Loi Rilhac : Des amendements pour la libéralisation intégrale de l’Ecole in Caf. Péda.

Que restera t-il des relations professeurs – directeurs d’école mercredi soir ? Alors que la loi Rilhac arrive en 2de lecture à l’Assemblée le 29 septembre, on connait déjà les amendements qui seront examinés. Sous l’impulsion du discours d’Emmanuel Macron à Marseille, plusieurs invitent à donner le pouvoir de recrutement aux directeurs d’école partout et dès maintenant. Certains vont encore plus loin en lui reconnaissant aussi le droit de fixer les rythmes, les récréations et même « la façon d’enseigner ». Après Marseille, la loi Rilhac est dépassée par l’élan libéral lancé par le président de la République dans une surenchère dévastatrice.

Le texte issu de la commission

Examinée en commission le 22 septembre, la loi Rilhac a vu la majorité faire bloc pour imposer un directeur d’école ayant autorité fonctionnelle sur les professeurs des écoles. « Il bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées », affirme l’article 1 de la loi. En même temps la commission a retiré de la proposition de loi toutes les contraintes pour l’Etat. Les décharges ne sont plus fixées en fonction du nombre de classes mais en fonction de ce nombre et des « spécificités » de l’école, ce qui rebat les cartes. Continuer la lecture de Loi Rilhac : Des amendements pour la libéralisation intégrale de l’Ecole in Caf. Péda.

À Montauban, NousToutes82 met les femmes à l’honneur pour les journées du « matrimoine » in DDM

Les féministes du collectif NousToutes82 ont rebaptisé les noms des rues de Montauban, ce dimanche matin.
Les féministes du collectif NousToutes82 ont rebaptisé les noms des rues de Montauban, ce dimanche matin. DDM, Hélène Deplanque

Opération spéciale « Journées du matrimoine » pour les féministes du collectif NousToutes82, ce dimanche matin à Montauban.

En ce week-end des Journées du patrimoine, les membres du collectif NousToutes82 ont choisi de mettre les femmes à l’honneur. Très tôt ce dimanche matin, les féministes ont procédé à un collage spécial dans les rues autour du centre-ville. Objectif : rebaptiser plusieurs noms de rues de Montauban.  « Seulement 2% des rues en France portent le nom d’une femme. Avec cette initiative, l’idée est de se réapproprier l’espace public, en redonnant de la visibilité aux femmes », plaide le collectif.

 

NousToutes82 a procédé à une sélection de 40 femmes faisant autorité dans les milieux sportif, culturel, artistique, scientifique... Ici la footballeuse Amandine Henry.
NousToutes82 a procédé à une sélection de 40 femmes faisant autorité dans les milieux sportif, culturel, artistique, scientifique… Ici la footballeuse Amandine Henry. DDM, Hélène Deplanque

De Simone Veil à Céline Sciamma

Le choix des Journées du patrimoine semblait alors tout indiqué pour une telle action : « Nous faisons cela dans une logique pédagogique de prise de conscience. Mais nous voulons aussi de cette façon faire découvrir des talents, des engagements méconnus. »

NousToutes82 a donc procédé à une sélection de 40 femmes faisant autorité dans les milieux sportif, culturel, artistique, scientifique… « Nous avons essayé de faire le plus représentatif possible, en prenant des figures historiques comme Simone Veil ou l’auteure Virginia Woolf, mais aussi des personnalités plus contemporaines comme la chanteuse Yseult ou encore la réalisatrice Céline Sciamma », détaille le collectif féministe.

 

"Seuls 2% des rues en France portent le nom d’une femme. Avec cette initiative, l’idée est de se réapproprier l’espace public, en redonnant de la visibilité aux femmes", plaide le collectif. 
« Seuls 2% des rues en France portent le nom d’une femme. Avec cette initiative, l’idée est de se réapproprier l’espace public, en redonnant de la visibilité aux femmes », plaide le collectif.  DDM, Hélène Deplanque
Seuls 2% des rues en France portent le nom d’une femme.
Seuls 2% des rues en France portent le nom d’une femme. DDM, Hélène Deplanque

Hélène Deplanque

 

Abattoir de Castelsarrasin: lettre ouverte aux acteurs politiques et économiques, propositions des communistes + pétition

A M. le Maire de Castelsarrasin

A M. le Sous-Préfet,

A Mme La présidente de Région,

A M. Le président du CD82,

A M. le président « Terres des Confluences »,

Aux acteurs économiques, syndicaux et politiques du 82,

PETITION 

 

Mesdames et Messieurs,

Le sursis obtenu pour 3 mois pour éviter la fermeture de l’abattoir public de Castelsarrasin doit être mis à profit pour construire un vrai projet assurant l’avenir de cette structure indispensable aux filières agricoles.

