Les enseignants restent le bastion de la gauche/1 sur 5 vote a l’extrême-droite

Encore une fois ils se distinguent. Dans une fonction publique où, de façon surprenante le vote pour E Macron s’est maintenu de 2017 à 2022, les enseignants se caractérisent par un vote quasi majoritaire à gauche et un net effritement du macronisme. D’une présidentielle à l’autre le vote enseignant a suivi la radicalisation de l’opinion publique. Un enseignant sur cinq votre pour l’extrême droite. Un autre enseignement de l’analyse  de Luc Rouban (Cevipof) c’est que, à quelques mois des élections professionnelles, les enseignants ont davantage confiance dans les syndicats que les autres français.

Le bastion de la gauche

 » Le vote des enseignants du public s’avère toujours plus à gauche que celui des autres agents de la FPE », annonce Luc Rouban (Cevipof) dans son analyse comparative des résultats de 2017 et 2022. Luc Rouban utilise un panel de près de 6000 personnes interrogées de décembre 201 au 23 mai 2022 dont 935 fonctionnaires d’Etat et 184 enseignants. Son étude permet de comparer les votes enseignants aux deux élections présidentielles de 2017 et 2022.

En 2022, le vote enseignant se démarque nettement de celui des autres fonctionnaires. De toutes les catégories du panel, les enseignants sont ceux qui votent le plus à gauche : 49%, soit nettement plus qu’en 2017 et autant que dans la précédente étude de 2021. La gauche plafonne à 31%toutes catégories sociales confondues et à 37% chez les autres fonctionnaires d’Etat. Continuer la lecture de Les enseignants restent le bastion de la gauche/1 sur 5 vote a l’extrême-droite

Montech: Honorer Jean Lacaze (PCF Montech)

Ce samedi 20 aout la section PCF de Montech a tenu à honorer la mémoire de Jean Lacaze, tombé lors des combats de la Vitarelle en 1944. Cependant pour la première fois nous n’avons pas participé à la commémoration officielle. Nous ne cautionnons pas l’invitation de la députée RN à cet hommage.

Intervention du camarade le 20 aout 2022 « Combats de la Vitarelle Montech »

 

Chers amis, chers camarades,

Merci d’être présents ce matin pour cette commémoration un peu particulière des combats du 20 aout 44 de la Vitarelle.

Tout le monde ici connaît cet événement, il a marqué nos mémoires. Dans ces combats qui ont opposé les forces d’occupation à de jeunes résistants, un maquisard Jean Lacaze a trouvé la mort. Mort à 18 ans, les armes à la main dans cette lutte pour la libération de la France, pour la liberté, pour la dignité.

N’oublions pas son sacrifice et celui de ses amis du maquis des Carottes.

Les commémorations, cette commémoration en particulier, sont importantes. Elles permettent le souvenir, l’information des plus jeunes comme une page d’histoire que nous lirions ensemble. Elles permettent de rappeler pourquoi ces jeunes en sont arrivés à défier l’occupant et la France de Vichy.

Certes les motivations des maquisards étaient multiples et diverses. De la volonté de chacun de chasser un occupant du sol national à la volonté de combattre une idéologie mortifère, on peut effectivement trouver des points de vue différents. Tous n’étaient pas communistes mais tous les mouvements importants de la résistance, des partis politiques, des syndicats se sont retrouvés dans un programme, celui du Conseil National de la Résistance. Le CNR a bâti un programme et des mesures à appliquer dès la libération du territoire.

Le combat de Jean Lacaze et de tous les maquisards a permis cela. La France devait repartir sur des bases nouvelles et les français devaient pouvoir bénéficier de plus de droits sur les plans social et économique.

On parlait de démocratie économique, d’intérêt général, de retour à la Nation des grands moyens de production fruit du travail commun, de droit du travail, de sécurité sociale, de sécurité de l’emploi, de droits politiques, de respect de la personne humaine, de liberté de la presse…

Aujourd’hui nous ne faisons que nous battre pour protéger ces acquis.

Aujourd’hui aussi certains essayent de réécrire l’histoire, essayent de réhabiliter Pétain. Le travail de sape idéologique de l’extrême droite est à l’œuvre. Leur objectif est de détruire tous les restes du programme du CNR.

Si cette commémoration n’est pas la commémoration officielle c’est parce que l’association organisatrice « l’association du Maquis des Carottes » dont je fais partie a invité la nouvelle députée de la circonscription, une députée RN.

Nous ici connaissons tous les valeurs portées par le RN et l’extrême droite. Être au coté de cette élue pour honorer la mémoire des maquisards n’étaient pas possible pour moi.

Mon histoire familiale, les combats politiques portés par ma mère qui a participé au maquis ne pouvaient s’accommoder de la présence du RN.

