En finir avec l’école à trois vitesses : plus un euro pour le privé ! in Caf. Péda.

Logement social : « Les montants des rappels de charges sont abyssaux pour les locataires »

Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement (CNL), revient sur l’impact des hausses de charges sur les résidents et sur l’insuffisance des mesures gouvernementales.

« Pour certains locataires, c’est la triple peine : pas de rénovation thermique, des charges qui explosent, des déplacements coûteux. Ce sont toujours les plus pauvres qui cumulent les difficultés », explique Eddie Jacquemart, président de la CNL.

 

Quelle situation observe la CNL sur le terrain ?

Eddie Jacquemart, Président de la Confédération nationale du logement (CNL)

De nombreux locataires du parc social viennent nous voir avec des rappels de charges locatives pour 2022 dont les montants sont parfois abyssaux, de 400 à 1 500 euros. En parallèle, ils sont confrontés à une hausse des provisions pour les charges mensuelles de l’année 2023. Il y a aussi le problème de ceux qui se chauffent en individuel, dont les factures d’énergie explosent depuis la fin des tarifs réglementés du gaz, le 30 juin. Beaucoup sont très inquiets.

Les plus touchés sont les célibataires ou ceux qui vivent dans des appartements Plai (types de HLM aux loyers les plus bas), avec des petits loyers. Quand ils voient arriver les régulations de charges, qui peuvent représenter jusqu’à trois fois leur loyer, ils sont complètement paniqués. Cette augmentation est orchestrée par le gouvernement. Cela représente quand même 17,1 % de hausse en deux ans, rien que sur les fluides. Et c’est compter sans ce qui va encore tomber au 1er janvier 2024.

Est-ce le seul sujet d’inquiétude ?

Non, bien sûr. S’ajoutent aux charges le problème du coût de la rentrée des classes et celui de l’alimentaire surtout, avec l’inflation qui a fait bondir les prix des produits de première nécessité. Enfin, il y a la hausse de l’essence, alors que dans les quartiers isolés, où il y a peu de transports publics, la voiture est nécessaire.

Pour certains locataires, c’est la triple peine : pas de rénovation thermique, des charges qui explosent, des déplacements coûteux. Ce sont toujours les plus pauvres qui cumulent les difficultés. Du coup, les familles sont aux abois. Il y aurait vraiment de quoi lancer une mobilisation des locataires. Au sein de la CNL, nous avons également lancé une pétition pour exiger un service public de l’énergie, seul rempart possible à cette explosion des coûts des fluides.

Et c’est compter sans la baisse des allocations logement…

Le perpétuel rabotage de l’APL (aide personnalisée au logement) est un vrai problème. Les plafonds n’ont pas été augmentés depuis des années et elle n’a pas été revalorisée à hauteur de l’inflation. Depuis 2022, une hausse de 3,5 % a bien été actée, mais cela permet juste de compenser une partie de l’augmentation des loyers, estimée à 7 % en deux ans.

En outre, cela concerne peu de locataires, les barèmes pour obtenir l’APL étant très bas. Mais concernant les charges, il n’existe aucun amortisseur. Le forfait charges, qui tourne autour de 50 euros, n’a pas été modifié, malgré la hausse des prix. Quand aux chèques énergie, leur utilisation est tellement complexe que beaucoup renoncent à s’en servir.

Au-delà de l’APL, que pensez-vous des aides mises en place pour amortir l’inflation ?

Les mesures gouvernementales ne sont que conjoncturelles, telle une rustine sur une jambe de bois. Ce que nous voulons, au contraire, ce sont des mesures structurelles, comme le gel des loyers que nous avons demandé à travers une pétition.

Quant à la rénovation énergétique, cela prend du temps. En attendant, il faut des mesures immédiates pour maintenir le pouvoir d’achat. Sinon, dès cet automne, cela risque d’être très compliqué pour les familles. Mais les déclarations du nouveau ministre du Logement, qui a rejeté la piste de l’augmentation de l’APL, ne vont pas dans ce sens, pas plus que celle du budget logement pour 2024, lequel devrait encore être revu à la baisse. On va laisser les gens dans des situations dramatiques, en se contentant de distribuer, çà et là, des subsides ponctuels qui ne sécurisent pas les familles.

