Palestine : comment stopper le génocide et la colonisation ?

 

À la Fête de l’Humanité, l’ancienne base militaire du Plessis-Pâté a résonné de tous les appels à la justice pour le peuple palestinien. Un combat total où la reconnaissance d’un État doit s’accompagner de sanctions économiques, politiques et judiciaires.

 

Le 14 septembre 2025, un nouvel ordre d’évacuation de l’armée israélienne jette sur la route des Palestiniens. Ce jour là, 38 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza.  © Eyad BABA / AFP


 

La perspective de la reconnaissance de la Palestine par plusieurs pays et la mobilisation croissante au niveau mondial font-elles bouger les lignes ?

Hala Abou Hassira , Ambassadrice de Palestine en France

La situation en Palestine, dans l’ensemble de notre région et dans le monde ne changera pas sans la mobilisation de chaque homme et femme libre, sans votre mobilisation, sans votre courage et votre conviction solide que chacun mérite la liberté et que la politique du deux poids deux mesures doit cesser. Continuer de faire une exception à propos du peuple palestinien est inacceptable. Continuer d’accorder l’impunité totale à Israël est inacceptable. Ensemble, nous cherchons un moyen de sortir de l’enfer qui nous est imposé. Continuer la lecture de Palestine : comment stopper le génocide et la colonisation ?

REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban

Une semaine après le mouvement « Bloquons tout », qui avait rassemblé 400 personnes dans les rues de Montauban, une nouvelle journée de mobilisation avait lieu ce jeudi 18 septembre, après l’appel des syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires, Confédération paysanne) à manifester.

Montauban a concentré l’essentiel de la mobilisation tarn-et-garonnaise du 18 septembre 2025. Un seul mouvement d’ampleur s’est formé dans le département à l’appel de la grève intersyndicale. Le rendez-vous était fixé à 10 heures sur la place Prax-Paris. Selon les organisateurs, 3 000 personnes ont défilé dans les rues, 1 300 d’après les chiffres de la préfecture. Continuer la lecture de REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban

Les communistes défendaient la liberté d’expression que menaçait le FBI

Un jour, on ne peut qu’en être convaincu, le travail que découvre ce chercheur sur l’infiltration par le FBI de Hoover, du parti communiste des Etats-Unis, on fera les mêmes recherches sur les partis communistes en particulier ceux de l’eurocommunisme et le PCF encore aujourd’hui, la presse communiste. Comment ils se sont acharnés et ont créé des rumeurs sur des gens honnêtes pour assurer la permanence des indicateurs infiltrés. Comment menacés d’être découverts ils savaient changer de ligne pour conserver la place… A été appliqué en France méthodiquement et ça continue un modèle qui était celui des USA (1). Le premier travail pour l’efficacité d’une telle destruction systématique est de couper le parti du monde du travail, des cellules d’entreprise, de le soumettre à une organisation coupée des masses, de les laisser à un syndicalisme acquis au patronat, de développer les divisions raciales et de l’opposer aux luttes anti-impérialistes au plan international en transformant en ennemis nationaux irréductibles ceux qui étaient socialistes, des tyrannies que l’on doit haïr et que les infiltrés dénoncent d’un point de vue de « gauche ». (note et traduction d’histoireetsociete)

Ron Jacobs

Couverture du livre Menace of Our Time. La longue guerre contre le communisme américain par Aaron J. Leonard

Les communistes défendaient la liberté d’expression, pas les fédéraux

Le Parti communiste des États-Unis (CPUSA) a souvent été décrié par ceux qui se trouvaient à sa gauche et à sa droite. Pour l’observateur occasionnel, les attaques de la droite semblent normales, tandis que celles de la gauche pourraient les amener à s’interroger sur les raisons d’un tel acharnement. Idéalement, cette curiosité conduirait les curieux à explorer plus profondément le gauchisme et ses multiples nuances. Habituellement, cependant, ceux qui sont assez curieux pour en arriver là ont tendance à reculer, ils aboutissent alors intellectuellement au constat que la querelle est la nature de la gauche. Cette réponse semble être particulièrement vraie dans la nation la plus puissante et, à mon avis, la plus réactionnaire du monde – les États-Unis. Continuer la lecture de Les communistes défendaient la liberté d’expression que menaçait le FBI