Pour cela les communistes mettent en débat un ensemble de propositions pour donner un nouvel élan à cet établissement public.

Conscients du coût d’un tel équipement et partant de l’idée que la commune ne peut seule en assumer le financement, nous souhaitons engager un dialogue entre les pouvoirs publics et les usagers pour construire un projet ambitieux. Dans un premier temps, nous demandons à M. le Sous-Préfet, que dans le cadre du plan de relance gouvernemental et des 130 millions alloués aux abattoirs, une partie permette de couvrir le déficit actuel et les besoins en investissements. Ensuite, nous proposons que notre abattoir reçoive une double labellisation, d’abord celle qui permettrait de l’intégrer à la filière BIO, puis celle de la marque « Sud de France » développée par la Région. Ainsi, la structure entrerait dans une démarche qualité d’excellence en gardant son agrément européen actuel. Pourraient alors se côtoyer les acteurs actuels (M. Sazy), et de futurs acteurs qui voudraient valoriser leurs productions avec de nouvelles certifications validées par les services vétérinaires et les groupements tel que le GAB82, et les écolabels Bio.

Enfin, en lien avec la salle de découpe qui se met en place à Montbeton, la carte des formations pourrait s’étoffer d’un CAP Boucher au lycée Jean de Prades, venant compléter une offre de formation publique avec de réels débouchés.

Pour mettre en œuvre ces propositions, c’est bien d’un projet global de valorisation de la filière production de viandes qui peut se construire. En dehors d’une vision progressiste, d’une synergie entre les différentes composantes impliquées, il ne peut y avoir d’avenir pour notre abattoir. Pour autant nous ne le laisserons pas fermer, ni céder au privé.

C’est pour cela que les communistes en appellent à tous les acteurs économiques, politiques et syndicaux pour construire ce laboratoire d’abattage du XXIème siècle qui est nécessaire à l’ensemble des populations.

Nous nous tenons à la disposition de tous pour en débattre et faisons d’ores et déjà appel à l’intervention citoyenne pour porter nos propositions.

Dans l’attente de vos réponses, veuillez accepter, Mesdames et messieurs l’expression de notre détermination.

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section Castel/Moissac/Pays de serres               

 

 

PETITION


Pour un Abattoir au service du plus grand nombre

Je suis d’accord sur les propositions faites et je signe ou je souhaite participer à la bataille contre la fermeture de notre abattoir public

Nom : ……………………………………

Prénom : ……………………………….

Tél : ……………………………………….

@ :…………………………………………. (si je souhaite être contacté)

 J’ai des propositions, je les exprime :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Contacts

Espace Métais 24, rue de la Révolution 82100 Castelsarrasin

 06 .85.73.52.10

 Pages dédiées sur FaceBook®

Ile-de-France: le maire de Grigny élu meilleur maire du monde

ce qui frappe dans ce portrait c’est la manière dont il entre en résonnance avec ce que développe fabien roussel dans sa campagne. Effectivement tous ceux qui sont en contact avec les élus communistes peuvent apporter témoignage de leur dévouement, de leur efficacité… Ce présent fait suite à une histoire du communisme y compris en france, que malheureusement les plus jeunes connaissent rarement et qui elle témoignait de la capacité à exercer le pouvoir d’Etat au niveau national comme international. Le socialisme s’est incarné dans des individus dévoués mais a aussi imposé tant au niveau national qu’international une rupture avec la “dictature” du capital. C’est à ce niveau que l’on doit s’attaquer pour montrer que les communistes sontà la fois des élus dévoués et des dirigeants de l’Etat qui là aussi sont en rupture avec le capital,et c’est là que nous avons le plus reculé. Ce maire sait aussi se situer par exemple par rapport à Cuba et à la paix dans le monde.(note de danielle Bleitrach)

Le “combat contre la pauvreté” du maire PCF a notamment été salué mais également “sa gestion de l’épidémie de Covid-19 et sa lutte contre les inégalités”.© – Philippe Rio, maire PCF de Grigny

