Assassinat de Mehdi Kessaci : un défi pour la République.

 

Publié le 20 novembre 2025

Le Parti communiste Français exprime sa profonde indignation après l’assassinat à Marseille de Mehdi Kessaci, petit frère du militant écologiste Amine Kessaci, particulièrement engagé dans la lutte contre les narcotrafics et ses dramatiques conséquences.

Aux familles, aux proches de la victime et à toute la ville de Marseille, nous adressons nos sincères condoléances et toute notre solidarité. Continuer la lecture de Assassinat de Mehdi Kessaci : un défi pour la République.

Rien n’est donné : le tsunami de l’IA open source en Chine Par Franck Marsal

 

Le développement des outils d’intelligence artificielle est une révolution scientifique de premier ordre. Dans les premiers temps, il est apparu que la double course de représente cette révolution, celle des modèles et celle des microprocesseurs donnerait une nouvelle avance aux USA sur le monde. Comme le détaille cet article au sujet des modèles d’IA, il n’en est rien. Non seulement la Chine avance mais elle accélère et sa force de frappe devient très impressionnante. Comme nous l’avons souligné dans d’autres secteurs technologiques, la force de la Chine est de pouvoir avancer sur plusieurs pistes technologiques en parallèle, afin d’être la première à développer industriellement celle qui marche. Sur le plan des puces, la situation est similaire. Le dernier bastion des puces états-unienne de haute finesse de gravure devrait être brisée début 2026, à l’occasion de la sortie du nouveau Huawei Mate 80, avec une puce Huawei entièrement chinoise gravée en 3 nm. C’est en tous cas ce qu’annonce la presse spécialisée et qui fait trembler ces jours-ci les marchés financiers de la tech occidentale, et en premier lieu la valeur vedette Nvidia. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société).

La courbe imprévisible

L’innovation ne suit jamais un scénario préétabli. Elle s’accélère, trébuche et surprend. Il y a deux ans, une note de service de Google qui a fuité avertissait que les modèles open source finiraient par éroder la protection qui semblait protéger les développeurs de LLM propriétaires. Pendant un certain temps, les développeurs propriétaires ont défié cette prophétie en prenant de l’avance en termes de capacités et de réputation. Aujourd’hui, cette note semble plus juste que les projections les plus pessimistes de l’époque. Plus important encore, rares sont ceux qui auraient pu prédire le type et le nombre d’acteurs qui saisiraient cette opportunité. Continuer la lecture de Rien n’est donné : le tsunami de l’IA open source en Chine Par Franck Marsal

L’héritage inclusif des Jeux paralympiques en EPS : des paroles et des préconisations

« L’inclusivité de l’EPS se réduit-elle à la sensibilisation des élèves valides au parasport et au changement de regard sur le handicap ? » demande Jean-Pierre Garel, professeur d’EPS retraité, formateur pendant plus de 20 ans au CNEFEI (aujourd‘hui INSEI), dans cet article. L’héritage inclusif des récents JOP, notamment des Jeux paralympiques, a suscité des discours éloquents, et le bilan qui en est dressé fait l’objet de jugements positifs, du moins du côté du ministère de l’Éducation nationale et du ministère chargé des sports, ainsi que d’une préconisation : introduire des parasports dans les cours d’EPS pour renforcer cet héritage. Jean-Pierre Garel en questionne l’inclusivité et argumente en faveur d’une rupture avec des assignations qui touchent les élèves comme les enseignants. « Axer l’inclusivité de l’EPS sur la pratique de parasports, en l’occurence des activités relevant du handisport, néglige la majorité des ESH et de leurs pratiques » prévient-il.

L’inclusion en héritage : des slogans au bilan posé par l’Inspection générale Continuer la lecture de L’héritage inclusif des Jeux paralympiques en EPS : des paroles et des préconisations

La pétition « Urgence pour le secteur associatif » en ligne pour mobiliser

Une nouvelle pétition intitulée « L’urgence de sauver les associations pour une société plus juste, plus libre et plus humaine » lancée par le Parti communiste français vise à alerter sur la situation critique des associations en France. Elle rappelle que ce sont plus de 2 millions d’associations, 16 millions de bénévoles et près de 1,8 million de salarié·e·s qui contribuent quotidiennement à la vie sociale, culturelle, sportive et solidaire.

