Nouvelle-Calédonie : E. Macron et le 1er ministre sont les responsables de cette crise et doivent trouver les ressorts pour en sortir (PCF)

L’aggravation brutale de la crise en Nouvelle-Calédonie se solde par un bilan humain et matériel d’ores et déjà inacceptable et tragique : quatre morts dont un gendarme et de très nombreux blessés ainsi que la présence de milices armées qui agissent en toute impunité.

Nous adressons toute notre amitié et nos pensées aux familles des victimes et nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur ces drames .

Nous adressons également à la famille du gendarme décédé, à ses proches, ses collègues ainsi qu’à l’ensemble de la Gendarmerie nationale toutes nos condoléances.

La crise politique néo-calédonienne rappelle les heures les plus difficiles des années 1980.

Pourtant, depuis 30 ans, les présidents de la République et leurs premiers ministres successifs ont su préserver le cadre d’un processus fondé sur l’impartialité de l’Etat, la concertation, l’équilibre et le respect mutuel entre les différents partis.

Aujourd’hui ce processus qui a commencé par la poignée de main historique entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur au moment des Accords de Nouméa, est remis en cause.

Le seul responsable de cette crise est le président de la République Emmanuel Macron et son Gouvernement, qui avancent à coup d’ultimatums et de menaces, de l’imposition du calendrier du 3e référendum en dépit du deuil du peuple calédonien au moment de la pandémie à celle de la réforme du corps électoral.

La colère qui explose aujourd’hui est le fruit amer de cette politique destructrice, dont les conséquences sont accentuées par des inégalités sociales très fortes sur l’île .

Le PCF appelle au calme. Plus aucun drame humain, plus aucun mort, plus aucun blessé, autant parmi les manifestant·es que parmi les forces de l’ordre, ne doit être à déplorer.

Emmanuel Macron et le Premier ministre sont les responsables de cette crise. C’est à eux de trouver les ressorts pour en sortir.

Malheureusement, en décrétant l’État d’urgence, en annonçant d’ores et déjà que le Congrès sera convoqué fin juin, ils se comportent de la pire manière, comme les représentants d’un Etat colonial dont on pensait être définitivement débarrassés.

Il faut retrouver les voies du dialogue, sans ultimatum, ni coup de force, et dans le respect mutuel des différents partis. Pour cela, le PCF et ses parlementaires demandent que la réforme du corps électoral soit stoppée.

Ils appellent à l’envoi immédiat d’une mission gouvernementale dirigée par le Premier ministre, chargée de réunir l’ensemble des partis pour trouver une solution politique négociée et consensuelle à la crise dans le respect des Accords de Nouméa.

Parti Communiste Français, 15 mai 2024


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FSU : Nous ne trierons pas nos élèves

Opération Collège fantôme : plus de 70 % d’élèves absents dans quatre établissements du Tarn-et-Garonne (DDM)

Le collège de Labastide-Saint-Pierre a massivement suivi les consignes données par la FCPE.
Le collège de Labastide-Saint-Pierre a massivement suivi les consignes données par la FCPE. Photo DDM, Sébastien Aubert
Ce lundi 13 mai, la FCPE a lancé la journée « Collège fantôme ». En n’envoyant pas leurs enfants en cours, les parents de collégiens ont ainsi protesté contre la réforme du « choc des savoirs ». Plusieurs collèges se sont particulièrement mobilisés comme à Labastide-Saint-Pierre, Moissac ou Lauzerte.

Des cours de récréation vides et des classes quasi désertes… Dans plusieurs établissements du Tarn-et-Garonne, cette journée de lundi a été particulièrement calme. En effet, à l’appel de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), les parents ont été invités à ne pas envoyer leur enfant au collège. Un boycott inédit et qui va plutôt à contrecourant de la philosophie habituelle de la structure. Mais aux grands maux, les grands moyens ! Et c’est grâce à cette action que la fédération entend protester contre la réforme dite du « Choc des savoirs ». Continuer la lecture de Opération Collège fantôme : plus de 70 % d’élèves absents dans quatre établissements du Tarn-et-Garonne (DDM)

Le « choc des savoirs » est un projet de société

RN : dénoncer l’imposture sociale

Dans tous les pays de l’Union européenne, l’extrême droite progresse, emporte des élections, participe à des gouvernements, ou influe sur la vie et le débat politique dans de nombreux. Le risque est donc bien réel à l’échelle de l’Europe, et dans de nombreux pays dans le monde, de voir l’extrême droite conquérir le pouvoir.

