre des formes extrêmes de violence, telles que la prostitution, la pornographie et la GPA.

L’absence d’une politique anti-raciste solide et la complicité ponctuelle dans des législations oppressives montrent une gauche divisée et incohérente. L’union des gauches doit porter un projet féministe et anti-raciste, en prenant en compte les violences policières systémiques, la stigmatisation de certaines communautés, et la colère des quartiers populaires. 

L’Union des gauches doit mettre fin aux comportements sexistes parmi les dirigeants et garantir une véritable égalité des sexes au sein des mouvements progressistes. Les violences sexistes et sexuelles au sein des partis doivent être condamnées fermement. Le harcèlement contre les femmes politiques est une tactique visant à les exclure du débat public et à réduire leur influence, ce qui porte atteinte à la démocratie elle-même.

Les communistes appellent à la formation d’un nouveau Front Populaire (Communiqués local et national)

Les communistes appellent à la formation d’un nouveau Front Populaire

La République telle que nous la connaissons est aujourd’hui menacée. En passant la barre des 30% aux élections européennes le Rassemblement National a totalement anéanti le peu de crédibilité qu’il restait de la politique menée par Macron. Deux quinquennats de casse sociale d’une intensité inédite ont poussé une majorité de français, et particulièrement en Tarn et Garonne, à sanctionner le Président Emmanuel Macron. Au pied du mur, celui-ci s’apprête désormais à donner les clés du pouvoir à l’extrême-droite. L’heure est d’une extrême gravité !

Réunis ce dimanche soir, les communistes de la section de Castelsarrasin, Moissac et Pays de Serres, prennent leurs responsabilités et se battront jusqu’au bout pour empêcher l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir. Plus que jamais il est urgent de réussir à rassembler le plus largement possible toutes les forces politiques et sociales de notre territoire pour bâtir un large rassemblement des forces de gauche progressistes, un nouveau front populaire, sans hégémonie, dans le respect de la diversité citoyenne.

Les militants communistes désignent Julien Sueres chef de file du PCF pour la 2ème circonscription en vue des élections législatives du 30 juin prochain. Ils le chargent avec la direction du PCF d’engager, dans les plus brefs délais, des discussions avec l’ensemble des forces de gauche du territoire afin de construire une candidature unitaire capable de rassembler largement nos concitoyens.

Castelsarrasin le 9 juin 2024 à 23h30


Construisons un front populaire pour l’avenir de la République et de la France.

Le Parti communiste français échange aujourd’hui avec toutes les forces vives de la gauche et du mouvement social.

Fort de son histoire, il met toute son énergie pour construire le front populaire large, capable de porter un espoir à gauche et de battre l’extrême droite.

Forces politiques de gauche et écologistes, forces syndicales, associatives, rassemblons-nous autour d’un pacte pour la France avec les mesures indispensables capables de répondre aux urgences sociales, écologiques et de paix. Construisons des candidatures uniques à gauche dans chaque circonscription pour une alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Le 10 juin 2024.


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Européennes 2024 : en meeting à Marseille, « rien n’est joué » pour La liste « Gauche Unie » + Video du Meeting

Léon Deffontaines a tenu son dernier grand meeting de campagne à Marseille, ce dimanche 2 juin. L’occasion de mobiliser les troupes militantes pour la dernière ligne droite de sa campagne pour « le monde du travail ».

 

Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.

« Tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti, rien n’est joué. » Il reste une semaine de campagne et, pour les communistes, pas question de baisser la garde. Sigrid Gérardin, en deuxième position sur la liste conduite par Léon Deffontaines, mobilise donc pour la dernière ligne droite. Fabien Roussel insiste à son tour : « Chaque voix va compter. » Dans la friche de la Belle de Mai, les communistes ont battu le rappel.

