Michelin, Auchan, Valeo… Savez-vous combien ces entreprises ont raflé d’aides publiques avant de licencier ?

La plupart des entreprises françaises qui réalisent des plans « sociaux » ont été généreusement arrosées d’aides publiques. La gauche réclame des comptes, le gouvernement temporise.

Ce 5 novembre, à l’Assemblée nationale, Michel Barnier passe un sale quart d’heure. Plusieurs entreprises, comme Michelin et Auchan, viennent d’annoncer des plans de suppressions de postes en rafale et les députés entendent mettre le premier ministre sur le gril. À la suite d’une série de salves venant de la gauche, le député André Chassaigne (PCF) plante la dernière banderille : « Monsieur le premier ministre, en cette journée noire pour l’emploi, allez-vous encore dire aux milliers de familles touchées que vous êtes fier de cette politique qui distribue des aides aux entreprises sans jamais protéger les salariés ? »

« Je ne suis pas fier d’une politique qui détruirait des emplois, jamais ! » rétorque Barnier d’une voix blanche, avant d’ajouter : « Je me préoccupe de savoir ce qu’on a fait, dans ces groupes, de l’argent public qui leur a été donné ; je veux le savoir. Nous poserons des questions, nous verrons si cet argent a été bien ou mal utilisé. » Continuer la lecture de Michelin, Auchan, Valeo… Savez-vous combien ces entreprises ont raflé d’aides publiques avant de licencier ?

PCF: Un parti pour quoi faire ?

L’existence du PCF est une réalité qui va bien au-delà de ses membres actuels et ce texte va dans le bon sens non seulement dans ce qu’il dit mais en ouvrant le débat du futur congrès en réseau puisqu’il s’avère que d’autres sont déjà en fraction pour poursuivre une liquidation. Histoireetsociete se devait de publier ce texte pour signature, parce que le PCF se doit de redevenir le parti qu’il a été et qu’il reste pour une part. Nous le publions non seulement parce que notre site regroupe un grand nombre de communistes y compris dans son équipe de rédaction, mais parce que ceux qui ne sont pas membres de ce parti sont convaincus de cette nécessité et ne pratiquent jamais l’anticommunisme “groupusculaire”… qui non seulement est un gâchis mais en fait, sous des allures “radicales”, est souvent un choix de la social-démocratie.

Voici le texte de la pétition que l’on m’avait montrée à Vénissieux et dont en gros j’approuve les termes. Je l’aurais volontiers signée si j’avais été membre du PCF. Mais comme je tiens à le préciser, j’ai par rapport à ce parti un statut assez spécial : j’y ai adhéré en 1956 et je l’ai quitté en 2003 à la suite d’une agression physique inadmissible dans la fédération des Bouches du Rhône. J’ai tenté d’y revenir en 2013, et j’ai dû constater que je n’y jouissais pas de plus de respect, non pas celui d’une “personnalité” et de sa “vanité” mais celui de tout individu, tout militant. Le parti m’avait jadis habituée à une telle exigence plus que n’importe quelle force politique et paradoxalement je suis convaincue qu’il demeure ce qui se fait de mieux dans ce domaine encore aujourd’hui et je continue à faire adhérer, à inviter à le rejoindre, il s’agit bien d’un constat qui m’est propre, je suis plus utile, plus apte à mener mon combat à l’extérieur. Donc j’ai définitivement quitté ce parti en particulier pour ne pas renforcer le rang des ex- devenus anti-communistes ou plutôt anti-PCF. Je partage ce texte qui correspond à mes préoccupations à savoir pour le monde ouvrier, les couches populaires, tout ces “dispersés” en souffrance, la nécessité mais aussi pour la France, pour les intellectuels, le monde de la culture auquel je suis attachée, de l’existence d’un parti communiste. J’ai juré de ne pas me donner le ridicule de rentrer et sortir au gré de mes humeurs mais de continuer à agir de l’extérieur pour qu’existe ce parti, l’enjeu allant bien au dessus des appartenances et des histoires personnelles. Donc jamais plus je ne reprendrai ma carte et donc je ne peux signer ce texte mais je le répète l’existence du PCF est une réalité qui va bien au-delà de ses membres actuels et ce texte va dans le bon sens non seulement dans ce qu’il dit mais en ouvrant le débat du futur congrès en réseau puisqu’il s’avère que d’autres sont déjà en fraction pour poursuivre une liquidation. Histoireetsociete se devait de publier ce texte pour signature, parce que le PCF se doit de redevenir le parti qu’il a été et qu’il reste pour une part. Nous le publions non seulement parce que notre site regroupe un grand nombre de communistes y compris dans son équipe de rédaction, d’ailleurs Franck Marsal est déjà parmi les premiers signataires, mais parce que ceux qui ne sont pas membres de ce parti sont convaincus de cette nécessité et ne pratiquent jamais l’anticommunisme “groupusculaire”… qui non seulement est un gâchis mais en fait, sous des allures “radicales”, est souvent un choix de la social-démocratie (note de Danielle Bleitrach et pour une part de l’équipe de rédaction d’Histoireetsociete)