Le résultat est tombé lundi dans la soirée. Philippe Rio, maire de Grigny, en Essonne, a été élu meilleur maire du monde, à égalité avec l’édile de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb. Un prix décerné par la City Mayor Foundation, un groupe de réflexion international basé à Londres distinguant depuis 2003 les élus qui œuvrent avec dévouement au service de leurs administrés.”Philippe Rio a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté”, a notamment salué l’institut pour justifier ce résultat. Continuer la lecture de Ile-de-France: le maire de Grigny élu meilleur maire du monde

Sondage exclusif. Le peuple de gauche livre sa feuille de route pour 2022

Salaires, répartition des richesses, environnement… À sept mois de la présidentielle, la 8e vague de notre baromètre Ifop révèle les priorités et les attentes de sympathisants de gauche, plus nombreux que ce que laissent entrevoir les intentions de vote actuelles.

Par les temps qui courent, à gauche, la lecture d’un sondage s’accompagne toujours d’une dose d’appréhension. La 8e vague de notre baromètre Ifop « être de gauche aujourd’hui » échappe, au moins par certains aspects, à la règle. Alors que le spectre d’un remake Macron-Le Pen hante les enquêtes, à quelques mois de l’élection présidentielle, « le positionnement de gauche progresse symboliquement pour la première fois depuis 2016 », relève Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop. Au total, 45 % des sondés affirment se situer à gauche de l’échiquier politique, soit une progression de 3 points par rapport à 2020. Un score dont la traduction en intentions de vote est loin d’être automatique quand le total de la gauche peine à atteindre les 30 % et son candidat le mieux placé à franchir la barre des 10 %. Continuer la lecture de Sondage exclusif. Le peuple de gauche livre sa feuille de route pour 2022

Abattoir de Castel : Un nécessaire service public (communiqué du PCF) + article DDM

Abattoir de Castel : Un nécessaire service public

Depuis plus de vingt ans, les communistes et leurs élus-es (dans la majorité ou dans l’opposition) ont défendu la pérennité d’un abattoir dans la 2ème ville du Tarn et Garonne. Aujourd’hui cet outil public au service du plus grand nombre est en danger de fermeture, ainsi que 5 emplois.

Il ne s’agit pas pour nous de rentrer dans une énième polémique politicienne entre le maire de Castel et ces détracteurs mais bien de redonner du sens à l’enjeu du moment. Cet abattoir public est indispensable et nous formulons qu’avec l’aide de l’état (plan de relance, aides européennes), cet espace technique se tourne résolument vers les circuits courts, la filiarisation BIO et la mise en œuvre d’un label qualité.

Il n’est pas question de laisser les petits exploitants, les paysans de l’ouest du département et du Nord sans structure. Ce serait la porte ouverte à tous les trafics et le retour des abattages clandestins.

Il n’est pas question non plus d’offrir cette structure à M. Iches et consort représentants les élevages intensifs et industriels, bien loin de la filière qualité demandée par les citoyens. N’est ce pas M. Iches qui installe une porcherie géante sur les lieux mêmes du camp de Judes à Septfond ?

Les communistes, fidèles à leurs convictions appellent les élus de Castelsarrasin Mardi prochain lors de la table ronde avec l’état, les représentants de l’agriculture (et nous ne sommes pas invités), à proposer un projet ambitieux pour une modernisation de l’abattoir en orientant cette installation de service public vers une ouverture plus grande à la proximité, aux petits éleveurs, en favorisant le BIO, un abattoir en lien avec la salle de découpe de Montbeton. Ils proposent également la création d’un CAP boucher, filière lycée, qui fait tant défaut.

Avec 2 abattoirs privés (Caussade et Montauban), un abattoir d’excellence à Castelsarrasin à toute sa place.

Les communistes combattront résolument toute idée de fermeture.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section Castel/Moissac/Pays de serres


INFO LA DEPECHE. Castelsarrasin : le maire veut fermer l’abattoir municipal

ABATTOIR MUNICIPAL CASTELSARRASIN

ABATTOIR MUNICIPAL CASTELSARRASIN DDM – DDM MAX LAGARRIGUE

Le président de la chambre d’agriculture  et les éleveurs de Tarn-et-Garonne  sont vent debout contre la décision de fermer cet abattoir de proximité qui bénéficiait pourtant de l’agrément européen.