Municipales 2026 : Karine Mateos, infirmière, rejoint la liste de Julien Sueres

Julien Sueres et Karine Mateos devant le Centre Hospitalier Intercommunal Castelsarrasin Moissac
Julien Sueres, chef de file de Castelsarrasin en commun, et Karine Mateos, infirmière, devant l’hôpital de Castelsarrasin lors de l’annonce de son intégration à la liste municipale

Castelsarrasin en commun se renforce avec l’arrivée de Karine Mateos, infirmière de profession. Un engagement qui place la santé au cœur du projet municipal de Julien Sueres pour 2026. Continuer la lecture de Municipales 2026 : Karine Mateos, infirmière, rejoint la liste de Julien Sueres

« Est-ce que tu crois toujours au communisme ? » : quand « Le Papotin » interviewe Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité (Video)

Nadège Dubessay

Créé il y a trente-cinq ans, le Papotin cartonne désormais sur France 2 avec plus de trois millions de téléspectateurs. L’équipe du magazine atypique était samedi 13 septembre sur la scène de l’Agora avec comme invité Fabien Roussel.

On se souviendra longtemps de cette rencontre entre l’équipe des journalistes du Papotin et le secrétaire national du parti communiste, et de l’émotion brute, inédite, qu’elle distille. © Nicolas Cleuet pour la Fête de l’Humanité

 

Gaspard ne peut pas garder pour lui ce qu’il veut demander à Fabien Roussel. « Quelle est la différence entre la gauche et l’extrême droite ? » dévoile en coulisses le grand gaillard à la silhouette élancée. Stanislas, lui, amuse la galerie avec l’une de ses éternelles imitations de Nicolas Sarkozy. Continuer la lecture de « Est-ce que tu crois toujours au communisme ? » : quand « Le Papotin » interviewe Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité (Video)

Ruralités : un enjeu national (Vidéo du débat de la COOP)

Santé, services publics, transports, emplois, vie sociale, écoles…

Avec Yann Berhault, maire de Jarcieu (38) • Kim Delmotte, maire de Cheptainville (91) • Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne

Un engouement se dessine autour du Parti Communiste Français et des perspectives qu’il porte (F. Marsal)

NDLR de MAC: une analyse marxiste de cette évènement sans commune mesure qui « mouche » les détracteurs et contempteurs du Gourou qui croient encore que la seule présence de JLM fait un projet et une victoire de la gauche… Arrêtons de leur laisser autant de place, ces coucous sans vergogne qui n’existent que parce qu’ils sont les idiots utiles du Capital et du patronat!

Le discours de Fabien Roussel à la fête de l’Humanité n’avait pas lieu ni sur la grande scène, ni aux heures de grande écoute habituelles de l’après-midi, mais sur le modeste stand du Conseil National du PCF à 11h30 du matin. Il a pourtant retenu toute l’attention. Les propositions du PCF autour de la paix, de la réindustrialisation, de l’unité à construire dans le mouvement qui s’est amorcé le 10 septembre et se poursuivra le 18 apportent un regard nouveau dans la crise dans laquelle s’enfonce la France et l’affluence de la Fête de l’Humanité montre que l’envie de débattre et de trouver des réponses aux multiples questions qui se posent se tourne progressivement vers le Parti Communiste Français.

C’est pour moi la première leçon de cette fête : l’énergie militante des communistes, les idées qui ont été corrigées au cours des deux derniers congrès et qui lentement (parfois trop lentement à nos yeux) infusent l’expression politique du parti sont en train de rencontrer le peuple qui se met en mouvement. C’est le signe d’une étape importante. Jusqu’ici, face aux déceptions multiples de la gauche, émergeait toujours une nouvelle force issue de la social-démocratie, comme nouvelle incarnation de l’espoir. Cette logique inscrivait le mouvement populaire dans la voie tracée par François Mitterrand : il n’est possible d’agir qu’en « gouvernant », il n’est admissible pour les forces progressistes de gouverner que si la social-démocratie prend le dessus sur le parti communiste.

