Autopsie de l’intronisation de Michel Barnier… avec sa puanteur fascisante… celle de l’UE, par Danielle Bleitrach

Remaniement ministériel à Kiev, crise ouverte à Berlin, mais un premier ministre Michel Barnier a surgi du chapeau du secrétariat de l’Elysée, avec en sous-main la même inspiration, celle qui fait de madame Ursula Gertrud von der Leyen et de l’UE assiégée par les peuples mécontents, la faiseuse de roues de secours pour gouvernements en crise… Avec la bénédiction des Meloni et autres Le Pen… En général, on procède à des autopsies sur des cadavres, là ce sont des agonisants exhalant leur puanteur, celle du fascisme… Pour ceux qui penseraient que j’exagère voici les FAITS :

 

illustration le jugement de Cambyse par Gérard David à Bruges, fascinant tableau sur la naissance de la bourgeoisie dans l’Europe du nord avec ce juge obligé de s’asseoir sur le siège fait de la peau de son prédécesseur convaincu de prévarication et dont on voit le dépeçage. Ursula Gertrud von der Leyen, née Albrecht, descend d’une famille de la bourgeoisie hanséatique, la famille Albrecht, avec des connexions aristocratiques, et dont l’origine remonte au XVIIe siècle, celle que l’on voit peinte dans ce musée de Bruges qui par ailleurs illustre si parfaitement les complaisances envers le nazisme.

Michel Barnier, que Chirac désignait avec un dédain corrosif comme “le moniteur de ski”, comme beaucoup de médiocres bellâtres de cette espèce avait trouvé refuge dans les replis de la bureaucratie de l’UE en tant que “commissaire européen”. Ces commissaires nommés par les gouvernements qui les casent là pour cinq ans renouvelables après approbation de pure forme du Parlement européen. Cette commission dirigée par Ursula Gertrud von der Leyen dirige le navire sous l’influence des grands financiers et marchands d’armes, qui l’ont placée là après un parcours assez catastrophique garant de sa soumission, ne rendant de compte qu’à eux.

Ces gens-là ont dans le sang un lien historique avec l’extrême-droite, les voyous avec lesquels ils jouent pour apeurer le petit peuple. Continuer la lecture de Autopsie de l’intronisation de Michel Barnier… avec sa puanteur fascisante… celle de l’UE, par Danielle Bleitrach

Fabien Roussel: Le responsable du chaos dans le pays, c’est Emmanuel Macron

 


Le Président doit accepter le changement !

Publié le 31 août 2024

Désormais, il faudrait ensemble se mobiliser pour qu’ils ne soient pas, de nouveau, les grands absents d’un futur gouvernement. L’appel à manifester du 7 septembre prochain comme celui du 1er octobre, sera l’occasion de se faire entendre.

Nous en serons.

Nous en serons car nous ne serons jamais dans le camp du chaos et du désespoir.

Nous en serons pour combattre toute résignation individuelle, terreau de l’extrême-droite. Nous en serons car les politiques que nous entendons défendre au Parlement sont partagées par une majorité de Français au-delà de nos propres électeurs.

Voilà tous les leviers possibles, toutes les actions, les lieux de discussions envisageables pour faire respecter les messages issus des urnes, réparer notre pays en pesant sur les choix politiques de la France.

Les communistes, les élus communistes dans les collectivités comme au Parlement, seront plus que jamais combatifs et toujours constructifs.

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF
André Chassaigne, Député du Puy de Dôme, co-président de groupe GDR de l’Assemblée nationale
Cécile Cukierman, Sénatrice de la Loire, conseillère régionale, présidente de groupe CRCE-K du Sénat


Je veux être utile, je rejoins le PCF

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Lucie Castets : « Je proposerai un gouvernement resserré et une orientation claire » + Vidéo Roussel/Castets

Dans un entretien à l’Humanité, suite à sa rencontre avec Emmanuel Macron à l’Élysée , Lucie Castets défend la nécessité de faire des compromis du fait de la majorité relative. Mais sans céder sur les « priorités » insiste-t-elle. Elle répond également à la Macronie et la droite qui jouent le blocage en menaçant d’une motion de censure immédiate dans le cas d’un Gouvernement comportant des ministres issus de LFI.
Ce vendredi, la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon s’adresse aux communistes depuis leur université d’été de Montpellier.

 

À l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État vendredi matin, accompagnée des dirigeants du Nouveau front populaire, Lucie Castets relève une évolution dans la posture d’Emmanuel Macron. Pas encore au point que celui-ci ne la nomme à Matignon la semaine prochaine.

Mais, dans un entretien accordé à l’Humanité au sortir du rendez-vous avec le chef de l’État, la candidate de la gauche assure être prête : elle détaille les mesures qu’elle prendra sitôt nommée et ce que sera la pratique du pouvoir de son gouvernement.

Avec les chefs de parti et les présidents de groupes parlementaires, vous avez été reçue par le président de la République. Que lui avez-vous dit pour le décider de vous nommer à Matignon ?