Ma réaction est très certainement discutable, d’autres auraient peut-être fait différemment certainement, nous aurons à en reparler.

Mais pour nous, pour rendre hommage aux résistants, on n’invite pas le chef de la Milice.

 

PCF Section de Montech – Tarn et Garonne

Abject: La droite extrême relance ses attaques contre le Planning familial

Droits humains. Une affiche présentant un homme enceint, dans le cadre d’une campagne visant à sensibiliser aux problématiques de la communauté LGBTQIA+, sert de prétexte à un assaut de violences et de menaces contre l’association féministe et d’éducation populaire.

 

Il est dans le collimateur des droites extrêmes depuis sa création, en 1956 : le Planning familial se voit confronté, depuis la semaine dernière, à de nouvelles attaques haineuses venues de l’hémisphère droit du monde politico-médiatique. La cause, ou plutôt le prétexte : un visuel publié le 17 août sur Twitter par son auteur, l’illustrateur Laurier The Fox. Cette affiche, ­réalisée dans le cadre d’une campagne nationale du Planning pour sensibiliser aux problématiques de la communauté LGBTQIA+, représente un couple composé d’une femme barbue et d’un homme qui attend manifestement un enfant. Le slogan : « Au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints. »

Techniquement, rien n’est plus vrai : une personne transgenre, considérée comme femme à la naissance puis ­devenue homme, mais sans ­opération qui altère ses capacités reproductrices, peut tout à fait être enceinte. Mais ce simple rappel à la réalité a suffi à faire fondre les fusibles de la droite anti-choix, qui a multiplié les appels au désubventionnement, voire à la dissolution. Continuer la lecture de Abject: La droite extrême relance ses attaques contre le Planning familial

Le RN s’installe dans les rouages de l’Assemblée

Extrême droite Marine Le Pen a tiré mardi le bilan des premières semaines de son groupe dans l’Hémicycle. Un début de législature marqué par ses votes libéraux et l’obtention de postes importants au sein des institutions du Palais-Bourbon.

La cheffe de file du Rassemblement national lors de sa conférence de presse, le 2 août. Alain jocard/afp

La cheffe de file du Rassemblement national lors de sa conférence de presse, le 2 août. Alain jocard/afp AFP

Marine Le Pen peut sourire.

Alors que la première session parlementaire de cette législature doit se clore ce week-end, la cheffe de file du Rassemblement national (RN) a tiré mardi, en conférence de presse, un bilan inespéré de ces sept dernières semaines. La normalisation de son extrême droite s’est en effet accélérée comme jamais dans la Ve République, et voici le RN et ses 89 députés installés, avec l’appui de la majorité, tel un parti comme les autres, susceptible de gouverner prochainement. « Notre famille politique commence à être représentée à sa juste place. Nous avons pu placer nos députés à quasiment toutes les fonctions que nos institutions réservent aux oppositions », s’est félicitée Marine Le Pen. Grâce aux petits arrangements avec Renaissance (ex-LaREM) et « Les Républicains » (LR), le RN a obtenu deux postes de vice-présidents (Sébastien Chenu et Hélène Laporte). Avec la légitimité ainsi que les moyens financiers et humains qui vont avec. Continuer la lecture de Le RN s’installe dans les rouages de l’Assemblée

Onfray : mais qui a engendré ce sinistre crétin et d’autres de la même espèce ? (entretiens croisés)

Il n’y aura pas ici de débats avec l’extrême-droite et les falsificateurs de l’histoire sous quelque forme que cette falsification se présente… La France est asphyxiée sous la domination de ces pseudos intellectuels, nouveaux philosophes et sélections universitaires infâmes, mémoire trafiquée par la Mitterrandie. Michel Onfray et ses pareils n’ont pas dupé éditeurs, médias, ça a été une ligne, la gauche au pouvoir devait être atlantiste, dénoncer sous un pseudo sociétal la Révolution, ils ont promu Olympe de Gouges, fait de Lorent Deutsh l’historien officiel de la mairie de Paris. Aujourd’hui ce sont les mêmes qui à coup de faux éhontés organisent la diffusion d’un pseudo-génocide en Chine ou, ce sont les mêmes, qui organisent la condamnation de l’URSS qui serait coupable de la famine ukrainienne et blanchissent les crimes dans le Donbass. Les mêmes qui nous distillent la haine du peuple et l’amour pour les puissants décadents. Le mélange explosif entre le sensationnel médiatique, l’incurie intellectuelle et le négationnisme est ici dénoncé mais ne va pas jusqu’à voir le ressort réel de cette “escroquerie” intellectuelle, l’anticommunisme et sa haine de classe et le fatras autorisé, promu, alors que d’autres sont censurés pour cette seule cause avec la substitution d’une pseudo dimension populaire, en fait tout simplement fasciste, les culpabilités sont nombreuses à commencer par ceux qui ont suivi Furet et sa haine de la Révolution avec l’opération de Mitterrand autour du bicentenaire et les dirigeants liquidateurs du PCF, l’Humanité ont et continuent à jouer à ce petit jeu de la révision de l’histoire… Alors ces spécialistes peuvent jouer les prudes du savoir, ils sont eux-mêmes coupés d’un peuple dont ils ont contribué et contribuent à l’ignorance, la critique savante est nécessaire mais elle n’est pas suffisante, la gangrène a pénétré profond dans l’âme de notre peuple. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Entretiens Politique Michel Onfray s’est longtemps fait passer pour un représentant des classes populaires. Alors que sa nouvelle revue Front populaire le place sans aucun doute possible à l’extrême droite du spectre politique, deux historiens, qui s’étaient déjà exprimés à son sujet en 2010, dialoguent dans les colonnes du Grand Continent pour défaire les mythes avec lesquels s’est construite cette personnalité médiatique. On y découvre un faussaire et un manipulateur de textes, dont la voix ne porte peut-être déjà plus autant qu’avant.

