Le 1er septembre, le Chef de l’État a indiqué vouloir « revenir à un système qu’on connaissait dans le passé, qui fonctionnait, qui est un peu celui des Écoles normales ». En réponse à une interrogation du sénateur Max Brisson qui l’interroge : « comment allez-vous faire en sorte que la demande de l’employeur soit première […] les écoles normales étaient à la main de l’Éducation nationale » , le nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a répondu le 6 octobre : « notre ambition rejoint votre avis ; je veux créer une école normale du XXIème siècle ». Et il en a dessiné les contours : un pré-recrutement au niveau du baccalauréat, une formation axée sur « les fondamentaux et les valeurs de la République » avec entrée progressive dans le métier. Continuer la lecture de Retour aux écoles normales versus enseignement des ‘’valeurs de la République’’? in Caf. Péda.
Catégorie : Luttes et communiqués
Guerre Israël-Hamas : polémiques autour de la venue dans le Tarn et le Tarn et Garonne de la militante palestinienne Mariam Abu Daqqa
En tournée à travers la France depuis début octobre, la militante palestinienne Mariam Abu Daqqa doit participer à une soirée débat le 19 octobre à Albi en « soutien à Gaza ». Le député RN Frédéric Cabrolier et le maire LR de Lavaur, Bernard Carayon, demandent l’annulation de l’événement.
La militante palestinienne Mariam Abu Daqqa sera-t-elle présente jeudi 19 octobre dans les locaux de l’union départementale de la CGT à Albi pour la soirée débat organisée par l’antenne tarnaise de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) ? Continuer la lecture de Guerre Israël-Hamas : polémiques autour de la venue dans le Tarn et le Tarn et Garonne de la militante palestinienne Mariam Abu Daqqa
Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !
Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.
La Nupes, telle qu’elle a été constituée pour les élections législatives sous la volonté hégémonique de LFI, est devenue une impasse. Elle ne reflète pas l’immense travail que peuvent fournir les militant·es de toutes nos forces politiques pour construire un projet à la hauteur des défis de la crise du capitalisme, un projet de transformation sociale, écologique et démocratique majoritaire dans le pays.
Dans la dernière période, les insultes de dirigeants de LFI, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis sont à ce titre inadmissibles et ont indigné largement, car elles banalisent l’extrême droite et cherchent à diviser la gauche. Et le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne.
Nous voulons rassembler le peuple, le monde du travail, la gauche. Il est temps de construire un rassemblement qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société, un nouveau front populaire qui porte les exigences du monde du travail pour battre la coalition présidentielle, les autres forces de droite et l’extrême droite et relever les défis de notre siècle. L’heure est à une riposte inédite contre les intégrismes et les fascismes.
C’est possible ! Soyons à la hauteur de notre histoire et des grandes conquêtes sociales auxquelles notre camp a contribué, prenons appui sur les rassemblements qui réussissent, comme c’est le cas dans de nombreuses majorités locales ou oppositions de gauche, où l’ensemble des forces travaillent ensemble.
Il est temps d’ouvrir une nouvelle étape pour la gauche avec un nouveau type d’union, permettant le débat entre nous comme avec les citoyen·nes et les organisations syndicales, avec un projet de transformation sociale, ambitieux, utile, à vocation majoritaire.
Nous voulons construire un rassemblement à l’image de l’intersyndicale qui a porté le mouvement contre la réforme des retraites et se poursuit aujourd’hui sur la base de principes simples : respect mutuel, pleine souveraineté de chacune des organisations, luttes et initiatives sur la base de combats et de projets partagés.
C’est pourquoi la direction du PCF, réunie ce jour en conseil national, lance un appel à toutes les forces disponibles, aux citoyen·nes, aux associatifs, aux syndicalistes, aux socialistes, écologistes et insoumis, aux radicaux et aux républicains de gauche qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix.
Avec notre secrétaire national Fabien Roussel, nous souhaitons rencontrer dans les prochains jours toutes les forces de gauche et écologistes et débattre publiquement des conditions et des contenus pour construire ce rassemblement dont le pays a besoin.
Ensemble, ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !
Il est temps de rejoindre le PCF
Contre le terrorisme, construisons la République sociale et démocratique !
NDLR de MAC: Un rassemblement aura lieu lundi 16 à 17h30 devant la DSDEN82, Bd Charles de Gaulle à Montauban à l’appel de l’intersyndicale Education.
Dominique Bernard était professeur à Arras, il a été assassiné dans l’établissement scolaire où il enseignait.
Notre émotion et notre indignation sont immenses.
Nous adressons à sa famille, à ses proches, à ses collègues et élèves notre solidarité et notre soutien. De même qu’aux deux autres fonctionnaires blessés lors de cet attentat terroriste.
