L’affiche Rouge: Pour ne pas oublier! (Aragon/Ferré/B. Lavilliers)

Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erevan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

Louis Aragon 1956

École inclusive : « Il y a des situations terribles de souffrance »

Anne Falciola estime "que l'accompagnement au plus tôt, dès le premier degré, conditionne la suite et la possibilité de poursuivre sa scolarité". © R. Quadrini

Anne Falciola estime « que l’accompagnement au plus tôt, dès le premier degré, conditionne la suite et la possibilité de poursuivre sa scolarité ». © R. Quadrini

Anne Falciola accompagne des élèves en situation de handicap depuis plus de douze ans. Dans la rue avec ses collègues le 11 février, cette AESH raconte le quotidien de sa profession.

« On a ce cliché qui dit que nous sommes forcément des chômeurs de longue durée en réinsertion… Je l’ai en horreur, parce qu’il nous enferme dans une vision négative, péjorative. C’est la treizième année que je fais ce métier : je sais par expérience qu’on ne reste pas longtemps si on n’a pas vraiment envie. Nous sommes nombreux à exercer ce métier par choix, alors qu’on sait que les conditions ne sont pas géniales, pour permettre à tous les enfants d’avoir accès à l’école et les aider à avancer. » Anne Falciola est AESH (accompagnante d’élèves en situation de handicap) à Lagneux, dans l’Ain. Elle est aussi membre du collectif national AESH de la CGT Éduc’action : à ce titre elle a, bien sûr, pris part à la journée nationale de mobilisation de ces précaires de l’éducation nationale, le 11 février, à l’occasion du 16e anniversaire de la loi de 2005 sur le handicap. Alors elle ne tient pas trop à se mettre en avant et pense surtout à expliquer leurs revendications.

Mais elle a plus, bien plus à dire.

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Pierre Dharréville : « La santé au travail, ce devrait être du concret »

Pour le député communiste Pierre Dharréville, cette proposition de loi« aurait pu voir plus grand ».

Votée mercredi soir à l’Assemblée nationale par la majorité, la proposition de loi ambitionnant de renforcer la prévention en milieu professionel ne fait qu’effleurer les problèmes, selon le député PCF des Bouches-du-Rhône.

La proposition de loi portée par deux députés de LaREM pour « renforcer la prévention en santé au travail » a été votée par l’Assemblée mercredi soir. Censé insuffler une nouvelle dynamique de prévention, ce texte a été rejeté par le groupe communiste, les insoumis et les socialistes. Le député PCF Pierre Dharréville, par ailleurs auteur d’un rapport parlementaire sur les maladies et pathologies professionnelles dans l’industrie, critique sa faible portée.

Les salariés gagnent-ils de nouveaux droits avec ce texte ?

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Crise sanitaire. En quoi les droits des personnes en situation de handicap sont-ils menacés ?

Après une année marquée par deux périodes de confinement, la situation des plus fragilisés doit être regardée avec la plus grande attention, car les risques d’isolement sont grands.

Oubliées d’une crise ou d’un système ?

Luc Gateau Président de l’Unapei

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Si les personnes en situation de handicap et leurs familles sont exposées comme le reste de la population au Covid-19, il faut d’ores et déjà souligner que l’impact des mesures liées à la pandémie a accentué leur situation d’isolement social et a fragilisé l’effectivité de leurs droits. L’Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), réseau associatif présent sur l’ensemble du territoire, constate, jour après jour, des situations qui traduisent des manquements dans la gestion de la crise envers des millions de citoyens français, dont un million de personnes en situation de handicap intellectuel et 900 000 personnes sous protection juridique.

Pour les personnes en situation de handicap intellectuel accompagnées ou non par des professionnels médico-sociaux, ainsi que pour les personnes sous protection juridique, les mesures de restrictions publiques qui se sont imposées pendant le confinement ont généré de nouveaux obstacles. Continuer la lecture de Crise sanitaire. En quoi les droits des personnes en situation de handicap sont-ils menacés ?

« Dépêche du Midi »: Arrangements… Par Alain Raynal in Les nouvelles 82 N°605

La liberté de la presse est un bien trop précieux pour ne pas veiller sur elle et garantir ainsi à chaque journaliste le droit d’écrire ce qu’il estime nécessaire. Ce droit fondamental va de pair avec celui du lecteur de s’interroger, de critiquer et d’alerter s’il le juge utile.

