Dans LIBERTES ACTUS, un historique complet sur la situation de l’entreprise Ducs de Gascogne de Gimont (32) ET LES PROPOSITIONS COMMUNISTES POUR SAUVER L’ENTREPRISE.
Dans le Gers
Entreprise emblématique du Gers, Ducs de Gascogne est aujourd’hui au bord du gouffre. Placée en redressement judiciaire depuis mai 2025, elle pourrait être liquidée dès novembre. Une chute brutale qui soulève une question plus large : comment une PME patrimoniale enracinée dans son territoire a-t-elle pu devenir, en quelques années, une coquille vidée par la logique financière ?
En 2017, Marie et Cyril Jollivet reprennent l’entreprise à Pierre Dubarry, figure historique de l’agroalimentaire local. À l’époque, l’entreprise compte 75 salariés, produit trois millions de boîtes de foie gras et réalise 11 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les nouveaux propriétaires parlent alors d’une « belle endormie à réveiller ». Continuer la lecture de Ducs de Gascogne, une entreprise historique menacée… par Jean-Paul Legrand
Donald Trump et Ursula von der Leyen ont dévoilé, dimanche 27 juillet, l’accord commercial négocié entre les États-Unis et l’Union européenne (UE). Avec des droits de douane de 15 % sur les produits européens importés, la Maison Blanche sort grand vainqueur de sa guerre économique, tandis que les Vingt-Sept doivent se contenter du moins pire.
NDLR de MAC: première partie d’une réflexion destinée à alimenter les contenus du débat nécessaire sur la construction des projets municipaux!
Une réflexion par PCF, fédération de la Drôme
Les élections municipales de mars 2026 seront observées de près par les analystes et responsables politiques. Elles vont en effet constituer un test majeur pour les futures échéances nationales de 2027. D’ores et déjà dans de nombreuses communes, les discussions vont bon train. Programme et composition des listes sont en cours de discussion.
Dans ce contexte, Economie&Politique a choisi de porter à la réflexion et au débat public un certain nombre d’analyses, d’interrogations et de propositions qui, semble-t-il, devraient présider à la construction d’une politique municipale ancrée à gauche. Des outils utiles voire essentiels pour bâtir partout des listes de large rassemblement des forces politiques de gauche en présence. Mais également utiles pour placer cette construction sous la maîtrise des citoyennes et des citoyens rassemblés autour de propositions identificatrices d’une alternative crédible et cela, à partir de la diversité sociale, philosophique, religieuse et de genre qui compose le corps électoral populaire des communes. Continuer la lecture de Municipales 2026 : Partout rassembler, résister et construire ! (1)
Le militant du Parti communiste français se lance dans la course aux municipales au mois de mars prochain, dont il plaide notamment pour une gauche unie. Interview.
Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter succinctement ?
J’ai grandi à Castelsarrasin. Je suis le petit-fils de Roger Coudert, qui était une figure un peu emblématique de la ville. J’ai quitté Castelsarrasin pendant une quinzaine d’années pour vivre en Angleterre. Je suis revenu en 2016, et c’est à ce moment-là que j’ai rejoint les rangs du Parti communiste, dans les traces de mon grand-père, et commencé à m’engager localement.
Qu’est-ce qui vous pousse à lancer votre candidature?
Je suis allé à la rencontre des Castelsarrasinois depuis déjà quelque temps. D’une part, on entend beaucoup parler de la baisse du pouvoir d’achat. Les salaires stagnent, les retraites aussi, ce sont des enjeux nationaux. De notre côté, on constate un recul des services publics, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins et la sécurité. Il faut réhabiliter une gauche qui parle de pouvoir d’achat, qui remet au centre des débats la question sociale, celle du travail, et de la justice économique. Il s’agit de porter ces combats avec des valeurs républicaines, sociales et laïques, sans tomber dans la démagogie, dont on a déjà beaucoup souffert.
Toutes les sensibilités seront-elles unies dans une seule et même bannière ? La vôtre ?
L’idée est de ne pas laisser un électorat de gauche orphelin à Castelsarrasin. Le maire sortant, Jean-Philippe Bésiers, issu du centre droit, va évidemment défendre son bilan. L’extrême droite n’a encore rien annoncé, mais vu la dynamique actuelle, on peut supposer qu’ils présenteront une liste à un moment donné. Et nous, nous ne pouvons pas laisser la gauche sans représentation. La dernière fois, il y avait eu deux listes à gauche, ce qui a rendu la situation complexe. Cette fois, notre objectif est de présenter une liste unique à gauche.