Nous avons encore toutes et tous en tête le terrible attentat, de même nature, tuant Samuel Paty, il y a trois ans.
Stop ! C’est insupportable.
En assassinant encore un enseignant, c’est à un pilier de la République que l’on s’attaque. C’est parce que l’école publique, laïque est le meilleur rempart contre l’obscurantisme et le fanatisme qu’elle est encore attaquée. C’est extrêmement grave.
C’est parce qu’elle développe l’esprit critique face au dogmatisme, les savoirs face aux croyances que les terroristes la prennent pour cible.
Le terrorisme islamiste mène une guerre contre la séparation des religions et de l’Etat. Contre la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique. Contre la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion. Contre l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.
Comme à chaque fois, les forces réactionnaires, l’extrême droite vont se saisir de ce drame pour semer la haine, diviser notre peuple, et avancer leurs idées racistes en stigmatisant une partie de nos concitoyens, en mettant en cause notre République laïque.
Oui, le terrorisme et la barbarie, d’où qu’ils viennent, doivent être condamnés et combattus. Nous affirmons également que nous ne combattons pas la haine par la haine.
L’urgence, c’est de protéger les enseignants, la communauté éducative, les élèves.
L’urgence, c’est aussi de combattre le terrorisme.
En donnant les moyens d’agir aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice mais aussi en faisant vivre les valeurs de la République partout, pour tous et toutes, avec des services publics puissants.
En construisant une République sociale et démocratique.
En redonnant à l’école publique, républicaine et laïque, les moyens d’élever le niveau de connaissance de chacune et chacun, de développer un jugement libre et l’esprit critique.
Nous apportons notre soutien à l’ensemble de la communauté éducative de notre pays, choquée et meurtrie de ce nouvel assassinat. L’émotion est vive, la douleur est immense. Au-delà de cela, il faut redonner aux enseignants, à l’école, les moyens de former la jeunesse, de la faire accéder aux savoirs, de former son esprit critique. C’est redonner à tous nos services publics les moyens de construire la justice sociale et l’égalité entre les citoyens et citoyennes.
Plus que jamais nous défendons l’ambition d’une culture commune de haut niveau, une école émancipatrice, qui donne à la jeunesse les moyens de maîtriser son avenir, notre avenir.
Nous appelons les citoyennes et les citoyens à être unis contre le terrorisme et à défendre ensemble l’école publique, pilier essentiel de notre démocratie et de notre République.
PCF, Paris samedi 14 octobre
Attaque au couteau à Arras : un professeur tué, le parquet national antiterroriste saisi, E. Macron sur place + Réactions
NDLR de MAC: la rédaction de MAC exprime son entière solidarité avec l’ensemble de la communauté éducative. Aujourd’hui, l’École a une nouvelle fois été victime de l’obscurantisme et de la violence aveugle. Si le terrorisme s’attaque à elle, c’est parce quelle est un lieu de savoir et d’émancipation. Pensées aux victimes et à leurs proches.
Une personne est morte et deux autres ont été gravement blessées lors d’une attaque au couteau dans le lycée Gambetta-Carnot à Arras (Pas-de-Calais). Emmanuel Macron est arrivé sur place peu avant 15 heures. Le parquet national antiterroriste a annoncé, dans un communiqué, se saisir.
Quelques mois à peine après celle d’Annecy, une nouvelle attaque au couteau a été perpétrée ce vendredi dans au lycée Gambetta-Carnot d’Arras, dans le Pas-de-Calais, a annoncé la préfecture. Un professeur est décédé et deux autres personnes ont été blessées dont une serait en état d’urgence absolue, selon une source policière citée par Le Monde. L’enseignant de français qui a perdu la vie en s’interposant lors de l’attaque s’appelle Dominique Bernard et était âgé d’une cinquantaine d’années.
« Dominique et son épouse sont des enseignants d’une grande droiture. Très exigeants sur le plan intellectuel et moral. Je ne suis pas du tout surpris par le courage de son geste », a témoigné auprès de l’Humanité l’un de ses proches.
Martin Doussau, professeur de philosophie dans cette cité scolaire, a également été menacé par l’agresseur, qui s’en est pris aussi au chef cuisinier de l’établissement qui figurerait parmi les deux blessés, selon son témoignage recueilli par des médias locaux. Continuer la lecture de Attaque au couteau à Arras : un professeur tué, le parquet national antiterroriste saisi, E. Macron sur place + Réactions
Halte au feu au Proche-Orient !
Chaque jour aggrave l’horreur éprouvée par l’opinion internationale devant le massacre de centaines de civils israéliens par les forces du Hamas.
