Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

Tarn et garonne - Non à l'infiltration de l'extrême droite dans nos écoles !

Julien Sueres, un parent d’élève engagé pour défendre l’école de la République

« Vous avez entre vos mains l’intelligence et l’âme des enfants », disait Jaurès. C’est pour cette raison qu’il est crucial de mener la bataille des moyens pour l’éducation, et en particulier pour rendre le métier d’enseignant plus attractif. Prôner la haine, diviser et chercher des boucs émissaires ne sert à personne, mais l’extrême droite ne semble toujours pas l’avoir compris. Continuer la lecture de Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

Alain Hayot, sociologue : « Pour battre l’extrême droite, il faut agir sur les imaginaires de la peur »

Les « nouveaux monstres », évoqués dans son livre par le socio-anthropologue et ancien élu communiste, sont à l’œuvre en France et dans le monde. Leur ascension est résistible, insiste l’auteur, à condition de démythifier les discours dominants.

 

Alain Hayot, sociologue et anthropologue, a aussi une longue expérience d’élu : à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), en 1992, dans la liste qui a battu Bruno Mégret, puis à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme vice-président chargé de la culture, comme ce fut le cas au PCF. L’auteur de Face aux nouveaux monstres, le sursaut sait de quoi il parle, lui qui vit dans une région véritable laboratoire de l’implantation des extrêmes droites et de leur alliance avec des droites locales.

Dans cet ouvrage, qu’il a présenté lors d’une carte blanche au Village du livre de la Fête de l’Humanité, il démonte les mythes d’une France qui serait majoritairement à droite, déconstruit les mots-valises de la propagande réactionnaire et mortifère. Mais, surtout, Alain Hayot nous invite à mener les batailles culturelles, celles qui doivent prendre en compte les imaginaires de la peur et les représentations du réel. Car, la puissance médiatique de forces au service d’un capitalisme prédateur d’humains et de nature ne fait que travestir et instrumentaliser le réel. Continuer la lecture de Alain Hayot, sociologue : « Pour battre l’extrême droite, il faut agir sur les imaginaires de la peur »

PHOTOS. « C’est la 5ème fois » : des tags racistes et des croix gammées inscrits sur les murs d’une mosquée in France3

« Sales bougnoules », « rentrez chez vous », des tags racistes et des croix gammées ont été découverts mardi 18 juin 2024 au matin sur les murs de la nouvelle mosquée de Montauban Es-Salam (Tarn-et-Garonne), actuellement en construction.

Ce sont les ouvriers du chantier qui ont découvert ces tags racistes sur le muret du portail de la nouvelle mosquée de Montauban (Tarn-et-Garonne), mardi 18 juin dans la matinée. « Sales bougnoules« , « rentrez chez vous » ont été inscrits à la bombe de peinture noire.

« Nous avons appelé la police qui est venue constater ces inscriptions« , explique un membre de l’association Musulmane de Montauban qui souhaite rester anonyme.

Ce mercredi 19 juin, on peut encore lire quelques mots mais les tags ont été recouverts d’une peinture noire.

La fédération du PCF 82 et la CGT chômeurs et précaires de Montauban ont relayé les photographies sur les réseaux sociaux, ils dénoncent et condamnent ces faits. Continuer la lecture de PHOTOS. « C’est la 5ème fois » : des tags racistes et des croix gammées inscrits sur les murs d’une mosquée in France3

Les communistes appellent à la formation d’un nouveau Front Populaire (Communiqués local et national)

Les communistes appellent à la formation d’un nouveau Front Populaire

La République telle que nous la connaissons est aujourd’hui menacée. En passant la barre des 30% aux élections européennes le Rassemblement National a totalement anéanti le peu de crédibilité qu’il restait de la politique menée par Macron. Deux quinquennats de casse sociale d’une intensité inédite ont poussé une majorité de français, et particulièrement en Tarn et Garonne, à sanctionner le Président Emmanuel Macron. Au pied du mur, celui-ci s’apprête désormais à donner les clés du pouvoir à l’extrême-droite. L’heure est d’une extrême gravité !

Réunis ce dimanche soir, les communistes de la section de Castelsarrasin, Moissac et Pays de Serres, prennent leurs responsabilités et se battront jusqu’au bout pour empêcher l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir. Plus que jamais il est urgent de réussir à rassembler le plus largement possible toutes les forces politiques et sociales de notre territoire pour bâtir un large rassemblement des forces de gauche progressistes, un nouveau front populaire, sans hégémonie, dans le respect de la diversité citoyenne.

