Lancement de campagne…
J’aide à faire gagner le Nouveau Front Populaire, je rejoins le PCF
Un espace d'échanges et de constructions pour redonner des couleurs à gauche dans et pour nos villes et nos cantons.
J’aide à faire gagner le Nouveau Front Populaire, je rejoins le PCF
Le fascisme, la France a connu il y a moins d’un siècle. Dans cette tribune, Laurence De Cock fait le parallèle entre cette période et ce que nous vivons actuellement. « Le danger n’a jamais été aussi grand de voir notre école publique tomber aux mains de ses fossoyeurs. La solution réside dans notre sursaut collectif. Oui le défi est vertigineux ; oui nous sommes déjà épuisés par une incessante maltraitance ; mais qu’on le veuille ou non le compte à rebours a commencé », écrit l’historienne.
« Telle est l’architecture de la maison que nous destinons à la jeunesse. Elle sera claire et aérée, conforme à la raison et ouverte à vie. La justice sociale n’exige-t-elle pas que, quel que soit le point de départ, chacun puisse aller dans la direction choisie, aussi loin et aussi haut que des aptitudes le lui permettront ? « . C’est par ces mots que Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale du Front populaire termine son projet de loi sur la réforme de l’enseignement en mars 1937.
Le pays sort d’années mouvementées. Menacée par les ligues fascistes, la gauche a réussi à s’entendre malgré de lourdes divergences idéologiques. L’heure n’est plus aux déchirures internes à la grande famille. Il faut rassembler le plus largement possible pour éviter le basculement vers les forces nationalistes, xénophobes et racistes. Continuer la lecture de À l’école du (nouveau) Front populaire
Sophie Binet salue la création d’un nouveau Front populaire, initié par les formations de gauche. La secrétaire générale de la CGT prévient que la centrale jouera pleinement son rôle de contre-pouvoir, alors que des mobilisations unitaires sont prévues ce week-end pour barrer la route de Matignon à l’extrême droite.
Dès lundi, la CGT appelait à un front populaire face à l’extrême droite. Quelle est la portée de votre message ?
À contexte inédit, appel inédit. La CGT n’avait pas appelé à un front populaire depuis quatre-vingt-dix ans. Avec son coup de poker de la dissolution, Emmanuel Macron plonge le pays dans le chaos. Il est insensé d’organiser des législatives en trois semaines.
Si le chef de l’État est pris de pulsions au jeu, il peut aller au casino du Touquet, mais il ne doit pas jouer nos vies à la roulette russe. Sans sursaut démocratique et social, le RN peut arriver au pouvoir.
Quelles sont vos craintes ?
Si Jordan Bardella s’installe à Matignon, il produira la loi et fera main basse sur les ministères de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice notamment. L’extrême droite contrôlera le parquet et pourra donc remettre en cause l’indépendance de la justice. Continuer la lecture de Sophie Binet : « La dynamique populaire n’arrivera pas d’en haut »
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle à la plus large mobilisation possible pour vaincre l’extrême droite et Emmanuel Macron le 30 juin et le 7 juillet. Et présente le programme de la gauche comme le seul à même d’améliorer le quotidien de toutes et tous.
Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Que pensez-vous de ce choix fait alors que l’extrême droite est au plus haut ? S’agit-il d’un piège ?
Il n’y a pas de piège à redonner la parole au peuple. Enfin, les Français vont pouvoir s’exprimer clairement sur la politique du pays. Aux européennes, nous avons voté pour des choix concernant l’Europe. Mais beaucoup ont utilisé leur bulletin pour sanctionner le président de la République.