La lecture du billet « Les juges contre le peuple » rédigé par Laurent Benayoun, rédacteur en chef de l’édition Tarn-et-Garonnaise de « La Dépêche-du-midi » laisse un goût amer et c’est peu dire. Brigitte Barèges serait victime « d’une exécution provisoire qui a le goût du sang, d’une guillotine qui ne dit pas son nom ». Après six années d’enquêtes approfondies, Brigitte Barèges est condamnée, entre autres, à abandonner ses mandats. Elle peut faire appel. La justice suivra son cours.

Ne tournons pas autour du pot.

Bien au-delà des mots écrits dans le quotidien régional politiquement lié à la famille radicale du PRG, – et en soi ce n’est pas un problème – le malaise résulte de ce qui se raconte ouvertement à Montauban et ailleurs depuis de nombreux mois. A savoir : ces « petits arrangements » entre la droite LR et le PRG dans le Tarn-et-Garonne pour se répartir les manettes du pouvoir local. A moi le Département, à toi la Ville, à l’autre l’Agglomération…

Il est devenu malsain et dangereux de taire le malaise grandissant créé parmi les gens sincèrement de gauche dans la ville et le département.

A tous ces tripatouillages qui ne peuvent qu’accentuer le rejet de la politique parmi les électeurs viennent se greffer les rapports nauséabonds qu’entretient Brigitte Barèges avec le lepéniste Ménard.

« Y’a pas d’arrangement, pas de grimace.

« Juste le lendemain se regarder dans une glace… » Chantait le groupe Zebda.

Il n’y a pas d’arrangements sauf à y laisser son âme, ou son honneur, selon…

Alain Raynal


 

Tribune : Igor Garncarzyk : Pour les personnels de direction, trop, c’est trop (snU.pden-FSU)

Nous sommes arrivés à un point de rupture. Point de rupture pour les personnels, point de rupture pour le système. Ils doivent comprendre les orientations politiques libérales définies par le gouvernement et mises en œuvre à l’Éducation Nationale par Jean-Michel Blanquer. Chacun doit en percevoir les conséquences immédiates ainsi que mesurer les transformations profondes qui en découleront.

Fatigués, épuisés, éreintés, en burn out, en quête de reconversion professionnelle pour certains ou certaines, au bord de la démission pour d’autres, la tête dans le guidon pour les mieux lotis : cette brève énumération caractérise le vécu actuel des personnels de direction dans les collèges et lycées. Nous alertons solennellement, nous qui, aujourd’hui, ne sommes plus que la courroie de transmission indispensable aux réformes de l’Education Nationale. Mais, à force d’être trop tendues, c’est bien connu, les courroies s’usent plus que de raison, s’échauffent. Et rompent.

Parlons d’abord du slogan de Jean-Michel Blanquer, « l’école de la confiance » qui prévaut depuis son arrivée à la tête du ministère. Nous savons bien, nous les chefs d’établissement, que ce slogan est une véritable imposture. D’abord, parce que la confiance ne peut pas être une injonction ministérielle. La confiance est une construction progressive, impliquant un investissement dans les relations interpersonnelles, avec les personnels de nos établissements, les élèves, les parents, les partenaires, les autorités hiérarchiques. Elle implique la concordance des mots et des actes, c’est là que le bât blesse. Non seulement nous sommes régulièrement confrontés à des injonctions paradoxales, mais cette valeur de la confiance portée si haut par le Ministre, se heurte régulièrement à nos propres valeurs tant elle est mise à mal par des pratiques quotidiennes. Continuer la lecture de Tribune : Igor Garncarzyk : Pour les personnels de direction, trop, c’est trop (snU.pden-FSU)

France-Algérie : quel travail de reconnaissance et de vérité ? (1)

Ramassage de pommes de terre en Algérie, sous la férule d’un colon à cheval. Roger-Viollet

Ramassage de pommes de terre en Algérie, sous la férule d’un colon à cheval. Roger-Viollet

Histoire et mémoire de la colonisation. Le rapport rendu par Benjamin Stora suscite de nombreuses réactions. Comment s’en saisir pour avancer sur la voie de la réparation ?

La repentance est un mot écran

Gilles Manceron Historien, membre de la Ligue des droits de l’homme

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La vérité doit être dite sur la colonisation et la guerre d’Algérie, mais le terrain est miné et les mots sont piégés. Un travail est nécessaire pour que les deux sociétés aient une connaissance des réalités et de la complexité de cette histoire, mais il faut se méfier de la tendance des États à instrumentaliser l’histoire.

