Rassemblement de soutien à Gaza et au peuple palestinien + vidéo

vendredi 21 mai

18h préfecture Montauban

 

La violence d’Israël contre la population de Gaza doit cesser

La France doit arrêter son soutien à Israël

L’agression israélienne contre la population palestinienne de Gaza est d’une violence inouïe. Depuis le 10 mai, 221 Palestiniens ont été tués, dont au moins 63 enfants, et plus de 1500 blessés. Les bombes sont d’une puissance inégalée et les bombardements, continuels, n’épargnent aucun secteur de la Bande de Gaza. La population terrorisée n’a aucun endroit pour s’abriter. Les destructions d’immeubles, de maisons, de centres de santé, de routes…. sont considérables. Déjà éprouvée par quatorze ans de blocus et trois autres agressions militaires, la population palestinienne de Gaza n’en peut plus et les enfants sont particulièrement traumatisés. Rien ne peut justifier ces crimes de guerre qui visent à terroriser toute une population et à lui rendre durablement la vie impossible.

Face à ces crimes, les déclarations de la France et son soutien à Israël sont scandaleux. Le président de la République doit condamner sans plus attendre les bombardements israéliens et affirmer avec la plus grande fermeté que la population palestinienne doit être protégée, que ce soit à Gaza, à Jérusalem, en Cisjordanie et en Israël. Il faut prendre enfin des sanctions contre Israël tant que cet État commet ces crimes de guerre et continue de bafouer le droit international.

 

A l’appel de l’Association France Palestine Solidarité 82

et de CGT, Solidaires, PCF 82, NPA, FI


Paris : rassemblement à République en soutien au peuple palestinien

Nadège Magnon, membre de l’AFPS, nous explique les raisons de sa présence et pourquoi la France doit agir pour stopper cette répression sur Gaza.

Lettre ouverte à toutes les forces de gauche et écologiques présentes en Tarn et Garonne

« NDLR de MAC: Lettre envoyée le 12 mai aux forces de gauche représentées en Tarn et Garonne. Pour l’instant seules les organisations « Ensemble », « GDS » et Gérard Filoche ont répondu favorablement à notre appel . « Génération’S » a décliné notre appel arguant d’une configuration aux régionales différentes.Nous attendons les réponses des uns et des autres. Chacun prend ses responsabilités »

 

Lettre ouverte à toutes les forces de gauche et écologiques présentes en Tarn et Garonne

A Mme Rabault et Mme Pinel, Députées

 

Madame, Monsieur, Cher-e Camarade,

Les élections départementales et régionales vont être l’occasion pour nos concitoyens-nes de s’exprimer dans des scrutins d’importance qui lient l’expression politique aux besoins quotidiens de chacun. Nous n’aborderons pas la question des régionales ou les alliances comme les différences sont déjà décidées par nos directions respectives.

En revanche, la question départementale est complétement ouverte et laisse présager une recomposition politique au plan local qui aura des conséquences et qui n’est pas forcément en lien avec les résultats attendus aux régionales.

Suivant les cantons, les forces en présence sont diverses parfois proches, souvent antagonistes. Dans ce foisonnement de candidatures, il y a toutefois une constante, l’expansion du RN à partir de la base qu’ils se sont constitués sur Moissac. Dans certains cantons l’association avec LR sera synonyme d’une poussée sans précédent sauf si les conditions sont requises pour mettre à mal le parti lepéniste et son idéologie nauséabonde. Tel est le cas à Castelsarrasin où l’offre politique se résume à 3 choix : le premier un vice-président de la majorité sortante, laquelle ne s’est pas opposé aux choix nationaux dictés par Emmanuel Macron, le deuxième un opposant de la droite dure allié au RN qui ambitionne de se mettre dans les pas du maire de Moissac et un troisième, regroupant des militants communistes et des acteurs du mouvement syndical.

L’équation devient alors simple, soit on laisse le sortant récidiver, soit on donne une prime au RN/FN et à son expansion prélude à une candidature aux législatives qui « surfera » sur cette vague.