Les questions posées par le Conseil national en sous-entendent une autre : quel est le rôle historique d’un parti communiste dans la période actuelle ? Depuis le 38e congrès, nous avons décidé de redonner une pleine visibilité au Parti communiste. Nous avons investi de nombreux fronts sans pour autant réussir à incarner le fait que nous étions une alternative crédible. Pire, le RN continue à progresser. Il convient de réinterroger notre pratique pour trouver que faire.

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Mort d’André Lajoinie, figure du communisme rural

Le dirigeant du PCF avait été candidat à l’élection présidentielle de 1988. Ancien directeur de l’hebdomadaire la Terre et député de l’Allier de 1978 à 2002, il était resté un défenseur déterminé des intérêts du monde du travail et de la création.

André Lajoinie, député communiste de l’Allier, à son arrivée le 15 juin 2001 au Congrès national du Parti communiste français.
© Joël SAGET / AFP

André Lajoinie s’est éteint ce 26 novembre 2024 à l’âge de 94 ans, Le Parti communiste français perd un de ses dirigeants historiques, qui fut par ailleurs candidat à la présidentielle de 1988. Conjuguant les grandes traditions du communisme rural avec celui des usines et des villes populaires, André Lajoinie a été un militant et un dirigeant communiste singulier. Autodidacte, il n’a cessé, tout au long de sa vie, de mêler curiosité pour les innovations, les sciences et la littérature. Il avait le goût des autres et de la chaleur humaine, sans jamais se départir de la nécessaire fermeté à même de défendre les intérêts du monde du travail et de la création.

Membre du Comité central du PCF dès 1976, puis du bureau politique en 1979, il a rejoint le secrétariat en 1982. Si les Français se souviennent essentiellement du candidat à l’élection présidentielle, André Lajoinie a aussi eu un long parcours d’élu. Il fut député de la troisième circonscription de l’Allier de 1978 à 2002, conseiller régional d’Auvergne de 1978 à 1988, puis de 1992 à 1998. En tant que parlementaire, il présida le groupe communiste à l’Assemblée nationale durant douze années, de 1981 à 1993. Outre ses fonctions électives et ses responsabilités au sein du PCF, André Lajoinie a dirigé l’hebdomadaire la Terre, et la revue Économie & Politique.

En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes, puis au PCF en 1948

Né le 26 décembre 1929 à Chasteaux dans le département de La Corrèze, il restera attaché à ce territoire comme aux terres de l’Allier, tout en résidant une bonne partie de la semaine à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Son père agriculteur, radical-socialiste avant de devenir communiste, l’initie tôt à la chose publique. Mais, c’est l’inscription « Munich, c’est la guerre » sur un mur du village en 1939, qui le conduit à s’intéresser davantage à la politique et aux affaires du monde. Sa famille ravitaille les maquisards au cœur de cette terre de résistance.

En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes, puis au PCF en 1948, à l’âge de 19 ans. Il vit comme une injustice l’impossibilité pour ses parents de lui payer des études au-delà du certificat. En 1954, il quitte l’exploitation familiale agricole pour devenir l’un des responsables de la fédération corrézienne. En juillet 1958, lors d’une manifestation contre les partisans de l’Algérie française à Brive, il est grièvement blessé par les forces de police et doit subir une trépanation. Soigné dans un premier temps à Tulle, puis à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, il lui faudra de nombreux mois pour se rétablir.

C’est à partir des années soixante que son engagement communiste le rapproche de la direction nationale du PCF. En 1963, il est appelé à travailler aux côtés de Waldeck Rochet, à la section agricole du Comité central. Il collabore alors à l’hebdomadaire la Terre, dont il deviendra le directeur en 1977 jusqu’en 1996. En 1986, il écrira le livre le Défi agricole et alimentaire.

Il succède à Pierre Villon comme député de l’Allier

En 1972, lors du 20e congrès du PCF, il intègre le Comité central, puis préside la commission agricole de cette instance jusqu’en 1996. Lors du 22e congrès, moment de la modernisation du Parti communiste en 1976, il devient membre du bureau politique, puis du secrétariat de son parti jusqu’au congrès de Martigues en mars 2000.