Les militants communistes désignent Julien Sueres chef de file du PCF pour la 2ème circonscription en vue des élections législatives du 30 juin prochain. Ils le chargent avec la direction du PCF d’engager, dans les plus brefs délais, des discussions avec l’ensemble des forces de gauche du territoire afin de construire une candidature unitaire capable de rassembler largement nos concitoyens.

Castelsarrasin le 9 juin 2024 à 23h30


Construisons un front populaire pour l’avenir de la République et de la France.

Le Parti communiste français échange aujourd’hui avec toutes les forces vives de la gauche et du mouvement social.

Fort de son histoire, il met toute son énergie pour construire le front populaire large, capable de porter un espoir à gauche et de battre l’extrême droite.

Forces politiques de gauche et écologistes, forces syndicales, associatives, rassemblons-nous autour d’un pacte pour la France avec les mesures indispensables capables de répondre aux urgences sociales, écologiques et de paix. Construisons des candidatures uniques à gauche dans chaque circonscription pour une alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Le 10 juin 2024.


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Prise de parole de Léon Deffontaines (Vidéo)

Avec un score de 2,4 % selon les estimations à 20 heures, le PCF n’est pas parvenu à faire élire des députés. Mais sa tête de liste a su imposer ses thèmes tout au long de la campagne. Elle prend date pour la suite, au sein de la recomposition de la gauche et dans le combat face à l’extrême droite.

Merci à Léon Deffontaines et aux candidats de notre liste pour leur implication, merci aux camarades qui ont travaillé depuis des mois pour porter le monde du travail  dans les débats… Soyons fiers de nous et continuons le combat contre le capital et ses vassaux RN/Reconquête et consorts!

En Occitanie, le Rassemblement National vote contre des projets en mémoire aux guérilleros espagnols

Dans une lettre rendue publique ce 4 juin, Carole Delga, Présidente socialiste de la région Occitanie – Pyrénées-Méditerranée rapporte le refus des conseillers régionaux du groupe rassemblement nationale de voter des subventions pour soutenir des événements commérant l’engagement des guérilleros espagnols dans la Résistance en France.

 

Le révisionnisme, fer de lance de l’extrême-droite, a de nouveau frappé. Sa cible : l’Amicale des anciens guérilleros Espagnols en France. Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération, elle avait soumis au conseil régional d’Occitanie une demande de subvention pour l’organisation de journées de commémoration en mémoire des Républicains Espagnols dans la Résistance. Vendredi 31 mai, lors de l’examen du dossier, les 26 élus du Rassemblement national y ont opposé leur vote.

« Un déni d’histoire lamentable »

Par cet acte, d’une part, ils ne reconnaissent pas les guérilleros, martyrs du régime de Franco. Pour se justifier « ils ont invoqué la loi espagnole de 1977 qui amnistiait les crimes franquistes ; oubliant pour le coup les deux lois de Memoria democratica, signées en 2022 qui revoient sérieusement ce pacte de l’oublie », indique Raymond San Geroteo. Continuer la lecture de En Occitanie, le Rassemblement National vote contre des projets en mémoire aux guérilleros espagnols

Européennes 2024 : à Bruxelles, le RN défend la préférence patronale

Au Parlement européen, l’extrême droite, perméable aux lobbies, reste, malgré les grands discours, en défense du marché et des grandes entreprises. Et fait ainsi barrage à toute velléité de taxations du capital.

L’extrême droite a lancé son opération séduction des patrons. Pour rassurer le capital, Jordan Bardella écume, pendant sa campagne des européennes, les raouts patronaux où il développe son projet économique. Soit quelques phrases creuses sans propositions concrètes mais qui ont au moins le mérite de dessiner le sous-texte idéologique.

« Le décideur ne sait pas mieux que le chef d’entreprise », lance par exemple, le 19 mars, la tête de liste du Rassemblement national devant la conférence des PME. « Au parlement européen, l’extrême droite a systématiquement la position la plus libérale qu’on puisse trouver, plus que la droite du PPE », résume le parlementaire écologiste Claude Gruffat. Continuer la lecture de Européennes 2024 : à Bruxelles, le RN défend la préférence patronale

RN : dénoncer l’imposture sociale

Dans tous les pays de l’Union européenne, l’extrême droite progresse, emporte des élections, participe à des gouvernements, ou influe sur la vie et le débat politique dans de nombreux. Le risque est donc bien réel à l’échelle de l’Europe, et dans de nombreux pays dans le monde, de voir l’extrême droite conquérir le pouvoir.