C’est la raison pour laquelle le PCF a mis sur pied un groupe de travail d’analyse et de riposte, tant sur le fond, combattre les idées d’extrême droite, que sur les enjeux électoraux et politiques. Continuer la lecture de RN : dénoncer l’imposture sociale

Beatriz Malleville, présidente de la FCPE : « Avec la journée Collège fantôme, on veut attirer l’attention sur le manque de moyens du Tarn-et-Garonne » in DDM

  "Avec la réforme du choc des savoirs, l’objectif est d’abandonner le collège unique", regrette Beatriz Maleville. Elle redoute surtout que la mise en place des groupes de niveaux stigmatise les élèves le plus en difficulté.
« Avec la réforme du choc des savoirs, l’objectif est d’abandonner le collège unique », regrette Beatriz Maleville. Elle redoute surtout que la mise en place des groupes de niveaux stigmatise les élèves le plus en difficulté. DDM – archives Lucie TOLLON

 

Lundi 13 mai, la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) organise une action inédite dans le Tarn-et-Garonne, « École et collège fantôme ». Le syndicat invite les parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe pour protester contre la réforme du « choc des savoirs » et dénoncer le manque de moyens pour la prochaine rentrée scolaire. Beatriz Malleville, la présidente de la FCPE 82, espère que cette action sera très suivie, notamment dans les collèges.

Beatriz Malleville, quel est l’objectif de cette journée de mobilisation du 13 mai ?

On veut envoyer un signal fort sur les difficultés que rencontrent de nombreux établissements et attirer l’attention sur notre département. Notre action s’inscrit dans une semaine de mobilisation nationale, mais à ma connaissance nous sommes le seul département de l’Académie de Toulouse à le faire sous cette forme-là. Demander aux parents de ne pas mettre leur enfant à l’école ou au collège, c’est quelque chose qu’on a rarement fait à la FCPE. On estime que c’est le bon moment d’organiser cette journée de mobilisation en réaction aux mesures annoncées par le gouvernement sur le « choc des savoirs ». Nous, on préférerait qu’il déclenche le choc des moyens. Continuer la lecture de Beatriz Malleville, présidente de la FCPE : « Avec la journée Collège fantôme, on veut attirer l’attention sur le manque de moyens du Tarn-et-Garonne » in DDM

Ceta : signez l’appel, le peuple doit décider !

Appel

La France a fait ratifier le Ceta, accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, de justesse à l’Assemblée nationale à l’été 2019. Puis le gouvernement a refusé pendant cinq ans d’envoyer le texte au Sénat, de peur d’un échec. Les sénateurs communistes ont fini par en imposer l’examen le 21 mars dernier, lors de leur « niche parlementaire », obtenant le rejet du texte. Celui-ci devrait être transmis à l’Assemblée pour une nouvelle lecture. Ce que refuse de faire le gouvernement. Élus de gauche, responsables politiques, syndicaux, associatifs lancent un appel dans « l’Humanité Magazine » pour que « que l’exécutif transmette sans plus attendre le Ceta à l’Assemblée nationale ».

 

Les peuples ont-ils encore leur mot à dire sur le destin économique, social et environnemental de leur pays ?

Le 21 mars dernier, le Sénat français s’est opposé à la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le fameux Ceta. Redoutant de voir ce texte rejeté également par les députés, le gouvernement – fait rarissime – refuse, depuis, de le transmettre à l’Assemblée nationale, bloquant ainsi son inscription à l’agenda et son examen, au mépris des représentants du peuple. Ce déni démocratique, tributaire des intérêts électoraux du moment, est inacceptable ! Continuer la lecture de Ceta : signez l’appel, le peuple doit décider !