Je ne cherche pas à convaincre le président de me nommer à Matignon. C’est la logique des institutions qui veut que le président de la République désigne une Première ministre issue des forces politiques arrivées en tête des élections législatives. Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête, et ce sont les organisations politiques qui le composent qui m’ont désignée pour diriger le futur gouvernement. Continuer la lecture de Lucie Castets : « Je proposerai un gouvernement resserré et une orientation claire » + Vidéo Roussel/Castets

NFP : ce que contient la lettre de Lucie Castets aux Français

À la veille de sa rencontre avec Emmanuel Macron, Lucie Castets adresse aux Français une lettre cosignée avec les représentants du Nouveau Front populaire. La candidate à Matignon affirme que « l’inaction du président de la République est grave et délétère ».

 

Lucie Castets est prête, et elle le répète aux Français. Dans une lettre publiée ce jeudi 22 août, la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon et les représentants de l’union de la gauche affirment une fois de plus leur capacité à gouverner. À la veille de leur rencontre avec le président de la République, ce message est adressé « aux électeurs qui se sont mobilisés massivement » autour du NFP, et à ceux « qui n’ont pas voté pour nous, comme à ceux qui n’ont pas voté du tout ».

Majorité absolue ou non, l’heure est à l’action. « Qui refusera l’augmentation du pouvoir d’achat ? – Les parlementaires rendront compte de leurs votes, et les citoyennes et citoyens en seront témoins », écrivent-ils. Lucie Castets, Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Écologistes), Manuel Bompard (FI) et Olivier Faure (PS) rappellent que leur coalition est arrivée en tête et qu’ils ont pour devoir de « former un gouvernement, chercher des accords au sein du Parlement et [de] se mettre au travail. » Continuer la lecture de NFP : ce que contient la lettre de Lucie Castets aux Français

Reprendre les combats émancipateurs

Le contraste était saisissant entre les beautés de la grande fête du sport mondial et le cratère brûlant d’un monde fracturé, déchiré par ses guerres sanglantes en Ukraine, à Gaza ou au Soudan, par le pillage ininterrompu des richesses par des minorités de possédants quand la famine sème la mort et augmente le nombre de déplacés.

 

Les jeux Olympiques, trop enserrés dans la loi de l’argent, devraient être ce moment de fraternité mondiale et de paix, une respiration utile pour réveiller les consciences et poser des actes forts pour des projets communs et un monde meilleur.

Les grands de ce monde feraient bien d’entendre l’aspiration à cette  envie d’être ensemble qui parcourt les rues et les stades. Il y a tant de défis à relever en commun : ceux de la santé, des combats contre les dérèglements climatiques, les sécurités alimentaires et sociales à bâtir partout.

Mais la trêve olympique n’est pas plus respectée que les résolutions de l’ONU. Pourtant, la France qui accueille ces jeux devrait se saisir du moment pour faire valoir un grand projet de paix, de sécurité humaine et de justice. Elle ne le fait pas car elle est trop alignée sur l’impérium nord-américain, trop enserrée dans les guerres intra-capitalistes.   Continuer la lecture de Reprendre les combats émancipateurs

PCF Castel: Au cœur de l’été, un Rendez-Vous combatif

« Nous venons de vivre des moments à la fois exaltants et difficiles et nous Communistes, avons pris nos responsabilités pour faire gagner une certaine idée de la gauche et de ses valeurs. Nous étions sur le terrain avant ces élections, pendant et nous sommes toujours debouts et déterminés après… ». Des mots prononcés par Maximilien Reynès Dupleix, secrétaire de la section de Castel devant une quarantaine de Communistes réunis entre parties de pétanque, apéritif et repas pour ce moment convivial.

En cette fin de dimanche après-midi à Gandalou, le rendez-vous annuel au cœur de l’été avait du sens à l’heure ou d’autres spéculent sur l’échec du Nouveau Front Populaire, le président Macron en tête qui refuse le verdict des urnes.

« Les magouilles politiques et les basses œuvres de la droite, des macronistes et du patronat pour empêcher la mise en place du programme social du NFP est la porte ouverte à l’accession au pouvoir des Lepen et consorts, c’est intolérable ! » renchérit l’orateur alors applaudit. « Le pire serait l’échec de la mise en place d’un gouvernement de gauche avec son cortège de déceptions et seule l’intervention sociale, syndicale et populaire peut garantir le respect du vote citoyen ».

Les participants, leurs amis-es ont repris les discussions avec un esprit combatif loin des clichés de communistes « effondrés ».

Mieux, autour d’un verre, une ébauche de calendrier était avancée avec la Fête de L’Huma en perspective mais aussi la poursuite des samedis de l’université permanente, l’exposition « Manouchian » au mois d’Octobre, des collages relancés et une présence à l’Espace Métais tous les jeudis …

« Les communistes restent combatifs et ne se laisseront pas voler le droit pour tous de vivre mieux ! » résumait Pascal, l’un des 4 nouveaux adhérents de cette année présents.

Construire et partager une perspective politique pour nos quartiers et nos villages, c’est le meilleur moyen de combattre toutes les idées nauséabondes.

Signez la lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Cessez de brutaliser la démocratie ! »

mercredi 24 juillet 2024, par Attac France

Le 23 juillet, dans une interview sur les antennes de France Télévisions, Emmanuel Macron a une nouvelle fois contesté la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées.

