Une délégation de représentants de la fédération Tarn et Garonne du Parti communiste est venue rencontrer les agriculteurs mobilisés au péage de Castelsarrasin. Pour le PCF, la colère est légitime mais au-delà des paroles de soutien il faut des actes de la part du gouvernement qui doit entendre et respecter cette profession.
« Il est en effet urgent de changer de politique pour défendre et protéger nos agriculteurs face à l’inflation et à la concurrence déloyale instaurée par les traités de libre- échanges. La profession n’en peut plus de voir ses coûts de production flamber plus vite que n’augmente le prix payé au producteur. Cette situation déjà catastrophique est aggravée par la décision récente du gouvernement de supprimer la détaxe sur le gazole non routier, à coup de 49-3 là encore », a expliqué Maximilien Reynes Dupleix, secrétaire de la section locale du PCF.Continuer la lecture de Castelsarrasin. Les communistes au soutien des agriculteurs
Prix de vente plancher ou garanti par l’État, régulation des marchés et fin de la concurrence… le Modef et la Confédération paysanne ont avancé, ce mardi, leurs solutions pour rendre sa dignité à l’agriculture familiale.
Il y a comme un hiatus. D’un côté, les dirigeants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs évoquaient auprès du premier ministre, lundi soir, des revendications purement techniques : « Pas d’interdiction (de pesticides ni d’intrants chimiques – NDLR) sans solution » de rechange dans le futur « plan éco-phyto », la suspension de l’obligation européenne de 4 % de terres en jachère… De l’autre, les syndicats agricoles progressistes ont, eux, resserré leurs revendications lors de conférences de presse, ce mardi, sur un seul et même enjeu : les revenus des agriculteurs. Continuer la lecture de Agriculteurs en colère : le revenu des paysans au cœur des revendications + les 6 propositions du PCF
Hausse du tarif de l’électricité, hausse des franchises médicales, fin des aides aux agriculteurs sur le carburant de leur outil de travail.
Voici les trois premières mesures du gouvernement de Gabriel Attal.
Ce projet politique est sans légitimité.
Les Françaises et les Français n’ont exprimé à aucun moment une telle volonté souveraine quant à des choix décisifs pour leur vie quotidienne et pour leur avenir.
Ce projet politique est injuste et dangereux.
Il va contre les intérêts du plus grand nombre, fragilisé par les effets de l’inflation et de la vie chère, contre l’intérêt des familles, contre l’intérêt des travailleurs, contre l’intérêt des agriculteurs, contre l’intérêt des retraités, contre l’intérêt même de nos PME et entreprises qui aspirent à retrouver des marges de manœuvre productives.
Les Françaises et les Français souhaitent être entendus dans leurs préoccupations, respectés dans leur dignité.
Le projet politique du gouvernement Attal va contre la cohésion de la Nation. Il sème le chaos.
Il doit donc être arrêté.
En conséquence et en responsabilité, j’en appelle solennellement à faire tomber le gouvernement, à l’occasion du discours de politique générale ou du vote de la motion de censure. Chaque député devra prendre ses responsabilités. Face à l’injustice, les élus du peuple doivent se tenir aux côtés des Français.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,
La mobilisation des agriculteurs n’a pas faibli du week-end en Occitanie. Si les revendications légitimes sur les prix sont partagées par l’ensemble du monde agricole, la FNSEA réclame également des reculs écologiques. Le syndicat sera reçu à 18 heures, lundi 22 janvier, par le premier ministre Gabriel Attal.
NDLR de MAC: dans cet article à portée nationale la parole est donnée à Alexis responsable 82 de la CGT Précaires et privés d’emploi, intervenant à notre 1ère session de « l’université permanente » ouverte à toutes et tous de la section du PCF Castel/Moissac/Pays de serres sur la question de la transformation de « Pôle emploi en France Travail et ses enjeux » le samedi 3 février à 10h00 , Espace Métais à Castelsarrasin.
La CGT chômeurs a passé au crible près de 1 200 offres mises en ligne par l’ex-Pôle emploi. Verdict : 61,1 % d’entre elles seraient illégales, selon le syndicat qui réclame un véritable contrôle des annonces.
Depuis le 1er janvier 2024, Pôle emploi s’appelle désormais France Travail. AFP / PHILIPPE LOPEZ
Les chiffres, cette année encore, sont accablants. Depuis 2016, la CGT chômeurs épluche les offres mises en ligne par Pôle emploi, pour s’assurer de leur conformité. La dernière enquête, publiée ce jeudi, montre que 61,1 % de ces dernières seraient illégales.