Dirigeant national du PCF, il n’en demeure pas moins un élu attaché à son département et à sa région. Le 19 mars 1978, il devient député de l’Allier et succède au grand résistant, ancien président du Front national de lutte pour la libération de La France et rédacteur du programme du Conseil national de la Résistance, Pierre Villon. André Lajoinie est élu par ses pairs président du groupe communiste à l’Assemblée nationale en février 1981 et le restera jusqu’au printemps 1993. Il fut également conseiller régional de la région Auvergne entre 1982 jusqu’en 1986, puis de 1992 à 1998. En 1997, alors que les forces de gauche sont majoritaires au Palais-Bourbon, il est président de l’importante commission de la Production et des échanges à l’Assemblée nationale.

André Lajoinie jouit d’une popularité et d’un profond respect au sein de sa formation et de la société française. C’est ce qui conduit la conférence nationale du PCF, qui se tient les 12 et 13 juin 1987, à le désigner candidat à l’élection présidentielle d’avril 1988. Durant plus d’un an, il mène campagne tambour battant. Son affiche est une reprise d’une interpellation lancée en juillet 1987 lors de la fête départementale du Gard : « Pas question de se laisser faire ! » Il appelait ainsi les travailleurs et le peuple à ne pas baisser les yeux et à relever la tête.

Les meetings placés sous le triptyque « Justice, liberté, paix » sont impressionnants. La campagne électorale est tendue et difficile ; François Mitterrand, président sortant, brigue un second mandant. La « grande presse » le malmène. Pire, Pierre Juquin, porte-parole du Parti communiste, s’autodéclare également candidat. Dans l’infernale mécanique des institutions de la Ve République, il obtiendra 6,78 % des voix, marquant un nouveau recul électoral du PCF, après les 16 % réalisés sept ans plus tôt par Georges Marchais.

« 40 milliards de francs pour l’école, pas pour l’armement »

André Lajoinie aura mené de multiples combats, souvent avec succès, en faveur du bien-être des habitants de sa circonscription de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), dont il était à l’écoute. Chaque dialogue avec les élus et les électeurs de son département, chacune de ses nombreuses lectures nourrissait les réflexions qu’il partageait dans les instances du Parti communiste. Il s’en servait pour ajuster des arguments, des prises de position et s’en faisait le relais dans les assemblées régionales et nationales, auprès du gouvernement et des institutions. La grande campagne intitulée « 40 milliards de francs pour l’école, pas pour l’armement », qu’il anima, trouva son aboutissement à l’époque où Lionel Jospin était ministre de l’Éducation nationale. De même, il fit adopter une loi anti-licenciements en 1992, que la droite s’est efforcée de détruire.

Négociant pied à pied chaque budget du pays avec les gouvernements, il obtint nombre de mesures positives comme l’augmentation de la prime de rentrée scolaire, des améliorations des petites retraites paysannes, le début des installations de voitures électriques dans des collectivités locales, des améliorations en faveur du logement social. Il prit aussi une part très active dans l’adoption de la loi Gayssot contre le racisme et l’antisémitisme, ainsi que dans les multiples initiatives de son parti pour la libération de Nelson Mandela et la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud.

Il fut en première ligne des combats contre les réformes successives de la Politique agricole commune, ou encore pour l’obtention du référendum sur le traité de Maastricht, après que son groupe parlementaire eut été le seul à voter contre l’acte unique européen, quelques années auparavant. Il fut par ailleurs le premier responsable politique à affronter Jean-Marie Le Pen à la télévision, le 21 septembre 1987.

André Lajoinie était un homme exigeant, appliqué et consciencieux dans son travail et la maîtrise de ses dossiers, refusant toute forme de compromission. Il a mis sa vie au service des autres, au service des travailleurs et de la France.

À son épouse, à son fils Laurent, qui fut journaliste de notre rédaction, à sa famille, à ses camarades, ainsi qu’à ses proches, l’Humanité présente ses plus sincères condoléances.

À Paris, une vague violette contre les violences faites aux femmes

« La honte doit changer de camp ! » De Paris à Marseille, des dizaines de milliers de personnes, dont 80 000 dans la capitale – ont défilé ce samedi 23 novembre pour réclamer un « sursaut » contre les violences faites aux femmes, sur fond d’onde de choc provoquée par le procès hors norme des viols de Mazan. À Paris, les associations et collectifs féministes dénoncent la « culture du viol » qui persiste dans l’ensemble de la société.

