Effectivement on ne peut pas se contenter d’aménager un système globalement mortifère il est nécessaire de mesurer ce qui nous est enseigné de devoir changer et tous coopérer à ce changement. In Histoire et Société!
Au cours des cinq dernières décennies, les élections américaines sont devenues de plus en plus définies par ce qu’elles n’accomplissent pas. Le modèle libéral classique d’élections libres et équitables pour choisir des représentants qui agissent dans l’intérêt public a été remplacé par un establishment de politique étrangère voyou attaché à des mécanismes public-privé (propagande, censure et surveillance) destinés à maintenir le contrôle social. Les massacres endémiques à l’étranger et la répression politique à l’intérieur représentent désormais la relation de l’Amérique avec le monde. Continuer la lecture de La social-démocratie ne va pas sauver l’Occident
Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé ce vendredi que Bernard Arnault était « vendu aux Américains » et « dangereux » après les propos du patron de LVMH la veille, plaidant pour « une zone de libre-échange » entre les États-Unis et l’Union européenne.
Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
À l’appel des associations Urgence ligne Polt et Objectif capitales, des centaines de personnes venant du Centre comme du Sud-Ouest ont convergé vers Paris pour demander au gouvernement d’investir dans le réseau ferroviaire.
Dans le cadre de leur préparation aux élections municipales de 2026, les communistes de Castelsarrasin lancent une grande tournée de porte à porte pour aller à la rencontre des habitants, écouter leurs préoccupations et leur présenter leurs propositions.
À partir du mercredi 23 avril, les militants du Parti Communiste Français sillonneront les cinq grands quartiers de la ville pour discuter avec les Castelsarrasinois-es de leur quotidien, de leurs attentes, et des solutions concrètes que la commune peut mettre en place pour améliorer la vie de toutes et tous.
Aujourd’hui, quel que soit le critère, quel que soit le côté où l’on tourne son regard, on ne trouve rien auquel l’économie états-unienne va pouvoir se raccrocher.. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou, ni totalement incohérent, au contraire il met l’accent sur un vrai problème, celui du déficit récurrent de la balance des paiements courants des Etats-Unis. Il avoisine en ce moment 1200 milliards de dollars, au point que les USA surclassent tous les autres pays en la matière et de loin. En 2023, leur déficit était de 900 milliards quand celui des autres pays déficitaires était de 70 milliards pour le Royaume Uns et 40 milliards pour la Turquie. Chaque année pour assurer son train de vie, en particulier un budget militaire de 900 milliards, l’Amérique emprunte avec frénésie. La dette fédérale représente à elle seule 40% de toute la dette publique mondiale, rapporte tous les ans 230 milliards de dollars d’intérêt à des investisseurs non américains. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. (note de Danielle Bleitrach)
Apparemment, les USA attendent désespérément un appel de Xi, et les Chinois disent « c’est aux USA de faire le premier pas ». L’argument est imparable, c’est eux qui ont déclenché la crise. La Chine s’est contentée de riposter. Les producteurs chinois auront une partie difficile, mais tout le monde comprend qu’il sera moins difficile pour les producteurs chinois de trouver des clients alternatifs que pour les états-uniens (consommateurs finaux comme entreprises) de trouver des fournisseurs alternatifs.
Le pouvoir financier ne peut pas être durablement au-dessus du pouvoir de produire. C’est la leçon principale de la situation.
Les pays occidentaux ont joué un drôle de jeu. Celui-ci ne pouvait être qu’à durée limitée. Tout indique que nous avons atteint la limite, comme en 2008, nous avions atteint la limite de l’endettement immobilier de ménages insolvables. Les capitalistes n’apprennent pas leurs leçons.
Un exemple : On a baissé le pouvoir d’achat des salariés de l’occident global, en utilisant le fait que les Chinois et le « sud global » pouvait produire à bas prix. Les Shein et Temu sont devenus un moyen de rendre la paupérisation des salariés acceptable. Je parle de Shein et Temu, ce sont évidemment les arbres qui cachent la forêt.
30 à 40 % du chiffre d’affaire d’Amazon serait réalisé par des vendeurs chinois. 80 à 90 % des iphones sont assemblés en Chine, à partir de composants produits en Asie en général et très largement en Chine. 50 à 60 % des voitures Tesla utilisent des batteries produites ou assemblées en Chine.
Les tentatives de diversification se heurtent à une limite : l’infrastructure et la main-d’œuvre qualifiée, la chaîne logistique intégrée et le savoir-faire en production de masse sont difficilement remplaçables, permettant une capacité à monter en cadence rapidement (ex. pour le lancement des nouveaux modèles), et l’effet de cluster : 95% des composants critiques sont produits en Asie, dont une majorité en Chine.
Le dollar et le contrôle du système financier et monétaire mondial ont été un sacré atout entre les mains des USA, mais ils demeurent des éléments de haute superstructure, qui ne peuvent pas durablement être en contradiction avec les réalités de la base productive.
Si les USA maintiennent leurs droits de douane et la guerre commerciale avec la Chine, non seulement ils devront faire face à la riposte de la Chine (notamment sur leur dette publique, que les Chinois – et d’autres – vendent massivement, car personne n’aime les USA au point de se ruiner aussi stupidement) mais ils vont devoir assumer une inflation massive, sans solution. Les droits de douane, ça veut dire que 30 % des produits vendus sur Amazon deviennent subitement beaucoup plus chers, que les iphones deviennent beaucoup plus chers, etc etc.