Avez-vous déjà travaillé sur un programme spécifique ?
Je lancerai une grande phase de consultation dès le mois de septembre. Nous irons dans tous les quartiers pour recueillir les retours des habitants. Mais dès à présent, je souhaite impulser une politique ambitieuse et volontariste en matière de logement, à l’échelle communale. L’écologie fera aussi partie des priorités. La lutte contre le réchauffement climatique est pourtant un sujet souvent rejeté dans notre territoire, alors même qu’il est crucial.
Je souhaite participer à cette campagne pour Castelsarrasin en commun
À l’initiative d’Éléonore Pattery, 23 ans, actuellement étudiante en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), la pétition contre ce qui est communément appelée « Loi Duplomb » est en train de devenir un événement politique de haute portée. À l’heure où ces lignes sont écrites, nous marchons vers les 2 millions de signatures.
C’est en tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, qu’Éléonore Pattery a initié cette campagne de signatures sur le site de l’Assemblée nationale quand cette loi n’a été adoptée que par l’entremise de manigances d’arrière-salles au Parlement. L’Assemblée nationale n’a pas eu à en débattre véritablement. Les amendements déposés par l’opposition de gauche et des écologistes ayant été rejetés sans débat.
En plus d’être une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire, cette loi devient le symbole de la démocratie parlementaire foulée au pied par les intérêts de l’agrochimie et de l’agrobusiness. Et maintenant, la Présidente de l’Assemblée nationale, bien contrainte de la remettre à l’ordre du jour des débats, ne veut surtout pas de nouveau vote.
Or, il peut devenir impossible de nier cette vague citoyenne qui montre le rejet massif d’une loi qui menace notre santé, notre biodiversité et l’avenir de notre agriculture en réintroduisant des pesticides néonicotinoïdes, comme l’acétamipride, ou en facilitant l’appropriation de la ressource en eau au profit de quelques gros agri-manager et l’agrandissement de fermes-usines.
Un débat doit avoir lieu, avec un droit d’amendement et un vote. Le président de la République a le pouvoir de ne pas promulguer cette loi qui ne « protège » pas le travail paysan, mais protège les firmes de l’agro-industrie.
Mieux encore, alors que la loi ne traite pas avec précision les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), un décret publié le 8 juillet prévoit deux dispositions particulièrement préoccupantes. L’une permet au ministre de l’Agriculture de décider, par arrêté, d’une liste de pesticides qu’il souhaite voir examiner de manière prioritaire et contraint l’Anses à prendre en considération cette liste dans la définition de son calendrier d’autorisation de mise sur le marché.
Il s’agit d’une pression directe sur l’agence veillant à la qualité alimentaire et à l’environnement, -l’Anses-, qui devra désormais d’abord examiner les demandes de pesticides choisis par le ministre.
La seconde disposition, complémentaire de celle-ci, introduit dans les critères de mise sur le marché, celui dit « de condition agronomique ». Ceci cache en fait la volonté de permettre l’utilisation de produits dont la nocivité est avérée, mais jugée par certains indispensable à la production.
L’affaire est grave. Laisser seul le ministère de l’Agriculture prendre de telles décisions est contraire à notre droit puisque l’Anses est sous la triple tutelle des trois ministères.
Les principes de précaution et de prévention, qui, tous deux, figurent dans la Constitution, sont allègrement violés, tout comme le principe de non-régression. L’indépendance de l’Anses est mise en cause, ainsi que la possibilité de faire prévaloir les critères de santé et environnementaux sur les enjeux d’augmentation de la productivité – afin de ne pas traiter ceux de la rémunération du travail paysan.
Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État devraient être saisis immédiatement.
Le PCF salue la riposte intersyndicale au projet de budget 2026 par le lancement de la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit » qu’il invite à signer largement.
Nous partageons le constat d’un budget d’« une brutalité sans précédent » contre les travailleurs et les travailleuses du pays et l’idée qu’« il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises ».
Le Premier ministre et le gouvernement doivent entendre ce message. Le pays a besoin d’un autre budget.
Le PCF se tient aux côtés des organisations syndicales pour contribuer, dans le respect de nos rôles respectifs, à une riposte populaire d’ampleur à ce projet de budget. Nous appuierons toute date de mobilisation décidée par les organisations syndicales.
A l’opposé de la politique du pouvoir, nous proposons d’augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !
Face au braquage inédit de nos richesses, l’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays :
Nationaliser ou mettre en coopérative les grandes entreprises stratégiques, avec des pouvoirs d’intervention de l’Etat, des collectivités, des salariés et de leurs représentants qui doivent avoir un droit de veto et de contre-propositions
Créer un pôle public bancaire
Instaurer des critères et un contrôle sur les 211 milliards d’aides aux entreprises
Faire davantage contribuer le capital et les grandes fortunes
Engager un réel plan de lutte contre la fraude fiscale.
Notre lecteur Philippe le Belge a tenté une expérience avec ChatGPT à partir de l’article d’histoireetsociété sur RSF et Bob Ménard (1). Comme il dit, c’est très instructif. J’ai n’ai pas résisté à demander la même chose à Deepseek en collant le texte entier, et en demandant un court résumé : nous en livrons le résultat à la suite du texte de ChatGPT. (note de Marianne Dunlop)
Si vous demandez à chat GPT de vous résumer le texte ci-dessus, vous devez le faire en plusieurs parties, du fait de sa longueur.
Pour les premières parties, il fait un résumé correct, impartial, sans rechigner!
Quand vous passez à la dernière partie, qui concerne « financement et dépenses », il vous écrit ceci:
« Ce texte contient un ensemble d’accusations très graves à l’encontre de Reporters sans frontières (RSF), mêlant critique financière, soupçons de collusion avec des puissances étrangères, et mise en cause de la sincérité de leur mission. Pour en faire une analyse critique, je vais suivre le même modèle qu’avec le texte précédent, en découpant les parties, en évaluant leur contenu, et en signalant les biais, procédés rhétoriques et problèmes méthodologiques.
Olivier Morin Vice-président du MODEF et militant PCF, Agriculteur, vice-président du Mouvement de défense des exploitants familiaux (MODEF) et militant au Parti communiste français (PCF), Olivier Morin revient sur les enjeux des rapports syndicats/partis dans le monde agricole, ainsi que sur les initiatives communes passées et à imaginer.
C’est peu de dire que syndicalisme et engagement politique sont étroitement liés. Le monde agricole n’échappe pas à la règle. Il suffit d’observer les responsables de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) qui deviennent parlementaires et, plus récemment, les liens constatés entre une frange non négligeable des militants de la Coordination rurale et les partis d’extrême droite. Si les forces réactionnaires et d’argent agissent de la sorte, de manière décomplexée, c’est qu’elles ont conscience que les liens entre organisations syndicales agricoles et partis politiques peuvent permettre d’asseoir leur idéologie. D’autant plus lorsqu’elles actionnent les rouages du monde agricole tel qu’il va. Continuer la lecture de Quels rapports syndicats/partis construire pour défendre une agriculture familiale et émancipatrice?
C’est avec un grand enthousiasme et un engagement profond envers les valeurs de la gauche républicaine, laïque et sociale que je vous annonce ma candidature à la mairie de Castelsarrasin pour les élections municipales de 2026. Je porterai le projet « Castelsarrasin en commun », une initiative qui aspire à rassembler toutes les forces de gauche, progressistes et citoyennes de notre ville.
Castelsarrasin, est un lieu où se mêlent diversité, solidarité et innovation. C’est fort de ces valeurs que je travaille d’ores et déjà à construire une liste ancrée dans un projet municipal, qui place l’humain au cœur de nos préoccupations. Mon objectif est de travailler sans relâche pour améliorer la qualité de vie de tous les habitants, en mettant l’accent sur le pouvoir d’achat, l’éducation et la santé pour tous, l’écologie de bon sens et le renforcement des services publics.
Collectivement, nous pouvons apporter une nouvelle dynamique à notre ville. Je crois fermement en une approche collaborative et inclusive, où chaque voix compte, où chaque idée est entendue.
Au cours des prochains mois, je serai à votre rencontre pour échanger sur vos préoccupations, vos idées et vos attentes. Nous pouvons faire de Castelsarrasin une ville plus prospère, solidaire et innovante, où chacun trouve sa place, où les valeurs républicaines sont au cœur de notre action.
Je vous invite à me rejoindre. Ensemble, construisons l’avenir de Castelsarrasin.
Julien Sueres
Je souhaite participer à la construction de ce projet Castel en Commun et apporter ma contribution
Par Pierre Lebailly, Maître de Conférences en Santé publique, membre de l’Unité de recherche Interdisciplinaire pour la prévention et le traitement des cancers – ANTICIPE, chercheur en épidémiologie au Centre de Lutte Contre le Cancer François Baclesse à Caen, Université de Caen Normandie et Isabelle Baldi, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, co-directrice de l’équipe EPICENE (Épidémiologie du cancer et des expositions environnementales) – Centre de Recherche INSERM U 1219, Université de Bordeaux