Signez la pétition

Le texte souligne que les coupes budgétaires de 2025 — notamment : 44 M€ de moins pour la jeunesse et l’éducation populaire, 45 M€ supprimés à la démocratisation culturelle et artistique, moins 145 M€ pour le sport — mettent en péril l’existence même de nombreuses structures. 

Parmi les conséquences relevées : 69 % des associations employeuses déclarent des fonds propres fragiles ou inexistants, 45 % constatent une baisse des subventions et 39 % anticipent des réductions d’effectifs.
Pour agir, la pétition appelle à un plan d’urgence national : rétablissement de financements stables, simplification administrative, soutien des bénévoles, suppression du « contrat d’engagement républicain » et respect de l’autonomie associative.
En tant que réseau d’élus et d’élues, la Coop est donc invitée à relayer massivement cet appel auprès des associations de nos territoires.

L’éducation : un enjeu majeur pour les municipales de mars 2026 In Caf. Péda.

« Au-delà même du temps scolaire, sur le temps périscolaire et l’accueil des enfants en dehors des heures de classe, les communes supportent des coûts significatifs – accueils du matin et du soir, mercredis, centres de loisirs rattachés aux écoles ». Dans cette tribune, le conseiller régional Yannick Trigance (PS) rappelle et souligne le rôle des communes pour l’éducation, l’école. « Une commune qui mobilise ressources et partenaires pour l’éducation favorise l’émancipation en démocratisant les opportunités culturelles, sportives et citoyennes, renforce la fraternité en créant des lieux et des temps partagés – écoles, cantines, activités périscolaires, maisons de quartier – où se construisent la solidarité et le vivre-ensemble, soutient des politiques préventives – médiation, accompagnement des familles, lutte contre le décrochage – moins coûteuses et plus efficaces que des interventions palliatives tardives ». Continuer la lecture de L’éducation : un enjeu majeur pour les municipales de mars 2026 In Caf. Péda.

Cécile Cukierman, sénatrice PCF : « Vote du PLFSS : la gauche ne doit pas oublier d’être de gauche » (video)

Cécile Cukierman, la présidente du groupe CRCE-K, lance un appel solennel à la veille de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

 

À la veille de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) au Sénat, rappelons que ce texte n’est pas un simple budget : il est un révélateur politique. Alors que l’Assemblée nationale a été empêchée de voter sur l’ensemble du texte par la stratégie d’obstruction gouvernementale, le texte arrive ce mercredi au Sénat. Continuer la lecture de Cécile Cukierman, sénatrice PCF : « Vote du PLFSS : la gauche ne doit pas oublier d’être de gauche » (video)

Occitanie: « 40 millions pour sécuriser l’approvisionnement en eau des agriculteurs »

Président du groupe des élus communistes à la région Occitanie, Eric Cadoré est aussi président de la commission eau de l’institution. A ce titre, il a œuvré pour la création d’un service public régional de l’eau qui porte une attention particulière à l’agriculture.

Pourquoi la région Occitanie a-t-elle placé l’eau au centre de ses choix d’aménagement du territoire ? Existe-t-il une réelle menace sur l’eau dans cette région ?

Nous imaginions autrefois l’eau toujours disponible au robinet, dans nos lacs et rivières, dans nos nappes souterraines. On sait désormais qu’il n’en est rien. Les impacts climatiques des alternances sécheresses, inondations, souvent catastrophiques, bousculent notre vie quotidienne, jouent sur les rendements agricoles, l’état sanitaire de nos élevages, notre souveraineté alimentaire. Continuer la lecture de Occitanie: « 40 millions pour sécuriser l’approvisionnement en eau des agriculteurs »

Pour une école démocratique et égalitaire… défendre un service public national d’éducation

Publié le 17 novembre 2025

Sophia Chikirou, candidate à la mairie de Paris, annonce sa volonté de municipaliser les écoles primaires.

