Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Dans son dernier ouvrage « le Futur du travail », le sociologue Juan Sebastian Carbonell conteste l’idée d’un « grand remplacement technologique ». Malgré l’automatisation et l’essor du capitalisme de plateforme, il estime que le travail et le salariat resteront la norme.

Lors des confinements liés à la pandémie de Covid-19, les tâches ne nécessitant pas d’être réalisées sur site ont subitement pu être effectuées à distance, parfois à des centaines de kilomètres du centre de production. Dans le sillage de la crise sanitaire et économique, les inquiétudes autour de l’avenir du travail se multiplient. Serons-nous, demain, tous remplacés par des robots, des algorithmes, des caisses auto­matiques ? Serons-nous voués à enfourcher notre vélo et nous convertir en livreurs ? À rebours de ces craintes, le sociologue du travail Juan ­Sebastian Carbonell, chercheur à l’ENS Paris-Saclay, estime que ni le travail, ni le salariat ne sont menacés d’extinction. Entretien.

Vous expliquez que certains discours prophétisent la disparition du travail sous le coup de l’automatisation et des avancées technologiques. Qu’est-ce qui explique cette angoisse ?

Il y a deux niveaux de réponse. Le premier est celui des textes d’économistes, de futurologues autoproclamés, d’entrepreneurs et de journalistes. Ces textes attisent l’anxiété autour de la disparition du travail sous le coup des nouvelles technologies, les robots et les intelligences artificielles. C’est ce qui explique le discours ambiant depuis le début de l’épidémie de Covid. Continuer la lecture de Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020

 

Mesdames et Messieurs, Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s Camarades,

Nous voilà réunis pour célébrer les 100 ans d’existence du Parti communiste français.

A cause de la pandémie, du confinement, nous avons dû annuler de nombreux rendez-vous. Certains sont reportés en 2021.

D’autres sont maintenus, comme la superbe exposition d’affiches qui ont jalonné notre histoire, réalisée grâce au concours de la Fondation Gabriel-Péri, présidée par Alain Obadia et que vous découvrirez sur le net avec l’ensemble du programme.

Merci à Guillaume Roubaud-Quashie pour avoir piloté ces festivités.

Je remercie également, pour cet anniversaire exceptionnel, les membres de la direction du PCF présents en visio et ici physiquement en nombre restreint, Pierre Laurent, président du Conseil national, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale, les présidents de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, André Chassaigne et Eliane Assassi, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, mes collègues parlementaires, les responsables nationaux des organisations de jeunesse, Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF, les membres du comité exécutif et ceux du conseil national.

Merci à vous et bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent.

Il n’est pas commun de fêter l’anniversaire d’un parti. Encore moins quand il a 100 ans. Et, entre nous, ces 100 ans, on ne les fait pas ! Continuer la lecture de Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020