Pour parvenir à prendre le dessus, le PS s’était en quelque sorte radicalisé à travers le programme commun, qui lui avait apporté cette caution. La radicalité du PS a fait long feu, mais a été prolongée par une longue série de rééditions, il y eut la « gauche plurielle » jospinienne. Dans la foulée du référendum de 2005, les collectifs anti-libéraux avaient validé la candidature PCF de Marie-Georges Buffet mais les forces de gauche n’en tinrent pas compte et imposèrent la candidature supplémentaire de José Bové. Suite à cette expérience, le PCF lui-même accepta alors de se mettre en retrait, et cela créa l’opportunité du mélenchonisme, dans la continuité mitterrandienne. On eut également les frondeurs du PS, puis toute une série de groupuscules pilotés par tel ou tel ancien ministre tentèrent leur chance.

Lorsque le PCF, dans son 38ème congrès, annonça son retour comme force politique aussi légitime que les autres à présenter des candidats à toutes les élections et potentiellement à prendre la direction de l’alternative, c’est donc un pari très audacieux qui a été lancé et incarné par Fabien Roussel. Pari dont l’accouchement a été long et difficile, rien n’a été épargné, ni en interne, ni en externe. Ni les élus communistes de haut niveau qui préfèrent soutenir la candidature mélenchonienne que celle choisie par les communistes, ni les abandons de circonscriptions perpétuels au profit de la gauche social-démocrate, y compris dans des villes communistes, y compris en réduisant les chances de victoire, ni les campagnes et coups bas contre le PCF et son secrétaire national, ni la difficulté à se saisir réellement d’une ligne radicale assumée et le besoin permanent de se justifier, menant parfois à des positions ubuesques par excès de prudence, comme sur les questions internationales, laissant par exemple la FI prendre sans coup férir la position historique du PCF comme premier acteur et dirigeant de la lutte pour la cause palestinienne, et isolant sans raison le parti par des refus inexplicables de signer les communiqués collectifs.

Mais les communistes se sont battus, sur l’ensemble de ces questions.

Le travail idéologique, le combat idéologique a été mené. Les décisions de congrès sur la paix, sur la nécessaire sortie de l’OTAN sont entrées comme pièce centrale du discours du parti. Samedi, l’opposition à la militarisation de l’économie et à la trajectoire de guerre de la soi-disant « coalition des volontaires » a été exprimée très clairement. Un travail de fond sur les questions industrielles a été réalisé. La question du travail, des salaires, l’opposition travail / capital, portées inlassablement par Fabien Roussel sont devenues des références claires. La question des nationalisations, comme reprise de l’outil de production par les travailleurs a cessé d’être taboue. La perspective de la transformation révolutionnaire de la société (l’établissement d’une société socialiste, donc) a même été reprise dans la dernière conférence nationale. Et tout en acceptant de passer sous les fourches caudines imposées par la situation, de la NUPES et du NFP, le PCF, par la voix de son secrétaire national, n’a jamais perdu une occasion d’appeler au dépassement de ces alliances temporaires et limitées.

C’est encore modeste, mais perce l’idée que les communistes ont un rôle à jouer qui n’est plus subalterne et des propositions qui sont radicalement différentes et que cela peut sortir le mouvement progressiste de la répétition des espoirs déçus. Quelles que soient les limites, il y a là quelque chose de nouveau et fondateur, un fil ténu mais réel dans la profonde période de crise de perspective que nous avons traversée depuis plusieurs décennies et dans le champ de ruine qu’est devenu la gauche au fil de ses échecs.

Le combat reste entier, et nul n’entretient la moindre illusion à cet égard : pendant encore longtemps, rien ne nous sera non plus épargné.

Mais dans ce combat, chacun se ragaillardit. Le parti se ressaisit de son histoire. C’est par exemple l’immense stand de la section de Vitry sur Seine, qui porte fièrement la continuité historique du PCF, c’est avec une gigantesque banderole « Vitry sur Seine : Un siècle de communisme municipal ».