Au moins 2 000 personnes font la queue une demi-heure avant l’ouverture des portes, tandis que les bus venus des villes des Bouches-du-Rhône et des départements alentour déposent militants et sympathisants venus écouter Léon Deffontaines pour ce dernier grand meeting. Quelque part, c’est aussi un peu l’heure du bilan de cette campagne, même si rien n’est joué d’ici le 9 juin. Continuer la lecture de Européennes 2024 : en meeting à Marseille, « rien n’est joué » pour La liste « Gauche Unie » + Video du Meeting

Européennes 2024 : Extrême droite et patronat, les prémices d’une romance mortifère

Le Rassemblement national profite de la campagne des européennes pour lancer une grande opération séduction des chefs d’entreprise, en vue des échéances électorales de 2027. Des rapprochements sont en cours entre le parti d’extrême droite qui veut parachever sa normalisation et des élites économiques opportunistes.

Jordan Bardella affiche le même sourire crispé, pour tenir le même discours. Devant les chefs d’entreprise, il vante son « pragmatisme » et assure que « le décideur ne sait pas mieux que l’entrepreneur », le tout pour « rassurer » les patrons. La campagne des européennes du président du Rassemblement national a été rythmée par ces rencontres avec les mouvements patronaux, peu médiatisées mais fondamentales dans la stratégie d’accession au pouvoir en 2027 du parti d’extrême droite. Au Medef, à la Confédération des PME, devant l’Union des entreprises de proximité (U2P), France Invest, Jordan Bardella s’est lancé dans une grande opération séduction des patrons. Continuer la lecture de Européennes 2024 : Extrême droite et patronat, les prémices d’une romance mortifère

Réunion publique de la Gauche Unie à Montech

 

Tarn et garonne - Réunion publique de la Gauche Unie à MontechA la tribune, Sigrid Gérardin, Pierre Lacaze Cécile et Jérémy

 

Par Julien Sueres – PCF 82, le 24 Mai 2024

La fédération Tarn et Garonne du Parti Communiste Français a tenu une réunion publique de campagne, salle Delbosc à Montech, dans le cadre des élections européennes. Plus de 60 personnes sont venues échanger avec Sigrid Gérardin et Pierre Lacaze, respectivement numéro 2 et 11 sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail », menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.

Issue du monde de l’enseignement professionnel, Sigrid Gérardin a développé les thèmes autour des services publics, et notamment l’éducation. Continuer la lecture de Réunion publique de la Gauche Unie à Montech

« Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM

NDLR de MAC: Sollicité par les organisatrices et plus particulièrement par Mathilde Viot, MAC n’a pu se rendre sur place ce dimanche matin pour apporter un soutien inconditionnel à cette démarche. Les représentants de la section PCF n’ont pu être présents aussi. Notre solidarité est acquise et ce combat est aussi le notre. Nous diffusons la pétition Européenne: mavoixmonchoix.org!
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD

 

l’essentiel Au lendemain de la marche des fiertés à Agen, la militante féministe et élue municipale de Paris, Alice Coffin, s’est rendue ce dimanche 19 mai 2024 à Moissac pour tenir une réunion sur le thème de l’avortement. Un choix politique assumé en pleine campagne pour les européennes.

Alors que les Fêtes de Pentecôte battent le plein un peu partout dans la cité uvale, la petite salle de l’Amitié accueille dans la matinée une manifestation tout autre.

Des militantes pour le droit des femmes organisent une réunion autour de la campagne européenne pour un « avortement libre et gratuit » en Europe. Continuer la lecture de « Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM

Tarn et garonne – Gauche Unie Pour Le Monde Du Travail

Tarn et garonne - Gauche Unie Pour Le Monde Du TravailSigrid Gerardin

Par PCF Tarn et Garonne, le 16 Mai 2024

A l’occasion des élections européennes, la fédération Tarn et Garonne du Parti communiste français organise une réunion publique mercredi 22 mai à 18h30 à la salle Delbosc de Montech. Sigrid Gérardin, enseignante syndicaliste, et Pierre Lacaze, dirigeant national du PCF, tous deux candidats sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » animeront la soirée pour présenter les propositions portées par Léon Deffontaines.