En choisissant de limiter les droits de douanes vers les pays alliés et de les augmenter en direction de la Chine, Donald Trump a fait un pari impossible. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. En tentant de résoudre ce problème, il n’a fait que rapprocher l’échéance. Il n’y a pas beaucoup d’autre solution pour rétablir les équilibres que les droits de douanes, mais maintenir les droits de douane généralisés aurait provoqué en quelques jours supplémentaires une catastrophique panique financière. Maintenir la guerre commerciale avec la Chine, c’est enclencher une inflation massive, qui serait problématique non seulement pour la stabilité économique des USA mais aussi pour leur stabilité sociale.
Là-bas comme ailleurs, la solution, c’est la socialisation de l’économie. Mais cette solution est politiquement inacceptable pour la bourgeoisie minoritaire mais dominante.
L’économie de la soi-disant Union européenne n’est pas mieux, avec des contradictions internes qui ne sont pas sans rappeler les contradictions mondiales : au sein de l’Europe aussi, on a largement délocalisé. Au sein de l’Europe aussi, la main d’œuvre qualifiée des anciens pays socialistes (Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Hongrie, Roumanie) a servi à équilibrer les comptes et le pouvoir d’achat des pays dominants.
Un exemple : aujourd’hui, un quart de la production automobile de la soi-disant UE est réalisée dans les anciens pays socialistes, soit 3 millions de véhicules assemblées en République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie et Roumanie sur les 11 à 12 millions produits par l’UE. Cette part devrait monter à 30 % d’ici 2030.
Et que fait l’UE ? (en dehors du fait d’acheter à prix d’or des armes états-uniennes totalement inutiles) Elle discute ouvertement de la suspension des droits de vote de la Hongrie et de la Slovaquie !
Pendant que le feu gagne toutes les bases de la société, on discute de savoir si, il y a plus de vingt ans, Bayrou était au courant ou non des tortures infligées aux élèves de Betharam et s’il est risqué ou légitime d’interdire Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle. Deux sujets importants, certes, mais qui pourraient être rapidement balayés face au risque d’effondrement économique et financier …
En attendant, cela évite de parler d’autre chose et cela convient visiblement à beaucoup …
Au nom de la commission nationale économie sociale et solidaire du PCF ! ce lecteur d’histoire et societe souligne le fait que si les instruments juridiques préconisés par cette commission avait été adoptés il aurait été possible de sauver Vencorex. On peut aussi noter que la solution proposée par Fabien Roussel et les forces régionales rassemblées autour de la défense de cette entreprise stratégique, à savoir une nationalisation fut-elle temporaire aurait pu s’imposer. On voit au Royaume-Uni le fait qu’un gouvernement, pourtant pas particulièrement « progressiste », est capable de refuser par ce moyen la disparition de hauts fourneaux de la filière acier, jugés peu rentables au nom de la nécessité stratégique de l’acier britannique. Le véritable problème est politique et il renvoie à une situation française qui a à sa tête un pouvoir coupé de son électorat qui ne tient que parce qu’il a une opposition qui divise les travailleurs en deux factions apparemment irréconciliables sur des bases pseudos identitaires. Un pouvoir soumis de ce fait à toutes les pressions des marchés financiers et des marchands d’armes. Oui, il est important de changer la loi et de la rendre plus favorable à la gestion des travailleurs, mais il faut aussi considérer l’affaiblissement de la nation et de l’État. Le fait que ce gouvernement, ce président n’utilise même pas le droit existant et le bafoue pour nous livrer à l’UE et aux USA. C’est bien de créer des SCOP ou SCIP mais il faut également avoir un état et des choix budgétaires de cet état, qui crée les conditions de l’industrialisation comme de la paix et de la sécurité. Il ne s’agit pas d’opposer SCOP et nationalisations mais de bien comprendre comment la souveraineté, l’industrialisation doit savoir jouer de son atout essentiel, la mobilisation du travail contre le capital… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
À l’instar de la guerre en Ukraine, la maîtrise des terres rares, l’extraction des minerais stratégiques, des métaux ou l’exploitation des ressources naturelles, énergétiques ou agricoles motivent les tensions entre les États et les rapports de prédation impérialiste.
Depuis le démarrage de la guerre en Ukraine, la maîtrise des terres rares, celle des minerais stratégiques ou encore celle des ressources énergétiques et naturelles sont présentes dans les objectifs de guerre, mais aussi, aujourd’hui, dans les négociations pour un cessez-le-feu et un processus de paix durable. Partout sur la planète, l’évolution des rapports entre les États paraît de plus en plus liée à une géopolitique des matières premières. Continuer la lecture de Quelle importance les matières premières ont-elles en géopolitique ?
La Fédération Tarn et Garonne du Parti communiste français condamne avec la plus grande fermeté la proposition de loi adoptée le 8 avril 2025, visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, ainsi que les déclarations scandaleuses de la députée Brigitte Barèges, qui appelle à la suppression totale du droit du sol sur l’ensemble du territoire national.
Cette loi, portée par une logique xénophobe et restrictive, aggrave une dérive déjà amorcée en 2018, en imposant des conditions toujours plus draconiennes pour l’accès à la nationalité française des enfants nés à Mayotte.
Ce que l’on nomme « la loi de l’offre et de la demande » pour fixer le prix d’un produit agricole aussi vital que le blé met les producteurs français en difficulté depuis deux ans. Mais si la récolte mondiale de l’été prochain devenait insuffisante pour couvrir les besoins au niveau planétaire, la spéculation à la hausse reprendrait dans les salles de cotation au détriment des consommateurs les plus pauvres dans le monde. Continuer la lecture de La France produit du blé à perte au risque d’en manquer