A nos collègues.
Aujourd’hui dans toutes les salles de classes résonneront avec force les minutes de silence pour rendre hommage aux professeurs assassinés par des terroristes.
Ces attaques ont profondément bouleversé nos identités personnelles et professionnelles. Nous sommes toutes et tous meurtris, assombris, endeuillés par ces forces obscurantistes qui s’opposent à nos missions d’ouverture et au sens même du métier : l’émancipation des élèves, les « élever » par le savoir et les connaissances. C’est bien toute une profession qui est touchée en plein cœur et de plein fouet.
A Arras, les enseignants et les élèves ont dessiné vendredi une colombe dans la cour de leur établissement pour rendre hommage à Dominique Bernard, assassiné 3 ans presque jour pour jour après Samuel Paty. La colombe, comme l’Ecole, s’oppose aux discours essentialistes et obscurantistes, destructeurs de communs.
Les enseignants et les élèves ont choisi un message de paix universel : debout, un livre tendu vers le ciel. Ils ont choisi ces symboles d’union de la communauté éducative et du savoir émancipateur au profit de la paix. L’Ecole reste debout, elle est un lieu de résistance et d’éducation à l’esprit libre et éclairé. L’Ecole ne doit-elle pas être le creuset fertile des expériences et des échanges d’appartenances différentes ?
Ce message des collègues d’Arras rappelle les missions et enjeux de l’Ecole publique laïque, apprendre ensemble, dans les différences.
L’École résiste au choc. Elle est debout, dans une résistance acharnée, malgré de nombreuses attaques. Il est urgent d’entendre les besoins de l’Ecole.
Nous n’oublions pas Dominique Bernard, Agnès Lassalle, Samuel Paty, Christine Renon.
Djéhanne Gani
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Après les médailles et l’enthousiasme suscité des JOP 2024, l’heure est à la question de l’héritage de ces JOP. Pour le SNEP-FSU, c’est – toujours – une situation de crises pour l’EPS et le sport scolaire. D’après une enquête menée par le syndicat, les dégradations dans la profession « s’aggravent et s’installent dans la durée ». Le SNEP-FSU dénonce l’absence et le manque d’installations sportives, les associations scolaires en crise, l’explosion des effectifs des classes, les suppressions de postes, autant de facteurs qui augmentent les difficultés et les inégalités.