Rien ne justifiera jamais un carnage aussi contraire aux valeurs de la dignité humaine et du droit international.
Le Parti communiste français réitère solennellement sa condamnation totale de ces actes terroristes qui, en visant des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés, ont ensanglanté la société israélienne.
Il condamne avec la même force l’offensive de l’armée israélienne faisant des centaines de victimes civiles palestiniennes qui, heure après heure, viennent endeuiller de nouvelles familles dans une escalade mortifère et en dépit de toutes les conventions internationales.
Il s’incline devant la mémoire de toutes ces victimes et réaffirme sa pleine solidarité avec les familles touchées.
Il exige la libération immédiate des otages détenus par le Hamas.
Il faut d’urgence arrêter la spirale de la haine, de la violence et des massacres, comme vient d’y appeler le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Seule une perspective de paix dans la justice entre Israéliens et Palestiniens, ouvrant à ces derniers l’espoir d’une vie digne, peut arrêter l’effusion de sang.
À l’inverse, le gouvernement de Benyamin Netanyahou, poursuivant sa politique odieuse d’annexion rampante des territoires occupés et d’humiliation nationale permanente du peuple palestinien, organise une vaste opération militaire qui fait et va faire un très grand nombre de victimes parmi la population civile gazaouie.
Déjà, il annonce le siège total de cette enclave qui était déjà une « prison à ciel ouvert », dans le but de priver ses habitants d’eau, d’électricité, de carburant et de nourriture. Alors que les Gazaouis sont pour moitié des enfants, alors que Gaza subit le taux de chômage le plus élevé du monde, ce sont des innocents qui vont payer l’affrontement entre un pouvoir israélien discrédité auprès de ses citoyens et une organisation islamiste qui exerce sur les palestiniens une dictature impitoyable au quotidien.
Le Parti communiste français appelle à la levée de ce blocus inhumain contre Gaza.
Il s’oppose totalement aux propositions, venues de certains partis politiques français ou de la Commission européenne, de couper toute aide aux Palestiniens.
Il appelle au contraire la France et l’Union européenne à agir avec résolution pour une solution de paix juste et durable, en application des résolutions de l’ONU qui sont toutes restées lettre morte avec, en premier lieu, la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés d’un état israélien.
Il appelle nos concitoyennes et nos concitoyens à la plus grande vigilance afin que l’escalade meurtrière en cours ne serve pas de prétexte à la recrudescence d’actes antisémites et racistes sur le sol français.
Paix et justice : voilà ce qui doit rassembler les forces de gauche et écologistes, toutes les forces progressistes et républicaines de notre pays.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,
Le 10 octobre 2023.
Sahara occidental : Jean-Luc Mélenchon soutient Rabat
Le leader des Insoumis demande à la France de « manifester du réalisme », de considérer les « propositions intéressantes » formulées par Rabat et, au final, de s’aligner sur la position des États-Unis et d’Israël contre le peuple sahraoui.
Au mois de mai dernier, le chef du parti Les Républicains, Eric Ciotti, s’était rendu au Maroc où il avait déclaré que « sur la question du Sahara occidental, la souveraineté du Maroc est indiscutable ». De passage dans le royaume chérifien pour apporter sa solidarité aux victimes du séisme d’Al Haouz, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé par Le Desk sur ce dossier du Sahara occidental. Surprise, alors qu’on s’attendait à une prise de position franche et nette en faveur du peuple sahraoui et son organisation, le Front Polisario, le leader de la France insoumise a d’abord expliqué qu’il s’agit d’une « question épineuse dans les opinions publiques marocaines. Tout le monde au Maroc se sent investi dans la Marche verte (la marche organisée le 6 novembre 1975 par le roi d’alors, Hassan II, pour mettre la main sur ce qu’on appelait le Sahara espagnol et empêcher la tenue d’un référendum d’autodétermination qui aurait pu conduire à l’indépendance du territoire, ndlr) et la continue dans son esprit et même ceux qui aiment le Maroc, même si des fois ils sont tenus par une certaine discrétion, n’en pensent pas moins ». Continuer la lecture de Sahara occidental : Jean-Luc Mélenchon soutient Rabat
Octobre Rose: Se reconstruire avec les mêmes droits, partout et pour toutes (Pétition)
PETITION Soutenez la proposition des députés Fabien Roussel et Yannick Monnet.
Une femme sur huit sera concernée par le cancer du sein. Entre 1990 et 2018, le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du sein chez la femme a presque doublé. Le cancer du sein est celui qui cause le plus grand nombre de décès chez la femme. Dépisté tôt, le taux de survie est de 87 %.