Seul binôme de gauche sur ce canton, notre candidature se situe dans la permanence d’une recherche du plus large rassemblement possible comme nous l’avions initié aux municipales de 2020 avec des propositions Sociales, Solidaires et Ecologistes au plus près des besoins des populations.

Nous portons des propositions innovantes comme la coordination de centres de santé publics en lien avec les structures hospitalières publiques ; la création de conseils cantonaux citoyens de citoyens, de travailleurs, représentatifs des populations qui font notre territoire. Nous sommes contre le cumul des mandats. Nous voulons une écologie agissant pour la préservation de l’environnement et la transition écologique grâce au développement des habitats durables, avec une meilleure gestion de l’eau et des déchets, avec la promotion des transports en communs (création d’un Tram-train) ou encore avec le soutien à une agriculture de qualité et accessible à tous. Nous souhaitons réinvestir dans les collèges avec un accueil décent des élèves, y compris dans les collèges ruraux… Bref, autant de propositions (et il y en a plusieurs autres) dans lesquelles vous pouvez vous retrouver aisément.

Nous pensons, dans la situation économique, politique et sanitaire actuelle, que les calculs politiciens n’ont pas lieu d’être et qu’il est nécessaire que les composantes de la gauche et de l’écologie s’accordent pour soutenir les seuls candidats capables d’enrayer la poussée du RN. Nous n’oserions croire que les formations comme les mouvements et associations politiques de notre département laisseraient le canton à l’aventurisme. Avec l’expérience de Moissac, nul ne pourra dire qu’il ne savait pas.

Avec notre force militante bien présente sur le canton de Castelsarrasin, nous sommes déjà dans la bataille pour gagner des voix une à une. Nous avons déjà recueilli plusieurs dizaines de soutiens.

En signifiant votre soutien, au-delà de nos différences d’appréciations du moment politique, au-delà de nos personnalités respectives, cela permettrait de franchir un cap et pourquoi pas d’être présent au 2nd tour pour permettre un vote d’adhésion et non un vote par défaut.

Votre prise de position déterminera l’avenir de notre canton, de notre département. Elle sera appréciée à sa juste mesure par nos concitoyens-nes dans les combats à venir comme dans les urnes.

Sachez-le, notre engagement dans ces élections est total pour lutter contre le RN/FN/LR autant que pour combattre la majorité de centre droit sortante.

Dans l’attente de lire votre réponse que nous porterons à la connaissance du plus grand nombre, nous vous adressons nos sincères salutations républicaines.

 

Pour un Tarn et Garonne Social, Solidaire et Ecologiste, Per far un Tarn-e-Garòna social, solidari e ecologista,

Pour Alexandra Tricottet, Marie Line Cavaillé et Pierre Mayanobe, candidates et candidats

Maximilien Reynès-Dupleix


J’apporte mon soutien individuel ou au nom d’une organisation/association politique ( à préciser) aux seuls candidats de la gauche présents dans le canton de Castelsarrasin. Je rejoins les premiers signataires (une cinquantaine à ce jour) dont la liste sera publiée bientôt!

Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle. Franc-parler et lutte des classes

Fabien Roussel, candidat du Parti communiste à la présidentielle 2022. © Joël Saget/AFP

Fabien Roussel, candidat du Parti communiste à la présidentielle 2022. © Joël Saget/AFP

 

Le député du Nord et secrétaire national du PCF a été désigné à 82,36% par les adhérents du PCF pour être le candidat communiste à l’élection présidentielle. Il assure qu’il sera le candidat du monde du travail et de la jeunesse, en remettant les urgences sociales au cœur du débat.

«L a France ne manque pas de moyens, loin de là. Mais ils ne profitent qu’à une minorité. Une infime minorité qui prospère insolemment. Ce sont eux les véritables assistés de la République ! » En quelques mots, devant un congrès qui vient de l’élire à la tête du PCF, Fabien Roussel désigne la cible. On est en novembre 2018, Emmanuel Macron s’apprête à entériner un nouveau « budget des riches », les gilets jaunes frappent à la porte et les blouses blanches crient déjà leur désarroi. Trois ans et une pandémie plus tard, les communistes ont à nouveau voté, et leur secrétaire national a désormais un nouveau défi à relever : se lancer dans la course à l’Élysée. Continuer la lecture de Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle. Franc-parler et lutte des classes

MAC, c’est 13 ans d’existence…

Moissac au Cœur, c’est déjà 13 ans d’existence et 3 ans avec la mouture actuelle….