Photo portrait le faussaire Onfray : fin de partie histoire doctrines philosophie France populisme style populiste mouvements sociaux Gilets jaunes société Europe eurosceptiques Élisabeth Roudinesco Guillaume Mazeau

AUTEUR Gilles Gressan

Il y a 10 ans, deux historiens français, Elisabeth Roudinesco et Guillaume Mazeau, consacraient deux études critiques aussi dures que documentées au travail de Michel Onfray à partir notamment de ses publications sur la révolution française et sur Sigmund Freud1En contraste avec l’image véhiculée par les médias d’un philosophe de gauche, travailleur acharné d’une histoire critique de la philosophie permettant une nouvelle émancipation populaire par la défense de la liberté, ils démontraient un usage superficiel et abondant d’auteurs, d’interprétations et d’imaginaires provenant directement de l’extrême droite, avec des penchants réactionnaires et parfois même antisémites. Dans cette séquence marquée par la parution de la revue Front Populaire et la recomposition politique qu’elle semble préparer, le Grand Continent a souhaité les inviter dans une longue conversation à proposer un aggiornamento de leurs lectures du cas Onfray.

Il y a 10 ans vous commenciez une querelle intellectuelle avec Onfray. Qu’aviez-vous vu chez lui qui vous appelait à intervenir publiquement ? Continuer la lecture de Onfray : mais qui a engendré ce sinistre crétin et d’autres de la même espèce ? (entretiens croisés)

L’apartheid israélien dénoncé à l’Assemblée

Parlement Un texte soutenu par le groupe PCF et des élus insoumis, socialistes et écologistes vise à obtenir de la France la dénonciation du régime de ségrégation dont est victime le peuple palestinien.

AFP

Plusieurs députés de gauche, à l’initiative des communistes, font de la question palestinienne une priorité. L’élu PCF Jean-Paul Lecoq, par ailleurs vice-président de la commission des Affaires étrangères, a déposé, mi-juillet, une proposition de résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien » et invitant la France à « reconnaître la Palestine comme un État souverain et autonome », comme l’ont déjà fait 139 pays. Ce texte a été cosigné par 38 députés issus des quatre groupes de gauche. En décembre 2014, déjà, les représentants de la nation avaient majoritairement invité, sans succès, le « gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit ». Continuer la lecture de L’apartheid israélien dénoncé à l’Assemblée

Rhaine: La submersion de la digue républicaine

Par Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-Seine.

Le 10 juillet 1940, députés et sénateurs ont voté par 569 voix, 17 abstentions et 80 votes contre, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Nous savons depuis ce jour, l’un des plus funestes de l’histoire politique de notre pays, qu’une démocratie est mortelle et que la République peut se suicider.

Petit-fils d’Albert Ouzoulias, le colonel André, commissaire national des Francs-tireurs et partisans et arrière-petit-fils de Maurice Romagon, fusillé par les Allemands le 7 mars 1942, je me souviens du regard de celles et ceux revenus des camps d’extermination nazis qui rendaient visite à mes grands-parents. Dans leurs yeux se voyaient graver les images terribles de la plus grande entreprise criminelle commise par des hommes contre notre commune humanité, mais aussi le solide espoir que les générations futures continueraient leur combat pour que jamais plus les idées qui aboutirent à la Shoah ne pussent prospérer. Et longtemps nous fûmes unis par une vigilance collective contre les soubresauts prodromiques du « ventre encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ». Continuer la lecture de Rhaine: La submersion de la digue républicaine

Le RN aux ordres de Macron

Le Président Macron, son gouvernement n’ont tiré aucune leçon de la crise économique et sociale que traverse notre pays depuis des années. Soumis aux logiques du capital et de l’argent roi, ils nous resservent les mêmes recettes : augmentation de l’âge de départ à la retraite, rien pour augmenter les salaires et les retraites, et saupoudrage en guise d’aide au pouvoir d’achat.