Le couperet est tombé… Le maire de Castelsarrasin entend fermer l’abattoir de sa commune d’une capacité de 600 t. Jean-Philippe Bésiers a annoncé la mesure cette semaine au président de la chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne, Alain Iches, ainsi qu’au principal usager de cet établissement public, Eric Sazy, éleveur et négociant de bovins qui abat, à lui seul et par an, 400 t dans cette structure. Selon les deux responsables, les motifs du maire sont à la fois financiers et liés à des difficultés de recrutement pour remplacer un des cinq salariés du site.

Contacté ce vendredi, le maire de Castelsarrasin n’a pas souhaité répondre clairement à la question, se contentant d’indiquer qu’il « n’y a pas de sujet sur  la fermeture de l’abattoir municipal. »
Pas le sujet : d’accord ! Mais alors pourquoi tenir, mardi prochain 14 septembre, à 17 heures, à la salle Descazeaux, une réunion de la plus haute importance sur l’abattoir. Un rendez-vous aux allures de rendez-vous de la dernière chance. L’État, la mairie, la chambre d’agricultures, les éleveurs… seront autour de la table pour tenter de sauver le dernier abattoir public dans le département, les sites de Montauban et Caussade étant aujourd’hui exploités par des privés.

« Des élus qui tiennent deux discours »

Le président de la chambre d’agriculture n’en revient toujours  pas. Une fermeture ne sera pas sans
conséquences sur l’économie agricole tarn-et-garonnaise, les éleveurs de bovins, de veaux et de moutons, les bouchers et grossistes. « On ne peut pas avoir des élus qui tiennent deux discours : un discours qui prône, d’un côté, les circuits courts et la proximité et un discours qui conduit, d’un autre côté, à la fermeture des outils », explique Alain Iches.

Dans ce dossier, Géraldine Sazy parle de gâchis. Selon la responsable de la SAS Sazy, « on entend fermer un outil qui a l’agrément européen, qui est considéré par les contrôleurs sanitaires comme un bijou qu’il faut conserver… Il faut quand même penser au territoire, à la salle de découpe qui va bientôt ouvrir à Montbeton, et où les éleveurs ne pourront plus venir faire abattre leurs animaux à Castelsarrasin. »

Au-delà du fond, c’est encore sur la forme que la décision est dure à avaler. « La mairie nous avait réunis cet été pour nous demander si ça ne nous gênait pas trop de fermer l’abattoir au mois d’août en raison de la démission d’un agent et des difficultés rencontrées pour le remplacer en plein mois d’août. On s’est adapté. On a fait abattre ailleurs nos bêtes. La mairie a décidé ensuite, toujours pour les mêmes rasons, de prolonger la fermeture en septembre. Lors d’un échange, ils nous ont proposé de nous louer l’abattoir. Mais ce n’est pas notre métier  », indique Géraldine.

Enfin, le coup de grâce a été porté ce jeudi : « Le discours a été totalement différent. Là, on nous a parlé d’un investissement à réaliser avant la fin de l’année, un piège d’abattage pour les moutons. On nous a surtout dit que c’était la fin, que l’abattoir ne rouvrira pas », assure la responsable de la SAS Sazy.

En direct de la Fête de l’Huma!

Visio en direct

Rentrée scolaire : un mauvais remake d’Un jour sans fin (PCF)

Après deux années scolaires marquées par le COVID, l’enjeu de cette rentrée est de taille. Il s’agit, malgré la situation sanitaire qui reste tendue, de permettre à chaque jeune de renouer avec une scolarité à 100% en présentiel. Il s’agit de permettre à chaque élève de rattraper le « temps perdu » depuis 18 mois. Il s’agit de considérer l’école, au même titre que la santé, comme un enjeu de société de premier ordre.

La responsabilité du ministère est de donner aux écoles, aux enseignant-e-s et aux personnels d’éducation les moyens de raccrocher les élèves dont les difficultés se sont aggravées, celles et ceux qui n’ont que l’école pour réussir.

Il y a besoin de garantir la sécurité sanitaire des élèves, des personnels et de leurs familles.

Tout doit être fait pour permettre la vaccination des personnels et des élèves et pour cela entre autre reconstruire une médecine scolaire de qualité en capacité d’intervenir dans tous les établissements et auprès de chaque élève.

Depuis plus d’un an, le PCF propose également de réduire les effectifs par classe, de les dédoubler quand cela est possible et pour cela de recruter 90 000 enseignants en puisant chez les admissibles aux concours de l’enseignement, en recrutant les listes complémentaires, en titularisant des contractuels donnant satisfaction et en poste depuis plus de 3 ans.