Quelles sont les conséquences concrètes dans les quartiers ?

On constate de plus en plus de retards et d’impayés de loyers. On voit également de plus en plus de locataires contraints de faire des choix, sur l’alimentaire d’abord. Ils ont aussi renoncé aux loisirs, aux vacances. C’est terrible, surtout pour les enfants. L’hiver venu, certains ne se chaufferont pas, comme on l’avait déjà observé l’année dernière. La situation est très compliquée. Les gens doivent faire attention à tout, se priver. Les quartiers sont en souffrance. Malgré tout, l’entraide entre pauvres reste réelle. Les locataires, dans les quartiers, restent humains. Ils s’épaulent, se prêtent des choses. C’est incroyable, dans cette jungle libérale qu’on nous impose. Preuve que les dirigeants n’ont pas encore réussi à casser la solidarité dans les quartiers populaires.

 

Valence d’Agen. L’expression démocratique doit être préservée ! (PCF)

En date du 14 février 2023, le maire de Valence d’Agen et président de la communauté de communes des Deux Rives a pris un arrêté municipal visant à interdire la distribution de tracts sur le marché de plein vent au prétexte de possibles troubles à l’ordre public.

Cette décision vient à la suite de la suppression des panneaux d’affichage d’expression libre sur la commune et sur quasiment toute l’intercommunalité. Ces faits ressemblent à un verrouillage politique de la part de M. Baylet qui supporte mal la contradiction et l’émergence d’opinions divergentes de la sienne. Dans un courrier en date du 5 juin 2023, nous demandions la possibilité d’installer une table, moyennant finances bien sûr et nous n’avons pas eu de réponses. Les communistes protestent contre ses dispositions qui empêchent une expression responsable, libre et citoyenne.

A l’heure, ou des forces obscurantistes comme le RN porteuses de discriminations, d’intolérances et de rejets des autres affichent leurs ambitions anti-républicaines, il est urgent de favoriser le débat pour l’émergence des idées progressistes. Présents sur les marchés, dans les quartiers et les villages depuis toujours, les communistes dénoncent ici une atteinte à la liberté d’expression et demandent :

  1. Le retrait de cet arrêté municipal
  2. La mise en œuvre d’un règlement de publicité intercommunal avec la pose d’espace d’affichages conformes à la réglementation en vigueur

Par ailleurs, les communistes sollicitent le soutien des forces syndicales, démocratiques et républicaines afin d’agir contre cette situation intolérable.

Maximilien Reynes Dupleix

Secrétaire de section


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Directeur d’école : Le décret est publié

Grisolles. Les communistes appellent à un « nouveau Front Populaire »

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a rendu publique une « lettre aux Français » appelant à la création d’un « nouveau Front populaire ». Il s’agit d’un document de deux pages, tiré à plusieurs millions d’exemplaires, et distribué par les militants communistes durant tout l’été, jusqu’à la Fête de l’Humanité en septembre. Une délégation du PCF 82 était présente sur le marché de Grisolles mercredi pour la diffuser.

« Ce texte rappelle que les temps sont durs pour tout le monde. Et nous savons que ce gouvernement cherche à nous diviser et à briser tout espoir de changement », commente Julien Sueres, militant communiste et membre du secrétariat départemental.

« Fabien Roussel rappelle les positions de notre parti quant au monde du travail, à savoir un vrai salaire, tout au long de la vie, permettant de vivre, d’élever nos enfants, de partir en vacances, de nous projeter dans l’avenir et de pouvoir profiter d’une bonne retraite en bonne santé », insiste le castelsarrasinois accompagné d’une poignée de militants dont le conseiller régional Rodolphe Portolès.

« Il est temps d’indexer les salaires sur l’inflation, les députés communistes ont déposé une proposition de loi en ce sens », insiste ce dernier, également conseiller municipal à Montauban. « Nous invitons tous les lecteurs de la lettre à signer la pétition en ligne du PCF. Il s’agit aujourd’hui de rassembler le plus grand nombre, dans les entreprises, dans nos communes, dans nos quartiers pour faire respecter partout la dignité humaine et faire vivre l’égalité, la fraternité et la République dans une France libre de ses choix », ajoute Rodolphe Portolès.