 

Des dizaines de personne se pressent depuis le parvis de la gare du Nord. Armées de leur pancarte, elles se faufilent entre les passants pour rejoindre le boulevard Magenta. Sur place, l’ambiance est électrique. Des militantes du collectif féministe NousToutes distribuent des pancartes violettes le long de l’avenue. Des slogans tels que « Le féminisme est anti-raciste et anti-fasciste » et « La transphobie tue » flottent dans l’air glacial. Brandies par des centaines de personnes, les pancartes forment une immense vague violette qui s’étale sur une centaine de mètres. Continuer la lecture de À Paris, une vague violette contre les violences faites aux femmes

« Un revolver sur la tempe des populations » : comment les gouvernements successifs ont orchestré la panique générale sur la dette

Les 3 200 milliards d’euros de créances de l’État français servent aujourd’hui aux gouvernants pour réduire drastiquement la dépense publique et attaquer notre modèle social. Une vieille recette largement éculée mais toujours appliquée.

Le système actuel fait de la dette une rente pour certains (les 20 % les plus aisés, détenteurs de créances) et pour d’autres un alibi permettant de justifier l’austérité (le ministre Laurent Saint-Martin).
© AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD 

 

Pour Harry Potter, c’est Voldemort ; pour Luke Skywalker, c’est Dark Vador ; pour Batman, c’est le Joker. Mais, pour les libéraux, la grande ennemie n’a ni baguette magique ni sabre laser rouge et encore moins le sourire de l’ange. Cette Némésis n’est faite que de chiffres et de virgules. Et pourtant, elle serait la méchante ultime, le danger suprême, voire la priorité des priorités : la dette publique. Cette catastrophe latente justifierait à elle seule de tout mettre en œuvre pour l’éradiquer. Quoi qu’il en coûte, serait-on tenté d’écrire. Continuer la lecture de « Un revolver sur la tempe des populations » : comment les gouvernements successifs ont orchestré la panique générale sur la dette

Les égarements de Macron, le groupe communiste demande un débat avec vote…

Alors que le président français témoigne de ses égarements derrière un président américain lui-même proche de la détresse en train d’envoyer capricieusement au moins l’Europe dans une guerre mondiale, tombe d’une manière anecdotique cette nouvelle concernant l’impossibilité pour Dassault de livrer les Rafales promis à l’Ukraine, ce qui en dit long sur ce dont Macron est capable, lui et les dirigeants européens sous toutes les formes de coalition possible, incapable de faire face à l’effondrement de leur monde… Et sans moyens de leurs politiques erratiques… Ce qui favorise dans toute l’Europe la montée de l’extrême-droits et de ces chauvinismes protectionnistes, paraissant au moins dotés d’un solide bon sens. Avec Fabien Roussel nous avons un leader comparable, Sahra Wagenknecht, doté du même solide bon sens et ancré dans les besoins populaires et progressiste malheureusement ce qu’il peut représenter est noyé dans un salmigondis dont le cas de confusion est représenté par le secteur international qui même s’il n’était pas atlantiste, persuadé que Biden est mieux que Trump, s’avère incapable de dégager comme le fait l’Allemande une ligne claire et favorisant l’intervention populaire. Mais il y a dans ce domaine une avancée considérable symbolisée non seulement par les interventions de Roussel mais par ce texte par lequel le groupe communiste demande un débat avec vote… Continuer la lecture de Les égarements de Macron, le groupe communiste demande un débat avec vote…

Pour une agriculture durable, locale et rémunératrice (PCF82)

Le Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne tient à alerter sur la situation dramatique que traverse l’agriculture dans notre département et dans tout le pays.
Un modèle intensif destructeur

Depuis plusieurs décennies, nous assistons au développement des grandes exploitations agricoles et de l’agriculture intensive, souvent encouragé par des politiques favorables aux grands propriétaires terriens. En Tarn-et-Garonne, ce mouvement de rachat des terres par quelques exploitants s’est accéléré, appuyé par des lois et procédures soutenues historiquement par la droite et l’extrême droite. Les traités internationaux, visant à ouvrir toujours plus de débouchés, illustrent cette fuite en avant productiviste. Les conséquences sont désastreuses : épuisement des sols, pollution des eaux, destruction des écosystèmes et accentuation des inégalités sociales dans nos campagnes.

La disparition des petites exploitations
Une des répercussions majeures de ce modèle est la mise en difficulté croissante des petites exploitations. Ces agriculteurs, piliers de notre histoire et de notre territoire, ne parviennent plus à rivaliser avec les grandes exploitations. Beaucoup sont contraints d’abandonner leur activité, au prix de souffrances humaines immenses. Les effets environnementaux sont tout aussi alarmants : déforestation, disparition des haies, usage intensif de pesticides… Autant de pratiques qui compromettent l’avenir de notre agriculture et la qualité de vie des générations futures.

