La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable. En Cisjordanie – y compris Jérusalem-Est – en dix-neuf mois, plus de 1 500 attaques de l’armée et des colons ont fait près de 962 morts et plus de 7 030 blessé·es palestinien·es ; plus de 40 000 Palestinien·es y ont été déplacé·es de force. Continuer la lecture de Pour la protection du peuple palestinien et la mise en œuvre du droit international + Video F. Roussel
Les syndicats condamnent la liste restrictive et arbitraire des métiers en tension, publiée jeudi 22 mai au Journal officiel, censée permettre de régulariser des travailleurs étrangers.
Pour les syndicats, cette liste de Bruno Retailleau répond, selon eux, plus à des choix politiciens et idéologiques du ministre de l’Intérieur qu’aux réalités du marché du travail et aux besoins des travailleurs. Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM
Longtemps attendue, la nouvelle liste des métiers en tensions a été publiée dans le Journal Officiel, ce jeudi 22 mai. Prévue officiellement pour faciliter la régulation de travailleurs sans papiers, sa publication a été retardée à plusieurs reprise, notamment par Bruno Retailleau, qui ne voulait pas que ce sujet ‘’parasite’’ sa campagne interne à l’élection à la présidence des Républicains. Condamnée par les syndicats, cette liste répond, selon eux, plus à des choix politiciens et idéologiques du ministre de l’Intérieur qu’aux réalités du marché du travail et aux besoins des travailleurs. Continuer la lecture de Régularisation des travailleurs étrangers : une liste des métiers en tension pleine d’aberrations qui porte la patte de Bruno Retailleau
Dans son rapport thématique consacré au premier degré publié mardi 20 mai 2025, la Cour des comptes livre une analyse sévère de l’état de l’école primaire en France et qualifie la semaine de 4 jours de « néfaste« . « Pour améliorer ses performances, notre système scolaire doit réexaminer son organisation actuellement en décalage avec les besoins de l’enfant », avertit-elle dès l’introduction du document.
À un an de l’élection municipale à Toulouse, le PCF prend acte du refus de LFI et du député-candidat François Piquemal de s’engager dans une démarche collective et poursuit l’objectif de construire un collectif de gauche en capacité de gagner.
NDLR de MAC: Le docteur Eric May n,ous avait fait le plaisir de venir à Castelsarrasin lors de la réunion publique de lancement de l’association 3CSP82 qui a impulsé la création de Centre de santé sur notre département (3 bientôt 4) et sur la Région (Plus d’une trentaine) avec des médecins salariés-es (200 pour l’ensemble de la région).
Pour Eric May, médecin généraliste et directeur du Centre Municipal de Santé de Malakoff, les deux propositions de lois qui viennent d’être adoptées pour lutter contre les déserts médicaux ne répondent pas aux besoins réels des populations et du maillage du territoire.
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
En annonçant une salve de mesures douanières début avril, Trump a terriblement accéléré la guerre commerciale dans le Monde. Une taxe universelle de 10% est mise en place contre une moyenne de 3% auparavant et, pour bien des secteurs, des mesures spécifiques restent en vigueur (acier, aluminium, automobile…). A l’issue des deux mois de négociation, les Etats-Unis menacent, si aucun accord n’est trouvé, d’appliquer une augmentation des droits pour atteindre 20% pour l’UE, 46% pour le Vietnam ou encore de 26% pour l’Inde.
Ni le libre-échangisme et la soumission au dollar, promue tout particulièrement par les dirigeants de l’UE, ni le protectionnisme nationaliste ne sont des issues. Tous deux accentuent la guerre économique.
Le monde est à un tournant.
Le PCF appelle à relever des défis communs de l’humanité et pour cela à mettre en commun nos forces pour engager une nouvelle industrialisation, avec des protections sociales et écologiques, et promouvoir les services publics, en développant les capacités humaines, l’emploi et la formation.
La crise capitaliste nécessite un autre ordre du monde, de paix et de co-développement pour l’ensemble de l’humanité entre nations souveraines, entre peuples libres et associés, des institutions internationales profondément transformées, un nouveau type de coopérations, l’appropriation publique et sociale des moyens de productions, une intervention démocratique des travailleurs et travailleuses à tous les niveaux sur les choix stratégiques des entreprises et l’utilisation de l’argent, exigence d’autant plus nécessaire face à la montée du fascisme.
Une crise du capitalisme et de l’impérialisme des Etats-Unis
Les décisions de Trump prennent leurs racines dans la crise d’une économie mondiale, dominée par les grandes multinationales américaines, la logique du capital et profondément déstabilisée par la suraccumulation et la concentration financière dans la nouvelle phase de la révolution informationnelle (hausse des profits, des inégalités…), par la fragilisation de la base sociale de la classe dominante américaine, par la montée des BRICS, singulièrement de la Chine, le changement climatique et les défis environnementaux existentiels de l’humanité.
Plus de 15 séances sont disponibles pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances avec le concours des commissions thématiques du PCF et de personnalités du monde du travail ou de la science.
Les thématiques sont diverses : école, transport, logement, agriculture, recherche, technologies, emplois industriels, équilibre du mix électrique, chantier du nouveau nucléaire, filières de l’acier et de la chimie, place du numérique, féminisme, financement, droits et pouvoir des salariés.