Cette fois, les citoyens vont pouvoir dire ce qu’ils veulent pour la France. N’ayons pas peur de confronter nos programmes ! Je regrette une chose : les conditions dans lesquelles sont organisées ces législatives anticipées, avec seulement vingt jours de campagne, avant les vacances d’été. Était-ce le meilleur moyen d’organiser un débat dans le pays ? J’y vois une volonté du président de semer le chaos dans les partis et chez les parlementaires… Mais les élections sont là, et il faut tout faire pour les gagner. Continuer la lecture de Fabien Roussel : « C’est le Front populaire dont nous avons besoin aujourd’hui »
Malgré une campagne européenne parfois houleuse, les formations progressistes entendent répondre à la demande de rassemblement venue du peuple de gauche. Les négociations ont débuté le 10 juin et doivent aboutir avant dimanche 16 juin. Dès lundi soir, le principe d’un « nouveau front populaire » a été acté ainsi que la volonté de « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » autour d’un « programme de rupture ». Reste à s’accorder sur ces candidatures et les « mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement ».
Depuis dimanche soir, 21 heures, une question taraude les électeurs du camp progressiste. Ils sont nombreux à avoir partagé leurs inquiétudes teintées d’espoir sur les réseaux sociaux : la gauche saura-t-elle s’unir pour affronter ensemble les périlleuses législatives des 30 juin et 7 juillet ? Le temps presse, les candidats ont jusqu’au dimanche 16 juin à 18 heures pour se manifester auprès des services de l’État.
Dès lundi soir un premier pas de géant a été franchi, après une journée de négociations marathon. « Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes », ont annoncé les communistes, les socialistes, les insoumis et les écologistes, ainsi que Place publique, Génération.s et GRS, dans un communiqué commun publié dans la soirée. « Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite », ajoutent les formations de gauche qui s’engagent à « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » dans « chaque circonscription ». Reste à s’accorder sur ces candidatures et sur les « mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement ». Continuer la lecture de Législatives 2024 : « Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire », annoncent les partis de gauche
Ils sont jeunes, ont la vie devant eux, mais cherchent quel sens lui donner. Ils s’intéressent à la politique, mais se sentent éloignés de la campagne des européennes. Ils ont pourtant beaucoup de choses à dire, de combats à porter. Selma, Carmen, Robin, Clem et Constant ont ainsi rencontré Léon Deffontaines, candidat PCF, pour un dialogue à bâtons rompus sur ce que peut et doit faire l’Europe.
Constant, 20 ans, est salarié agricole et travaille dans deux fermes pour toucher au final un Smic, ce qui est peu comparé aux heures de travail et à sa pénibilité. Il s’interroge sur l’avenir de son métier. Selma, 16 ans, a adhéré cette année à l’Association France Palestine Solidarité, désireuse de s’engager pour la paix au Proche-Orient alors que les bombes pleuvent sur Gaza. Clem, 26 ans, est militante à Action Justice Climat et s’oppose au capitalisme sauvage qui détruit la planète. Robin, 26 ans aussi, est cheminot, et ne comprend pas pourquoi le rail est privatisé et découpé en petits morceaux. Carmen, 16 ans, cherche à lutter efficacement contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Et chacun d’entre eux se demande ce que l’Union européenne pourrait bien faire quant à ces combats. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré Léon Deffontaines, candidat PCF aux élections du 9 juin. Continuer la lecture de Européennes 2024 : « L’Europe ne doit pas décider sans vous »
L’EPS comme vecteur de lutte contre la sédentarité
La problématique de la sédentarité, et de ses corrélats en termes de surpoids et d’obésité, est particulièrement débattue. On évoque à ce titre un « tsunami d’inactivité physique et de sédentarité ». Un mot d’ordre simple est répété par les instances de santé, de sport et d’éducation : il faut inciter les individus, à domicile, au travail, à l’école, dans leurs déplacements, dans leurs loisirs, à « bouger ».