La République doit reconnaître que la colonisation contredisait le principe de l’égalité de tous les êtres humains proclamé lors de la Révolution française. La repentance est un mot écran destiné à faire obstacle à cette reconnaissance. Il a été inventé par des nostalgiques de la colonisation pour discréditer la demande de désigner pour ce qu’elles sont les injustices et les violences coloniales ponctuées de crimes contre l’humanité. Continuer la lecture de France-Algérie : quel travail de reconnaissance et de vérité ? (1)

Vaccins. Décryptage des contrats signés entre les laboratoires et l’Union européenne

Les contrats signés par la Commission européenne, que nous publions, montrent comment cette dernière s’est pliée aux demandes des firmes pharmaceutiques. Dans les trois contrats rendus publics, tous les passages cruciaux pour les bénéfices et la protection du monopole des laboratoires ont été censurés. Une clause est très claire en revanche : tout effet indésirable des vaccins relève de la seule responsabilité des Etats membres… 

Dans toute sa carrière, lui, il en a vu des vertes et des pas mûres. Cette fois, pourtant, il n’en revient pas. « Plus j’avance dans ma lecture des contrats entre les industries pharmaceutiques et la Commission européenne, plus je comprends pourquoi les entreprises se sont senties très à l’aise au moment de les signer», confie ce bon connaisseur du secteur à Bruxelles, bien introduit également à l’Agence européenne du médicament (AEM). À l’examen, c’est évident, et le caviardage vient souligner encore le parfum global, entremêlant la privatisation des profits, camouflée sous les traits noirs, et la socialisation des pertes qui, elle, apparaît en clair (voir en fac-similé le contrat signé entre Sanofi-GSK et l’UE). Continuer la lecture de Vaccins. Décryptage des contrats signés entre les laboratoires et l’Union européenne

La scandaleuse expulsion d’Arben Collaku, bénévole du Secours populaire 82

© Thomas Samson/AFP

© Thomas Samson/AFP

Engagé dans l’action humanitaire, ce  ressortissant albanais a été expulsé samedi malgré une promesse d’embauche.

Depuis deux ans et demi à Montauban, Arben Collaku était bénévole à temps plein du Secours populaire français, complètement engagé pour venir en aide aux personnes les plus précaires, alors que lui-même était confronté à une existence compliquée. Aujourd’hui « Ben » n’y est plus bénévole : samedi, les autorités françaises l’ont embarqué de force dans un avion pour l’expulser. Destination son pays natal, l’Albanie, où il se sentait en danger, qu’il avait dû quitter en mars 2018, après avoir reçu des menaces de mort. Il avait choisi la France, où vivent son ex-femme et ses enfants.

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Arben Collaku, 56 ans, avait trouvé sa place dans l’équipe de bénévoles de l’association caritative. « Il venait chaque jour pour charger ou décharger les camions de colis alimentaires, participait au tri, à la mise en rayon, raconte Bernard Frauciel, dirigeant du Secours populaire du Tarn-et-Garonne. Il était très disponible, parlant assez bien français. »

La préfète ne répond pas

Sauf que, le 1er octobre 2020, le quinquagénaire a reçu une obligation de quitter le territoire, et devait se présenter tous les deux jours au commissariat. Et c’est précisément au commissariat qu’il a été interpellé, fin janvier, et placé au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, au bord des pistes de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Ses amis se sont démenés pour empêcher son expulsion : courriers à la préfète de Tarn-et-Garonne, rassemblements devant la préfecture, pétition… La préfète n’a pas daigné répondre aux missives, ni recevoir une délégation. Rien ne l’a fait changer d’avis. Ni l’engagement écrit du Secours populaire d’embaucher Arben Collaku. Ni la grève de la faim qu’il a entamée le mardi 9 février. Ni sa décision d’arrêter son traitement contre le diabète. Depuis samedi, Bernard Frauciel a pu garder un contact téléphonique : « Arben est hébergé par un parent. Mais il a très peur, dans ce pays où il ne voulait pas revenir. »

Un billet indigne à «La Dépêche du Midi»: Pas en notre nom, ni en celui de la démocratie! (SNJ)