Un bail si l’on s’en tient a la durée de vie moyenne des sites internet politique qui ne durent souvent que le temps d’une élection, voire deux… Mac est différent! Cela reste un site d’informations locales et un lieu pour passer des infos sur des thématiques sociétales et politiques.

Les 1471 abonnés-es semblent en tirer partie et prendre du plaisir à lire les sujets abordés. Il est temps de donner des chiffres pour comprendre la portée de ce site aux prétentions modestes.

En 3 ans donc

  • 160 794 vues

soit en vues

  • 4463/mois avec 27527 en AOUT 2020 au plus et seulement 112 en JUIN 2018
  • une moyenne de 148/jour avec 6606 le 14 MAI 2020 et seulement 3 le 4 JUILLET 2018

C’est aussi 1875 articles avec 3 contributeurs en permanence et plusieurs dizaines d’auteurs différents… Le tout est réparti en 34 catégories différentes. Les sujets de prédilection des lecteurs restent les questions locales comme la lutte contre le RN/FN, les sujets de l’école et de l’éducation, les articles sur les campagnes électorales, les dessins de presse, les débats sur l’écologie… Mais surtout les articles sur les luttes des salariés-es restent un sujet très apprécié.

Ce fut, il n’y a pas si longtemps, durant 2 ans 21 émissions politiques mensuelles sur Radio d’OC avec des invités-es sur des sujets de société très divers. Nous remettrons les podcasts en ligne bientôt.

Nous poursuivons l’aventure et lançons un appel pour élargir le champ des contributions écrites et/ou médias pour rendre plus vivant encore ce site.

Merci de nous être fidèle.

Pour le site Moissac Au Coeur

Maximilien

Rompre avec les réformes libérales de casse de l’ESR , Jeanne Péchon, secrétaire générale de l’U.E.C.

Entretien avec Jeanne Péchon, secrétaire générale de l’Union des étudiant(e)s communistes (UEC).

La situation de crise sanitaire, économique et sociale appelle non seulement une réponse immédiate à la précarité étudiante, mais également une remise en cause fondamentale des dernières réformes du système éducatif. Pour assurer la formation des travailleurs et travailleuses de demain, l’UEC défend une redéfinition profonde des objectifs et une hausse importante des moyens de l’enseignement et de la recherche.

Entretien réalisé par Dorian Mellot*

Progressistes : Quel est l’état de la situation étudiante en France ? Quelles sont les aspirations de ces jeunes ?

Jeanne Péchon : Nous sommes à un an du début de la crise sanitaire, qui a entraîné avec elle une crise éducative et économique sans précédent pour le pays. Nos conditions d’études se sont fortement dégradées dans la période avec la mise en place du tout à distance, mais la dégradation de nos conditions d’études, de nos diplômes n’est pas nouvelle. Chaque année, le nombre d’étudiants et d’étudiantes augmente, pourtant depuis une quinzaine d’années un certain nombre de réformes libérales ont entraîné une casse de l’enseignement supérieur et de la recherche, précarisant nos formations.

Aujourd’hui, nous avons un manque de moyens criant dans l’enseignement supérieur et la recherche, les établissements sont en concurrence, les étudiants et les étudiantes sont en concurrence, les filières sont en concurrence. Tout cela a entraîné l’incapacité du gouvernement à faire face à la crise sanitaire et éducative, à fournir aux étudiants et aux étudiantes un accès égal à de bonnes conditions d’études, et a creusé davantage les inégalités déjà présentes dans l’enseignement supérieur et la recherche. Certaines formations, telles que les classes préparatoires aux grandes écoles ou les BTS, sont en présentiel alors que d’autres sont abonnées aux cours à distance, c’est le cas pour les universités ou encore les IUT. De plus, selon les établissements, les étudiants et les étudiantes ont pu, ou non, avoir accès à des logiciels performants et du matériel informatique pour suivre leurs cours à distance. Continuer la lecture de Rompre avec les réformes libérales de casse de l’ESR , Jeanne Péchon, secrétaire générale de l’U.E.C.