Cette idéologie du « bouger à tout prix » a été à la base du lancement, dans le cadre scolaire, du « 2S2C » (2020), du dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne » (2021), et de l’expérimentation « 2 heures de sport au collège » (2022). Propulsés par des annonces tonitruantes à propos de la construction d’une « nation sportive », dans la dynamique de Paris 2024, mais principalement centrés sur des problématiques de santé publique, ces dispositifs sont présentés comme des compléments nécessaires à l’EPS. Continuer la lecture de L’EPS, le sport, la santé, les Jeux Olympiques
Claude Lelièvre revient sur les déclarations de Gabriel Attal en matière de laïcité, « dans la continuité malsaine de ses déclarations à l’emporte-pièce ». « La déclaration de Gabriel Attal sur l’unicité de ’’la laïcité’’ en France va encore plus loin que des annonces quelque peu ‘’forcées’’ pour se faire remarquer, car c’est un déni pur simple de ce qui existe depuis longtemps, de sa complexité, afin d’en imposer en prétendant être le serviteur rigoureux d’une essence de « la laïcité » alors même que, dans la réalité, il n’en est rien » écrit l’historien dans cette tribune.
Dans la continuité malsaine de ses déclarations à l’emporte- pièce, Gabriel Attal a affirmé le 6 mars dernier devant l’Assemblée nationale qu’« il ne peut pas y avoir de laïcité à la carte ».
Alors, ou bien c’est un déni de réalité quasi forcené car la dite ‘’laïcité à la française ‘’ est de fait à géométrie variable ; ou bien il compte y mettre bon ordre : supprimer le Concordat en ‘’Alsace-Lorraine’’ et appliquer la loi de 2004 concernant le port de signes religieux aussi bien dans l’enseignement scolaire privé sous contrat que dans l’enseignement scolaire public – ou supprimer cette loi.
On s’est habitué, bien à tort, aux annonces péremptoires de Gabriel Attal, notamment lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale, à ses affichages hyperboliques de « priorités » à tout bout de champ. C’était avant tout de la ‘’gonflette’’, qui contribue déjà à miner le sérieux du débat public. Continuer la lecture de Attal, le matamore frauduleux de ‘’la laïcité’’
Léon Deffontaines a tenu son dernier grand meeting de campagne à Marseille, ce dimanche 2 juin. L’occasion de mobiliser les troupes militantes pour la dernière ligne droite de sa campagne pour « le monde du travail ».
Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.
« Tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti, rien n’est joué. » Il reste une semaine de campagne et, pour les communistes, pas question de baisser la garde. Sigrid Gérardin, en deuxième position sur la liste conduite par Léon Deffontaines, mobilise donc pour la dernière ligne droite. Fabien Roussel insiste à son tour : « Chaque voix va compter. » Dans la friche de la Belle de Mai, les communistes ont battu le rappel.
Au moins 2 000 personnes font la queue une demi-heure avant l’ouverture des portes, tandis que les bus venus des villes des Bouches-du-Rhône et des départements alentour déposent militants et sympathisants venus écouter Léon Deffontaines pour ce dernier grand meeting. Quelque part, c’est aussi un peu l’heure du bilan de cette campagne, même si rien n’est joué d’ici le 9 juin. Continuer la lecture de Européennes 2024 : en meeting à Marseille, « rien n’est joué » pour La liste « Gauche Unie » + Video du Meeting
Le Rassemblement national profite de la campagne des européennes pour lancer une grande opération séduction des chefs d’entreprise, en vue des échéances électorales de 2027. Des rapprochements sont en cours entre le parti d’extrême droite qui veut parachever sa normalisation et des élites économiques opportunistes.
Jordan Bardella affiche le même sourire crispé, pour tenir le même discours. Devant les chefs d’entreprise, il vante son « pragmatisme » et assure que « le décideur ne sait pas mieux que l’entrepreneur », le tout pour « rassurer » les patrons. La campagne des européennes du président du Rassemblement national a été rythmée par ces rencontres avec les mouvements patronaux, peu médiatisées mais fondamentales dans la stratégie d’accession au pouvoir en 2027 du parti d’extrême droite. Au Medef, à la Confédération des PME, devant l’Union des entreprises de proximité (U2P), France Invest, Jordan Bardella s’est lancé dans une grande opération séduction des patrons. Continuer la lecture de Européennes 2024 : Extrême droite et patronat, les prémices d’une romance mortifère