Cette annonce survient dans un contexte où les discours se multiplient pour évoquer une réduction du temps scolaire et une externalisation des enseignements… La convention du CESE voulue par Macron tente d’inscrire ces volontés dans une demande exprimée par les familles et les élèves eux-mêmes et à faire croire qu’elles sont les conditions d’une amélioration de l’école.

Le renoncement à un service public national d’éducation aurait pourtant d’évidentes conséquences que nous ne pouvons accepter.

Une fragilisation du système

Les difficultés rencontrées aujourd’hui par les municipalités, sur le plan des finances ou des ressources humaines, rendent déjà difficile l’organisation qualitative du périscolaire. La prise en charge de l’ensemble du service public d’éducation posera des difficultés plus grandes encore. Est-il raisonnable de prendre le risque d’une telle fragilisation ?

Certaines communes pourraient avoir le sentiment de leur capacité financière à assumer la municipalisation de l’école. Mais la dégradation constante de leur situation budgétaire pourrait conduire à une fragilisation capable de mettre en difficulté le fonctionnement même de l’école. Veut-on prendre le risque qu’une école communale puisse se retrouver en faillite ?

La porte ouverte à la marchandisation

Face aux difficultés organisationnelles, la tentation sera grande à déléguer le service public d’éducation par une mise en marché concurrentielle. Comment imaginer que cette marchandisation, soumise aux impératifs du profit économique et difficilement contrôlable dans ses activités, puisse venir améliorer la qualité de l’école ?

 Un renforcement des inégalités.

L’écart des ressources des municipalités créera aggrave de profondes inégalités territoriales. S’y ajoutera de fortes inégalités sociales : la mise en marché concurrentielle privant les familles aux revenus les plus modestes d’une part de l’offre. Veut-on davantage dégrader une mixité sociale déjà insuffisante dans l’école actuelle et renforcer des inégalités déjà fortement marquées?

 Une menace pour la culture commune 

L’existence d’un service public national d’éducation se fonde dans la volonté d’une culture commune, porteuse des valeurs de la démocratie et fédératrice de la vie citoyenne. La fragmentation des offres conduira à une fragmentation des contenus d’enseignement voire à des tentatives de propagande ou de prosélytisme. Peut-on prendre un tel risque dans un contexte où se multiplient les menaces contre les valeurs républicaines ?

Un danger pour la liberté pédagogique

Le cadre des programmes nationaux a permis aux enseignants de se libérer des emprises idéologiques que la bourgeoisie locale imposait à l’école du XIXe siècle. Si la politique ministérielle use trop souvent de stratégies autoritaristes, elles n’ont pas les mêmes effets que ceux d’une emprise locale plus fortement marquée par des enjeux éloignés des perspectives éducatives. Veut-on revenir à une époque où l’école devait se soumettre aux injonctions idéologiques et morales des notables locaux ?

Un risque pour les enseignant·es et les personnels
Les contraintes financières qui seront liées à la mise en œuvre d’un service municipal d’éducation ne constitueront pas un cadre de négociation statutaire favorable aux personnels. Il faut craindre qu’un nouveau statut augmente les horaires de service dans un cadre salarial révisé à la baisse. Dans une période où l’attractivité pour le métier enseignant connait une grave crise, peut-on prendre le risque de l’aggraver davantage?

 Des cadeaux pour l’enseignement privé
La municipalisation de l’école conduira bien des maires à considérer à part égale les écoles publiques et privées de leur commune. Les évolutions de la législation n’ont cessé de favoriser le privé et nous en connaissons bien, désormais, les conséquences en termes de renforcement des inégalités. Voulons-nous leur offrir, avec des cadeaux supplémentaires, la possibilité de creuser davantage les écarts ?