« C’est un problème politique, assure Pierre Garnodier, secrétaire général du syndicat. Le gouvernement s’appuie sur le nombre soi-disant élevé d’offres proposées pour justifier la pression mise sur les privés d’emploi qui ne trouvent pas de travail. Mais, ce que nous montrons, c’est que la majorité de ces offres sont illégales. »
Le gouvernement Attal a été présenté, dans ses grandes lignes, ce jeudi 11 janvier. L’équipe qui entoure le nouveau premier ministre penche sans grande surprise bien à droite, avec l’entrée de Rachida Dati et de Catherine Vautrin.
Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal applaudit le départ du premier ministre sortant Élisabeth Borne à la fin de la cérémonie de passation des pouvoirs à l’Hôtel Matignon à Paris, le 9 janvier 2024. EMMANUEL DUNAND / POOL / AFP
Bienvenue en 2007. Le premier gouvernement de Gabriel Attal (qui conserve la planification écologique dans son intitulé de poste) a été annoncé dans les grandes lignes, ce jeudi 11 janvier, par la voix d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée. Le plus jeune premier ministre de la Ve République s’appuiera notamment sur deux anciennes de la Sarkozie, avec l’arrivée surprise de Rachida Dati et Catherine Vautrin.
Des entrées qui masquent mal l’inertie générale, notamment dans les principaux portefeuilles régaliens. Les poids lourds de la majorité restent en poste… et entre hommes : Gérald Darmanin conserve l’Intérieur, Sébastien Lecornu campe aux Armées (Élisabeth Borne ayant refusé le poste, selon plusieurs confrères) et Bruno Le Maire rempile à Bercy (Économie et Finances) dans le bureau qu’il occupe depuis bientôt sept ans.
la conscience de la fin de l’impérialisme occidental s’étend et de plus en plus nombreux sont les économistes qui savent que ce monde-là est terminé et ils s’interrogent sur les raisons “de l’échec” qu’ils voient comme ici dans le “fordisme” et ils veulent reprendre ce “moment” pour donner une nouveau rôle à la classe ouvrière, à la “démocratie”. N’est-ce pas encore une manière de prolonger ce qui est en train de disparaître dans l’inconnu? On retrouve ça chez Chomsky et tous ceux qui ne peuvent pas imaginer un monde qui ne partent pas seulement de la critique de l’impérialisme étatsunien. (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Richard D. Wolff
Biographie de l’auteur : Richard D. Wolff est professeur émérite d’économie à l’Université du Massachusetts, à Amherst, et professeur invité au Graduate Program in International Affairs de la New School University, à New York. L’émission hebdomadaire de Wolff, « Economic Update », est trprise par plus de 100 stations de radio et est diffusée sur 55 millions de récepteurs de télévision via Free Speech TV. Ses trois livres récents avec Democracy at Work sont The Sickness Is the System : When Capitalism Fails to Save Us From Pandemics or Itself, Understanding Socialism et Understanding Marxism, ce dernier étant maintenant disponible dans une édition cartonnée de 2021 récemment publiée avec une nouvelle introduction de l’auteur.
Source: Institut des médias indépendants
Credit Line :Cet article a été produit par Economy for All, un projet de l’Independent Media Institute.
Des militants écologistes d’Extinction Rebellion portant des masques de dirigeants du G7 manifestent dans l’eau à St Ives, en Cornouailles, lors du sommet du G7, le 13 juin 2021. Photo : AFP / Daniel Leal-Olivas
En 1863, le critique social russe Nikolaï Tchernychevski publie un roman intitulé « Que faire ? » Son histoire tourne autour d’une héroïne centrale, Vera Pavlovna, et de ses quatre rêves. Il entremêle brillamment sa vie personnelle et l’agitation sociale de la transition de la Russie de l’époque du féodalisme au capitalisme. Tchernychevski, un révolutionnaire emprisonné par le gouvernement tsariste, a écrit un roman qui n’était rien de moins qu’une œuvre pionnière du féminisme socialiste. Il y a également plaidé avec passion pour une économie urbaine et industrielle basée sur les coopératives de travailleurs, une version moderne et transformée des anciennes communes agraires russes. Lénine intitula l’une de ses plus importantes brochures politiques, publiée en 1902, « Que faire ? » Continuer la lecture de Que faut-il faire ? (économie et impérialisme)
Le ministre sortant de l’Éducation nationale devient le plus jeune chef de gouvernement de la cinquième République. La gauche le qualifie de « clone » d’Emmanuel Macron, de « dauphin » du président, et dénonce un simple « changement de casting ».
Emmanuel Macron a nommé Gabriel Attal premier ministre ce mardi 9 janvier. Le nouveau chef du gouvernement était ministre de l’Éducation nationale dans l’exécutif dirigé par Élisabeth Borne, qui a présenté sa démission le 8 janvier. « Je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé », a justifié sur X (ex-Twitter) le président de la République, dans une formulation énigmatique qu’il avait déjà utilisée dans ses vœux aux Français pour 2024.
