Présidentielle 2022 : « Je suis le seul candidat de gauche à défendre la ruralité », affirme Fabien Roussel in DDM

Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle.
Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle.

 

Fabien Roussel le candidat du PCF sera en meeting à Toulouse ce dimanche à 14 heures à la Halle aux grains. Durant cette campagne, le candidat communiste défend la France des « jours heureux ».

Vous défendez la chasse, la viande, le bon vin : êtes-vous le candidat du terroir ?

Je suis le seul candidat e gauche à défendre la ruralité parce que j’y vis. Mais je n’oppose pas la campagne et la ville. Dans les deux cas, les habitants ressentent les mêmes manques de services publics et de considération. C’est vrai que pendant cette campagne j’ai beaucoup défendu les gens qui vivent à la campagne et sont attachés à leurs traditions.

Chez les chasseurs, j’ai été le seul candidat de gauche à aller leur parler du nécessaire dialogue entre ceux qui pratiquent la chasse et ceux qui ne la pratiquent pas, et de la nécessité de s’entendre. Je ne suis pas pour interdire. Je suis plutôt pour une société de confiance que de défiance. C’est ce j’essaie de porter en m’adressant à tout le monde, pas seulement aux gens de gauche. Continuer la lecture de Présidentielle 2022 : « Je suis le seul candidat de gauche à défendre la ruralité », affirme Fabien Roussel in DDM

En Ukraine comme en France, il y a urgence à renforcer la lutte contre toutes les marchandisations du corps des femmes (PCF)

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la France découvre les exactions commises contre les femmes ukrainiennes, le caractère massif de la GPA et l’absolu cynisme des « clients ». Le PCF demande que des actions concrètes de diplomatie féministe, dont le gouvernement s’est tant vanté mais qui ne fait rien dans cette crise, soient mises en œuvre. Il y a urgence à agir pour l’accueil, la protection et le refuge en France des ukrainiennes victimes de violences.

En France aussi, il faut regarder en face la responsabilité de ceux qui promeuvent les actes de barbarie et de torture, de violences faites aux femmes au travers de la promotion de la prostitution. Et de ceux qui, en promouvant la GPA, se rendent complice de de l’aliénation des corps des femmes. Nous rappelons que la GPA est interdite en France et condamnée par des peines d’emprisonnement.

Les communistes, leurs élu.es, leurs parlementaires, et notre candidat Fabien Roussel à travers le programme des « Jours heureux », défendent sans réserve, l’abolition de la prostitution et de la GPA.

Notre programme présidentiel prévoit d’affecter les moyens nécessaires à l’application de la loi de 2016 pour l’abolition de la prostitution. Cela inclura le financement des parcours de sortie, l’hébergement d’urgence et la régularisation des personnes en situation dite irrégulière. Un volet spécifique, portant sur la lutte contre la prostitution des mineur·e·s, accompagnera ces dispositions, adossé à la politique de protection de l’enfance.

Comme Fabien Roussel l’a dit lors de son meeting consacré aux droits des femmes à Merignac :

« Nous refusons la marchandisation du corps et nous ferons tout pour abolir la prostitution car aujourd’hui, 95% des femmes qui se prostituent sont en fait des femmes d’origines étrangères, exploitées par rien d’autre que des esclavagistes ! Derrière cette prostitution, il y a des réseaux de pédocriminalité, une industrie du sexe, et des enfants.

Nos enfants, qui sont totalement détournés de tout ce qu’il y a de plus beau dans une relation amoureuse, faite de respect, de respect du corps, faite de découverte, faite de tendresse et d’amour ! Les Jours Heureux, c’est dire non à la prostitution ! »

Le vote utile et tourné vers l’avenir, c’est Fabien Roussel

Par Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres

Publié le Lundi 21 Mars 2022

Charles Fiterman et Anicet Lepors furent ministres dans le premier gouvernement de François Mitterrand, en 1981.

Le vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.

L’élection présidentielle d’avril prochain peut être l’occasion de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales et autoritaires qui affaiblissent et divisent la France et d’ouvrir une phase nouvelle de progrès social et humain, appuyée sur un rassemblement des forces populaires et démocratiques les plus larges, sans volonté hégémonique d’aucune d’entre elles. Servir cet objectif, c’est voter utile. Le mieux placé parmi les candidats en présence pour incarner ce vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.

Nous fondons ensemble ce choix sur plusieurs raisons essentielles. Fabien Roussel porte des propositions et un combat déterminé pour faire reculer les inégalités sociales, améliorer la vie du plus grand nombre, libérer les forces de création du carcan de la recherche de la rentabilité financière maximale pour quelques-uns. Il appuie cet objectif sur des propositions concrètes de réindustrialisation du pays, de relance des activités agricoles, sur un nouvel élan culturel, tout cela inscrit dans une transition écologique responsable. Il est le seul à proposer une démocratisation profonde des institutions et des pratiques politiques, marquées notamment par la suppression de l’élection au suffrage universel du Président de la République, mettant ainsi fin au système monarchique dans lequel nous vivons.