Nous proposons en lien avec les communes, les départements un grand plan d’équipement des locaux scolaires en aérateurs, de permettre la création de classes avec des locaux supplémentaires, d’aménager les préaux et les cours de récréation, les salles dédiées à l’EPS, à l’éducation musicale notamment de manière à permettre de revenir à la normalisation des enseignements.

Les élèves après des mois de confinement ont perdu du temps de classe. Or, pour apprendre, il faut être en classe, il faut donc donner aux élèves, aux enseignants du temps pour apprendre.

Il y a besoin d’aménager les programmes scolaires, de regagner 27 heures hebdomadaires en maternelle et primaire, et d’aller ensuite vers les 32 heures de la maternelle au lycée.

Le PCF propose des mesures d’urgence pour répondre aux besoins que fait surgir la crise sanitaire, et au-delà il propose d’engager un véritable débat sur les nécessaires transformations de l’école pour garantir à chacune et chacun les moyens de réussir.

Pour cela il faut du temps pour apprendre, il faut plus de temps de classe, plus d’enseignants et mieux formés, il faut plus de temps pour d’autres pratiques, rééquilibrer les apprentissages, et garantir à chaque élève d’avoir du temps pour réussir sa scolarité.

Le PCF propose :

– vaccination de l’ensemble des personnels et des élèves de collège et lycée

– reconstruction d’une véritable médecine scolaire

– dédoublements des classes

– mise à disposition de locaux et équipement en aérateurs

Sur le plan des apprentissages, nous proposons de redonner du temps pour apprendre :

– 26h dans le premier degré et 32h dans le second

– plus de maîtres que de classes

– remplacement en nombre suffisant pour garantir la continuité des enseignements

– refonte des programmes, programme ambitieux mais réaliste, qui problématise les choses plutôt que d’être un catalogue interminable de notions techniques

– pas d’évaluations nationales qui obligent à faire la course au programme

Parti communiste français,

Marseille : Des directeurs en colère parlent in Caf. Peda.

Qui du président ou du candidat aux futures élections présidentielles s’est exprimé le 2 septembre dernier ? Une question qu’il est légitime de se poser à l’écoute des annonces faites lors du discours de clôture des trois jours de visite de la cité phocéenne. Loin d’apporter des réponses concrètes aux marseillais et marseillaises sur l’état de leurs écoles, Emmanuel Macron s’est prêté au jeu des slogans grandiloquents, « Marseille en grand », « École du futur » … Mais l’annonce de trop, celle qui fait sortir de leur gonds tous les syndicats, même les plus réformistes, c’est celle qui prévoit « plus de liberté aux directeurs » dans le choix de leur équipe pédagogique dans une cinquantaine d’écoles des quartiers nord marseillais. « Nos élèves ne sont pas des rats de laboratoire et n’ont pas besoin d’un traitement en dehors du cadre de la République » lui répond le SNUipp-FSU des Bouches-du-Rhône. Les remarques d’Anne Catherine Marigot et Benjamin – qui a préféré garder l’anonymat, tous deux directeurs d’école des quartiers nord, abondent dans le même sens.

L’état des écoles à Marseille, cela fait des années que tout le monde s’en offusque. Rats et cafards qui se baladent entre les chaises des élèves, plafond qui s’effondre à cause de la pluie… Il faudrait plus d’un milliard d’euros pour rénover toutes les écoles de la ville et reconstruire, les quelques 174 écoles vétustes, principalement situées dans les quartiers nord. Difficile de rattraper plus de trente ans d’abandon de l’ère Gaudin… En 2016, ce sont cinq millions d’euros qu’avait investi l’état dans la réhabilitation des écoles lors d’une visite de Najat Vallaud-Balkacem, alors ministre de l’Éducation nationale. Continuer la lecture de Marseille : Des directeurs en colère parlent in Caf. Peda.

Tambouilles, Magouilles et forfaiture (communiqué de PCF Castel/Moissac/Pays de Serres) + article DDM

Castelsarrasin le 03 septembre 2021

Tambouilles, Magouilles et forfaiture

 

L’annonce est faite aujourd’hui par un sobre article de la DDM : M. Benech démissionne de ses 2 mandats au sein du conseil municipal de Castelsarrasin et de Terres des Confluences. Il est accompagné dans cette démarche par Mme Chaouane (mais pas pour les mêmes raisons !).