1er MAI: TOUTES ET TOUS MOBILISES !

1er MAI    

  TOUTES ET TOUS MOBILISES !

MANIFESTATION  – 10h30 SQUARE PICQUART – MONTAUBAN

(en face du Musée Ingres Bourdelle)

                                     

L’heure est plus que jamais à la mobilisation pour en finir avec les choix politiques du président Macron et de son gouvernement qui entraînent désastre sanitaire et social.

La gestion intolérable de la pandémie infligée aux personnels hospitaliers, aux salariés, aux usagers et plus globalement à la population, est révélatrice du système capitaliste. En France et partout dans le monde, il impose ses choix, au détriment des intérêts du monde du travail, de la jeunesse et des retraités. Dans les mêmes logiques, sous prétexte  de crise sanitaire, gouvernement et patronat accélèrent leur entreprise de destruction : démantèlement de la Fonction Publique et des Services Publics de proximité (Hôpital, Éducation Nationale, Énergie, Rail, Poste…), casse des industries garante de l’indépendance du pays, attaques contre la Sécurité Sociale par les exonérations des cotisations sociales, attaques contre les chômeurs avec la réforme de l’assurance chômage…

Nous refusons le démantèlement d’EDF, prélude à une privatisation. L’énergie est un bien public essentiel et doit le rester.


LES CONSÉQUENCES SONT CATASTROPHIQUES POUR LES SALARIÉS, LES JEUNES, LES RETRAITÉS ET LES PRIVÉS D’EMPLOIS :

Les licenciements et les annonces de fermetures d’entreprises explosent, entraînant un chômage de masse.

Les salaires, les traitements, les pensions de retraites et les minima sociaux sont tellement bas que nous subissons une aggravation de la précarité et un basculement dans la pauvreté.

Le niveau des allocations et des prestations de la Sécurité Sociale et de la protection sociale ne permet plus de répondre aux besoins des populations.

Explosion des inégalités sociales et remise en cause du droit pour tous à l’énergie, à se soigner, à se loger, à s’éduquer, à la culture, aux télécommunications…

Restrictions des libertés collectives et individuelles.


L’ARGENT EXISTE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX :

. 354 Milliards d’euros de patrimoine cumulés pour les Français les plus riches.

.  30 Milliards d’Euros de dividendes pour le CAC 40

. 110 Milliards d’Euros de plan d’urgence

. 300 Milliards d’Euros de prêts garantis

. 100 Milliards d’évasion fiscale

. 67 Milliards d’Euros d’exonérations et niches fiscales

RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

le vote RN s’est répandu au sein de la jeunesse. La part du vote RN des 25-34 ans est passée de 23 % en 2017 à 29 % d’intentions pour 2022.

Porté par un climat social et politique délétère, dédiabolisé et promu par la machine médiatique, l’ex-FN, devenu Rassemblement national, poursuit son ascension. La fille Le Pen, qui se voit déjà élue en 2022, a lancé une stratégie de ratissage tous azimuts, fluctuant sur une « ligne de crête » entre radicalité et normalisation, outrance et respectabilité. Que fait la gauche face à une extrême droite plus que jamais dangereuse ?

Dans les périodes de grande confusion, il arrive que les loups tentent de se faire passer pour des agneaux. Convaincue de pouvoir remporter l’élection présidentielle de 2022, cinq ans après avoir hissé le FN au deuxième tour pour la seconde fois dans l’histoire de la Ve République, Marine Le Pen sent des vents porteurs. Et la possibilité d’une accession à la présidence « n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui », claironnait-elle, début avril, dans un entretien au mensuel d’extrême droite « l’Incorrect ». Continuer la lecture de RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

Apprentissage de la lecture : « l’obsession » de la méthode syllabique (FSU)

« Apprendre à lire, une pratique culturelle en classe », sous la direction de Paul Devin et Christine Passerieux (L’Atelier)

« Apprendre à lire, une pratique culturelle en classe », sous la direction de Paul Devin et Christine Passerieux (L’Atelier)

Cet ouvrage collectif, publié à l’initiative de la FSU, explique que l’entraînement syllabique ne pourrait qu’être un obstacle à l’ouverture aux pratiques culturelles essentielles de l’école, aux enjeux sociaux et politiques majeurs. Pourtant, les difficultés de lecture dont souffrent quantité d’élèves ne retiennent pas l’attention de ses auteurs.