C’est la raison pour laquelle le PCF a mis sur pied un groupe de travail d’analyse et de riposte, tant sur le fond, combattre les idées d’extrême droite, que sur les enjeux électoraux et politiques. Continuer la lecture de RN : dénoncer l’imposture sociale

Hors-série : contre l’extrême droite, le combat sans concession (l’Humanité)

Votes au service du capital et contre les droits des travailleurs, des femmes, des LGBT et des étrangers, connivences avec des groupuscules violents et racistes, résistance à son emprise en Europe… Dans un hors-série exceptionnel tiré du travail de ses journalistes depuis plus d’un an, « l’Humanité » donne les clés pour comprendre et résister à la bête immonde.

Combattre l’extrême droite. Cet impératif, abandonné par de nombreux acteurs politiques et médiatiques, est ancré dans l’ADN de l’Humanité. Alors que la liste du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, est créditée d’au moins 30 % dans les sondages pour les élections européennes du 9 juin, il apparaît plus que jamais nécessaire de diffuser les outils pour mener cette lutte au mieux. Continuer la lecture de Hors-série : contre l’extrême droite, le combat sans concession (l’Humanité)

Après l’action du Rassemblement national et des syndicats agricoles à Valence-d’Agen, la presse attaquée In DDM

NDLR de MAC:

Ne pas céder à la Haine du RN

Suite aux attaques contre le journal de la Dépêche, les communistes souhaitent exprimer leur solidarité aux journalistes et correspondants-tes de la rédaction.

Parfois en désaccord avec les contenus et la ligne éditoriale de la Dépêche, les communistes de Castelsarrasin/Moissac/Valence/Lomagne ont souvent été écartés des colonnes du journal. Néanmoins, tout en étant critiques, ils n’en sont pas moins attachés à la liberté de la presse et les attaques éhontées à caractère fasciste de l’extrême droite et de ses satellites contre le journal sont condamnables. L’attitude de Mme la députée et de ses affidés est indigne d’une représentante de la nation.

Cet épisode à la suite du harcèlement subit par le maire de Montjoi est symptomatique et donne un avant-gout de la « démocratie » version Rhaine. Les militants communistes et progressistes en font l’expérience à chaque confrontation ou ils subissent mépris, insultes parfois menaces de la part de frontistes bien loin de la « dédiabolisation » affichée dans les médias nationaux.

Nous ne céderons pas !

Et nous ne cesserons d’alerter sur le discours haineux de ces tenants d’un nationalisme mortifère qui sont au service des puissances de l’argent en instrumentalisant les peurs et les colères !

 


 Le samedi 2 mars 2024, sur la place Nationale à Valence-d’Agen, les organisateurs d’une manifestation agricole ont posé pour une photo en compagnie de Marine Hamelet, députée RN de la 2e circonscription, et des responsables locaux du parti.
Le samedi 2 mars 2024, sur la place Nationale à Valence-d’Agen, les organisateurs d’une manifestation agricole ont posé pour une photo en compagnie de Marine Hamelet, députée RN de la 2e circonscription, et des responsables locaux du parti. DDM, archives – Michel Bony

Suite à la publication, dans notre édition du 3 mars 2024, d’un article rendant compte d’une manifestation agricole sur le marché de Valence-d’Agen à laquelle s’étaient joints des responsables du Rassemblement national, les présidents de trois syndicats (FDSEA, JA et Coordination rurale) ont adressé une lettre ouverte à la rédaction de La Dépêche du Midi. Les termes utilisés et le ton menaçant exigent que nous nous exprimions.

Par recommandé arrivé le 3 avril 2024 à la rédaction du Tarn-et-Garonne, à Montauban, La Dépêche a reçu une lettre ouverte de l’intersyndicale agricole, cosignée par Damien Garrigues, président de la FDSEA, Benjamin Checchin, président des JA 82, Christian Schievene et Benoît Cransac, coprésidents de la Coordination rurale.

Ces responsables syndicaux protestent contre un article publié le 3 mars 2024 (et mis en ligne le 2 mars 2024 sur notre site internet) dans notre édition papier sous le titre « RN et syndicats agricoles la main dans la main ».