Enfin, Fabien Roussel tient un langage clair, franc, honnête, à l’écart des phrases pompeuses et des mots ronflants. Il n’est pas habité par l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération efficace et loyale au service des engagements pris en commun.

Il est tourné vers l’avenir. Fabien Roussel, c’est donc bien le vote le plus utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.

 


Je soutiens la campagne de Fabien Roussel, je rejoins le comité des jours heureux

CIDFF, SMTI82: Apprendre à détecter les violences pour mieux aider les femmes in DDM

Leïla Athmani, directrice du CIDFF, Sophie Taillandier, secrétaire SMTI 82, et Gwenaëlle Iarmarcovai, médecin du travail au SMTI82, ont animé cet atelier sur les violences intrafamiliales.
Leïla Athmani, directrice du CIDFF, Sophie Taillandier, secrétaire SMTI 82, et Gwenaëlle Iarmarcovai, médecin du travail au SMTI82, ont animé cet atelier sur les violences intrafamiliales. DDM – MANUEL MASSIP

Vendredi, le SMTI en partenariat avec le CIDFF organisait une matinée dédiée aux violences intrafamiliales. Objectif de cette réunion : mieux comprendre les violences pour pouvoir les détecter et aider les victimes.

« Une femme sur dix est victime de violence au sein de son couple, et 52% d’entre elles sont salariées », énonce Gwenaëlle Larmarcovai, médecin du travail et sexologue au sein du SMTI 82 (Service de santé en milieu de travail interentreprises de Tarn-et-Garonne). C’est pourquoi, en partenariat avec le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles), les deux structures ont proposé vendredi une matinée de formation sur le sujet des violences intrafamiliales.

L’objectif de cette demi-journée : permettre aux participants de savoir reconnaître les violences et surtout, savoir comment réagir puis agir. « Cela permet de développer les premiers maillons et de devenir des sentinelles », ajoute-t-elle. Et Leïla Athmani, la directrice du CIDFF82 de répondre : « afin qu’elles puissent orienter ces femmes vers nos services ». Continuer la lecture de CIDFF, SMTI82: Apprendre à détecter les violences pour mieux aider les femmes in DDM

Au cirque d’Hiver, Fabien Roussel pour la paix et la paie + Video

À trente jours du premier tour, le candidat communiste a réuni 5 000 personnes, jeudi 10 mars, pour son meeting parisien. Il y a annoncé un « plan spécial pour le pouvoir d’achat », une préoccupation largement partagée par les participants dont certains venaient pour la première fois.

 julien mattia

julien mattia

Plus d’une heure avant le meeting de Fabien Roussel, jeudi 10 mars, la foule est déjà nombreuse devant le cirque d’hiver, à Paris. Chasuble sur le dos et casquette CGT sur la tête, Valérie a peur de ne pas pouvoir rentrer. « Avec une dizaine d’amis syndicalistes, on s’était promis d’adhérer si les communistes présentaient un candidat et un programme », raconte cette déléguée du personnel à l’Armée du Salut. Dans une campagne d’abord confisquée par les thèmes identitaires de l’extrême droite et désormais bousculée par la guerre en Ukraine, elle en est persuadée : « si la gauche veut se faire entendre, elle doit s’emparer du social ». Continuer la lecture de Au cirque d’Hiver, Fabien Roussel pour la paix et la paie + Video

Fabien Roussel veut créer une « fonction publique du lien »

Présidentielle Le candidat communiste a tenu un meeting près de Bordeaux, devant plus de 3 000 personnes, consacré aux droits des femmes et des travailleuses précaires.

Mardi soir, à Mérignac, le candidat s’est félicité d’une « lueur à gauche ». romain perrocheau / AfpMardi soir, à Mérignac, le candidat s’est félicité d’une « lueur à gauche ». romain perrocheau / Afp

Le temps d’un trajet Paris-Bordeaux en TGV et le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, passe, mardi soir, des bancs de l’Assemblée nationale, où il vient de plaider pour la paix, à la salle du Pin-Galant à Mérignac, où l’attendent plus de 3 000 personnes, selon le décompte de ses équipes. Comme au Palais Bourbon quelques heures plus tôt, Fabien Roussel tient d’abord à exprimer sa « solidarité avec le peuple ukrainien » et invite à tout faire pour « éviter l’embrasement ». Si le programme du meeting est, à l’instar de la campagne, bousculé par la guerre, le candidat embraie tout de même sur le thème prévu : « la révolution féministe ». Continuer la lecture de Fabien Roussel veut créer une « fonction publique du lien »

Des colleuses sur le banc des accusées

Justice Ce lundi s’ouvre le procès de quatre militantes féministes violemment interpellées le soir du 14 juillet 2020, à Nantes, à proximité d’un de leurs collages. Pour avoir réagi, elles risquent deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Manifestation organisée à Nantes, le 8 septembre 2020. Estelle Ruiz/Hans Lucas

Manifestation organisée à Nantes, le 8 septembre 2020. Estelle Ruiz/Hans Lucas

Elles sont quatre. Quatre membres du collectif des Colleuses de Nantes, engagées contre les féminicides et les violences faites aux femmes. Ce lundi, s’ouvre leur procès au tribunal judiciaire de Nantes (Loire-Atlantique).