« J’ai été dirigeante syndicale pendant plus de dix ans et j’ai participé à des centaines de réunions avec les ministres successifs pour les alerter des effets de leurs politiques délétères sur la vie globale des élèves comme des personnels. A chaque fois nous avons eu des réponses hors sol. Ils nous ont répondu par des chiffres, des tableurs Excel et même par la dérision, avec toujours à la fin des restrictions budgétaires. Si je m’engage aujourd’hui, c’est que pour nous, la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail, ce qui sera le fil conducteur de notre action politique tient en deux mots : l’humain d’abord ! Et quand on parle d’école, on pense aux professeurs, mais ceux qui font l’école au quotidien ce sont de nombreux métiers qui méritent aussi qu’on les défende. Les CPE, les AESH, les infirmières scolaires, les agents d’accueil, les agents d’entretien et tant d’autres. Ce sont toutes ces voix là que nous souhaitons faire entendre au parlement européen », a déclaré Sigrid Gérardin, numéro 2 sur la liste menée par Léon Deffontaines.

« Nous avons pour ambition de réveiller l’espoir. Comme nos aînés qui, au plus fort de l’occupation, imaginaient des « Jours heureux » pour la France, nous ne nous résignons pas à la régression sociale, à l‘abaissement de notre pays, à cette construction capitaliste de l’Europe qui creuse les inégalités et génère la compétition de tous contre tous. Nous appelons à ce que l’intérêt général prime sur celui des marchés financiers et des marchands de canons. Nous appelons à prendre le pouvoir sur le capital, grâce à la conquête de droits nouveaux pour les citoyens comme pour les travailleurs et les travailleuses dans les entreprises », a ajouté Pierre Lacaze lors de la présentation de la liste à la presse.

La liste « Gauche Unie pour le monde du travail » réuni des salariés, des agriculteurs, des entrepre­neurs, des jeunes, des acteurs culturels engagés dans le syndicalisme ou dans le monde associatif. Ils et elles sont des élus, quotidiennement au service de l’intérêt général dans ces communes et ces départements qui font la richesse de la France. Ils défendront les principes universalistes et laïques de la République et combattront sans relâche toute forme d’antisémitisme et de racisme.

Cette liste est aussi celle qui rassemble plusieurs formations politiques : le Parti communiste français, la Gauche républicaine et socialiste, l’Engagement, les Radicaux de gauche. Elle est donc une liste qui unit la gauche, et dont les élus, au Parlement européen, s’opposeront avec la plus grande détermination aux projets des macronistes, de la droite et de l’extrême droite.

PCF Tarn et Garonne (16-05-24)

 

21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Le 21 avril 1944, l’amendement présenté par le communiste Fernand Grenier est adopté : « Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. »

 

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée en 1791 par Olympe de Gouges affirme que « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». En 1909, après la Ligue française pour le droit des femmes, pionnière dans la lutte pour le suffrage féminin, l’Union française pour le suffrage des femmes est créée. Les revendications se limitent cependant aux élections municipales.

À l’image de plusieurs pays européens, l’après-Première Guerre mondiale aurait pu être le tournant que les femmes étaient en droit d’attendre, mais la France s’y refuse, notamment sous la pression des radicaux-socialistes. Le rôle des femmes avait été pourtant décisif à ce qui a été si mal nommé « l’arrière », faisant tourner le pays et les foyers pendant que les hommes étaient sur le front de la guerre. En 1916, Maurice Barrès dépose une proposition de loi pour accorder le droit de vote aux veuves et mères de soldats tués à la guerre, au nom du « suffrage des morts ». Le cynisme de la proposition ne nous échappera pas : la femme est une suppléante. Continuer la lecture de 21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Réfléchissez à la société que vous souhaitez… Par D. B.