La première version du plan climat Empreintes 2050, dévoilée fin 2023, a été le point de départ d’une concertation que nous voulons la plus large possible pour débattre des orientations et propositions qu’il contient.
Nous avons souhaité ouvrir 2025 par un grand cycle d’une trentaine de débats autour de questions spécifiques soulevées par Empreinte 2050. Porter à la connaissance du plus grand nombre les termes du débat autour du défi climatique et des solutions possibles, rendre compte des controverses, éclairer les nombreux défis industriels, scientifiques, sociaux et politiques, telle est l’ambition de ce cycle, gage d’une discussion ouverte et de qualité. Cette vidéothèque qui s’enrichit semaine après semaine vous permet de bénéficier de ces moments de débats en séance de rattrapage !
Dix ans après l’Accord de Paris sur le Climat, le Réseau Action climat avec des dizaines d’associations et de mouvements et plus d’une centaine de personnalités lancent un appel au sursaut dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique. Nous publions la liste des signataires et le texte publié sur Ouest France le 04 mai 2025. Continuer la lecture de “Ensemble, battons-nous pour le climat”
Une note de la Depp vient d’être publiée qui pourrait éclairer les déclarations des politiques aux obsessions sécuritaires. Que retenir de l’enquête Sivis 2023-24 publiée mardi 6 mai 2025 ? La majorité des incidents sont le fait d’élèves envers d’autres élèves, ce sont surtout des incidents verbaux. Ils sont en hausse dans le second degré. Dans le premier degré, les victimes des incidents graves sont majoritairement les personnels. Ils sont davantage signalés dans des établissements publics que privés.
L’enquête Sivis est une enquête menée auprès des personnels de direction, des directions d’écoles, des inspections de l’Education nationale qui recense les signalements graves qui ont mené à un conseil de discipline, commission éducative. A noter que ces pratiques sont variables d’un établissement à l’autre et que l’enquête repose sur des données déclaratives. La note précise : « Une augmentation peut ainsi résulter d’une hausse réelle des incidents survenus en milieu scolaire ou elle peut refléter une amélioration des pratiques de repérage et de remontée de ces situations ».
Des violences verbales envers les personnes sont majoritaires
« Les atteintes aux personnes concernent 87 % des incidents graves signalés dans le premier degré et 80 % dans le second degré » dont la moitié sont verbales lit-on dans la note. Celle-ci précise que « les violences physiques en représentent le tiers en collège et lycée, tandis que le reste concerne d’autres formes d’atteinte (violence sexuelle, atteinte à la vie privée, etc.) » Les violences relatives à des atteintes à la sécurité concernent 15% dans le second degré et 10% dans le premier degré.
Les motivations des incidents graves ne sont pas toujours précisées mais quand elles le sont, la depp relève qu’1 incident sur 10 dans le second degré est « motivé par le racisme, l’antisémitisme, la xénophoie ou l’homophobie » et que « le harcèlement est à l’origine de 14 % des incidents signalés dans le premier degré et 10 % dans le second degré ».
Plus d’incidents graves avec l’âge des élèves et une nette hausse dans le second degré
Les chiffres de l’enquête pointent que les faits s’aggravent et se multiplient avec l’âge des enfants : « 53 % des incidents graves du premier degré ont lieu dans les écoles élémentaires, contre 14 % dans les écoles maternelles et 34 % dans les écoles primaires ».
Les incidents graves touchent plus le second degré avec un taux de 16 incidents graves pour 1 000 élèves déclarés en moyenne, 19 pour 1 000 élèves dans les collèges. Une nette hausse est à observer avec 4 points de plus par rapport à 2018 (12 incidents graves pour 1000 élèves). Ce sont les ¾ des écoles (74%) et un peu plus d’1/4 des établissements du second degré (27%) qui déclarent une absence d’incident grave.
Qui sont les victimes ?
La majorité des auteurs des violences sont les élèves dans le second degré (91%) et pour 2/3 des cas dans le premier degré (65%). Dans le premier degré, les personnels sont les premières victimes de ces incidents graves déclarés de violence (54% et 34% des élèves) dont les familles sont aussi auteures. Dans le second degré, la proportion majoritaire des victimes est les élèves (45% des élèves et 38% des personnels).
Trois fois plus d’incidents graves dans les lycées professionnels que généraux
Le taux d’iincident graves est trois plus élevé dans les lycées professionnels que publics avec un taux de 23 pour 1000 contre 6 pour 1 000 dans les lycées d’enseignement général et technologique. L’absence d’incident grave est plus signalée dans les lycées généraux, LPO et collège qu’en lycée professionnel (26% et 25% contre 32%
Deux et quatre fois plus d’incidents déclarés dans le public que dans le privé
Il y a quatre fois plus d’incidents graves déclarés dans les collèges et lycées publics que privés avec 20 pour 1000 contre 5 pour 1000 dans le privé. Deux fois plus d’incidents graves sont signalés dans les écoles publiques que privées avec 6 pour 1000 élèves (contre 3 pour 1000). A prendre en compte que ces chiffres reposent sur des déclarations et que les établissements privés choient particulièrement leur image et sélectionnent leurs élèves, accueillant un public plus favorisé comme l’indiquent l’étude des IPS et différentes notes et rapports.