Une initiative « très positive » pour les nombreux Grisollais qui ont pu échanger avec les militants sur le marché. En conclusion de la lettre, le PCF lance un appel à bâtir « ensemble un nouveau Front populaire qui rassemble la France des villes et des champs, la France du travail et du progrès social, une France souveraine, capable de mettre enfin l’être humain et la planète au cœur de tous ses choix ».

Contact presse : Julien Sueres – j.sueres@gmail.com – 07 62 27 36 23

 

NDLR de MAC: tout le mois d’août, cette lettre sera diffusée sur les marchés de Moissac, Castelsarrasin, Beaumont, Valence d’Agen, Montaigu de Quercy et partout ou des initiatives se tiendront! Venez à la rencontre des communistes…

Pour un plan de recrutement et de formation des enseignants à la hauteur des enjeux

Le déficit de recrutement des enseignant·es se confirme année après année et conduit à l’impossibilité d’assurer un service public d’éducation capable d’assurer ses missions.

Une véritable politique de revalorisation devient urgente. Les mesures proposées dans le cadre du Pacte sont incapables de traiter ce problème majeur et le gouvernement laisse la situation se détériorer.

Une véritable revalorisation s’impose.

La question du déficit d’attractivité de la profession enseignante doit aussi être résolue par un changement de politique de recrutement et de formation :

  • Une mesure d’urgence : le recrutement en licence de 10 000 enseignant·es pour la prochaine rentrée qui bénéficieraient d’une formation de deux ans jusqu’au concours.
  • A terme : la mise en œuvre de prérecrutements au niveau du bac ou de la licence. Salarié·es, ces élèves-fonctionnaires stagiaires disposeraient d’une formation jusqu’à bac+5 leur donnant les moyens d’exercer leurs missions sans être prématurément chargé·es de pallier les manques par un exercice prématuré de la responsabilité d’une classe. Ils seraient rémunérés par un salaire correspondant au premier échelon en contrepartie d’un engagement de 10 ans d’exercice dans le service public d’éducation. Leur recrutement définitif serait assuré par concours.

La situation est critique. Le déficit de recrutement n’est pas un accident momentané que quelques promesses incertaines ou quelques mesures ponctuelles pourraient régler. Ne pas vouloir l’entendre et ne pas vouloir engager un plan déterminé pour le résoudre relève d’une grave irresponsabilité.

C’est l’avenir de notre école publique et de ses élèves qui est en jeu.

Paris, le 6 juillet 2023
Parti communiste français

 

Éditorial de Fabien Roussel et les propositions du PCF

Dans la livraison d’aujourd’hui, sous différents angles nous abordons une question qui nous parait de plus en plus incontournable. Disons tout de suite que l’angle d’analyse et de propositions qu’a choisi Roussel en tant que secrétaire du PCF de ce que l’on définit très mal comme la crise des banlieues nous satisfait plus que tout autre position politique en France. C’est la seule position qui n’accepte pas les ghettos dans lequels on a coutume d’enfermer la misère, d’y déverses quelques soins palliatifs de la charité alors que partout les élus locaux , tous les “fantassins du social” que sont les enseignants, les personnels soignants, les pompiers, les agents des services publics en général y compris la police sont privés des moyens réels de leur action. Roussel refuse cette logique et réclame la dignité du travailleur et du citoyen, le refus de “racialiser” les problèmes. Est-ce un hasard si cette position qui est celle d’un parti communiste qui revendique son autonomie, son approche de paix, de securité et de dignité et qui se heurte à une gauche de plus en plus “communautarisée” et face à cela veut rassembler tous ceux qui veulent FAIRE. C’est ce que nous ne cessons de réclamer du PCF et donc nous approuvons cette avancée. Mais dans le dossier que nous ouvrons aujourd’hui nous tentons de montrer que ce choix communiste ne peut pas se concilier avec celui de l’OTAN, de la guerre ou même avec le silence fait à ce sujet. Même si nous sommes d’accord avec des rassemblements qui doivent s’opérer dans chaque cas avec ceux prets à oeuvrer et qui peuvent être en désaccord sur d’autres questions, il faut que le parti communiste ait une position claire sur la paix, l’OTAN, quitte à ne pas en faire un préalable pour les actions immédiates. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Édito de Fabien Roussel

La mort du jeune Nahel a provoqué une immense émotion et a mis à nouveau en lumière la violence des rapports entre une partie de la police et des jeunes de notre pays.

Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportables et inacceptables. Je considère qu’elles n’ont pas leur place en République. Nos concitoyens ont le droit à la sécurité, à la tranquillité publique.

Elles témoignent de la crise profonde de notre pays, des fractures entre catégories sociales, entre personnes en proie ou non au racisme et aux discriminations, entre modes de vie différents.

Une partie de la France ne comprend plus ce qui se passe dans une autre partie du pays. Continuer la lecture de Éditorial de Fabien Roussel et les propositions du PCF

Moissac : toute honte bue (Communiqué PCF Castel/Moissac/Pays de Serres)

Lopez est reçu ce jour à l’Elysée parmi plus de 200 édiles locaux à l’invitation du président de la République qui tient là une opération de communication en or au lendemain des émeutes et exactions qui ont eu lieu partout en France.

Toute honte bue, le maire de Moissac se mêle à la foule des élus-es atteints par les violences de toutes sortes en essayant de faire oublier que depuis son accession à la mairie, il n’a eu de cesse de pratiquer une politique de fracture en opposant les quartiers et les communautés entre eux.

Pire, il a empêché MCV (Moissac Culture Vibration) d’exister, une association qui faisait le lien entre culture, patrimoine et citoyens-nes ; il a supprimé MAJ (Moissac Animation Jeunesse), seule association de loisirs pour les jeunes ; il a vidé l’action du CCAS de ses principes de solidarité, coupé les liens avec les populations les plus démunies et s’en prend désormais à Escale Confluence; il a annoncé son intention d’en finir avec l’OMS (Office Municipal des Sports) pour entamer un tri clientéliste auprès des clubs après la déstructuration du service des sports de la mairie.

Toute honte bue, M. Lopez n’en finit pas de flatter son électorat !

Pour parfaire le tout, il y a quelques semaines il remettait en cause les objectifs de la politique de la ville à Moissac, au prétexte d’un favoritisme des populations issues de l’immigration. Les autorités de l’état (Préfecture, Education Nationale…) ont été obligées de rappeler à M. Lopez les enjeux et la manne financière qu’il risquait de voir disparaitre…

Reçu ce 4 juillet par un président qui n’a eu de cesse de favoriser la casse sociale (Retraite, non augmentation du SMIC des salaires et des pensions…), il y a là des convergences qui ne disent pas leurs noms.

Il est temps que les citoyens-nes reprennent en main leur vie dans la cité Uvale. Ils ne peuvent se satisfaire d’un maire qui parade aux frais du contribuables, s’agite médiatiquement et s’inscrit dans une extrême droite révisionniste et démagogue.

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section PCF Castel/Moissac/Pays de serres        

 

Pourquoi brûlent-ils des écoles ?

« Unir le peuple » : l’appel de 100 maires communistes et citoyens.

Dans une lettre ouverte, les édiles de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s (Coop CRC), « urgentistes d’une République essorée », exigent un débat national « sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités ».

Samir Maouche

Devant les images accablantes et inadmissibles de la mort d’un jeune de 17 ans, Nahel, tué à bout portant par un policier, notre pays a basculé dans la violence. Nous, maires, avec les élus locaux et les agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée.

Drame après drame, il semble que notre pays n’en retienne aucune leçon. Les faits sont durs : nous constatons depuis vingt ans une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse, avec des phénomènes de brutalité, associés aux discriminations, qui touchent le reste de nos institutions. Les discours guerriers contre la délinquance ne sont que poudre aux yeux pour mieux cacher les baisses d’effectifs de la police nationale et le démantèlement des renseignements généraux.

Dans nos villes, les commissaires en place nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi. Il faut aussi redonner les moyens à la justice, en particulier celle des mineurs, d’être efficace.