Il a refusé de nommer Lucie Castets, désignée comme candidate au poste de Première ministre par les différentes composantes du Nouveau Front Populaire. Il a réaffirmé son souhait d’imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot.

Signer la lettre ouverte

Dans une lettre ouverte publiée le 11 juillet et mise à jour au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, Attac appelle le président à respecter le vote populaire. Vous pouvez signer cette lettre ouverte via le formulaire ci-dessous.

Monsieur le président,

Votre décision de dissoudre l’Assemblée nationale a fait courir un risque immense pour le pays en rendant possible l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Celle-ci n’a été empêchée que grâce à une mobilisation sociale sans précédent qui s’est conclue par une victoire du Nouveau Front Populaire.

Signer la lettre ouverte Continuer la lecture de Signez la lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Cessez de brutaliser la démocratie ! »

André Chassaigne : « Plus on tergiverse, plus on donne le gouvernail au président de la République »

Le président du groupe Gauche démocrate et républicaine, André Chassaigne, déplore les dissensions à gauche sur la proposition de nom de premier ministre du Nouveau Front populaire. Il souhaite un vote des parlementaires de gauche.

 

L’Assemblée nationale va désigner, jeudi 18 juillet, son ou sa présidente. Qu’est-ce qui se joue dans cette élection ?

Elle désignera l’autorité suprême de l’Assemblée nationale, mais pas seulement. Ce scrutin déterminera aussi quelles seront la majorité et l’opposition au sein de cette assemblée : la sensibilité du Nouveau Front populaire (NFP), celle de la Macronie associée à d’autres, ou celle du Rassemblement national (RN).

Les groupes de gauche ont acté deux choses. La première : nous nous adressons aujourd’hui aux autres groupes pour leur faire part de notre volonté de prolonger le front républicain et de ne pas accorder de responsabilités au sein de notre Assemblée à l’extrême droite. Continuer la lecture de André Chassaigne : « Plus on tergiverse, plus on donne le gouvernail au président de la République »

Avec ma franchise habituelle ou pourquoi cette déclaration de Fabien Roussel va dans le bon sens… par D. Bleitracht

Proposition du Premier Ministre : déclaration de Fabien Roussel… Soyons clair cette déclaration a le mérite de ne pas rompre avec l’espoir d’un gouvernement de Front populaire, qui arriverait à imposer quelques mesures de première urgence avant d’être viré ou de tourner sa veste vers l’union sacrée… Mais il prend de la distance et apparait moins intervenir depuis la “bande des quatre” (LFI, PCF, PS, Verts) qui en conciliabules fiévreux, de cafés en restaurants, joue les tacticiens au petit pied… en tablant sur le copinage pour retenir les intérêts privés dominants… Ravis d’avoir su ériger un mur face à la prise de pouvoir par le RN sans mesurer le service rendu qui peut lui être rendu. Un RN qui peut jouer en toute quiétude le renforcement sur le terrain et la présidentielle, lui aussi de petits repas à rencontres secrètes, dans le mépris général de la base. Une certaine manière de faire de la politique qui ne correspond ni aux urgences de l’heure, ni à la vocation d’un parti communiste. Dans cette confusion et machandages, cette base citoyenne, qu’il s’agisse du peuple de France, des électorats ou des militants, sont tout au plus invités à devenir les pompoms girls de “blocs” impuissants puisque leur logique réelle est tout de même l’adhésion à l’impérialisme et à l’OTAN, des politiques qui génèrent le fascisme qu’ils prétendent combattre.


Il y a quelque chose en effet de pathétique dans cette ardeur, qui pourrait être mieux employée, à imaginer que la situation telle qu’elle est peut en l’état résoudre quoi que ce soit. D’un côté la frénésie qui s’est emparée de certains “militants”, en particulier sur les réseaux sociaux autour de cette minable affaire de la non nomination d’un gouvernement, dit à quel point il manque une conscience de l’ampleur du problème auquel il faudrait s’attaquer. l’exemple vient de haut, de ce président dérisoire, chargé des vœux de l’atlantisme eux-mêmes dominés par la violence du cirque démocratique des sociétés occidentales. Continuer la lecture de Avec ma franchise habituelle ou pourquoi cette déclaration de Fabien Roussel va dans le bon sens… par D. Bleitracht

Le politique obligé par le mouvement syndical : l’unité

Par Eric Demougin, membre du conseil d’administration de l’Appel des appels, syndicaliste.

 

Oui, ces dernières semaines, nous étions au bord de l’abîme, et les électeurs attachés à la démocratie ont fait faire au pays un bond salvateur en arrière ce 7 juillet. Mais après ce sursaut, ne nous y trompons pas, nous entrons dans le sursis. Si le Nouveau Front Populaire (NFP) n’envoie pas un signal fort d’unité autour des revendications syndicales aux oubliés de la gauche, il obérera la dernière chance réelle d’éviter l’accession au pouvoir de l’extrême droite. Continuer la lecture de Le politique obligé par le mouvement syndical : l’unité