Situation du Lycée Bourdelle de Montauban (SNES FSU)

 

Le lycée Antoine-Bourdelle à Montauban (Tarn-et-Garonne).Le lycée Bourdelle de Montauban est depuis trois jours sous les feux de l’actualité.

Le SNES-FSU Toulouse avait interpellé les autorités académiques, en amont des congés d’automne. Il leur a demandé, sans attendre la médiatisation de cette situation, que le Rectorat de Toulouse, en tant qu’employeur, soutienne, accompagne et protège les personnels face aux difficultés rencontrées. Le SNES-FSU Toulouse suivait en effet, en lien avec les collègues sur place et depuis plusieurs semaines, la situation du lycée et ses évolutions. Il a déjà œuvré au plus près des collègues, en étant à leurs côtés et en respectant toujours leur volonté exprimée majoritairement dans des échanges internes autour d’une situation complexe et dont la gestion appelle des réponses adaptées.

Le SNES-FSU Toulouse se tient aujourd’hui encore aux côtés des collègues du Lycée Bourdelle dans cette épreuve rendue plus vive par la médiatisation, et il continuera de les soutenir, notamment en condamnant toute récupération politique ou toute forme d’instrumentalisation dont les objectifs idéologiques seraient bien éloignés des enjeux scolaires et éducatifs.

Le SNES-FSU Toulouse demande que le Recteur, ses services et les services de l’Etat continuent de prendre toutes les mesures nécessaires et concrètes pour protéger et aider les collègues, ainsi que l’ensemble de la communauté éducative. Il s‘agit d’apaiser la situation sur place et de retrouver de la sérénité, conditions nécessaires au bon accomplissement de la mission d’éducation. Il demande au Recteur de continuer d’œuvrer en sens.

Le SNES-FSU Toulouse tient enfin à souligner que le temps éducatif n’est pas le temps médiatique. Alors que l’académie et ses établissements sont placés au coeur de l’actualité pour la seconde fois en moins de 10 semaines, le SNES-FSU Toulouse réaffirme la nécessité de renforcer les moyens éducatifs, et demande au gouvernement de renouer avec un investissement dans le Second degré qui permette aux équipes éducatives de mener à bien efficacement – partout et dans la durée – la difficile et essentielle mission qui leur est confiée.

Toulouse, le 13/11/22

Les saillies racistes de Grégoire de Fournas, une vieille habitude

Le député RN a provoqué un véritable tollé avec ses propos visant un parlementaire insoumis. Exclu quinze jours de l’Assemblée nationale, il collectionne les déclarations du même genre sur les réseaux sociaux. Petit florilège de ses publications.

Fraîchement élu député du RN de la 5e circonscription de Gironde, Grégoire de Fournas se présentait à la presse comme un « enfant du pays ». Celui qui adhère au FN dès 2011 omettait sciemment de préciser son penchant pour les pires discours xénophobes. Continuer la lecture de Les saillies racistes de Grégoire de Fournas, une vieille habitude

Déclaration du Parti communiste français (PCF) lors de la 22e rencontre internationale des partis communistes et ouvriers

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Au nom du Parti communiste français et de son secrétaire national Fabien Roussel, je voudrais remercier très chaleureusement le Parti communiste cubain de l’organisation de cette 22e rencontre internationale des partis communistes et ouvriers.

Notre délégation souhaite, ici, à cette occasion à la Havane, apporter toute la solidarité au peuple cubain, au parti communiste cubain qui luttent et résistent au blocus des États-Unis depuis 60 ans.

Nous le redisons ici, ce blocus économique, financier, ces lois extraterritoriales sont scandaleuses, illégales. Elles sont l’expression d’une ingérence intolérable des États-Unis, elles sont une violation totale de la souveraineté des peuples.