Âgé de 34 ans, Gabriel Attal devient donc le plus jeune premier ministre de la cinquième République. Il est aussi le plus populaire d’après les sondages, ce qui aura pesé dans le choix d’Emmanuel Macron. Il prend la suite d’Élisabeth Borne après les vingt premiers mois difficiles du quinquennat, durant lesquels l’exécutif aura fait usage du 49-3 à 23 reprises pour imposer les textes budgétaires de l’État et de la Sécurité sociale et une réforme des retraites rejetée par 80 % des Français, avant de faire voter une loi immigration inspirée du programme du RN. Continuer la lecture de Remaniement : Gabriel Attal nommé premier ministre, un « clone d’Emmanuel Macron » à Matignon
« L’intelligence défend la PAIX. L’intelligence a horreur de la guerre ! » P. Vaillant-Couturier
En premier lieu, en 2024, nous adressons nos vœux d’espoir à l’ensemble de nos concitoyens-nes pour vivre mieux dans un monde en paix.
Vivre mieux avec des salaires décents, des logements abordables, un travail épanouissant… Mais aussi avec la garantie d’un accès à la santé partout, d’un accès à une école de la réussite avec des formations qualifiantes…
Vivre mieux avec un droit d’accès au sport, à la culture, à une alimentation de qualité… Vivre mieux dans nos villages, nos quartiers, et nos villes…
Les communistes de Castelsarrasin, Beaumont, Moissac et Pays de Serres, s’engagent à faire de 2024, une année pour la défense des services publics, de notre hôpital, pour gagner des transports accessibles… Pour la conquête de nouveaux jours heureux…
Les communistes appellent avec force à rejoindre ces combats émancipateurs dans les luttes et dans les urnes… Les conquis sociaux mis à mal par le président des riches allié à la droite et son extrême ont souvent été arrachés par le passé contre les grands patrons et contre la finance quand le Parti Communiste était fort… Comment peut-on accepter aujourd’hui que les grands pétroliers génèrent plus de 100 milliards de profits en 2023 pour la seule bourse des actionnaires ?…
Christine et Jean Claude qui rejoignent le PCF en présence de Rodolphe Portolès
Un parti communiste fort, c’est aussi un gage de paix, de refus des violences fascistes… des attaques contre les minorités et la diversité qui fait la richesse de nos peuples…
Communistes, nous ne pouvons accepter les massacres qui se perpétuent sous nos yeux d’un bout à l’autre du monde avec ces armes qui enrichissent les marchands de canons. Nous exprimons notre solidarité pour les peuples opprimés, bafoués…
« L’intelligence défend la PAIX. L’intelligence a horreur de la guerre ! » disait P. Vaillant-Couturier. En 2024, rassemblons nos intelligences pour construire un autre avenir
En ce début d’année, nous avons aussi une pensée pour tous nos amis-es trop tôt disparus, pour leurs familles…
Enfin, à nos conjoints, nos enfants, nos parents, que souhaiter de plus : du bonheur, des joies…
C’est de notre volonté et de notre capacité à nous rassembler, que nous ferons de 2024 une année à nulle autre pareille, ensemble, avec vous !
Avec une méthode et un calendrier de travail en commun établis, les deux centrales ont engagé un processus qui ne fait que commencer et qui pourrait s’élargir.
Le 25 août 2023, à Bobigny, lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités, Murielle Guilbert et Benoit Teste (FSU) et Sophie Binet (CGT) Arnaud Cesar VILETTE
Va-t-on vers un rassemblement d’une partie du syndicalisme français ? Alors que, depuis la Libération, le champ syndical a tendance à se fractionner, la CGT et la FSU ont engagé un processus de rapprochement. « Comme l’écrivait Karl Marx, l’unique puissance sociale du côté des ouvriers est leur masse. Cependant, la puissance de la masse est brisée par la désunion », résume Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT qui pilote pour la centrale le groupe de travail.
Depuis le 10 juillet, la CGT et la FSU ont multiplié les rencontres. « La FSU entame un travail pour construire un nouvel outil syndical sans exclusive », dont les contours précis restent à définir, insiste Benoît Teste, son secrétaire général. « Une fusion ? Un outil syndical pérenne, mais qui maintient l’existence de nos organisations ? À ce stade, nous ne voulons rien acter, pour ne pas paralyser notre démarche », poursuit le dirigeant.
Dans cette optique, le sociologue Laurent Frajerman note « le besoin objectif de rapprochement dans le syndicalisme », dont les nuances au sein des différents blocs « ne sont pas identifiables » par les salariés. Une démarche qui viserait selon lui « à compenser les reculs de la CGT, passée seconde centrale syndicale », tout en donnant du poids à la FSU « qui n’est pas reconnue au plan interprofessionnel, la privant de leviers d’action ». Continuer la lecture de Syndicats : pourquoi un rapprochement entre la CGT et la FSU ?