Soutenir une agriculture durable et rémunératrice
Pour le PCF, il est impératif de rompre avec ce modèle d’agriculture intensive et de défendre un modèle fondé sur la juste rémunération des agriculteurs et la soutenabilité des petites exploitations.

Nous appelons à :

  • Soutenir les agriculteurs tarn-et-garonnais dans leur lutte pour des prix justes et un revenu digne.
  • Mettre en place des politiques publiques favorisant une agriculture respectueuse de l’environnement et des circuits courts.
  • Protéger les terres agricoles contre la spéculation et les rachats massifs par une minorité d’exploitants.

Le PCF 82 réaffirme son engagement aux côtés des agriculteurs de notre département et appelle à une mobilisation large pour bâtir une agriculture qui réponde aux besoins des hommes et des femmes tout en préservant notre planète.

Montauban le 18 novembre 2024


Lire aussi: Refusons l’accord avec le Mercosur et bâtissons des convergences entre les agriculteurs et le reste des travailleurs

Tarn-et-Garonne : « Il est hors de question d’accepter des sacrifices supplémentaires pour le monde du travail », affirme Ian Brossat

Par Margot VENIER
Sénateur de Paris depuis 2023, Ian Brossat est élu conseiller de Paris en 2008 avant de devenir adjoint au Logement à la mairie de Paris en 2014. © Ian Brossat/Facebook
Sénateur de Paris depuis 2023, Ian Brossat est élu conseiller de Paris en 2008 avant de devenir adjoint au Logement à la mairie de Paris en 2014. © Ian Brossat/Facebook

 

À l’occasion des Journées d’Automne du Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne, le sénateur de Paris Ian Brossat, s’est rendu à Montech, pour une rencontre-débat. Il a accepté de répondre aux questions de L’Opinion Indépendante.

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a été présenté en Conseil des ministres le 10 octobre dernier, à l’issue d’une procédure budgétaire marquée par un contexte inédit. Quelle a été votre réaction ?

Ian Brossat : C’est un budget catastrophique pour les familles modestes et pour les classes moyennes. En réalité, l’entourloupe, que nous avions vu venir, se fait jour de manière de plus en plus nette.

Pendant sept ans, Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux au profit des plus riches et aujourd’hui, pour faire face au déficit qu’il a lui-même creusé, le gouvernement demande aux travailleurs de payer la facture.

Le 12 novembre dernier, au terme de longs débats, l’Assemblée nationale a rejeté, à une large majorité, la partie « recettes » du PLF, qui avait été profondément révisée par la gauche. Quel va être l’enjeu pour vous au Sénat ? Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : « Il est hors de question d’accepter des sacrifices supplémentaires pour le monde du travail », affirme Ian Brossat

« Professeurs des écoles, c’est 24h par semaine, 6 mois de l’année » Nicolas Sarkozy (Vidéo)

Les nouveaux défis du communisme municipal

« L’Humanité magazine » est allé à la rencontre d’édiles communistes récemment élus. De la Dordogne au Val-de-Marne, en passant par les Landes, leurs mairies sont les vitrines des expériences menées pour une alternative progressiste.

Une affiche rouge est placardée au mur, à côté de celle de Nelson Mandela. Des piles de papiers s’entassent, les cartons débordent. Assise à son bureau, Fanny Castaignede n’a pas encore déballé ses affaires. Tout juste élue, ce 12 octobre, la nouvelle maire PCF de Boulazac-Isle-Manoire jongle entre sa récente fonction et ses derniers dossiers d’adjointe. Pour répondre aux besoins de la troisième plus grande commune de Dordogne, la communiste souhaite poursuivre la dynamique de son prédécesseur, Jacques Auzou. À rebours du cliché de la gérontocratie municipale, ce dernier a souhaité lui laisser la main en cours de mandat, pour apporter un nouveau souffle à cette ville en plein essor.

« La politique de Boulazac est portée sur la justice sociale tout en maintenant une dynamique économique. Car, pour mieux redistribuer la richesse, il faut d’abord la créer grâce à des services publics et des emplois pour tous. Je souhaite faire perdurer le progressisme de cette ville », affirme Fanny Castaignede en sortant de la mairie. Des usines et des grappes d’entreprises se dressent à perte de vue devant elle. Bon nombre d’habitants de Périgueux et de sa banlieue viennent à Boulazac pour travailler. Continuer la lecture de Les nouveaux défis du communisme municipal