Et en fond de stand, une autre non moins belle et non moins porteuse de la continuité historique du PCF.

Dans ce combat, notre travail de production idéologique a trouvé sa modeste place. Notre ouvrage était présent sur le stand de l’éditeur, Delga et s’est très bien vendu et j’ai animé un débat sur le stand de l’association Livres en luttes. Comme chaque fois que nous intervenons, c’est l’occasion, bien sûr de vendre des livres et de nouer des contacts qui déboucheront sur de nouveaux débats, deux contacts pris cette fois. Mon agenda commence à être bien rempli …

Municipales 2026 à Castelsarrasin : Julien Sueres accueille Christian Garcia sur sa liste (Opinion.com)

Par Margot VENIER
Christian Garcia, policier à la retraite et syndicaliste, fait son entrée en politique aux côtés de Julien Sueres. © Julien Sueres
Christian Garcia, policier à la retraite et syndicaliste, fait son entrée en politique aux côtés de Julien Sueres. © Julien Sueres

 

Le 13 septembre dernier, Julien Sueres, candidat déclaré à l’élection municipale de 2026 a officialisé l’arrivée d’un renfort de poids sur sa liste « Castelsarrasin en commun » : Christian Garcia, policier à la retraite et syndicaliste. Continuer la lecture de Municipales 2026 à Castelsarrasin : Julien Sueres accueille Christian Garcia sur sa liste (Opinion.com)

Fabien Roussel plaide pour « qu’un nouvel accord se dégage à gauche » (Video discours Huma2025)

Fabien Roussel a fixé des lignes rouges – dont l’abandon du budget Bayrou, l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires – à l’intention du premier ministre, sous peine de censure. Le secrétaire national du PCF a aussi affirmé ne pas vouloir renouveler l’accord scellé par le Nouveau Front populaire en l’état, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, au profit d’un nouvel accord qu’il appelle de ses vœux.

« Je comprends les Français qui en ont marre et veulent que Macron parte maintenant, confie Fabien Roussel. Mais nous serons davantage prêts en attendant 2027, à la condition qu’il y ait un mouvement social puissant qui nous porte. » ©DR

 

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a profité de cette première journée à la Fête de l’Humanité 2025, pour inviter à la mobilisation sociale en cette rentrée, à l’occasion d’un déjeuner de presse. Actualité oblige, le maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) a confirmé que le PCF « ne censure pas a priori » le prochain gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre mardi 9 septembre. Et de préciser immédiatement : « Il doit envoyer des signaux rapides aux Français : augmentation des salaires, abrogation de la réforme des retraites, taxes sur les plus riches, débattre des aides aux entreprises, estime Fabien Roussel. Mais si c’est pour passer de 44 milliards à 39 milliards d’économies, ce n’est même pas la peine de nous appeler. Nous n’avons pas peur ni de censurer ni d’une dissolution. »

Lire aussi: Un discours de classe

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La Fête de l’Humanité, au diapason des luttes de la rentrée sociale

 

La Fête de l’Humanité qui s’ouvre ce vendredi, au Plessis-Pâté (Essonne), dans un contexte politique explosif, offrira un point de ralliement à tous ceux qui cherchent à inventer un avenir de progrès.

 

 

Traditionnellement, c’est un de ces rendez-vous qui comptent dans une rentrée sociale parfois maussade, un long week-end passé à refaire le monde que l’on attend avec une fébrilité joyeuse. Et cette année, peut-être un peu plus que d’habitude.

« Pour tout militant syndical, la Fête de l’Huma, c’est le lieu où il faut être, résume Baptiste Talbot, membre du bureau confédéral de la CGT, qui s’y rendra comme tous les ans. Mais en cette période, on a plus que jamais besoin que les forces de progrès travaillent à faire émerger une alternative pour changer la donne dans ce pays. Il faut ouvrir les voies du possible. » Continuer la lecture de La Fête de l’Humanité, au diapason des luttes de la rentrée sociale