Toutes sont passibles de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour « avoir, sans arme et en réunion, opposé une résistance violente ». Mais l’une d’elles est également poursuivie pour « avoir volontairement­ commis des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas entraîné d’incapacité­ de travail (ITT) ». Pour cela, elle encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Des griefs qu’elles rejettent en bloc. « On attend d’être relaxées. Toutes. On n’est pas coupables », répète Anelya, 25 ans. Continuer la lecture de Des colleuses sur le banc des accusées

Tribune. Pour une République sociale, écologique et laïque

Texte collectif

Avec Fabien Roussel, une gauche populaire authentique est de retour. Celle de la République laïque et sociale chère à Jean Jaurès, celle du Front populaire, qui fit contrepoids à l’exploitation capitaliste par des conquêtes mémorables (congés payés, meilleurs salaires, etc.), celle du CNR, qui à la Libération maria la justice sociale et la reconstruction économique. On osa rêver alors les Jours heureux. La gauche et le peuple de France faisaient corps dans l’espérance collective. Continuer la lecture de Tribune. Pour une République sociale, écologique et laïque

Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

Aux côtés des communistes, de nombreux sympathisants rejoignent les comités de campagne de Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’Élysée crédité pour la première fois ce vendredi de 5 % par un sondage. À Marseille, Hélène, une jeune vendeuse et ancienne syndicaliste étudiante, et Pascal, un travailleur social et militant associatif, ont décidé de franchir le pas.

Hélène@ Nicolas Cleuet

Hélène@ Nicolas Cleuet

Peut-on encore s’intéresser à une élection présidentielle en 2022 sans être un militant de longue date ? Si les Français, selon les politologues, sont encore assez peu dans le bain de la campagne, Hélène et Pascal, eux, ont franchi le pas. Ils en sont même devenus acteurs à part entière en rejoignant le comité des Jours heureux des 9 e et 10 e arrondissements de Marseille.

Comme tous les communistes avec lesquels ils s’activent pour faire connaître leur candidat, ils se sentent encourager par les « Oh les cocos ne lâchez rien ! » entendus à la sortie d’une station de métro, trois jours avant le meeting de Fabien Roussel dans la cité phocéenne. Eux, ont choisi de ne pas adhérer mais ils mènent campagne tambour battant comme « compagnons de route ».

Elle, a 27 ans. Ancienne syndicaliste étudiante, et malgré un master 2 en physique chimie, elle travaille comme responsable d’étage dans une boutique. Lui, est mandataire judiciaire à la protection des majeurs. « C’est juste le nouveau terme pour tuteur », précise-t-il, bonnet rouge vissé sur la tête, avec un accent qui ressemble à s’y méprendre au chant des cigales. Elle a trouvé la suite de son engagement étudiant auprès des communistes. « Au-delà de leurs idées politiques, ils sont toujours aux côtés des populations. Par exemple, quand des sections organisent du soutien scolaire, ça me parle », assure Hélène. Lui ne se définit pas comme communiste. « Je laisse ça à ma femme !, s’amuse Pascal, elle a une façon de penser, de réfléchir. Devant la télévision, elle ne peut s’empêcher de tout décrypter. » Continuer la lecture de Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

Saint-Valentin : un sexisme ordinaire ?

Relations sexuelles sociétalement programmées : la Saint-Valentin c’est 20 % de signalements supplémentaires pour violences, d’après une étude menée par l’université de Calgary ; sans parler des kilomètres d’avion que vont faire vos fleurs rouges pour atterrir en France. Derrière cette fête devenue essentiellement un événement commercial : sexisme et bilan carbone !

Pour sensibiliser à la question du consentement, l’association française En avant toutes avait mis en place des ateliers en ligne, invitant les 15-30 ans à s’interroger sur cette notion. Parmi les situations relatées, celle d’un homme qui « ne comprend pas  » pourquoi sa compagne refuse d’avoir des relations sexuelles avec lui, le jour de la Saint-Valentin. Selon Maïra Martin, directrice d’une association contre les violences faites aux femmes au Canada, un homme violent peut décider d’utiliser une date comme celle du 14 février, pour justifier de son comportement.

La Saint-Valentin donne l’occasion à des hommes violents de présenter la se Continuer la lecture de Saint-Valentin : un sexisme ordinaire ?