Non seulement à l’extrême-droite mais à ceux qui l’utilisent depuis des décennies pour se maintenir au pouvoir… comme”repoussoir” mais aussi “éclaireur” vers le conservatisme, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme tout ce à quoi ils feignent de s’opposer tout en entretenant la rupture entre les couches populaires et le “sociétal”, le mépris de fait de la classe ouvrière devenue des incultes et des brutes… C”est aussi en fonction de cette démocratie, de cette émancipation des individus, son ancrage dans et pour le peuple que l’on asphyxie que je vais voter pour la liste conduite par le PCF. Non que je sois d’accord sur toutes les orientations, en particulier je la voudrais plus libérée d’alliances avec les Glucksmann mais si l’on veut que le PCF puisse se dégager de la NUPES, pour devenir la colonne vertébrale d’une gauche véritable, ce qui est urgent, c’est la seule perspective même si elle reste largement à construire pour rassembler pour notre liberté réelle et surtout réfléchissez quel état réel de notre société on cherche à vous cacher par ce conservatisme, cet appel aux stéréotypes de la domination “légitime”. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Petit à petit, l’Italie de Giorgia Meloni restreint l’accès à l’avortement. Et cela passe aussi par cette décision qui doit permettre de dissuader de nombreuses femmes de recouvrir à l’IVG.

Petit à petit, l’Italie de Giorgia Meloni restreint l’accès à l’avortement. Et cela passe aussi par cette décision qui doit permettre de dissuader de nombreuses femmes de recouvrir à l’IVG.© Fournis par Le Huffington Post

ITALIE – Une nouvelle plus qu’inquiétante pour les droits des femmes. La décision des députés italiens d’autoriser la présence de militants ou d’organisations anti-avortement au sein des cliniques et centres médicaux qui délivrent les attestations médicales pour avorter provoque l’indignation de l’opposition de gauche ce mercredi 17 avril.

Cette décision, adoptée par amendement dans un paquet de lois voulues par le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, donne encore un sérieux coup d’accélérateur à la volonté de la Première ministre de réduire l’accès à l’IVG dans le pays en en dissuadant les Italiennes par tous les moyens. Quitte à ce que les associations anti-avortement occupent une place de choix dans les cliniques italiennes. Continuer la lecture de Réfléchissez à la société que vous souhaitez… Par D. B.

Européennes 2024 : à Amiens, Léon Deffontaines en campagne devant 1 500 personnes (Vidéo)

La tête de liste communiste de la Gauche UNIE a tenu son premier grand meeting dans sa ville d’origine, durement frappée par la désindustrialisation. Il s’est adressé au monde du travail et à « la gauche du non au TCE » de 2005.

 

Une heure avant le « coup d’envoi » de la campagne de Léon Deffontaines, plusieurs centaines de personnes se pressent déjà devant le centre Mégacité d’Amiens (Somme). Si la tête de liste communiste multiplie les réunions publiques et les déplacements depuis plusieurs semaines, ce 11 avril marque le premier grand meeting de la « gauche unie pour le monde du travail » avec le scrutin du 9 juin en ligne de mire. Les 1 500 participants ont afflué de plusieurs départements des Hauts-de-France.

Ils sont militants communistes, syndicalistes, simples curieux… Certains ne votent pas encore, comme Lucas, 16 ans, venu avec son père. « Je viens pour mieux connaître ce monde là, celui de la politique », explique-t-il. « Je préfère bien commencer, avec les communistes », ajoute le jeune homme, qui confie avoir regardé le débat télévisé de la veille entre les différentes têtes de listes aux européennes. Son père vote à gauche, mais il dit « suivre de loin la campagne ». Ce 11 avril, il est là parce qu’il a voulu accompagner son fils. Continuer la lecture de Européennes 2024 : à Amiens, Léon Deffontaines en campagne devant 1 500 personnes (Vidéo)