Parce que la presse est libre, nous avons fait notre métier et rendu compte factuellement de ce qui s’est passé, sur la voie publique, comme en témoignent les photos que nous avons publiées.

Dans ce papier, nous nous contentions d’informer nos lecteurs sur l’action menée par un certain nombre d’agriculteurs, sous la bannière des trois syndicats cités ci-dessus, en compagnie de la députée RN de la 2e circonscription et des responsables locaux du parti d’extrême droite qui s’étaient retrouvés le samedi 2 mars en milieu de matinée sur le marché de Valence-d’Agen, place Nationale.
Parce que la presse est libre, nous avons fait notre métier et rendu compte factuellement de ce qui s’est passé, sur la voie publique, comme en témoignent les photos que nous avons publiées.

A lire aussi : « Les masques tombent » : le Rassemblement national et des syndicats agricoles s’affichent ensemble sur un marché du Tarn-et-Garonne

À la suite de cet article, nous avons reçu un courrier au ton menaçant. Ses cosignataires considèrent que « le journal La Dépêche du Midi cherche à faire pression sur le mouvement des agriculteurs du Tarn-et-Garonne » et que « diviser, caricaturer, politiser, menacer, injurier et mentir sont devenus la ligne éditoriale de ce journal ».

Ainsi, ils voient dans la publication du 3 mars « un article diffamatoire à l’encontre d’un responsable de la FDSEA » qui, pourtant, était bel et bien sur place.
Faut-il rappeler que les photos publiées n’ont absolument pas été volées mais prises sur la voie publique, place Nationale à Valence-d’Agen ? Cette même scène de photo posée a du reste été mise en ligne le jour même par la députée RN Marine Hamelet, et reprise sur la page Facebook du Rassemblement national de Tarn-et-Garonne venu en opération de tractage sur le marché de Valence dans le cadre de la campagne des élections européennes.

Journal fier de son indépendance, « La Dépêche » trouve face à elle des personnes qui lui contestent le droit de rendre compte des faits.

La rédaction s’indigne du contenu de cette « lettre ouverte » dans laquelle est contestée la liberté de la presse. En 153 ans d’histoire, « La Dépêche du Midi » en a vu d’autres. Elle est née avec la République, en 1870. Depuis cette date, elle défend les valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité. Journal fier de son indépendance, « La Dépêche » trouve face à elle des personnes qui lui contestent le droit de rendre compte des faits.

On s’étonnera que les signataires de la lettre ouverte contestent aussi le contenu d’un article, en date du 5 mars 2024, dans lequel nous rendions compte du congrès des JA 82, la veille à Montauban, ayant porté Benjamin Checchin à la présidence du syndicat, succédant à Jean-Baptiste Gibert. Si cet article avait vraiment « prêté au président des propos politiques qu’il n’a pas tenus », pourquoi, depuis sa parution le 5 mars, l’intéressé n’a jamais contacté la rédaction pour lui demander de les rectifier ?

Les signataires du droit de réponse préfèrent manier l’anathème en donnant pour consigne à « tous les agriculteurs et membres de l’intersyndicale de ne plus communiquer avec La Dépêche du Midi et ses filiales tant que des excuses de la rédaction ne seront pas présentées ».

La Dépêche continuera à être au soutien de nos agriculteurs et, comme elle l’a fait depuis le début du mouvement de colère des paysans, à relater les faits dont elle a connaissance, à livrer des éléments de réflexion et de compréhension à ses lecteurs et à donner la parole à celles et ceux qui la demandent.

En tout cas, La Dépêche du Midi ne cédera ni aux menaces, ni au chantage, ni à la violence. Elle continuera à être au soutien de nos agriculteurs et, comme elle l’a fait depuis le début du mouvement de colère des paysans dans le Tarn-et-Garonne et ailleurs dans la région, à relater les faits dont elle a connaissance, à livrer des éléments de réflexion et de compréhension à ses lecteurs et à donner la parole à celles et ceux qui la demandent et ont des revendications légitimes à porter pour l’avenir de leur métier et de leurs exploitations.

Choqué par ce qui ressemble bien à une tentative d’intimidation et d’entrave à la liberté de la presse, le responsable d’édition, au nom de l’ensemble des journalistes de la rédaction du Tarn-et-Garonne, affirme avec force que rien ni personne ne le détournera de la mission adossée à beau métier de journaliste : informer.