Il est urgent que les résolutions de l’ONU soient appliquées et pas seulement votées. Continuer la lecture de Déclaration du Parti communiste français (PCF) lors de la 22e rencontre internationale des partis communistes et ouvriers

«Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique !»: le masque du RN tombe

NDLR de MAC: On ne saurait s’habituer à ce genre de propos et nous dénonçons la banalisation d’un racisme permanent pour des élus RN qui utilisent des tribunes comme les conseils municipaux, communautaires et maintenant l’assemblée nationale pour distiller leur haine. Non le RN/FN n’a pas changé et honte à celles et ceux qui veulent le dédiaboliser en se réjouissant de recueillir leurs voix. Cela expose notre pays à basculer dans le fascisme comme en Italie, en Hongrie… La République mérite plus de démocratie et de respect! Ici M. Lopez au CM de Moissac


 

Tollé, à l’Assemblée nationale, jeudi 3 novembre, après la sortie raciste d’un député RN dans l’hémicycle, alors que l’élu insoumis Carlos Martens Bilongo, d’origine angolaise, avait la parole.

Grégoire de Fournas, député de Gironde.Le député RN

Marine Le Pen avait averti ses néo-députés :  « Pas de vague ». Il faut croire que tout le monde n’a pas reçu le mémo. Jeudi 3 novembre, lors d’une séance de questions au gouvernement, le député insoumis Carlos Martens Bilongo, d’origine angolaise, interpelle l’exécutif sur le sort des migrants en Méditerranée quand s’élève du banc RN l’abjection suivante :  « Qu’il retourne en Afrique ! ». La sortie raciste provoque un tollé dans les rangs de la gauche, de la majorité et même certains LR. Continuer la lecture de «Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique !»: le masque du RN tombe

Un nouveau journal communiste dans l’ouest du Tarn et Garonne

Le désespoir est grand de ce côté du département où plus d’un tiers de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté. Jadis synonyme de bien-vivre, le travail aujourd’hui permet souvent de survivre juste un peu mieux que ceux qui n’en ont pas. La vie est chère et les difficultés nombreuses.

L’ouest du Tarn et Garonne est un véritable champ de ruines économique, social et politique sur lequel l’extrême-droite a trouvé un terrain fertile. Il ne faut pas se tromper de colère. Plus que jamais la question du travail, accessible à tous et bien payé, doit être au centre du débat public. De même que l’augmentation générale des salaires et des retraites.

Cela passera par une prise de conscience du plus grand nombre. En lançant ce nouveau journal, les communistes entendent apporter leur pierre à la reconstruction d’une gauche populaire, capable de rassembler le plus grand nombre vers de nouveaux conquis sociaux tels que ceux obtenus récemment par les salariés de la centrale de Golfech. Comme disait Jaurès, « c’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde ».

« L’Écho des cocos » devrait sortir tous les deux mois et sera diffusé gratuitement par les militants communistes de Castelsarrasin, Moissac, Beaumont de Lomagne et du Pays de Serres.

Voici donc le 1er numéro à télécharger lecho-des-cocos

 

Lula président : joie mais aussi inquiétude

Ce qui domine à l’annonce des résultats très serrés est la joie mais on ne peut pas cacher à quel point la partie va être très difficile pour Lula, plus de 49% du corps électoral à voté pour l’extrême-droite et suite au premier tour tout comme au Chili, au Pérou ou en Colombie, Lula n’a pas de majorité parlementaire.

Dès aujourd’hui que va faire son rival battu de justesse : contester les résultats comme a pu le faire Trump ?

De toute manière, le fascisme qui bénéficie de la moitié des voix, va comme dans les autres pays du continent où le président a été élu dans de telles conditions mener une lutte impitoyable en s’appuyant sur les rumeurs, le mensonge des réseaux sociaux, des réseaux évangélistes, obliger le président à devoir mener une lutte constante dans laquelle les Etats-Unis, la CIA, vont jouer la déstabilisation. Le pays est sinistré et le drame vécu par des millions de brésiliens va être utilisé à plein. Lula a déjà dans sa déclaration noté que ce pays avait besoin de calme et d’unité. Continuer la lecture de Lula président : joie mais aussi inquiétude

28 octobre 1922 : Rome, cette ultime marche jusqu’au pouvoir mussolinien

La marche des chemises noires sur la capitale italienne, le 28 octobre 1922, n’est pas l’événement fondateur de l’État fasciste. Elle ne fait que consacrer une passation de pouvoir déjà en cours, compromis entre Mussolini et un État épouvanté par la « menace bolchevique ». Récit.