Nous avons besoin d’un grand débat national pour permettre à la police de servir le peuple, et lui en donner les moyens. Il faut changer les conditions de formation des agents et leur doctrine d’engagement. Il faut dire et redire que les habitants des quartiers populaires sont les premières et principales victimes de ces violences urbaines, qui ne servent aucune cause et que nous dénonçons. Les cibles sont des transports publics qui sont ceux qu’eux-mêmes, ou leurs parents, empruntent pour aller travailler, les écoles où leurs frères et petites sœurs construisent leur avenir, des mairies où leur famille se rend au quotidien.

Dans une triste ironie, les services publics de proximité ne sont pas épargnés par une jeunesse désemparée, sans perspective, et qui voit ses parents s’acharner au travail pour des salaires de misère qui ne leur permettent pas de vivre dignement. Le travail doit être synonyme de fierté et d’émancipation.

Le rapport Borloo « Vivre ensemble – vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » a subi un enterrement de première classe. Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants, avec les associations, avions travaillé à cette réconciliation nationale. Une occasion manquée par le pouvoir. Dans beaucoup de nos banlieues, nous sommes passés de la pauvreté à la misère sous l’effet du Covid et de la crise énergétique. Dans le ­logement social, la régularisation annuelle des charges est synonyme de 13e mois de loyer. Le taux de chômage y est 2,7 fois supérieur à la moyenne nationale, dans un environnement de plus en plus invivable sous l’effet du réchauffement climatique.

Dans nos campagnes, les services publics essentiels sont réduits à peau de chagrin. Santé, loisirs, éducation, gendarmerie… tous sont exsangues, dommages collatéraux de la notation financière internationale.

Tous ces facteurs ont permis à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite de se développer. Cela doit cesser ! Il n’y a pas de territoires « perdus » de la République. Il existe aujourd’hui une « République » qui exclut les habitants des banlieues comme elle exclut la France rurale où la crise des gilets jaunes avait débuté. L’ONU nous a régulièrement alertés sur les dérives de notre système « tout-­répressif ». Plus que jamais, nous avons besoin d’une politique nationale et des moyens pour rétablir la cohésion nationale. Les choix libéraux ont précipité notre société vers l’individualisme et la précarité : les droits élémentaires à l’éducation, à la sécurité, à la santé, au logement, aux transports, au sport, à la culture et à l’emploi doivent être une réalité garantie par l’État et par les politiques des gouvernants.

Les services publics sont les premiers vecteurs d’égalité et de justice de notre pays. Il faudra également garantir aux collectivités un fonds d’urgence pour la réparation des dégâts.

Nous exigeons un travail en profondeur pour ­arracher les racines du mal que sont l’inégalité ­républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y ­réponde par l’organisation d’un débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités afin de fonder le rassemblement républicain autour de solutions durables de progrès.

Ainsi nous construirons avec tous les citoyen·ne·s la République que notre pays mérite.

Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité !


Les Signataires:

RIO Philippe, Maire de Grigny, 91

BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93
LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92
BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76
BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42
BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13
BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92
QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59
ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13
FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42
CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13
BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42
MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76
BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94
CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91
DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94
MARION Joel, Maire de Compans, 77
AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24
OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18
SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38
HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45
AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92
BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77
PRAT Claude, Maire de Glenat, 15
BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27
ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30
PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23
GINIES Michel, maire de Damparis, 39
LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72
MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09
CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76
PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80
FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59
FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76
BARRIER jean François, maire de Velzic, 15
DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14
COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40
ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06
LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59
ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06
CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62
THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45
MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87
BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07
DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91
POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93
CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30
ABATE Patrick, Maire de Talange, 57
LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54
SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58
PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69
LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76
PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03
TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94
TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77
SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93
SASSO Marc, Maire de Chambon, 30
BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)
LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78
BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76
SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54
MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14
AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80
ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04
GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38
SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30
NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78
CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30
LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30
BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30
PERRON Patrick maire d’Algrange, 57
BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31
SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81
BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65
CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38
MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13
QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38
MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31
BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11
BOISSET Francois, Maire de Riom, 15
THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45
BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59
RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10
BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30
PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34
COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24
COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38
RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29
ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30
MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30
GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66
JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76
MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76
GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94
SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54
ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93
GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94
BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60
OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94