Le RN veut rouvrir les maisons closes ? Choquant mais pas étonnant

Une démonstration parfaite de l’idéologie réactionnaire du Rassemblement national digne d’un temps où les femmes n’avaient aucun autre droit que de servir les hommes jusque dans leur chair.

Nous refusons de laisser penser que la marchandisation, la contractualisation des corps peut être régulée, encadrée, qu’on puisse négocier avec une telle atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. Continuer la lecture de Le RN veut rouvrir les maisons closes ? Choquant mais pas étonnant

Laïcité, justice sociale et école, un pilier républicain sous tension par Jean-Paul Delahaye

JEAN PAUL DELAHAYE Une image contenant Visage humain, personne, sourire, habits Description générée automatiquement « 143 ans après la loi Jules Ferry de 1882 qui a séparé les Églises de l’École, et 120 ans après la loi de 1905 qui a séparé les Églises de l’État, la question est de savoir si le principe de laïcité qui a puissamment contribué, grâce à ces lois, à forger l’unité de notre peuple autour de valeurs partagées, permettra en 2025 à notre République de faire vivre paisiblement la diversité qui est celle de la France d’aujourd’hui. Unité et diversité doivent tenir ensemble » écrit Jean-Paul Delahaye dans ce texte*.

L’inspecteur général de l’éducation nationale honoraire y revient sur des enjeux de la laïcité pour la société et l’école. Il souligne les enjeux politiques de l’exemplarité de l’institution scolaire, comme celui de la lutte contre les inégalités et du séparatisme social et leurs effets sur l’instrumentalisation par l’extrême-droite et par le religieux. Il rappelle la mise en garde de Jean Jaurès, aux accents actuels :  « La République doit être laïque et sociale mais restera laïque parce qu’elle aura su être sociale.» Continuer la lecture de Laïcité, justice sociale et école, un pilier républicain sous tension par Jean-Paul Delahaye

MAC devient « Démocrite, de la vie de la cité à l’actualité internationale »

Depuis 2008, Moissac Au Cœur s’est imposé dans le paysage politique local!

Sa définition actuelle n’a plus lieu d’être et en devenant Démocrite « de la vie de la cité à l’actualité internationale », ce site va essayer de répondre aux besoins de débats, de compréhension et d’appréciations de l’actualité tant locale que nationale et au delà.

Chercher et croiser des informations, alimenter les internautes en contenus, le site continuera son rôle de mise à disposition d’une réflexion qui échappe aux médias dominants.

Peut-être que dans un avenir proche, il évoluera vers une communication plus moderne. Pour autant, prendre le temps de lire, s’est déjà comprendre le monde sans les artifices de l’immédiateté si prisés sur les réseaux sociaux de nos jours!

Enfin, le changement de nom de domaine est en cours, ainsi que les différentes extensions nécessaires.

Merci de rester fidèles!

Journée internationale des personnes handicapées : des droits effectifs et l’égalité réelle, ici comme ailleurs

La question du handicap est une question politique et de droits humains. L’ONU l’a rappelé à plusieurs reprises à la France depuis 2017 : notre pays a signé et ratifié une convention internationale relative aux droits des personnes handicapées en 2010 mais ne la respecte pas et bafoue les droits de plus de 7,7 millions de nos concitoyens. Continuer la lecture de Journée internationale des personnes handicapées : des droits effectifs et l’égalité réelle, ici comme ailleurs

Un enseignement agricole public fragilisé : les parlementaires interpellés

Quand un syndicat s’invite à l’Assemblée nationale… Le SNETAP-FSU, première organisation de l’enseignement agricole public, a appelé ce mercredi 3 décembre les parlementaires à garantir des moyens à la hauteur des enjeux de souveraineté alimentaire, de transition agroécologique et de renouvellement des générations agricoles. Le syndicat dénonce le manque d’engagement du ministère pour renouveler les générations d’agriculteurs et accompagner l’adaptation au changement climatique, malgré la récente loi LOSARGA (loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture).

Un rôle majeur dans la formation des futurs agriculteurs

L’enseignement agricole public forme la majorité des futurs agriculteurs. En 2024, il accueille 60 491 élèves, dont 19 754 dans les filières de production agricole et agroalimentaire. À l’inverse, l’enseignement privé scolarise davantage d’élèves, avec 94 872 inscrits, mais seulement 12 % d’entre eux suivent des formations en production agricole.

Les lycées agricoles forment également aux métiers du paysage, de la forêt, de la gestion de l’eau et des espaces naturels, des services en milieu rural ou encore du secteur hippique.

