Une intervention avec laquelle Marianne et moi sommes parfaitement d’accord et que nous voudrions que tous les lecteurs de ce blog lisent ou écoutent parce qu’il fait un diagnostic auquel on ne peut qu’adhérer et qui ose enfin présenter le lien que chacun nie par opportunisme entre le mouvement du monde et les défis dans lesquels il est indispensable de partir de la réalité française. Cela pourrait être la base de la conférence nationale organisée par le PCF mais qui déjà ne répond pas à ce qui est dit dès le début, la nécessité d’une véritable écoute de tous, la censure, le mépris pour reconduire les mêmes, ceux qui ont liquidé et qui continuent à “visser les boulons” autour de la culture, l’idéologie, l’international, la presse, etc… Après ça “parlez” que les bouches s’ouvrent, pas trop il y a les élections municipales et l’asphyxie programmée n’acceptera pas une telle vérité… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Nous l’avons répété, la France se fracture, écartelée entre les premiers de corvées et les premiers de cordées, entre ceux qui ne respectent plus rien et ceux qui ne supportent plus rien, entre l’unité de la fête olympique et la division politique profonde. Les politiques qui se succèdent continuent à prétendre résoudre des problèmes qui ne font que s’aggraver, et nous entrainent dans les guerres. Le monde bascule, tout s’accélère et nous restons dans l’impasse politique.
Depuis que la France a libéralisé le marché de l’électricité, Bruxelles somme Paris d’ouvrir les barrages hydrauliques à des opérateurs extérieurs. Au Forum social de la Fête de l’Humanité, quatre intervenants ont débattu de l’avenir de ces équipements.
Des débatteurs hors normes : le secrétaire général adjoint de la CGT mines et énergie, Fabrice Coudour ; la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier ; Luc Rémont, président-directeur général d’EDF, et Albane Crespel, cofondatrice du collectif Construire l’écologie. Enfin, le public du Forum social de la Fête de l’Humanité, farouche dès qu’on touche à des biens communs comme l’eau et l’électricité.
Le secrétaire national du Parti communiste français adresse une lettre ouverte aux agents de la Police nationale, aux personnels de la Gendarmerie, et aux agents des douanes pour leur assurer son soutien mais aussi pour les inviter à travailler ensemble à une augmentation de leur budget pour une transformation complète du service public qu’ils représentent eux qui ont choisi de se mettre au service de la Nation. Ce n’est pas comme certains ne manqueront pas de le présenter un soutien inconditionnel à la police, aux forces de l’ordre, mais le nécessaire chemin pour aboutir là aussi à un service public au service de la nation et de tous les citoyens, résidents en France. Donc non seulement cette lettre ne me choque pas mais l’ouverture qu’elle préconise sur la concertation avec d’autres services public est indispensable. Pourtant je la signerai le jour où elle sera précédée d’un paragraphe sur la France socialiste que le PCF veut construire dans laquelle la police sera non pas l’instrument de la répression des travailleurs mais celle de leur défense, de leurs enfants contre ceux qui sont les véritables causes de l’insécurité, le chômage, les bas salaires, la fin des services publics, la guerre, les trafics d’armes et de drogue. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Vous êtes 270.000 à assurer, chaque jour, le droit à la sécurité et à la tranquillité de nos concitoyens. Policiers, gendarmes, douaniers, toutes et tous agents du service public, vous avez fait le choix courageux de vous mettre au service de la nation et de garantir la paix civile. Vous avez su, lors des Jeux olympiques, garantir la sécurité et la sérénité de cet évènement international et ainsi permettre à la France, d’accueillir le monde, fraternellement, généreusement. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissants.
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre fait le choix de la poursuite de la politique du président de la République qui a échoué et a été massivement sanctionnée dans les urnes par les Françaises et les Français.
Une boussole est au cœur des annonces de Michel Barnier : mener une politique d’austérité confirmant que les deux tiers de la réduction du déficit public, plus de 20 milliards d’euros, seront assurés par la réduction des dépenses de l’Etat et des collectivités, affaiblissant ainsi les services publics de proximité et l’ensemble de notre économie. Il confirme ainsi un cap : servir le capital, au détriment du travail et de la réponse aux besoins des Français et des Françaises en métropole comme dans les Outre-Mer, des TPE-PME dont le nombre de faillites atteint un record, et des collectivités dont les ressources ne cessent d’être amputées.
Les salariés, leurs salaires et retraites, sont les grands absents de cette déclaration.
Des millions de salariés demandent de véritables hausses de salaire pour un travail qui paie, et ils obtiennent pour seule réponse une revalorisation minimale anticipée du Smic et les fausses recettes libérales que sont l’intéressement et la participation salariée.
Des millions de salariés demandent l’abrogation de la réforme des retraites, et celle-ci est rejetée par le Premier ministre qui confirme qu’aucun moyen supplémentaire ne sera dégagé au nom de « l’équilibre financier ».
Quant aux enseignants et soignants mobilisés au quotidien au service de nos concitoyennes et concitoyens, ils n’obtiennent rien d’autre qu’une vague promesse de renforts de bénévoles retraités !
Et aucune mesure n’est annoncée pour l’avenir de la jeunesse du pays, traitée sous le seul angle de la délinquance, celle-ci se voit stigmatisée et la justice des mineurs menacée de destruction.
En matière d’immigration, le Premier ministre cède à l’argumentaire du Rassemblement national, comme en témoigne notamment sa volonté de renforcer Frontex et ses pratiques contraires aux droits humains.