La désertification médicale et le démantèlement du service public de la santé sont des freins dangereux à la recherche, la prévention et la prise en soin des patientes. Continuer la lecture de Octobre Rose: Se reconstruire avec les mêmes droits, partout et pour toutes (Pétition)
Se mobiliser le 13 octobre aux côtés de l’intersyndicale : un enjeu de classe
Le PCF appelle les communistes à participer massivement à la mobilisation organisée par l’intersyndicale le 13 octobre prochain contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes, dans le cadre d’une journée européenne de luttes.
Après la mobilisation historique contre la réforme des retraites sur la première moitié de l’année, et une période de bientôt deux ans marquée par une forte inflation, doublée d’une politique libérale très austéritaire mettant en péril les services publics, les industries et l’emploi, et aggravant les précarités avec notamment la réforme de l’assurance-chômage, la détermination du mouvement social est forte. Uni·e·s, autour des organisations syndicales, nous pouvons faire de ce jour un puissant moment pour faire entendre les revendications des travailleurs et des travailleuses : pouvoir vivre dignement du travail, travailler toutes et tous moins et mieux, avec une économie au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers de la classe possédante.
Tout augmente, sauf les salaires ! Et pendant que le gouvernement prépare un nouveau plan d’austérité de 16 milliards d’euros tout en s’attaquant aux privé·e·s d’emploi, les dividendes des actionnaires explosent. Le capital fait ses choux gras de la situation actuelle. Les dividendes sont en hausse de plus de 13 % au 2e trimestre 2023 par rapport à l’an passé. Pour le 1er semestre 2023, les bénéfices de 38 des sociétés du CAC 40 sont en hausse de 7 %, atteignant le record de 81 milliards. Et les aides publiques à ces entreprises ne sont toujours pas conditionnées au respect de critères sociaux et environnementaux, comme le propose le PCF. Pourtant, la lutte paie. C’est la raison pour laquelle réussir la mobilisation du 13 octobre est un enjeu de classe. Les exemples récents de luttes victorieuses sont nombreux, à l’image de celles des Vertbaudet ou des salarié·e·s de Findus à Boulogne-sur-Mer pour ne citer qu’elles.
La mise en mouvement des communistes aux côtés du mouvement social contribue à faire porter haut et fort les revendications de la classe travailleuse en popularisant les propositions du PCF pour de nouveaux droits décisionnels pour les salarié·e·s et leurs représentant·e·s, pour une sécurité d’emploi et de formation tout au long de la carrière, pour l’abrogation des réformes de l’assurance-chômage et des retraites notamment. C’est également un soutien de poids aux camarades syndicalistes en lutte qui subissent actuellement une répression syndicale inédite par sa violence et son ampleur, pilotée depuis le sommet de l’État et contribuant à détériorer le climat social du pays, déjà bien maussade.
Sur l’année écoulée, l’action syndicale soutenue a permis de remettre les revendications sociales au premier plan et cette nouvelle étape dans la mobilisation y contribue. Pour les communistes, elles figurent en tête des priorités d’action. Soyons donc nombreuses et nombreux à rejoindre les cortèges aux côtés des organisations syndicales le vendredi 13 octobre, partout en France, pour faire de cette journée européenne de luttes un succès et ainsi mettre la pression sur le patronat et les gouvernements pour de nouveaux conquis sociaux !
Vincent Govelet, collectif entreprises
A Montauban, le rendez-vous est fixé à 10h00 place des Fontaines à l’appel de l’intersyndicale le Vendredi 13 Octobre!
Les HLM poussés au bord du gouffre
Le déficit de logements, à destination notamment des classes populaires, est sans précédent. Mais le gouvernement reste aveugle à la crise et continue de croire que ce secteur doit permettre de faire des économies budgétaires.
Les bailleurs sociaux sont moins que jamais en position de répondre à la demande. En 2023, la production « sera en berne », résumait Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), à quelques jours du 83e congrès des HLM qui se tient à partir de ce mardi 3 octobre à Nantes. Les remontées du terrain indiquent que moins de 90 000 logements sociaux seront construits cette année, moins qu’en 2022, et très loin des 125 000 en 2017.
À plus long terme, les perspectives sont encore plus inquiétantes. Le rapport annuel prospectif de la Banque des territoires, pourtant modéré, évoque seulement 65 000 nouveaux logements HLM à partir de 2028. Faute de moyens suffisants, la rénovation de plus de 100 000 logements par an, nécessaire au respect de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) comme au bien-être des locataires, se fera nécessairement au détriment de la construction, analyse l’organisme. « Le secteur n’est plus en capacité financière de soutenir le plan d’investissement présenté en 2022 », estime-t-il. Continuer la lecture de Les HLM poussés au bord du gouffre