Apprendre à lire. Une pratique culturelle en classe
Sous la direction de Paul Devin et Christine Passerieux
L’Atelier, 96 pages, 16 euros

Publié à l’initiative de l’Institut de recherche de la Fédération syndicale unitaire (FSU), et sous la direction de Paul Devin et de Christine Passerieux, cet ouvrage développe la thèse suivante : « L’obsession de l’entraînement syllabique et de l’augmentation de la fluence a fini par créer des repères de réussite qui renoncent aux véritables enjeux de l’apprentissage de la lecture. »

Vieil amalgame idéologique Continuer la lecture de Apprentissage de la lecture : « l’obsession » de la méthode syllabique (FSU)

Vincent Tiberj : « Pour les jeunes, le vote ne suffit plus »

La question d'un nécessaire "changement de système" est une préoccupation qui traverse la jeunesse, engagée ou non. © Albert Facelly

La question d’un nécessaire « changement de système » est une préoccupation qui traverse la jeunesse, engagée ou non. © Albert Facelly

Pour le sociologue et chercheur délégué de Sciences-Po Bordeaux, la « cassure avec les partis » illustre une société qui peine à faire une place, autre que symbolique, à la jeunesse. Une mutation des pratiques est en cours qui transforme la politique en France.

Tous pourris, défiance, abstention… la crise démocratique est régulièrement évoquée. Pourquoi estimez-vous qu’il s’agit davantage, parmi les jeunes, d’une transformation des pratiques citoyennes ?

Vincent Tiberj. © Hugues Bretheau/SAM Univ Bordeaux

Vincent Tiberj Cette notion de crise est utilisée depuis la fin des années 1980, cela devient une caractéristique durable de notre système. Ensuite, ces phénomènes ne constituent une crise que si on adopte un certain point de vue, celui des responsables politiques, des partis, des gouvernants. Notre système a été validé par le peuple français en 1958, à un moment où 10 % de la population au maximum avaient le bac, contre plus de 60 % pour ceux nés dans les années 1980 ou 1990. Ces jeunes générations sont armées pour jouer leur rôle de citoyens, mais cette démocratie représentative très verticale et centrée sur un exécutif fort ne leur correspond plus.

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Amendement Unef : le Sénat vise les réunions non-mixtes, la gauche est piégée

NDLR de MAC: dont acte et à suivre!
© Bertrand Guay / AFP

© Bertrand Guay / AFP

Jeudi, les Sénateurs ont adopté, à l’unanimité des voix, la possibilité de dissoudre une association qui organiserait ce type de réunions. Si le texte a été très critiqué par les communistes et les écologistes, il n’a reçu aucun vote contre.

À l’occasion de l’examen, débuté cette semaine, du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » (dit « séparatisme »), les Sénateurs s’en sont donné à cœur joie dans la surenchère discriminatoire.

Parmi les amendements votés par la chambre haute et sa majorité de droite, les interdictions du port de voile pour les accompagnatrices de sortie scolaire et les mineures dans l’espace public (lire notre article du 2 avril). Le 1 er avril au soir, les sénateurs ont également voté la possibilité pour le gouvernement de dissoudre des associations  « qui interdisent à une personne ou un groupe de personnes à raison de leur couleur, leur origine ou leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée de participer à une réunion ». Une référence directe à l’Unef (Union nationale des étudiants de France), dont la présidente Mélanie Luce expliquait, le 17 mars, que l’association organisait «  des réunions non mixtes sur les discriminations (… ) des groupes de paroles internes à l’organisation, pas des réunions publiques », créant une polémique largement alimentée par la Macronie et la droite.

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