Mme Borne se moque des difficultés auxquelles doivent faire face nos concitoyens.

Mais le cynisme ne s’arrête pas là ! Les élus RN, qui n’hésitent pas à s’autoproclamer « Première Opposition » au gouvernement, déroulent le tapis rouge aux politiques libérales proposées. En effet, hier l’ensemble des députés de gauche ont unanimement proposé une motion de censure pour tenter d’enrayer la machine gouvernementale. Par de-là les positions partisanes, il en allait de tous ceux qui ont à cœur d’agir concrètement pour l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat du plus grand nombre, de voter cette motion.

Sans surprise, le groupe Rassemblement National, dont est membre notre députée parachutée Marine Hamelet, n’a pas soutenu cette motion, se positionnant de-facto en soutien aux politiques du Président Macron. En même temps, n’étant pas d’ici, elle ne peut pas savoir que notre territoire est balafré par la pauvreté, le chômage et le délitement des services publics. Dorénavant, au vu des résultats des élections, seule un mouvement social ferme et de grande ampleur permettra de faire reculer le gouvernement.

D’ores et déjà les militants communistes Tarn et Garonnais, ceux Castel/Moissac/Pays de Serres appellent à la mobilisation du plus grand nombre pour arracher Le droit à des jours heureux.

 

Pour la section PCF Castel/Moissac/PaysdeSerres

Maximilien Reynès-Dupleix

Ovidie et Diglee : « Désirable mais pas trop active », ces doubles injonctions faites aux filles

Dans « Tu n’es pas obligée », guide pédago et féministe, l’auteure et réalisatrice Ovidie retrouve l’illustratrice Diglee pour livrer quelques bons conseils aux adolescentes à l’aube de leur vie sexuelle.

Après « Libres », « Baiser après #MeToo », Ovidie et Diglee s’attaquent aux injonctions faites au corps et à la sexualité dans « Tu n’es pas obligée », en s’adressant plus particulièrement aux adolescentes. Face au retour de bâton antiféministe, les autrices misent tout sur la génération qui vient. Dialogue.

« Tu n'es pas obligé », 
d'Ovidie et Diglee, 
éditions la Ville brûle, 
76 pages, 12 euros

« Tu n’es pas obligé »,
d’Ovidie et Diglee,
éditions la Ville brûle,
76 pages, 12 euros

Votre nouveau livre décortique les injonctions liées au corps, aux normes, aux relations sexuelles. Comment définiriez-vous une injonction ?

Ovidie C’est lorsqu’on se sent obligé de faire quelque chose dont on n’a pas réellement envie, alors que personne ne nous y contraint réellement. C’est plus pernicieux qu’une obligation, dans la mesure où l’injonction nous laisse croire que la décision vient de nous. Il y a cette illusion que ce serait notre choix. C’est plus agressif qu’une simple suggestion parce que, si on ne s’y plie pas, on risque d’en payer le prix en retour. Exemple typique : « si je me maquille, c’est pour moi ». Non, ce n’est pas vrai. Nous le faisons pour le regard social, pour les autres. Personne ne nous y oblige, mais, si nous n’y répondons pas, nous nous retrouvons en marge de la norme, donc exclues.

Comment se traduit l’injonction à la sexualité dans la société ? Continuer la lecture de Ovidie et Diglee : « Désirable mais pas trop active », ces doubles injonctions faites aux filles

Les liaisons dangereuses de LaREM avec le RN

Le président de la République devait s’exprimer mercredi soir. Il avait jusqu’ici laissé ses troupes multiplier les appels du pied au RN, quitte à le normaliser toujours plus.

AFP

Voilà un cas sur lequel la médecine devrait se pencher avec la plus grande attention. Celui, assez terrifiant, de la subite amnésie collective qui frappe la Macronie. Il y a dix semaines, pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle, ses électeurs et ceux de la gauche avaient des « valeurs communes », dixit l’ancien président LaREM de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Si bien que les ténors de la majorité présidentielle comptaient sur les sympathisants FI, EELV, PCF et PS pour faire barrage à l’extrême droite de Marine Le Pen. Ce que beaucoup ont fait en glissant, à contrecœur, un bulletin Macron dans l’urne. Continuer la lecture de Les liaisons dangereuses de LaREM avec le RN