Pire, le Premier ministre décide d’aller plus loin dans l’austérité comme en témoignent les plafonds de dépenses prévus dans le cadre du budget 2025, en baisse de 10 milliards d’euros, touchant massivement le travail et l’emploi.
Au regard de ces choix, la surtaxe sur les grandes entreprises — qui n’est en fait qu’un retour, pour une petite minorité de grandes entreprises, sur certains cadeaux fiscaux accordé par Emmanuel Macron – vise à masquer cette nouvelle cure d’austérité. L’heure est à une remise à plat total de la politique d’exonérations et d’aides publiques aux entreprises, pour servir le progrès social et écologique.
Nous combattrons de toutes nos forces le choix de l’austérité. La France a besoin d’un nouveau mode de développement, éradiquant le chômage etgarantissant un emploi de qualité pour tous et toutes et la formation, davantage de dépenses orientées vers une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays et le développement des services publics.
En matière de politique étrangère, la voix de la France ne sera pas plus forte avec Michel Barnier, alors même que la situation européenne et mondiale, les risques d’escalade en Ukraine et au Proche-Orient appellent plus que jamais une voix indépendante de la France et une diplomatie au service de la paix.
Aux côtés de nos parlementaires qui appellent à censurer ce gouvernement, le PCF salue les organisations syndicales qui ont organisé une première journée d’action interprofessionnelle. Il appelle à amplifier la mobilisation pour combattre la politique du gouvernement Barnier.
L’amputation par l’État de 50 M€ dans le contrat de présence postale territoriale, qui finance les 17 000 antennes de La Poste en France, suscite un tollé chez les maires, qui haussent le ton.
Les Français sont attachés à leur bureau de Poste. Philippe Wahl, le PDG du groupe, le sait bien, et s’en est encore rendu compte vendredi. En annonçant en marge du congrès de l’Association des maires ruraux de France à Saint-Julien (Côte-d’Or), que le contrat de présence postale territoriale – qui finance les 17 000 antennes de La Poste en France et lui permet de remplir sa mission de service public – doit être amputé de 50 millions d’euros cette année, il a déclenché un tollé. Continuer la lecture de Les bureaux de poste des petites communes menacés : les maires haussent le ton in DDM
Le fameux « Héritage des Jeux », largement mis en avant à l’occasion de Paris 2024, est rattrapé par la réalité. Les nouvelles mesures viennent encore grignoter le temps consacré au sport à l’école. Quatre professeurs d’EPS racontent à l’Humanité les difficultés de leur pratique, pourtant bénéfique à tous les élèves.
Nathalie Vernier : « En une heure, nous faisons 25 minutes de cours effectif »
C’est la communauté de communes qui nous prête ses installations. Nous disposons d’un gymnase, d’une salle plus petite et d’une salle de gym avec tapis. Cela nous permet de faire cours avec trois classes en intérieur. Mais avec la mise en place des groupes de niveau en 6e et 5e et les très fortes contraintes que cela fait peser sur l’emploi du temps, on se retrouve parfois avec 4 voire 5 classes sur le même créneau horaire. Cela signifie qu’en hiver, au moins une classe se retrouve dehors. Continuer la lecture de Manque de temps, infrastructures inadaptées, pas d’accès à la piscine… des professeurs d’EPS racontent les maux du sport à l’école
Dette publique : accusée de ne pas en faire assez, l’association des maires de France rembarre Bruno Le Maire
Pour camoufler la situation des comptes de l’État, les ministres de l’Économie et du Budget accusent les communes de ne pas participer à l’effort de redressement. Une mise en cause infondée, s’est offusquée l’AMF, rappelant les difficultés financières qui gangrènent les municipalités.
Les comptes de l’État s’amenuisent, les libéraux se déchirent pour trouver le responsable et, à la fin, ce sont les usagers des services publics qui pourraient en payer les frais. Ce mardi, l’Association des maires de France (AMF) et son président David Lisnard, également édile LR de Cannes, ont tenu à répondre aux attaques de Bercy, reprochant aux collectivités de trop dépenser.
Il y a deux semaines, Bruno Le Maire, ministre démissionnaire de l’Économie, a pointé « l’augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités » pour justifier l’augmentation du déficit de l’État. Un besoin de fonctionnement – « présentés comme un déficit », précise l’AMF dans un communiqué amer – qui serait passé de 9,9 milliards d’euros en 2023 à 16 milliards en 2024.Continuer la lecture de Les communes : des manières de résister et d’expérimenter en commun, en débat à gauche (Vidéo)
Le géant de l’industrie agroalimentaire a annoncé vouloir réduire sa commande de lait de près de 9 % dès cette année. Une décision jugée « mortifère » par les éleveurs laitiers.
Un terrible coup pour les producteurs laitiers. Mercredi 25 septembre au soir, le géant français de la transformation du lait Lactalis a annoncé qu’il allait réduire, dès 2024, les volumes prélevés auprès des éleveurs. Au total, sur les 5,1 milliards de litres collectés en France, 450 millions de litres, dédiés à la transformation pour des produits à l’export, ne seront plus commandés.
« La nécessité de se recentrer sur les produits de grande consommation français, mieux valorisés car moins sujets aux aléas des marchés mondiaux, implique de réduire la part du lait qui est collecté pour être transformé en ingrédients industriels destinés aux marchés internationaux », détaille le premier groupe laitier mondial dans un communiqué de presse. Continuer la lecture de Agroalimentaire : Lactalis annonce l’abandon d’une partie des éleveurs + Communiqué PCF82