La filière couvre tous les niveaux, de la quatrième jusqu’aux écoles d’ingénieurs et vétérinaires, grâce à ses lycées, CFA, CFPPA (établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) et établissements d’enseignement supérieur, et répond ainsi aux besoins de compétences des territoires. Le syndicat souligne que l’enseignement agricole public « ce n’est pas que la production agricole et l’agroalimentaire ».

Une situation démographique critique

Près de 50 % des agriculteurs vont partir à la retraite dans les cinq à huit prochaines années. Actuellement, le nombre d’installations annuelles est estimé entre 13 000 et 14 000, ce qui reste insuffisant face aux 20 000 départs chaque année. Pour le Snetap-FSU, il est indispensable de renforcer l’enseignement agricole public, seul à disposer du maillage territorial et des structures nécessaires pour former la relève : « Seul l’enseignement agricole public est en capacité de permettre l’accès à un parcours à l’installation ambitieux et ouvert à tous les publics. »

Un enseignement agricole public fragilisé

Le SNETAP-FSU dénonce un affaiblissement progressif du service public d’enseignement agricole. Depuis 2019, les budgets successifs traduisent un désengagement de l’État, avec plus de 231 emplois supprimés. Dans le projet de loi de finances 2026, le titre 2 dédié à l’enseignement agricole public diminue encore de 2,6 %, tandis que les financements de l’enseignement privé continuent de progresser, notamment pour les MFR et établissements sous contrat.

Le syndicat précise que les petits lycées professionnels agricoles sont particulièrement touchés, avec de nombreux postes de titulaires non remplacés et un recours accru à des contractuels précaires. De nombreux EPLEFPA (établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) se retrouvent également en grandes difficultés financières. Dans ce contexte, certaines équipes éducatives peinent à maintenir leurs ambitions faute de moyens stables. Le syndicat résume ainsi : « Ceux qui trinquent dans les budgets successifs, c’est nous. »

Un risque croissant d’affaiblissement du service public face au privé

Dans son interpellation, le SNETAP-FSU alerte contre la confusion créée avec le Bachelor agro, un diplôme de niveau 5 dont l’appellation a été désapprouvée par le Conseil d’État. Selon le syndicat : « La création d’un Bachelor agro … va créer de la confusion, sans doute recherchée, avec les bachelors du privé, diplômes non reconnus par l’État. » Ce diplôme ne résoudra pas le problème central du manque d’attractivité du BTS agricole, diplôme essentiel pour l’installation des futurs agriculteurs, et pourrait favoriser un développement des formations privées au détriment du service public.

Le syndicat critique également la modification de la composition des instances de l’enseignement agricole, qui accorde davantage de représentation aux établissements privés dans le CNESERAAV : « Une première qui ne retrouve pas son équivalent dans le ministère de l’enseignement supérieur de l’Éducation nationale. »

Enfin, le modèle des MFR, qui combine formation scolaire et alternance en entreprise, repose sur des financements multiples et parfois opaques, sans répondre aux besoins de renouvellement des générations agricoles : « On est loin de répondre aux ambitions du renouvellement des générations d’agriculteurs et agricultrices. »

Un appel à un budget à la hauteur des enjeux

Face aux défis climatiques, démographiques et économiques, le syndicat estime qu’un budget ambitieux manque pour consolider le service public. Il demande des équipes complètes, des AESH en nombre suffisant, des personnels administratifs et de santé dans chaque établissement, des groupes pédagogiques réduits pour garantir la sécurité des travaux pratiques, et des moyens renforcés pour accompagner tous les élèves, apprentis et stagiaires vers la réussite.

Comme le concluent les co-secrétaires généraux du syndicat Laurence Dautraix et Frédéric Chassagnette : « Il est plus que temps que l’enseignement agricole public dispose enfin d’un budget qui conforte le service public, ses missions et accompagne tous nos élèves, étudiant·es, apprenti·es et stagiaires dans un parcours de réussite. »

Djéhanne Gani

Suicide des agriculteurs : une proposition de loi pour endiguer la détresse paysanne (In Huma)

Près d’un agriculteur se suicide chaque jour. Face au drame, une proposition de loi sera examinée en commission à l’Assemblée nationale ce mercredi pour améliorer les dispositifs de détection et d’accompagnement. Une première étape nécessaire, mais qui ne s’attaque pas aux racines du mal.

La santé mentale des agriculteurs est encore un sujet tabou. 