Tags antisémites dans les Hauts-de-France : Fabien Roussel réagit face à la montée de l’extrême droite

Le monument aux morts d’Escautpont a été souillé par des tags nazis et homophobes, tandis qu’à Mulhouse, des affiches de Léon Deffontaines ont été recouvertes de menaces de mort. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, se dresse face à la montée de l’extrême droite.

 

L’antisémitisme et l’extrême droite ne doivent pas être banalisés. Très tôt ce 8 mai, des croix gammées et des insultes homophobes ont été taguées sur le monument aux morts d’Escautpont près de Valenciennes (Nord). La commune « se réveille sous le choc, peut-on lire sur le post Facebook de la mairie d’Escautpont, c’est le souvenir de nos Morts pour la France qui est insulté ». Pour Fabien Roussel, député PCF de cette circonscription du Nord, ces tags sont « l’expression complètement décomplexée d’une extrême droite dangereuse qui gagne du terrain en Europe et en France. » Selon le secrétaire national du PCF, le tag homophobe inscrit sur le devant de la stèle est une attaque qui s’adresse certainement au maire, Raphaël Kruszynski. Continuer la lecture de Tags antisémites dans les Hauts-de-France : Fabien Roussel réagit face à la montée de l’extrême droite

Logement : pour résoudre la crise, la loi Kasbarian flingue les HLM + Lettre PCF

Le projet de loi « sur l’offre de logements abordables » a été présenté en Conseil des ministres ce vendredi 3 mai. Il s’attaque à la loi SRU et aux détenteurs de HLM, pour tenter de masquer la chute sans précédent de la construction. Une manœuvre grossière, dénoncée par les associations.

S’il y a bien une constante dans l’idéologie des membres du gouvernement, c’est bien celle qui consiste à accuser les ménages en difficulté d’être responsables de tous les problèmes du pays et à éviter tout questionnement sur leurs choix politiques. Le projet de loi « pour développer l’offre de logements abordables », présenté le vendredi 3 mai en Conseil des ministres, ne fait pas exception.

Trois jours après la parution des chiffres de la construction les plus bas depuis 2015, il reprend à son compte la promesse d’un « choc de l’offre », déjà formulée il y a six ans par le président Macron, en faisant des locataires HLM les responsables du manque de logements abordables en France. Continuer la lecture de Logement : pour résoudre la crise, la loi Kasbarian flingue les HLM + Lettre PCF

Européennes 2024 : Léon Deffontaines veut de nouveaux droits européens pour les travailleurs + Soutien

La tête de liste Gauche UNIE pour le scrutin du 9 juin place le « monde du travail » au cœur de sa campagne. Avec ses colistiers, il appelle à se « rassembler autour des questions sociales » pour engranger des conquêtes à Bruxelles.

 

« Ton Europe libérale, qu’elle meure ! » Devant des militants syndicaux réunis au siège du PCF, à Paris, la veille du 1er Mai, le secrétaire national du parti, Fabien Roussel, répond à Emmanuel Macron. Au président de la République qui disait quelques jours plus tôt que l’Europe actuelle pourrait mourir, le dirigeant communiste en rappelle le bilan : « Elle est synonyme de souffrance, de délocalisations, de chômage, de précarité… »

Fabien Roussel voudrait lui substituer une autre Union européenne, « au service du progrès social ». Et c’est l’objectif de la liste conduite par Léon Deffontaines, qui consacre sa campagne à ce combat : « Nous sommes la liste du monde du travail, qui porte un projet d’espoir, alors que les autres listes en France ont un projet d’Europe fédérale. » Le secrétaire national du PCF prévient les syndicalistes des enjeux du scrutin : « C’est un nouveau cap dans les abandons de souveraineté inacceptables qui risque d’être franchi le 9 juin. » Continuer la lecture de Européennes 2024 : Léon Deffontaines veut de nouveaux droits européens pour les travailleurs + Soutien