Clap de fin donc, d’une séquence politique où se voulant le leader incontesté d’une gauche qui ne ressemblait qu’à lui-même, M. Benech et une grande partie de ses colistiers avaient enclenché la machine à perdre en refusant de s’associer avec les forces progressistes de Castelsarrasin. Le résultat était alors couru d’avance et nos concitoyens-nes ne s’y sont pas trompés.

Pour gagner des élections municipales, il faut un projet concerté, négocié, élaboré collectivement, non pas dans le bureau de M. Baylet mais bien avec les habitants, premiers concernés par l’évolution de leur ville et avec les forces vives qui la compose !

La tambouille pré-électorale qui a consisté à écarter des citoyens engagés (trop !), les magouilles visant à recycler sur la liste d’anciens élus, des notables locaux, des noms connus avec une étiquette un peu rouge au début sur une liste qui a fini par être de centre droit, sont autant d’éléments qui présageaient de la forfaiture* à venir.

Les castelsarrasinois-ses ne méritent pas cela et les communistes fidèles à leurs engagements appellent les nouveaux élus-es à faire montre de plus de démocratie, de plus de transparence et d’honnêteté car nous préparons déjà 2026 dans le cadre d’un véritable processus démocratique et les départementales de juin 2021 nous confortent dans notre démarche.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

 

Pour les communistes de Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de section PCF

 

*  Autrefois, tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. (Le nouveau Code pénal a supprimé cette incrimination, la qualité de fonctionnaire, d’agent public ou de personne investie d’une mission de service public entrant dans la définition de certaines infractions ou en constituant une circonstance aggravante.), et par extension tromperie publique commise…

 

 


Mairie de Castelsarrasin : Éric Benech et Amina Chaouane démissionnent

Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin.
Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin. Photo DDM, archives

 La trêve estivale n’a pas été propice au groupe de l’opposition municipale « Castel Ensemble ». Après la démission de son chef de file, Éric Benech en juillet, c’est Amina Chaouane qui a annoncé ce 26 août son départ du conseil municipal.

La trêve estivale n’a pas été propice au groupe municipal de l’opposition « Castel ensemble ». Composée de seulement deux élus sur les trente-trois que compte l’aréopage municipal (1), la formation a subi une vraie « hécatombe » depuis qu’Éric Benech, 58 ans et son binôme, Amina Chaouane, 50 ans, ont décidé consécutivement de donner leur démission entre juillet et août.

Joint par nos soins, l’ex chef de file de la liste, Éric Benech (DVG) nous a confirmé avoir donné sa démission de ses fonctions de conseiller municipal et de délégué à la communauté de communes Terres des confluences. Avant même la tenue du prochain conseil municipal, sa photo a d’ailleurs d’ores et déjà été retirée du trombinoscope du site communal et remplacer par celle de Michel Laborie troisième sur la liste du groupe. L’ex directeur des services techniques de la commune a hésité à donner son aval pour entrer au conseil municipal. « C’est vrai, j’ai réfléchi avant d’accepter, car je ne voulais pas être aussi délégué communautaire », avoue Michel Laborie ayant pris attaché avec Christophe Moretti, septième sur la liste qui ne souhaitait pas non plus être délégué communautaire. Avant lui, Michel Ruamps, quatrième sur la liste, avait aussi refusé.

Amina Chaouane, 50 ans, qui était le bras droit d’Éric Benech durant la campagne des municipales, nous a également annoncé, de son côté, sa décision de mettre fin à son mandat fin août. Absente lors des deux derniers conseils municipaux, l’élue qui ne fait pas de lien avec le départ de son coéquipier, relève des « problèmes de santé » pour expliquer sa démission concomitante. Dans l’ordre de la liste et afin de respecter la parité, c’est Lydie Bence, 50 ans, qui doit la remplacer. Contactée par nos soins, cette dernière a répondu positivement au courrier transmis par le maire. Les nouveaux élus qui découvriront après plus d’une année de mandat les arcanes de la vie municipale, devront vite s’entendre et se mettre à jour afin de jouer un rôle actif au sein du conseil.

(1) Vingt-six élus tenus par la majorité municipale sous la houlette du maire Jean-Philippe Bésiers et six autres pour l’autre groupe d’opposition « Tous pour Castelsarrasin » dirigé par André Angles.
Max Lagarrigue