Un mort tous les jours. Environ 300 agriculteurs s’ôtent la vie chaque année en France. Ces effroyables données témoignent d’une surmortalité par suicide des paysans évocatrice par rapport aux autres professions : en 2020, un non-salarié agricole (comprendre, un exploitant ou un membre de sa famille) présentait un risque de se donner la mort supérieur de 77 % à l’ensemble de la population, selon les données de la Mutualité sociale agricole (MSA). Continuer la lecture de Suicide des agriculteurs : une proposition de loi pour endiguer la détresse paysanne (In Huma)

Municipales 2026 : pourquoi le logement est la priorité numéro 1 des Français (In DDM)

Premier poste de dépenses contraintes, le logement concentre désormais crispations sociales, attentes fortes envers les maires et inquiétudes face à une crise du parc social. À quatre mois des municipales, les Français placent l’accès au logement au cœur du débat public. Premier volet d’une série de La Dépêche sur les enjeux des élections.

En France, le logement s’impose comme la première dépense contrainte des ménages. En 2025, il absorbe environ 20 à 23 % du budget des foyers, contre 16 à 17 % au début des années 2000. Cette progression continue traduit un poids accru des loyers, des prix immobiliers et des charges, au point que près d’un tiers des locataires consacre plus de 35 % de leurs revenus à se loger, franchissant ainsi un seuil critique. Dans un contexte d’inflation, cette pression limite la capacité d’épargne et renforce les inégalités entre territoires et profils résidentiels. Continuer la lecture de Municipales 2026 : pourquoi le logement est la priorité numéro 1 des Français (In DDM)

« La CCAS est la preuve qu’un modèle de gestion ouvrière est possible », analyse Fabrice Coudour secrétaire général de la FNME-CGT

La CGT a obtenu 45,52 % des voix lors des élections des CMCAS (caisses mutuelles complémentaires et d’action sociale), tenues du 13 au 19 novembre. Elle pourra continuer de proposer son projet socialisé de gestion des actions sociales des plus de 600 000 bénéficiaires des industries électriques et gazières.

Fabrice Coudour dirigeant de la Federation nationale des Mines et de l’Energie CGT (FNME-CGT).  © Arthur HERVE/REA

 

La CGT est arrivée en tête des élections de CMCAS 2025, tenues du 13 au 19 novembre. Elle se voit donc confier à nouveau la gestion de la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) des industries électriques et gazières, avec 9 sièges sur 18 au conseil d’administration. L’organisation syndicale entend poursuivre son projet socialisé d’accès à la culture pour ses 680 000 bénéficiaires. Entretien avec Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT et Anthony Juan, candidat CGT à la présidence de la CCAS.

Comment réagissez-vous aux résultats du scrutin ? Continuer la lecture de « La CCAS est la preuve qu’un modèle de gestion ouvrière est possible », analyse Fabrice Coudour secrétaire général de la FNME-CGT

Municipales 2026: «Plus d’EPS, moins d’inégalités»

Après les Jeux olympiques, l’héritage sportif promis se fait attendre. Face à la sédentarité et aux inégalités, l’école apparaît comme le véritable levier. L’éducation physique et sportive, par son temps obligatoire pour tous les enfants et son temps d’étude des pratiques sportives et artistiques, produit des transformations des capacités physiques des enfants ici et maintenant, et demain. Le SNEP-FSU a lancé sa 6ème édition de la semaine de l’EPS du 17 au 21 novembre qui a comme thème : « Plus d’EPS, moins d’inégalités ». Une 6ème édition tournée vers les élections municipales avec des propositions. Continuer la lecture de Municipales 2026: «Plus d’EPS, moins d’inégalités»

Communes en danger, services publics menacés : En 2026, mobilisons-nous pour la solidarité! Résolution du CN-PCF

 

Résolution du Cnseil national du PCF – 22 novembre 2025.

Il y a dans les communes de France une vitalité, une solidarité, une richesse sociale et humaine exceptionnelles. Avec les services publics de proximité, les politiques sociales et de solidarité, d’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, les communes et les autres collectivités locales sont des lieux de résistance et de construction d’alternatives indispensables contre le délitement des liens sociaux dont souffrent les habitants et habitantes.

Elles sont une protection indispensable et des lieux où peut se décliner l’intervention démocratique de toutes et tous au service du bien commun. Continuer la lecture de Communes en danger, services publics menacés : En 2026, mobilisons-nous pour la solidarité! Résolution du CN-PCF