Celles et ceux qui douteraient de ces effets, peuvent pourtant en voir l’exact déroulement dans l’évolution du système scolaire suédois qui, en trente ans, a perdu ses qualités égalitaires et dégradé le niveau de ses élèves, en déplaçant la responsabilité de l’État vers les municipalités !

C’est en accordant les moyens nécessaires à l’Éducation nationale et en concevant un projet politique délibérément marqué par la volonté de démocratiser l’accès aux savoirs et aux diplômes que nous pouvons améliorer l’école publique. C’est pourquoi le PCF revendique la création de postes d’enseignants supplémentaires et l’attribution de moyens suffisants pour répondre aux besoins. Il en défend l’usage au service d’une école égalitaire et émancipatrice, dans un projet ambitieux d’élévation générale du niveau de connaissances et dans la perspective d’une culture commune permettant de conforter notre démocratie par l’exercice partagé de la vie citoyenne.

Paris, le 17 novembre 2025

Parti Communiste Français

Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

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Les candidats de la liste Castelsarrasin à la rencontre des parents d’élèves

 

Ces échanges ont permis de présenter un diagnostic partagé et des propositions fortes. « Certaines de nos écoles sont vétustes, mal isolées et parfois inadaptées. Nous portons un plan pluriannuel de rénovation sur 5 à 10 ans. C’est un investissement indispensable pour notre ville », explique Maximilien Reynes Dupleix.

La liste souhaite aussi soutenir directement les familles. « Aucune réussite scolaire ne doit dépendre du portefeuille des parents. D’où nos propositions de la cantine à 1 euro et de la gratuité des fournitures. C’est du pouvoir d’achat rendu et un vrai levier d’égalité », souligne Virginie Merce. Continuer la lecture de Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

La protection de l’enfance ne peut plus attendre ! (PCF)

Chaque année, des milliers d’enfants subissent dans notre pays des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou institutionnelles.

Derrière les chiffres — plus de 160 000 enfants victimes de violences sexuelles — il y a des prénoms, des visages, des voix, des vies brisées que notre société doit réparer.

Notre pays ne peut se contenter de constats : il faut agir !

Le Parti communiste français avec sa commission protection de l’enfance rappelle que la lutte contre les violences faites aux enfants ne peut être efficace sans politique publique ambitieuse, fondée sur trois piliers :

  • la prévention, dès la petite enfance et dans les établissements scolaires, avec des professionnels formés et des équipes renforcées ;
  • la protection effective, avec des services sociaux, médico-sociaux et judiciaires dotés de moyens humains et matériels à la hauteur des besoins ;
  • la parole de l’enfant reconnue et protégée, dans un cadre éthique bienveillant et respectueux de ses droits fondamentaux.

Aujourd’hui, l’absence d’une réelle politique nationale est le signe d’un désintérêt institutionnel profond, alors même que les drames se multiplient.

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le PCF appelle à la création d’un ministère de l’Enfance et de la Protection des mineurs, rassemblant l’ensemble des compétences éducatives, sociales et judiciaires pour une action cohérente, forte et visible et à l’inscription de la protection de l’enfance dans la Constitution, afin d’en faire un principe fondamental de la République.

Protéger les enfants, c’est affirmer la primauté de l’humain et refuser toute logique d’économie budgétaire qui viendrait s’y opposer. 

Les professionnels de la Protection de l’Enfance, assistantes sociales, éducateurs, enseignants, infirmières, personnels associatifs, sont en première ligne. Ils alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail, le manque de postes, l’épuisement et la perte de sens.
Sans eux, aucune politique de protection ne peut réussir.

Le Parti communiste français demande un plan national pour la protection de l’enfance, avec un recrutement massif et une revalorisation salariale des métiers du social et de la santé.

Nous refusons que l’enfance soit la variable d’ajustement d’un système qui sacrifie les plus vulnérables.

Protéger les enfants, c’est protéger l’avenir.

Le Parti communiste français appelle à faire de la lutte contre les violences faites aux enfants une grande cause nationale permanente.

Parce qu’un pays qui ne protège pas ses enfants se condamne à l’injustice.

Paris, le 15 novembre, Parti communiste français.