NDLR de MAC: Nous reproduisons ici le texte complet du communiqué du SNJ qui épingle le rédacteur en chef de l’édition du Tarn et Garonne suite à l’article « Les juges contre le peuple ». Malgré nos protestations (syndicats, partis politiques, associations….) et les rappels à la loi sur la contestation des décisions de justice, la rédaction de la Dépêche a poursuivi ses allégations (Voir les indiscrétions du dimanche 14 février en fin d’article) en utilisant une rubrique anonyme et en faisant paraitre des billets insupportables, portant atteinte a l’honneur de militants et de personnalités politiques. Nous espérons qu’à l’avenir ce journal en quasi-monopole redevienne un journal pour toutes et tous et non celui des intérêts partisans et électoralistes de quelques-uns.
Section SNJ Midi Pyrénées

« Le journal de la démocratie », sous-titre de « La Dépêche du Midi », l’est-il encore ? On peut légitimement se poser la question. Surtout lorsqu’un chef de rédaction départementale (celle du Tarn-et-Garonne) remet en cause les fondements de la démocratie dans un billet paru ce mercredi 10 février 2021 et intitulé « Les juges contre le peuple ? ».

Commentant la décision de justice qui a condamné la maire de Montauban, Brigitte Barèges (LR), à 1 an de prison avec sursis, 15 000 € d’amende et 5 ans inéligibilité, avec exécution provisoire, l’auteur se livre à un exercice de démagogie populiste et d’insinuations contraires à la déontologie.

L’auteur semble ignorer qu’un des principes de la démocratie et de l’État de droit est la séparation des pouvoirs et qu’un système politique où les élus sont au-dessus de la justice se nomme dictature. Car en appeler, comme il le fait, à la légitimité du vote des électeurs pour la mettre en balance avec la légitimité d’une décision de justice, revient, en effet, à remettre en cause les fondements de la démocratie dont se revendique pourtant chaque jour à sa Une « La Dépêche du Midi ».

Quelle mouche poujadiste a piqué l’auteur de ce billet qui, à contre-courant des valeurs de la démocratie, s’interroge sur « la pertinence morale d’une décision qui met un terme brutal à une carrière politique ».
Les propos outranciers utilisés dans ce contexte pour qualifier la décision (« exécution provisoire qui a le goût du sang », « enterrement de première classe », « derrière le paravent de la justice, le coup est rude »,…), aux relents sensationnalistes, sont symptomatiques d’un changement de ligne éditoriale tournant le dos aux valeurs que porte depuis 150 ans « La Dépêche ».

Tout aussi problématiques, d’un point de vue déontologique cette fois, sont les amalgames de l’auteur qui n’hésite pas à citer pêle-mêle des condamnations ou mises en cause d’hommes politiques divers dont les déboires judiciaires n’ont rien en commun (Sarkozy, Balkany, le maire de Gaillac !) et dont il se garde bien de rappeler ou mettre en perspective les divers actes et faits reprochés ou condamnés. Le complotisme n’est pas loin non plus lorsqu’il évoque ceux qui bénéficieraient d’un « deux poids, deux mesures ? » de la justice (avec un point d’interrogation hypocrite, comme si cela suffisait à écarter tout reproche). Et de citer dans ce cas Yvon Collin, ex-sénateur de Tarn-et-Garonne, objet d’insinuations sans preuves.

Si la charte d’éthique professionnelle des journalistes SNJ 1918-38-2011, en application à « La Dépêche du Midi », défend la liberté d’expression et d’opinion, elle énonce aussi que tout journaliste digne de ce nom « tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité pour des piliers de l’action journalistique et tient l’accusation sans preuve et l’intention de nuire […], la déformation des faits pour les plus graves dérives professionnelles ». Un membre de la hiérarchie de la rédaction de « La Dépêche » ne peut pas s’exonérer de
ces principes, même dans un billet.

« Ce billet engage toute la rédaction !», a même osé le rédacteur départemental en réunion de rédaction.

C’est faux ! Les journalistes de « La Dépêche » ne peuvent se sentir impliqués dans cet écrit qui abaisse le niveau du débat au lieu d’éclairer le lecteur. Les journalistes de « La Dépêche » ne peuvent cautionner que soient ainsi foulées au pied les valeurs de démocratie, de justice et les principes déontologiques. Ce billet n’engage que son auteur, voire la hiérarchie de la rédaction et la direction qui, nous n’en doutons pas, lui apporteront leur soutien, volontairement ou sur ordre.
Aucun journaliste de « La Dépêche » digne de ce nom ne saurait se reconnaître dans ce billet nauséeux.

Toulouse, le 11 Février 2021


Les billets parus le 14 février suite à des demandes multiples d’explications et de rectifications, voire de droits de réponse! Sans commentaires…