Benito Mussolini (au centre) rejoint les fascistes de la marche sur Rome en octobre 1922. © George Rinhart/Corbis via Getty Images

Benito Mussolini (au centre) rejoint les fascistes de la marche sur Rome en octobre 1922. © George Rinhart/Corbis via Getty Images

On sait avec Marx que l’histoire ou ses personnages apparaissent souvent deux fois, « la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce (1) ». Ainsi, cent ans presque jour pour jour après que le roi d’Italie, Victor-Emmanuel III, a chargé le chef du Parti national fasciste (PNF), Benito Mussolini, de former un nouveau gouvernement (29-31 octobre 1922), une de ses émules autoproclamées, Giorgia Meloni, s’apprête à s’installer au palais Chigi, piazza Colonna, à Rome.

Mme Meloni n’a pas eu besoin de marcher sur la Ville éternelle pour arriver au pouvoir ; elle a réussi à rassembler les droites toutes plus ou moins « extrêmes », toutes déjà plus ou moins fascistes, celle de Berlusconi et celle de Salvini, personnalité qu’elle avait déjà côtoyée au gouvernement.

Mais n’était-ce pas ce qu’avait fait le Duce lui-même, durant des années, avant sa « marche sur Rome » du 28 octobre 1922, ce formidable « coup de bluff » qui devait être, le lendemain 29 octobre, le prétexte à ce que le roi Victor-Emmanuel III l’appelle à former, en pleine déconfiture de l’État transalpin, un nouveau gouvernement ? Continuer la lecture de 28 octobre 1922 : Rome, cette ultime marche jusqu’au pouvoir mussolinien

Georges Serignac, grand maître du Grand Orient de France : quel est le rôle des francs-maçons aujourd’hui ?

Entrée dans l’ère postmoderne de l’anthropocène, confrontée à la mondialisation néolibérale et à la civilisation numérique, l’humanité est en perte de repères. Pour le grand maître du Grand Orient de France, la franc-maçonnerie se doit de jouer un rôle dans ce contexte. Il nous explique pourquoi et comment.

Georges Serignac, grand maître du Grand Orient de France. Photo Henrique Campos

Georges Serignac, grand maître du Grand Orient de France. Photo Henrique Campos

Il n’est pas si fréquent que le premier responsable, désigné pour un mandat de trois ans, du Grand Orient de France accorde un entretien à la presse, et en particulier à l’Humanité. Pour Georges Serignac, c’est la volonté pour l’une des principales obédiences de « s’ouvrir à la société » et de présenter la franc-maçonnerie telle qu’elle entend se développer qui a rendu possible cet échange en direction des lectrices et lecteurs du journal fondé par Jean Jaurès.

Beaucoup de nos lecteurs méconnaissent le Grand Orient de France. Comment définiriez-vous la franc-maçonnerie ?

La franc-maçonnerie est un objet complexe qui agrège plusieurs éléments apparemment éloignés. C’est un espace de liberté d’expression, un lieu de réflexion, de construction de la pensée, qui utilise une méthode particulière, certes initiatique, mais surtout faite d’écoute, d’échange, de respect de la parole de l’autre.

Icon Quote  »Liberté, Égalité, Fraternité » : la devise est commune à la République et au Grand Orient de France.

