Baisse de la construction, des ventes, hausse des expulsions, du nombre d’enfants à la rue… Alors que tous les signaux sont au rouge, associations, promoteurs, etc., pressent l’exécutif de trouver des solutions à une crise profonde.
L’espoir est limité, mais ça n’empêche pas d’interpeller. Depuis l’annonce de l’arrivée à Matignon de Michel Barnier, les acteurs du logement, des associations soutenant les mal-logés aux promoteurs, ont exprimé leur souhait de voir le nouveau premier ministre s’intéresser enfin à ce secteur, essentiel mais maltraité depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. « Nous l’appelons à prendre la mesure de la crise du logement que la France traverse. (…) C’est la crise de tout un secteur économique. Elle pèse sur l’emploi, mais contribue également à la dégradation du climat social, privant des centaines de milliers de familles d’un logement digne à un coût soutenable. Elle creuse aussi la dette de l’État qui se prive ainsi de recettes importantes », a rappelé, dès le 5 septembre, l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui fédère l’ensemble du logement social.