C’est aussi un lieu de convivialité, de sociabilité, dont l’un des piliers fondateurs est la solidarité. Toutes ces dimensions se mettent au service de valeurs nées des Lumières au XVIIIe siècle, qui substituent la raison à la croyance, et seront source un siècle plus tard de la liberté absolue de conscience, et, finalement de l’idée républicaine avec « Liberté, Égalité, Fraternité », la devise commune à la République et au Grand Orient de France. Continuer la lecture de Georges Serignac, grand maître du Grand Orient de France : quel est le rôle des francs-maçons aujourd’hui ?

Les fascistes sont de sortie, stoppons-les.

Affiche apposée sur les murs cette semaine

Horrifiés, comme la majorité de nos concitoyens, par le crime abject de la petite Lola, nous sommes aux côtés de sa famille et de ses proches. Face à ce terrible assassinat, le recueillement et la dignité auraient dû l’emporter. La réflexion également sur les causes d’une telle sauvagerie et les moyens d’y remédier.

Cela n’a pas été le choix de la droite et de l’extrême droite. Bien aidées par les chaînes d’information en continu du groupe Bolloré, elles ont décidé de faire leur miel de l’horreur.

Il s’est même trouvé un Cyril Hanouna, aussi populiste que sordide, dansant dans ses studios pour fêter les records d’audience réalisés par ses émissions grâce à cet assassinat, après avoir appelé devant des centaines de milliers de téléspectateurs à une justice expéditive, sans avocat ni contradiction. Abject ! Pour ces gens sans scrupule, pour l’extrême droite et la droite radicalisée, les appels de la famille contre toute récupération politique et médiatique ne comptent pas. À la digne émotion, ces forces opposent l’indigne récupération. Continuer la lecture de Les fascistes sont de sortie, stoppons-les.

Statues, Vierges, Calvaires et autres totem et Gris-gris… Par la Libre Pensée

NDLR de MAC: Quand c’est à Moissac que M. Lopez se commet dans toutes les processions et bénédictions de rue (4 depuis le 1er juillet sans compter le fêtes de Pâques et de Pentecôte), nous trouvons peu d’esprits éclairés et de pensée libre pour protester. Le RN et ses élus, suivis par un cortège de viles bondieuseries sert de fer de lance de la « reconquête » chrétienne pour ne pas dire catholique. Le danger est fort d’une remise en cause de la Laïcité, pilier de notre République et de notre démocratie. Attentifs nous devons l’être car le Goupillon ne se dépare jamais du Sabre!

 

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L’affaire de la statue du dénommé « Saint-Michel » aux Sables d’Olonne en Vendée a déclenché une véritable crise de délires paranoïaques de la part de l’extrême-droite.

…  Quand la folie s’empare d’un monde inquiet

Vu sur Familles-Chrétiennes (03/10/2022) : « Le violent acharnement avec lequel l’autoproclamée «Libre-pensée» cherche, aux Sables d’Olonne, à bannir de l’espace public une modeste statue représentant l’archange Saint Michel située sur le parvis d’une église paroissiale éponyme, vient faire écho à l’extrême violence avec laquelle, il y a 120 ans, les moines rédemptoristes qui occupaient cette même église en ont été chassés par la troupe, à la suite de la proscription des Congrégations mise en œuvre par la IIIème République.

Et il est vrai qu’une visite du site internet de la « Libre-pensée » fait l’effet d’une plongée dans cette violence sectaire inouïe qui a animé la politique anticléricale du « bloc des gauches » à l’aube du XXe siècle et dont l’esprit demeure là intact. La devise « A bas la Calotte » y trône en place d’honneur avec à ses côtés les photos des «banquets gras du Vendredi malsain » où l’on se réunit pour « blasphémer en chœur ». On se croirait revenu au temps du petit père Combes et de René Viviani. On y respire une détestation inexpiable du christianisme et de l’Église, alors que le voile islamique et le burkini y bénéficient de toutes les indulgences. Continuer la lecture de Statues, Vierges, Calvaires et autres totem et Gris-gris… Par la Libre Pensée